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mercredi 3 mars 2021

«Allen v. Farrow» / Le documentaire qui accable Woody Allen

Woody Allen


«Allen v. Farrow» 

Le documentaire qui accable Woody Allen

 

Un docu-série relance les accusations d'abus sexuels portées par Dylan Farrow contre son père adoptif. Pour la première fois, des images la montrant à l'âge de 7 ans, après la présumée agression, font surface et sèment un profond malaise


Valérie de Graffenried
Publié mercredi 3 mars 2021 à 12:48
Modifié mercredi 3 mars 2021 à 18:13

Sa mère la filme dans leur maison de vacances du Connecticut, le 5 août 1992, avec un caméscope tremblotant. Dylan a 7 ans. Elle raconte ce qu’elle dit avoir subi la veille: «Il m’a emmenée dans l’attique. Il a touché mes parties intimes, et ensuite a respiré sur ma jambe. Puis, il m’a serrée si fort que je ne pouvais pas respirer.» Cet extrait vidéo fait partie du documentaire Allen v. Farrow, en quatre épisodes, diffusé ces jours sur HBO – en Suisse et en France sur OCS – et qui revient sur les accusations de Dylan Farrow, aujourd’hui âgée de 35 ans, contre son père adoptif, le réalisateur Woody Allen. Il choque et dérange. «Quand j’étais dans le grenier, il m’a dit: «Ne bouge pas. Je dois le faire.» Mais j’ai remué mes fesses pour voir ce qu’il faisait. Il a dit, «Ne bouge pas. Je dois le faire. Si tu restes tranquille, on pourra aller à Paris», raconte la fillette blonde dans un autre extrait.


LE TEMPS



mercredi 11 mars 2020

Mémoires de Woody Allen / « Quel que soit l'esprit du temps, il faut lui résister »




Mémoires de Woody Allen : « Quel que soit l'esprit du temps, il faut lui résister »

Manuel Carcassonne, l'éditeur français (Stock) du livre du cinéaste, réagit à la marche arrière de Hachette et fera tout pour maintenir la publication.

 
Publié le 07/03/2020 à 23:57

Manuel Carcassonne, directeur de la maison d'édition Stock, filiale de Hachette, nous annonçait vendredi avoir acquis pour la France les droits du livre Apropos of Nothing, le récit exhaustif de la vie personnelle et professionnelle du réalisateur. « Un texte formidable », nous déclarait-il, ajoutant que les Mémoires de Woody Allen seraient publiés sur notre territoire le 29 avril sous le titre Soit dit en passant. Mais, entre-temps, aux États-Unis, la maison Grand Central Publishing, elle aussi filiale de Hachette, qui devait publier le texte sur le territoire américain, s'est ravisée devant la fronde des employés et la colère de Ronan Farrow, le fils de Woody Allen et de Mia Farrow. Figure de proue du mouvement #MeToo, ce dernier a révélé l'affaire Weinstein dans les colonnes du New Yorker et publié chez Grand Central Publishing le livre Catch and Kill, dans lequel il relate l'enquête qui a mené aux accusations de harcèlement et d'agression sexuelle dont a fait l'objet le producteur. Reprochant notamment à son éditeur de n'avoir pas contacté sa sœur Dylan (qui continue d'accuser son père adoptif d'abus sexuels, bien que la justice ait innocenté le réalisateur, dans deux États différents), il avait annoncé qu'il refusait de partager la même maison d'édition que Woody Allen et qu'il allait donc la quitter. Ce revirement éditorial outre-Atlantique change-t-il quelque chose en France ? Manuel Carcassonne nous répond.

Le Point : Comment avez-vous réagi à la décision de la maison d'édition américaine d'annuler cette publication ?
Manuel Carcassonne : Je n'ai pas à commenter la décision d'un confrère et ami qui dirige un groupe d'édition américain et a prouvé plus d'une fois son talent et son courage. La situation américaine n'est pas la nôtre. Woody Allen est un grand artiste, un cinéaste, un écrivain, et son humour juif new-yorkais se lit encore à chaque ligne de cette autobiographie, dans l'autodérision, la modestie, et l'art de travestir le tragique en comédie. Y compris à ses dépens. Il est triste que cette décision ait été prise, triste pour la liberté d'expression, mais parfaitement compréhensible dans le contexte américain.


Dans ces conditions, allez-vous pouvoir maintenir cette publication française ?
Je ne sais pas si je pourrai maintenir la publication, mais je ferai tout pour. Nous devons récupérer les droits qui viennent d'être rendus à l'auteur. Et surtout, soyons francs, c'est l'auteur qui décidera seul. Tout ce que je puis dire, c'est mon plaisir de lecture, la réussite de ces Mémoires d'un œil sur notre siècle.
Pensez-vous qu'il faille la maintenir ? D'aucuns parlent d'un mouvement de fond qui serait dangereux pour la liberté d'expression.


On ne doit pas tout mélanger, ni même amalgamer, au risque de perdre notre bon sens : la boussole qui doit guider nos choix. La France n'a pas été le lieu des querelles familiales entre Woody Allen et son ex-femme Mia Farrow, ni avec Ronan Farrow. Le public français décidera, comme il a décidé en allant voir le dernier film de Woody Allen, qui n'a pas pu sortir aux États-Unis. Publier, c'est s'attacher avec respect à ce que chacun puisse s'exprimer, dans les limites de la loi, que le talent puisse être défendu, que la notion d'auteur soit soutenue. Mon ami et ancien patron Jean-Claude Fasquelle disait : « Il faut savoir mourir sur un texte. » J'espère ne pas avoir à en arriver là, mais je lui donne entièrement raison. Quel que soit l'esprit du temps, il faut lui résister.




mercredi 24 janvier 2018

Alec Baldwin trouve «triste et injuste» la campagne contre Woody Allen

Woody Allen
Par Roberto Bizama


Alec Baldwin trouve «triste et injuste» la campagne contre Woody Allen


Par Le figaro.fr
Publié le 19/01/2018 à 16:19


L'acteur américain a choisi de soutenir publiquement le réalisateur de Wonder Wheel, accusé par sa fille adoptive, Dylan Farrow, d'agressions sexuelles. Il évoque une «campagne de dénigrement de son travail et de sa personnalité».
Alors que de plus en plus de figures hollywoodiennes lui tournent le dos, Woody Allen a trouvé une épaule sur laquelle s'appuyer. Alec Baldwin, qui avait tourné avec le réalisateur américain dans Alice, to Rome with love et Blue Jasmin, soutient publiquement Woody Allen, accusé par sa fille, Dylan Farrow, d'agressions sexuelles.prothèses et soins auditifs
«Woody Allen a fait l'objet de deux enquêtes, dans l'État de New York et au Connecticut, et il n'a pas été inculpé. Le dénigrement de son travail et de sa personnalité a un objectif, sans aucun doute. Mais je trouve ça triste et injuste. J'ai travaillé avec lui à trois reprises et ce fut l'un des grands privilèges de ma carrière», a posté l'acteur sur le compte Twitter de sa fondation, le 16 janvier.
Rapidement critiqué par les internautes, l'acteur américain s'est empressé de réagir à nouveau quelques heures après: «Est-il possible de soutenir les victimes de pédophilie et d'agressions, abus sexuels et de croire que Woody Allen est innocent? Je pense que oui. L'intention n'est pas de rejeter ou d'ignorer de telles plaintes. Mais les accusations de tels crimes devraient être traitées avec soin. Et au nom des victimes, aussi.»

Rattrapé par le scandale qui le suit depuis cinquante ans

Pourtant épargné jusqu'à maintenant par le mouvement #MeToo, Woody Allen se voit aujourd'hui rattrapé par le scandale qui le suit depuis cinquante ans déjà. Le réalisateur de Minuit à Paris a toujours nié les accusations à son encontre selon lesquelles il aurait agressé sexuellement sa fille lorsqu'elle avait sept ans. Pourtantles propos de Dylan Farrow, aujourd'hui âgée de 32 ans, dans un entretien diffusé le 18 janvier par la chaîne américaine CBS ont remis le feu aux poudres. «Il faut me croire, je dis la vérité. Il est important que les gens comprennent qu'une victime, qui accuse, ça compte. Et que c'est suffisant pour changer les choses», a-t-elle déclaré.
Plusieurs acteurs ont d'ailleurs récemment annoncé qu'ils ne travailleraient plus avec lui. Et quelques interprètes de A Rainy Day in New York , dont le franco-américain Timothée Chalamet et Rebecca Hall, se sont engagés publiquement à reverser le montant de leur cachet à Time's up, l'association de soutien aux victimes de harcèlement.


mercredi 1 novembre 2017

Woody Allen / La statue de la Liberté

Woody Allen

Woody Allen
La statue de la Liberté

La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.


FICCIONES

DE OTROS MUNDOS

DRAGON

PESSOA


RIMBAUD





Woody Allen / Mon cerveau

Woody Allen 


Woody Allen
MON CERVEAU

Mon cerveau ? C’est mon second organe préféré.

Woody Allen / L’immortalité

Woody Allen



Woody Allen
L’immortalité

Je ne veux pas atteindre l’immortalité grâce à mon oeuvre. Je veux atteindre l’immortalité en ne mourant pas.


lundi 30 octobre 2017

Ronan Farrow, le fils de Woody Allen, dénonce le silence de la presse

Ronan Farrow

Abus sexuels : le fils de Woody Allen dénonce le silence de la presse


Par AFP agence 

Constance Jamet
Mis à jour le 12/05/2016 à 14:58
Publié le 12/05/2016 à 14:45


En 2014, la fille adoptive du cinéaste, Dylan Farrow, l'accusait d'avoir abusé d'elle enfant. Des charges sur lesquelles ni la presse ni Hollywood n'ont jamais interrogé le réalisateur de Minuit à Paris, déplore Ronan Farrow. Un silence une fois de plus flagrant, selon lui, lors de la présentation à Cannes de Café Society.
À chaque hommage rendu à son père Woody Allen, son fils Ronan Farrow monte au créneau pour dénoncer la complaisance du cinéma et des médias. Depuis 2014, ni les journalistes, ni les personnalités de Hollywood n'ont demandé des compte au réalisateur de Minuit à Paris et Annie Hall, pourtant accusé par la soeur adoptive de Ronan Dylan Farrow d'abus sexuels. Des allégations que Woody Allen a toujours jugées «fausses et honteuses».

samedi 28 octobre 2017

Un livre sur Woody Allen accuse Mia Farrow d'avoir maltraité ses enfants

Mia Farrow et Woody Allen
Zeling

Un livre sur Woody Allen accuse Mia Farrow d'avoir maltraité ses enfants


Par Myrtille Serre
Mis à jour le 06/10/2017 à 17:17
Publié le 06/10/2017 à 15:31

Dans un nouveau livre sur la vie familiale des Allen, Mia Farrow, l'ancienne compagne du réalisateur, est pointée du doigt par son fils adoptif. À l'en croire, elle serait à l'origine des accusations d'abus sexuels portées contre le cinéaste par leur fille, Dylan.
Le réalisateur de Match Point, Blue Jasmin et de Wonder Wheel , son dernier long-métrage, aurait peut-être dû écrire le scénario de sa propre vie. En effet, ses affaires de famille donnent à nouveau du fil à retordre à Woody Allen. Un nouveau livre, publié mardi aux États-Unis, dévoile un nouveau rebondissement du feuilleton. Start to Finish: Woody Allen and the Art of Moviemaking est signé Eric Lax, un journaliste qui a longtemps suivi le cinéaste. Il raconte, témoignages à l'appui, comment Mia Farrowaurait fait preuve de «violences physiques» sur les enfants du couple et aurait poussé leur fille, Dylan, à accuser le réalisateur d'abus sexuels.

vendredi 27 octobre 2017

Woody Allen se confie enfin sur son mariage controversé

Soon-Yi et Woody Allen



Woody Allen se confie enfin sur son mariage controversé


Interrogé à l'occasion de la sortie de son dernier film, Un Homme irrationnel, le réalisateur de Match Point dévoile qu'il n'a jamais pris de stupéfiants et évoque sa vie intime avec celle qui fut sa fille adoptive.
Woody Allen s'est confié, à l'occasion de la sortie de son nouveau film Un Homme irrationnel, au site NPR. Le réalisateur de Match Point et d'Annie Hall y déclare qu'il n'a jamais pris de drogues: «Je n'ai jamais fumé de la marijuana, ni avalé des pilules. Je peux à peine prendre plus de deux cachets d'Excedrin».

mardi 24 mai 2016

Cannes 2016 / Avec “Café Society”, Woody Allen prouve qu'il est l'égal de Lubitsch




Cannes 2016 : avec “Café Society”, Woody Allen prouve qu'il est l'égal de Lubitsch


Pierre Murat
Publié le 11/05/2016. 

Mis à jour le 11/05/2016 à 11h30.
Un chassé-croisé amoureux dans les années 1930... A priori rien de neuf chez le New-Yorkais, dans ce “Café Society” présenté en ouverture de Cannes. Si ce n'est la maîtrise de sa mise en scène, d'une élégance digne de l'âge d'or de la comédie américaine.
C'est presque un jeu pour ses fans : découvrir dans chaque nouveau Woody Allen des traces du passé. Un geste. Une réplique. Un gag. Car tous ses films, comme les pièces de celui qu'il admire le plus au monde, Anton Tchekhov, se ressemblent. Tchekhov croyait écrire des comédies et s'étonnait qu'on puisse y pleurer. Woody Allen a réalisé des drames et est surpris qu'on en sourie. Le Russe si russe et l'Américain si new-yorkais auront finalement toujours été des guetteurs, à l'affût des bizarreries du monde et de l'extravagance de leurs contemporains. Avec des pièces et des films où l'espoir, continuellement, caresse le désenchantement.

lundi 23 mai 2016

Woody Allen / Café Society / Cannes 2016




Woody Allen
CAFÉ SOCIETY
Cannes 2016

Blake Lively and Kristen Stewart with Woody Allen. It’s the first film
that both actors have made with the director.
Photograph: Alberto Pizzoli

Blake Lively stars as a woman who Eiseneberg’s character also falls for.
Photograph: Guillaume Horcajuelo

Jesse Eisenberg stars as a young man, new to Hollywood, who falls in love
with Kristen Stewart’s character in Allen’s 47th film.
Photograph: Guillaume Horcajuelo

Kristen Stewart with Blake Lively.
Photograph: James Gourley/REX/Shutterstock

vendredi 20 mai 2016

Woody Allen, Cafe Society / «What else?

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Woody Allen, Cafe Society: «What else?»



Croyez-bien que j’en suis tout à fait désolé, mais le dernier Woody Allen, comme la grande majorité de son œuvre, est très réussi. J’aurais beaucoup aimé en dire un peu de mal, c’est fatiguant de dire toujours du bien de Woody, on manque d’inspiration pour dire, une fois encore, l’éblouissement que provoque presque chacun de ses films. Pire que tout, Cafe Society  fait une certaine unanimité. Bon, on sait bien que les mêmes qui encensent le film aujourd’hui nous expliqueront l’année prochaine que Woody ne fait plus rien depuis Annie Hall / Match Point / September (oui, certains critiques aiment beaucoup faire leur intéressant, parce qu’honnêtement, September, sauf si on a joué dedans…), si maintenant on doit être cohérent avec ce que l’on a écrit…