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mardi 3 novembre 2020

Sean Connery a refusé Indiana Jones 4 parce qu'on lui confiait un «trop petit rôle»

 


Sean Connery a refusé Indiana Jones 4 parce qu'on lui confiait un «trop petit rôle»

VIDÉOS - Le Hollywood Reporter, exhumant un entretien jamais publié de l'acteur écossais datant de 2007, affirme qu'il n'aurait pas rempilé dans le rôle du père d'Harrison Ford parce que le scénario de Steven Spielberg ne lui offrait qu'une présence négligeable à l'écran.

En 2007, Sean Connery refusa de reprendre le rôle du père d'Harrison Ford dans le quatrième «Indiana Jones».
En 2007, Sean Connery refusa de reprendre le rôle du père d'Harrison Ford dans le quatrième «Indiana Jones». Everett/©Rue des Archives/BCA

En 1989, Harrison Ford et Sean Connery formaient un formidable duo d'acteurs dans La Dernière Croisade. Steven Spielberg a eu la belle idée de réunir James Bond et Indiana Jones dans la troisième aventure du héros archéologue. Le film fera un triomphe. Vingt ans après, les inconditionnels d'Indiana Jones espèraient revoir les deux monstres sacrés dans Le Royaume du crâne de cristal, quatrième épisode de la saga. Leur enthousiasme a été vite déçu: Sean Connery refuse de revenir. La raison officielle: il prend sa retraite...

Cette version, depuis maintenant une bonne décennie, était considérée comme indiscutable. Après un demi-siècle d'une carrière extraordinaire Sean Connery avait bien le droit de se mettre en congé du septième art. Mais un entretien retrouvé, mais jamais publié de l'acteur écossais, donné peut-être sous le sceau de la confidence, semble contredire la thèse officielle.

«Il faudrait tuer le père d'indy»

Si l'on en croit, les affirmations du Hollywood Reporter , Steven Spielberg aurait quand même fait une proposition à Sean Connery. Dans les notes retrouvées, le mythique 007 déclarait: «J'ai discuté avec le créateur d'Indiana, mais cela n'a pas abouti. Le rôle du père d'Indy était vraiment négligeable, pas très important dans cette nouvelle histoire. Ça ne valait vraiment pas le coup de s'impliquer.»

Steven Spielberg a-t-il eu le toupet de faire de l'homme qui voulut être roi un hallebardier? Il serait très intéressant de connaître son point de vue. Sean Connery qui rêvait de jouer tout de même une dernière fois dans un Indiana Jones avait facétieusement fait cette suggestion pétrie d'un humour cynique: «Il faudrait tuer le père d'indy. Ce scénario dramatique aurait de la gueule.»

En guise de bonus, Le Figaro présente deux compositions mémorables du monstre sacré écossais: L'Homme qui voulut être roi et un extrait du duo Harrison Ford-Sean Connery dans Indiana Jones 3.

 L'Homme qui voulut être roi (The Man Who Would Be King) de John Huston, en 1975, avec Sean Connery, Michael Caine, Christopher Plummer...

 Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade) de Steven Spielberg, en 1989, avec Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott..



LE FIGARO



samedi 30 septembre 2017

Mort de Hugh Hefner: quand Marilyn et Romy posaient dans Playboy


Mort de Hugh Hefner: quand Marilyn et Romy posaient dans Playboy


EN IMAGES - Hugh Hefner, le fondateur de la célèbre revue de charme, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans. Pour promouvoir son magazine il avait su convaincre les plus belles actrices de poser presque nues.
Marilyn, Romy, Ursula... et d'autres sublimes actrices ont accepté de poser, presque nues, dans Playboy . Ces photos vont désormais appartenir à l'histoire du magazine car son fondateur, Hugh Hefner, est décédé mercredi 27 septembre à l'âge de 91 ans. «La vie est trop courte pour vivre le rêve de quelqu'un d'autre»: c'est avec cette citation de son ancien patron et un portrait de celui-ci que la rédaction de Playboy a salué cette disparition sur son compte Twitter.

Pendant plus d'un demi-siècle la beauté des plus belles actrices du monde a fait sa réputation. Pourtant en 2015 le nouvel éditeur du magazine de charme Playboy, Cory Jones, avait rencontré Hugh Hefner, le fondateur historique de la revue, pour lui signifier qu'il n'y aurait plus désormais de photos de femmes nues dans ses pages.
La révolution numérique était à l'origine de cette décision radicale. Dans un entretien accordé à notre confrère américain, le New York Times, Cory Jones donnait un argument implacable: «La libération sexuelle a été gagnée. Playboy était pionnier mais aujourd'hui il suffit d'un seul clic, et vous pouvez voir toutes les images osées ou provocantes gratuitement. Playboy et ses premières images sulfureuses appartiennent désormais à l'Histoire.»
Les statistiques de vente du magazine, cruelles, corroboraient l'analyse du nouveau patron de Playboy. En 1975 sa diffusion avait atteint les 5,6 millions d'exemplaires. En, elle ne dépassait plus guère les 800.000 exemplaires par mois.
Le temps avait passé où les plus belles actrices du monde posaient, dans la tenue d'Éve, pour le journal de Hugh Hefner. Marilyn Monroe en 1953, Ursula Andress en 1980 et Romy Schneider en 1980. Le Figaro se souvient de ces exceptionnelles séries de photos.
● Marilyn Monroe en 1953
Marilyn appartient à l'histoire de Playboy. En novembre 1953, elle devient la première playmate du journal. L'idée même de la bombe sexuelle est née. Depuis toutes les éditions internationales de la revue de charme ont exploité à l'envi son sourire et son incomparable plastique.
● Ursula Andress en 1965
En 1962 Dans Dr No, Ursula Andress inventa le concept de la James Bond Girl. Au faîte de sa gloire, en 1965, elle acceptera de poser pour Playboy. Ce fut alors considéré comme un choix particulièrement osé, presque sulfureux.
● Romy Schneider en 1980
L'inoubliable actrice franco-allemande a attendu 1980 pour poser dans le magazine de Hugh Hefner. Ses huits nus artistiques étaient accompagnés d'entretiens exclusifs avec deux de ses réalisateurs fétiches, Claude Sautet et Francis Girod.


jeudi 31 mars 2016

Marlon Brando et James Dean, les amants terribles ?

Marlon Brando et James Dean, 1954

Marlon Brando et James Dean, les amants terribles ?



CULTURE / CINÉMA
Par Bertrand Guyard
Publié le 25/03/2016 à 13:30



 Soixante ans après sa mort tragique une nouvelle biographie intitulée, James Dean: Tomorrow never comes (Blood Moon editions), revient sur la relation sadomasochiste qu'auraient entretenue les deux monstres sacrés du cinéma.



La rumeur, scandaleuse, court à Hollywood depuis plus d'un demi-siècle. Dans une nouvelle biographie James Dean: Tomorrow never comes, qui sortira le 1er mai prochain, Darwin Porter et Danforth Prince reviennent sur la relation amoureuse sadomasochiste - supposée - qu'auraient entretenue Marlon Brando et James Dean.
Pour soutenir leur thèse, réfutée par Brando en personne dans ses mémoires Songs my mother taught me, les deux biographes se sont appuyés sur des témoignages de journalistes mondains qui ont croisé ou parfois côtoyé le grand acteur américain, disparu il y a déjà douze ans en 2004.

James Dean est décrit comme un amant énamouré et soumis

Cette histoire qui a fait les gorges chaudes de tous les paparazzi en mal de scoop n'est pas nouvelle. James Dean rencontre Marlon Brando pour la première fois en 1949. Il n'est alors qu'un débutant. Pour attirer l'attention de son aîné qui a déjà connu le succès à Broadway, il joue les groupies en lui affirmant: «Je suis votre plus grand admirateur.» La légende dit qu'il recevra un baiser en signe de remerciement...
Selon les biographes américains, qui ne font que reprendre des allégations déjà connues depuis longtemps du grand public, une relation sadomasochiste va naître entre Brando et Dean. Avec le premier dans le rôle du sadique, et le second dans la position du masochiste énamouré prêt à tout pour garder son amant.
Roger Brackett, l'impresario et le petit ami de James Dean, est l'un des derniers témoins en vie. Près de soixante-dix ans après la mort de l'acteur de Géant, il s'est confié aux deux auteurs: «... Plusieurs nuits, Jimmy était resté devant l'appartement de Brando, planté sous les fenêtres de sa chambre, regardant la lumière s'éteindre, attendant de pouvoir être lui aussi dans cette chambre.» On ne saura peut-être jamais si cette confession, tardive, n'est que la manifestation d'une jalousie rétrospective.
● James Dean: Tomorrow never comes de Darwin Porter et Danforth Prince, aux éditions Blood Moon, à paraître le 1er mai 2016.





mardi 29 mars 2016

Cannes 2016 / Woody Allen ouvre le Festival avec Café Society

Woody Allen

Cannes 2016: Woody Allen ouvre le Festival avec Café Society


CULTURE /  CINÉMA
Par Bertrand Guyard
Mis à jour le 29/03/2016 à 15:45
Publié le 29/03/2016 à 13:09


Le nouveau film du réalisateur new-yorkais aura à nouveau le privilège d'inaugurer la 69e édition de la quinzaine cannoise. Il sera projeté le 11 mai prochain.

Après Godard et Malaparte qui se retrouvent en haut de l'affiche, solarisée, de la Croisette avec une sublime photo duMépris, c'est au tour d'un autre grand nom du cinéma mondial, Woody Allen, d'avoir les honneurs du 69e festival de Cannes.