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lundi 9 novembre 2020

James Bond / Spectre

lundi 2 novembre 2020

Sean Connery / Le premier James Bond du cinéma fête ses 90 printemps

 



Sean Connery 

Le premier James Bond du cinéma fête ses 90 printemps

ANNIVERSAIRE - Né le 25 août 1930, le fringant Écossais qui a incarné l'espion de Sa Majesté en 1962 célèbre aujourd'hui son anniversaire. Happy birthday,Mister Bond!

Aujourd'hui, alors qu'il fête ses 90 ans, Sean Connery reste le seul, le vrai, l'unique espion de Sa Majesté. Sa performance dans James Bond a influencé à jamais la vision que les spectateurs ont de l'espion contemporain.
Aujourd'hui, alors qu'il fête ses 90 ans, Sean Connery reste le seul, le vrai, l'unique espion de Sa Majesté. Sa performance dans James Bond a influencé à jamais la vision que les spectateurs ont de l'espion contemporain. DILTZ/ Bridgeman images et Jewel SAMAD / AFP

Il a 90 ans aujourd'hui. Et même s'il a décidé de prendre sciemment sa retraite en 2003, après avoir incarné l'aventurier Alan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires, adapté du roman graphique d'Alan Moore, il aura marqué à jamais de son élégance et de son charme -parfois violent- le rôle de James Bond.

Sean Connery reste le seul, le vrai, l'unique espion de Sa Majesté. C'est lui qui apparaît à l'intérieur du canon d'une arme ensanglantée dans le générique créé par Maurice Binder. C'est lui qui prononce pour la première fois le célèbre : «Mon nom est Bond. James Bond.» C'est lui qui commande d'un air nonchalant une Vodka Martini, «au shaker, pas à la cuiller». C'est lui qui possède un permis de tuer 007, et qui dégaine son Walther PPK, tout en conduisant la rutilante Aston Martin DB5, dans Goldfinger, en 1965.

Pourtant, la destinée du plus célèbre des acteurs écossais n'était pas partie pour un tel firmament. Thomas «Sean» Connery naît pratiquement dans la misère. Le 25 août 1930, mariée à Joseph Connery, Euphemia, «Effie» McLean, donne naissance à un fils à la Royal Maternity Hospital d'Edinburgh. Le bébé sera d'abord logé dans le tiroir du bas de la commode, au 176, Fountainbridge, à Edinburgh. Le père de celui qu'on surnommera plus tard «Big Sean» est un solide gaillard qui travaille dans une usine de caoutchouc. Sa mère est femme de ménage.

«Habillé comme un clochard...»

Pour le jeune Sean Connery, le «Bond» en avant se présente à la fin de 1961. Il participe au casting d'un film d'espionnage à petit budget, James Bond et Docteur No. Les deux producteurs Albert R. Broccoli et Harry Saltzman ne s'attendent pas à le voir débarquer. Son entrée dans les bureaux de South Adley Street fait sensation. «Il était habillé comme un clochard, ses vêtements étaient fripés, et il ne portait pas de cravate», rapporte «Cubby» Broccoli.

Sean Connery est venu décontracté et ne veut pas faire de bouts d'essais. «Vous me prenez tel quel ou pas du tout», rétorque-t-il. En réalité, plus Sean Connery s'énerve, plus les deux producteurs sont persuadés d'avoir trouvé l'oiseau rare. «La différence entre Sean et d'autres acteurs jeunes, est la même qui existe entre une photographie et un film. Quand Connery commence à bouger, il vit.»

Même si Ian Fleming, le créateur de James Bond aurait plutôt vu Cary Grant dans le rôle de son maître espion, Broccoli et Saltzman tiennent bon. Sean Connery est engagé. Avant même de l'avoir vu jouer dans le film de Terence Young, Fleming déclare :«Je cherche le capitaine de frégate James Bond, pas un cascadeur à gros bras.» Fleming ne sait pas à quel point il se trompe sur le compte de ce jeune Écossais.

Ambitieux, perfectionniste, un rien misanthrope...

Pour aider Sean Connery à s'imprégner du rôle de Bond, le réalisateur li demande de dormir dans le superbe costume qu'il a fait spécialement créer pour lui par son tailleur londonien Turnbull and Asser, du côté de Saville Row.

Aujourd'hui, du regretté Roger Moore à Daniel Craig en passant par George Lazenby ou Timothy Dalton, tous les acteurs qui lui ont succédé se sont référés au personnage qu'il aura façonné au fil des sept films où il incarna 007.

Ambitieux, perfectionniste, un rien misanthrope, aussi exigeant avec les autres qu'avec lui-même, Sean Connery a tout réussi dans sa vie, y compris à faire oublier qu'il fut James Bond.

Au début de sa carrière, une fois mis en orbite par la «Bondmania», il est engagé entre deux tournages par Alfred Hitchcock pour jouer dans Pas de printemps pour Marnie, avec Tippie Edren. En 1975, c'est L'homme qui voulut être roi, sous la direction de John Huston. La quintessence du film d'aventures adapté du roman de Rudyard Kipling. Sean Connery joue enfin avec son complice et ami Michael Caine. Le film reste encore aujourd'hui un indubitable chef-d'oeuvre.

En 1983, il renfile une dernière fois le smoking de James Bond dans Jamais plus jamais, avant d'incarner le moine franciscain Guillaume de Baskerville dans l'adaptation par Jean-Jacques Annaud du roman d’Umberto Eco Le Nom de la Rose.

On le retrouve également dans le rôle d'un immortel dans Highlander, dans celui d'un flic dur à cuire chez Brian de Palma pour Les Incorruptibles, sans oublier son rôle d'espion évadé dans Rock de Michael Bay, en 1996.

Sean Connery aura passé sa vie à incarner un personnage de défenseur des causes perdues, un idéaliste aux idées généreuses défendant des valeurs morales séculaires, et se réclamant d'un code d'honneur tombé en désuétude. Depuis qu'il a pris sa retraite, il vit confortablement du côté du sud de la France ou de Marbella avec son épouse française Micheline Roquebrune, qu'il a rencontrée à Marrakech lors d'un tournoi de Golf. Le golf qu'il a découvert en 1964 lors du tournage de... Goldfinger.

Happy birthday, mister Bond!



LE FIGARO





jeudi 20 juin 2019

Un nouveau Russe diabolique affrontera l’agent 007 dans le prochain James Bond




Un nouveau Russe diabolique affrontera l’agent 007 dans le prochain James Bond

Fans de l’agent 007 soyez prévenus : les Russes sont de retour ! Pour la première fois en 20 ans, le légendaire espion britannique James Bond aura à faire prochainement face à un machiavélique Russe.
Le prochain film, provisoirement intitulé Bond 25, sera réalisé par Danny Boyle, tandis que Daniel Craig incarnera le héros principal. Or, alors que le tournage est prévu pour décembre, l’acteur devant endosser le rôle du vilain reste encore à trouver. Les producteurs seraient à la recherche d’un homme âgé de 30 à 60 ans, originaire de Russie ou des Balkans, qui doit être « charismatique, puissant, innovant, froid et vindicatif ».
L’acteur écossais Robert Carlyle dans la peau de Renard, dans Le monde ne suffit pas, 1999
Ce long métrage, qui devrait être présenté dans les salles obscures en octobre 2019, pourrait également inclure un rôle féminin majeur, joué par une femme « vraiment saisissante » venant, elle aussi, de Russie ou des Balkans, et dotée de « solides compétences de combat physique ».
Le dernier Russe important à avoir été combattu par Bond est Victor « Renard » Zokas, ancien agent du KGB s’étant reconverti dans le terrorisme, dans Le monde ne suffit pas (1999). Au total, six malfaiteurs de l’Est ont vu leurs plans être déjoués par l’agent 007.



samedi 15 juin 2019

Ce «James Bond» qui mourut à Moscou




Ce «James Bond» qui mourut à Moscou



L’espion anti-communiste Sidney Reilly a été arrêté par les Soviétiques le 27 septembre 1925 et fusillé peu de temps après. Bien que la vie de Reilly reste dans une grande mesure entourée de mystère, une chose est claire à son sujet: l’agent était profondément lié à la Russie, de sa naissance à sa tentative d’organiser l'assassinat de Lénine.

« Le bolchevisme avait été baptisé dans le sang... Ses dirigeants étaient des criminels et des meurtriers »,a déclaré Sidney Reilly, un agent du Bureau des services secrets britanniques qui est considéré comme le prototype du James Bond de Ian Fleming. D'origine russe, Reilly a consacré sa vie à vaincre le régime qui était arrivé au pouvoir en 1917, mais n’est pas parvenu à atteindre son but.
La haine de Reilly envers le communisme est l'une des rares choses qui sont claires à propos de l'homme. Des dizaines de détails de sa vie restent entourés de mystère. Pour commencer, nous ne savons même pas où il est né et comment il est devenu citoyen britannique.

L’homme aux mille noms

Sidney Reilly diffusait différentes versions concernant ses origines : il prétendait être un pasteur irlandais ou le descendant d'une noble famille russe. Cependant, aujourd'hui, la plupart des historiens concordent sur le fait qu'il est né en 1873 dans une famille juive, à Odessa (actuelle Ukraine) ou quelque part dans l'ouest de l'Ukraine.
Son vrai nom de famille était Rosenblum, mais le personnage reste un mystère - différentes sources l'appellent Semion, Sigmund ou Gueorgi. D’une façon ou d’une autre, M. Rosenblum arriva en 1896 à Londres où il épousa une femme d'origine irlandaise et changea son identité pour devenir Sidney Reilly.

Double/triple agent

Les biographes de Reilly débattent toujours pour savoir s'il était un espion britannique avant la révolution d'Octobre. Lui-même rappelait qu'il avait commencé sa carrière dans les services spéciaux britanniques dans les années 1890, mais l’historien Andrew Cook, auteur de As des espions : l’Histoire vraie de Sydney Reilly suggère que Reilly mentait et qu’en réalité, c’était un escroc qui cherchait uniquement à s'enrichir lui-même.
Comme l'indiquent les historiens, Reilly ne semble pas digne de confiance. On a signalé qu’il avait participé à la guerre russo-japonaise (1904-1905), espionnant à la fois pour la Grande-Bretagne et le Japon. Alors qu’il vivait en Russie en 1906, Reilly est devenu ami avec les cercles révolutionnaires russes, tout en travaillant dans le même temps pour la Grande-Bretagne et le renseignement tsariste.
Tout en graissant la patte du plus grand nombre de personnes possibles, Reilly n'a pas oublié de gagner de l'argent car il adorait la haute société, les femmes et les jeux de hasard. « Nous considérons qu'il n’est pas digne de confiance et impropre au travail suggéré », a écrit dans un compte-rendu l'un des agents du Secret Service Bureau britannique au sujet de Reilly au début de la Première Guerre mondiale.

Russian Look/Global Look Press

Mission en Russie
Cependant, l'agent a gagné la confiance de Winston Churchill et de Mansfield Cumming (le premier chef de l'organisation qui a précédé le renseignement britannique MI6) - les dirigeants britanniques le trouvaient charismatique, audacieux et extrêmement brillant dans son travail.
Ainsi, en 1917, Reilly fut nommé en Russie, pays auquel il s’était toujours intéressé.
En vivant dans ce pays incognito, il a réussi à recruter des agents doubles importants. De plus, Reilly a obtenu un certificat de tchékiste (police secrète bolchevique) et avait même accès au Kremlin. De la sorte, il a décidé que la meilleure option pour vaincre les bolcheviks était de décapiter leur parti en tuant ses principaux dirigeants: Vladimir Lénine et Léon Trotski.

Complot et conséquences

Avec d'autres agents britanniques, Reilly a planifié un coup d'État. Les régiments lettons qui surveillaient les chefs de parti les plus importants étaient censés retourner leurs armes contre les bolcheviks. Leur chef, Edouard Berzine, a promis de le faire après avoir reçu 1,2 million de roubles (38 700 $ de 1918) des Britanniques.
Berzine n'avait pas l'intention de trahir les bolcheviks: il menait en réalité une action de provocation, conformément aux ordres de la Tcheka. Après que Berzine eut soutiré une solide somme d'argent aux Britanniques, les autorités ont « découvert » la conspiration des diplomates et ont pris l'ambassade d’assaut. Reilly a fui vers l'Europe.

Dernière visite

L'agent infatigable a poursuivi ses tentatives de venir à bout des Soviétiques. À la fin de l’année 1918, il a passé plusieurs mois dans le sud de la Russie où les forces de l'Armée blanche (antibolcheviques) étaient concentrées et essayaient de convaincre Londres de les aider économiquement et militairement. Mais ces efforts furent vains. Les Blancs perdirent et, quelques années plus tard, les bolcheviks finirent par avoir raison de Reilly.
En septembre 1925, il franchit la frontière soviétique pour rencontrer ses connexions avec l'organisation anticommuniste Confiance. En réalité, il s’agissait d’une fausse organisation montée par l’OGPU (successeur de la Tcheka) afin de piéger les ennemis de l'URSS venus de l'étranger.
Reilly, malgré son expérience et son flair légendaire, est tombé dans le piège avec les autres. Il a été exécuté dans une forêt près de Moscou en novembre 1925.