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lundi 18 octobre 2021

Non, regarder Squid Game ne fait pas de vous un·e anticapitaliste

 


Non, regarder Squid Game ne fait pas de vous un·e anticapitaliste



Contestant on Squid Game standing tall while others crouch in fear around them
PHOTO COURTESY OF NETFLIX.


Si vous n'avez pas encore regardé Squid Game, il est fort probable qu'on vous ait déjà (chaudement) recommandé la série. Ce drame coréen est en passe de devenir l'une des productions en langue étrangère les plus regardées de tous les temps et est actuellement la série numéro un sur Netflix dans 90 pays. Ted Sarandos, PDG de Netflix, a émis l'hypothèse qu'il pourrait s'agir de la plus grande émission de tous les temps, et une société sud-coréenne de télécommunications a même intenté un procès à Netflix après l'augmentation considérable du trafic dû à ce programme.
Alors, qu'est-ce qui fait que cette série gore - dans laquelle des candidats fauchés s'affrontent jusqu'à la mort dans des jeux d'enfants pour de la thune sous le regard de riches VIP - a captivé un si grand public dans le monde entier ? Peut-être est-ce le fait que ce ne relève pas vraiment de la fiction. Squid Game reflète parfaitement nos réalités sociales, en explorant des thèmes comme la lutte des classes et les préoccupations économiques à travers une compétition dramatique.
Squid Game succède à une série de films et de séries télévisées qui ont connu un grand succès ces derniers temps pour leurs critiques de la société capitaliste, notamment le film coréen à succès Parasite en 2019, coécrit et réalisé par Bong Joon Ho. La satire américaine Sorry to Bother You a également été un succès critique en 2018, preuve d'une grande soif de divertissement anticapitaliste.

Nous devons aussi être conscient·es que 

l'anticapitalisme nous est présenté par les 

milliardaires de Netflix. En regardant la série, 

valons-nous mieux que les VIP qui se délectent 

de ce "divertissement" ?

Ce constat n'est pas vraiment surprenant si l'on considère la tendance croissante à vouloir s'éloigner du capitalisme ces dernières années, exacerbée par les crises financières survenues pendant la pandémie mondiale. C'est pourquoi des personnes comme la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez aux Etats-Unis sont devenues des stars de la politique et le socialisme fait désormais partie intégrante du paysage.
À une époque où il est devenu tendance de haïr le capitalisme, le divertissement qui s'en fait la critique est plus cool que jamais. Mais cela représente-t-il un progrès politique ? Rhamier Balagoon, organisateur anti-impérialiste chez Black Alliance for Peace, répond par la négative. "Sous le capitalisme, tout peut être converti en marchandise et donc déradicalisé", a-t-iel déclaré à Refinery29. "Hollywood, à travers la culture corpo américaine, ouvre la voie à ces gestes performatifs qui permettent aux gens de romancer l'idée de résistance contre un système violent". 
Balagoon n'a pas encore regardé Squid Game, mais voit la montée en puissance du divertissement anticapitaliste comme un moyen pour les libéraux de tremper un orteil dans un discours apparemment radical sans prendre part à une action d'organisation. Le milliardaire Jeff Bezos l'a récemment prouvé en déclarant dans un tweet qu'il était "impatient" de voir la série. L'ironie du sort veut que les employés de Bezos travaillent dans des conditions souvent dangereuses et précaires.
Un autre indicateur que le message radicalement anticapitaliste de Squid Game a échappé à l'attention des gens est le fait que de nombreux téléspectateurs finissent la série avec l'idée que les personnages du jeu ont "choisi d'être là", bien qu'ils sont tous issus d'un milieu pauvre et endetté. Cela montre à quel point nous sommes loin de briser l'illusion actuelle du libre arbitre dans une société capitaliste. L'un des personnages les plus appréciés de la série, Ji-yeong, révèle qu'elle vient de sortir de prison pour avoir tué son père violent avant d'entrer dans le jeu.

Hollywood ouvre la voie à ces gestes 

performatifs qui permettent aux gens 

de romancer l'idée de résistance contre 

un système violent. 

RHAMIER BALAGOON
"L'idée du libre arbitre a été très efficacement instrumentalisée par le capitalisme suprématiste blanc pour faire croire aux gens qu'ils sont responsables des circonstances minables dans lesquelles le capitalisme les place", explique Bobo Matjila, philosophe en ligne et co-animateur du podcast Bobo and Flex podcast. "Une société qui croit au libre arbitre croit aussi implicitement que chacun est responsable de ses circonstances et de sa situation matérielle, même s'il a été marginalisé et opprimé par ladite société."
Balagoon partage cet avis, affirmant que tout le monde reste actuellement forcé de participer au capitalisme. "Il n'y a pas vraiment de moyen d'y échapper à part une révolution qui nous permettrait de renverser le système", dit-iel. "Vous pouvez être aussi anticapitaliste que vous le voulez, mais au bout du compte, vous devez quand même vous lever et aller travailler." 
Pour donner tout le crédit au scénariste et réalisateur de Squid Game, Hwang Dong-hyuk (qui a écrit la série en 2009 mais a été rejeté par les studios pendant 10 ans et a dû vendre son ordinateur portable à un moment donné en raison de difficultés financières), une grande partie du message anticapitaliste semble avoir été édulcoré dans la traduction anglaise. Dans un Tiktok viral, Youngmi Mayer, co-animateur du podcast Feeling Asian, explique que les téléspectateurs anglophones ont perdu de nombreuses nuances dans des scènes cruciales comme celle du marbre dans le sixième épisode, intitulé "Gganbu". Dans la traduction anglaise actuelle, Oh Il-nam dit : "Nous partageons tout." En coréen, il dit : "Il n'y a pas de propriété entre toi et moi." Il faut également noter que de nombreux traducteurs sont sous-payés et surchargés de travail, c'est pourquoi Mayer estime que "c'est la faute des producteurs."
Outre les problèmes de traduction, la popularité de Squid Game, deux ans après Parasite, montre que le divertissement anticapitaliste est là pour durer, et c'est très bien comme ça. Les nouvelles sorties ne doivent cependant pas être interprétées comme un progrès que nous n'avons pas encore fait.
"Aussi bons que soient ces programmes, je ne pense pas qu'aucun d'entre eux soit efficace pour faire évoluer les points de vue, car ceux-ci sont descriptifs et non prescriptifs", déclare Matjila. "Ils décrivent très bien les horreurs de la vie dans un capitalisme en fin de vie, mais ils ne font pas grand-chose pour prescrire une solution à ces horreurs." En conséquence, selon Matjila, nous risquons de retirer de ces programmes un sentiment d'engagement politique bien plus important que ce que qu'il est en réalité. 
En d'autres termes, nous devrions tous continuer à apprécier Squid Game et les autres séries du type qui lui succéderont. Nous les apprécions en grande partie parce qu'ils sont si proches de nous. Cependant, nous devons aussi être conscient·es que l'anticapitalisme nous est présenté par les milliardaires de Netflix. Et en réalité, en regardant la série, valons-nous mieux que les VIP qui se délectent de ce divertissement ? C'est peut-être la tournure la plus inquiétante de l'histoire.





vendredi 17 septembre 2021

The Wire / Des scènes censurées à la demande de la police

 


The Wire : des scènes censurées à la demande de la police


Par Jordan Meynard
Publié le 14/04/2015 à 13:19

LE SCAN TÉLÉ - La série d'HBO a été contrainte de changer à plusieurs reprises de son scénario pour ne pas révéler au grand public des moyens d'échapper à la surveillance policière.

La série The Wire (Sur écoute, en VF est-elle trop authentique? Qualifiée de «meilleure série de tous les temps» pour son réalisme et son système de narration, la série d'HBO diffusée entre 2002 et 2008 a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore, à travers la vision de ceux qui la vivent au quotidien (policiers, trafiquants, hommes politiques...).

Interrogé par le Baltimore Sun, journal dans lequel il a travaillé pendant 12 ans, le coordinateur de la série David Simon a révélé que les services de police de la ville de la côte est des Etats-Unis ont demandé aux auteurs de ne pas exploiter les failles des systèmes d'écoute dans la série. «Il y a dix ans, la transition entre le téléphone fixe et le mobile a laissé la police vulnérable», a expliqué David Simon.

Dans le détail, la police était incapable de mettre sous surveillance certains téléphones vendus par l'opérateur téléphonique Nextel. Les communications passées avec le service dit de «Push-to-Talk» pouvaient être similaires à des échanges entre talkie-walkies. Les utilisateurs pouvaient ainsi parler à tous en même temps, et ce, jusqu'à 100 personnes.

«Mettre en lumière certaines vulnérabilités de la police auraient imprudemment permis aux criminels de dissimuler leurs communications»

Ed Bruns, co-créateur de The Wire

Et quand on demande au coordinateur de la série s'il a volontairement censuré son programme pour répondre à la demande des autorités, il répond par l'affirmative: «Mettre en évidence cette vulnérabilité dans notre série aurait, de façon irresponsable, chassé les communications de chaque association de malfaiteurs dans un trou noir, impénétrable». Pour sa part, le co-créateur de la série Ed Burns estime que «mettre en lumière, dans notre série, certaines vulnérabilités auraient imprudemment permis aux criminels de dissimuler leurs communications», a-t-il déclaré.

Même si certains épisodes ont été écrits sous la houlette de la police, David Simon et ses équipes ont su également prendre quelques libertés.

Dans la même interview, le Baltimore Sun a également révélé que la police de la ville de Baltimore avait eu récemment recours à un service de surveillance téléphonique portable baptisé Stringray, qui consiste à mettre sur écoute un téléphone mobile en se faisant passer pour un relais téléphonique. Un dispositif similaire du nom de Triggerfish avait déjà été utilisé par l'inspecteur Freamon dans la saison 3 de la série, en 2004. «The Wire dépeignait avec précision le jeu du chat et de la souris qui se jouait à cette époque-là, avec les officiers de police qui couraient après le retard pris pendant la transition téléphone fixe-portable. Tout cela continue aujourd'hui et oui, le Triggerfirsh de The Wire a mué en Stingray», a conclu David Simon.

LE FIGARO



jeudi 16 septembre 2021

Barack Obama interviewe le créateur de la série The Wire

 


Barack Obama interviewe le créateur de la série The Wire

LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Dans une vidéo mise en ligne par la Maison Blanche, on découvre les deux hommes échanger sur la réforme du système judiciare américain et la politique contre le trafic de drogue.

Et si Obama entamait une reconversion? À l'occasion du sommet bipartite sur la réforme de la justice pénale à Washington, la Maison Blanche a relayé, dans un tweet, une conversation entre le chef d'État et David Simon, créateur de la série culte d'HBO, The Wire (Sur Ecoute). On connaissait l'admiration de Barack Obama pour la fiction qui a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore.

Pendant 12 minutes, on y voit le président américain poser une série de questions à l'ancien journaliste du Baltimore Sun City Desk sur le trafic de drogue et également témoigner de son engouement pour The Wire.

David Simon a profité du moment pour émettre une critique véhémente de la politique en place. Pour l'ancien journaliste, la sur-incarcération et les arrestations à outrance ne sont pas les bonnes solutions pour lutter contre ce fléau. Il a également souligné qu'il était difficile de reprendre une vie normale après un séjour en prison. Barack Obama semblé réceptif à la critique de son interlocuteur et a insisté pour que les choses s'améliorent lentement dans le pays.

Le président américain a également félicité David Simon pour avoir humanisé «ceux qui sont trop souvent dépeints comme des personnages obscurs» dans ses différents travaux: «Je dois vous dire que je suis un grand fan de The Wire», a-t-il déclaré. Pas avare de compliments, Barack Obama a poursuivi sur sa lancée: «The Wire n'est pas seulement la meilleure série télévisée, c'est aussi une des plus grandes oeuvres d'art de ces deux dernières décennies». Le chef d'État en a profité pour parler de son «personnage préféré», à savoir le braqueur de dealers, Omar.

LE FIGARO



mardi 14 septembre 2021

The Wire / violence sur la ville

 



The Wire : violence sur la ville

La série, diffusée sur France Ô, décrit Baltimore avec un réalisme digne d'un documentaire.

Avec HomelandThe Wire est la série préférée de Barack Obama. Pas étonnant donc, qu'à la veille et le jour même de l'élection présidentielle américaine, France Ô ait décidé de programmer l'intégralité de la cinquième et dernière saison en version originale sous-titrée. Cinq épisodes sont diffusés ce lundi soir et les cinq suivants mardi soir.

On comprend pourquoi le locataire de la Maison-Blanche est un fan de la première heure. The Wire (« Sur Écoute ») décrit avec précision et sans manichéisme les rouages de Baltimore, une ville rongée par la criminalité, la drogue et la corruption. Le maire, qui vient de remporter les élections après avoir promis de consacrer une grosse partie du budget à l'éducation, est contraint de réduire de façon drastique les fonds alloués à la police.
Les heures supplémentaires ne sont plus payées, les voitures tombent en ruine, la grogne se répand dans les rangs des cops de Baltimore. Les enquêtes longues et coûteuses sont stoppées net. Une aubaine pour les voyous, dont les magouilles sont décortiquées avec une précision chirurgicale. L'inspecteur McNulty (formidable Dominic West) imagine alors un moyen pas très catholique mais efficace pour relancer les écoutes. Au journal local, le Baltimor Sun, confronté à des réductions d'effectifs, la  situation n'est guère plus reluisante que dans la police.

Les créateurs de The WireEd Burns, un ancien officier de police, et David Simon, journaliste, se sont inspirés de leur propre expérience. Si bien que le réalisme de la série n'a jamais faibli au fil des saisons, qu'elle traite du trafic de drogue, des syndicats, des manoeuvres politiques ou, comme ici, du rôle de la presse.

LE FIGARO



dimanche 21 juin 2015

Sex Box / A la télé américaine, des couples font l’amour en direct dans une boîte

Sex Box

A la télé américaine, des couples font l’amour en direct dans une boîte

Bertrand Villegas
Publié le 11/03/2015. Mis à jour le 12/03/2015 à 16h44.

Un concept pas très jouissif vu d’Europe, qui en a connu de moins faux-culs. Mais une façon comme une autre d’attirer l’audience par la bande.



Le fantasme de la télévision est de tout montrer. Ce n’est pas toujours possible pour la télé grand public, chaque chaîne se fixant ses propres limites. Mais, dès qu’elle peut les repousser, révéler un peu plus que ce qui était auparavant interdit, la télévision ne résiste pas à  la tentation. De ce point de vue, montrer des gens en train de faire l'amour en direct est une promesse alléchante. C'est précisément ce que propose une nouvelle émission diffusée sur WE tv, une chaîne privée destinée aux femmes, qui avait du mal jusqu’à aujourd’hui à se faire remarquer dans la jungle des centaines de chaînes du câble que reçoivent la plupart des Américains. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas de pur exhibitionnisme. Quand la télé flirte avec les limites, elle prétend toujours que c’est pour la bonne cause, à des fins thérapeutiques ou éducatives, jamais bien sûr pour faire de l’audience à tout prix. Ici, des couples sont bel et bien supposés avoir une relation sexuelle sur le plateau et en public, mais il y a un truc : on ne les voit pas, on ne les entend pas. Ils font l’amour au milieu du studio… mais cloîtrés dans une grande boîte en métal, la « sex box », qui donne son titre à l’émission.

Couvrez cet accouplement que je ne saurais voir

La télé américaine est réputée pour sa pudeur supérieure à celle de la télé française : elle masque la nudité et bipe les jurons au moins autant que la télé française cache les marques commerciales et les visages d’anonymes à l’écran. L’idée faux-cul de la sex box était donc parfaite pour WE tv : attirer sans mettre mal à l’aise. Le concept avait été testé il y a dix-huit mois au Royaume-Uni, sur la chaîne publique Channel 4, lors d’un épisode unique. Les Britanniques avaient été plutôt frustrés de ne rien voir de l’intérieur de la boîte et de n’assister qu’à un déballage oral de vie intime. Il faut dire que la télé anglaise grand public avait déjà montré plus : le sommet jamais égalé depuis ayant été atteint, il y a dix ans, dans une émission de Channel 4, The sex inspectors. Des caméras de surveillance étaient installées au domicile d’un couple en crise sexuelle. Deux « inspecteurs » thérapeutes visionnaient ensuite les images : les scènes intimes, astucieusement filmées par des caméras d’imagerie thermique, ne laissaient deviner que des mouvements de corps colorés par les zones de chaleur, un peu comme si on regardait une chaîne cryptée.
La version américaine de Sex box est présentée par trois experts chargés de mettre en œuvre un protocole de choc : une soi-disant psychothérapeute de gens riches et célèbres, un sexologue clinicien musclé et tatoué, et une pasteur conseillère conjugale. Un premier couple pénètre dans le studio et présente sa problématique aux trois spécialistes assis face à eux, tel un jury de concours de talent. Le trio passe la relation du couple au gril pour établir son diagnostic, bombardant les participants de questions indiscrètes et de recommandations précises. Pas forcément relaxé par cet examen de passage, le couple décide ensuite d’entrer, ou non, dans la sex box où ils vont devoir se souvenir de tout ce qu’ils viennent d’apprendre. Pendant le temps où le couple est invisible dans sa boîte, les experts continuent de parler d’eux dans leur dos. Leurs conjectures s’interrompent quand la boîte passe du rouge au bleu, indiquant que les amants sont prêts à sortir : après quinze à trente minutes selon les indications du chronomètre. En pyjama et nuisette, légèrement décoiffés, ils doivent alors donner une note au moment passé. Si les évaluations sont proches, ils reçoivent, soulagés et heureux les félicitations du jury.
Apparemment, cette boîte est magique. La première participante y a atteint pour la première fois l’orgasme avant son mari. Un autre couple attend déjà un enfant. Mais nul téléspectateur n’en verra jamais l’intérieur. La télé commerciale américaine sait que, pour continuer de séduire le téléspectateur, il faut préserver le mystère et juste faire semblant de tout montrer.






TELERAMA


lundi 25 août 2014

Emmy Awards 2014 / Tout ce qu'il faut savoir de la cérémonie




Emmy Awards 2014
Tout ce qu'il faut savoir de la cérémonie
Le rendez-vous est pris : cette nuit, les meilleurs programmes de la télévision américaine vont être récompensés par des Emmy Awards. Voici les infos essentielles à retenir avant l'heure H...
19: c'est le nombre de nominations pourGame of Thrones.
La série médiévo-fantastique de HBO, devenue culte en 4 saisons, - et renouvelée pour une cinquième et sixième saisons - a été la plus souvent nommée, cette année. Avec 19 prix possibles, c'est trois de plus que l'an dernier. Juste derrière, la mini-série Fargo est en lice dans 18 catégories et American Horror Story: Coven compte 17 nominations.
Emmy Awards 2014 : tout ce qu'il faut savoir de la cérémonie

Un petit dernier pour Breaking Bad?
Pour ce qui est des acteurs, Woody Harrelson fera face à Matthew McConaughey, son collègue de True Detective dans la catégorie «meilleur acteur dans une série dramatique». Mais attention à ne pas oublier un certain... Bryan Cranston pour son rôle dans Breaking Bad!
La série culte sacrée «meilleure série dramatique» l'an dernier, sera de nouveau nommée pour le meilleur rôle masculin, meilleur second rôle masculin et féminin, entre autres. Ce serait donc le dernier prix pour ce feuilleton achevé il y a presque un an après cinq saisons.
Chez les femmes, Claire Danes de Homeland, Julianna Margulies de The Good Wife et Kerry Washington vue dans Scandal se disputeront le trophée de «la meilleure actrice dans une série dramatique»

Hommage à Robin Williams
La soirée sera dédiée à la mémoire de Robin Williams dont la mort a bouleversé Hollywood.
Le comique de génie, qui s'est suicidé le 11 août, avait remporté deux Emmys dans les années 80 pour des émissions de variété. La série dans laquelle il jouait l'an dernier, «The Crazy Ones», avec Sarah Michelle Gellar, n'avait pas été reconduite.
Après avoir débuté sur les scènes de théâtre d'improvisation, il avait été révélé par son bref passage à la télévision dans un rôle d'extra-terrestre dans la série à succès «Happy Days», qui avait ensuite été déclinée dans une série à part entière à succès, Mork et Mindy. Son ami et ex-compère à la scène Billy Crystal lui rendra hommage lors de la soirée..


Rendez-vous à Los Angeles
La cérémonie des Emmy Awards va se tenir, ce lundi 25 août, à Los Angeles au Nokia Theater. Le show débutera à 17H00, soit 2h en France.
Le présentateur de «talk-shows» Seth Meyer orchestrera la soirée. Il sera rejoint sur scène par une myriade de vedettes, dont les humoristes Stephen Colbert et Jimmy Fallon, les actrices Viola Davis, Halle Berry, Debra Messing, Lucy Liu, les acteurs Bryan Cranston, Woody Harrelson ou encore la chanteuse Gwen Stefani.
Comment regarder la cérémonie en France?
La 66ème cérémonie des Primetime Emmy sera retransmise en direct sur Série Club. Rendez-vous dès 1h55 sur la chaine. A noter que pour la première fois, la cérémonie sera diffusée en direct et en clair sur CanalSat.fr qui proposera également un live-tweet.

CATÉGORIE DRAME
Meilleure série dramatique
Breaking Bad (AMC)
Downton Abbey (PBS)
Game of Thrones (HBO)
House of Cards (Netflix)
Mad Men (AMC)
True Detective (HBO)
Meilleure actrice dans une série dramatique
Lizzie Caplan pour Masters of Sex (Showtime)
Claire Danes pour Homeland (Showtime)
Michelle Dockery pour Downton Abbey (PBS)
Julianna Margulies pour The Good Wife (CBS)
Kerry Washington pour Scandal (ABC)
Robin Wright pour House of Cards (Netflix)
Meilleur acteur une série dramatique
Bryan Cranston pour Breaking Bad (AMC)
Jeff Daniels pour The Newsroom (HBO)
Jon Hamm pour Mad Men (AMC)
Woody Harrelson pour True Detective (HBO)
Matthew McConaughey pour True Detective (HBO)
Kevin Spacey pour House of Cards (Netflix)
Meilleur acteur de second rôle dans une série dramatique
Aaron Paul pour Breaking Bad (AMC)
Peter Dinklage pour Game of Thrones (HBO)
Jon Voight pour Ray Donovan (Showtime)
Jim Carter pour Downton Abbey (PBS)
Mandy Patinkin pour Homeland (Showtime)
Josh Charles pour The Good Wife (CBS)
Meilleure actrice de second rôle dans une série dramatique
Anna Gunn pour Breaking Bad (AMC)
Joanne Froggatt pour Downton Abbey (PBS)
Christina Hendricks pour Mad Men (AMC)
Maggie Smith pour Downton Abbey (PBS)
Lena Headey pour Game of Thrones (HBO)
Christine Baranski pour The Good Wife (CBS)
Meilleur acteur guest-star dans une série dramatique
Paul Giamatti pour Downton Abbey (PBS)
Reg E. Cathey pour House of Cards (Netflix)
Robert Morse pour Mad Men (AMC)
Beau Bridges pour Masters of Sex (Showtime)
Joe Morton pour Scandal (ABC)
Dylan Baker pour The Good Wife (CBS)
Meilleure actrice guest-star dans une série dramatique
Diana Rigg pour Game of Thrones (HBO)
Kate Mara pour House of Cards (Netflix)
Allison Janney pour Masters of Sex (Showtime)
Kate Burton pour Scandal (ABC)
Margo Martindale pour The Americans (FX)
Jane Fonda pour The Newsroom (HBO)
CATÉGORIE COMÉDIE
Meilleure série comique
The Big Bang Theory (CBS)
Louie (FX)
Modern Family (ABC)
Orange is the New Black (Netflix)
Silicon Valley (HBO)
Veep (HBO)
Meilleure actrice dans une comédie
Lena Dunham pour Girls (HBO)
Edie Falco pour Nurse Jackie (Showtime)
Julia Louis-Dreyfus pour Veep (HBO)
Melissa McCarthy pour Mike & Molly (CBS)
Amy Poehler pour Parks And Recreation (NBC)
Taylor Schilling pour Orange Is the New Black (Netflix)
Meilleur acteur dans une comédie
Louis C.K. pour Louie (FX)
Don Cheadle pour House of Lies (Showtime)
Ricky Gervais pour Derek
Matt LeBlanc pour Episodes (Showtime)
William H. Macy pour Shameless (Showtime)
Jim Parsons pour The Big Bang Theory (CBS)
Meilleur acteur de second rôle dans une comédie
Andre Braugher, Brooklyn Nine-Nine (FOX)
Ty Burrell pour Modern Family (ABC)
Fred Armisen pour Portlandia (IFC)
Adam Driver pour Girls (HBO)
Jesse Tyler Ferguson pour Modern Family (ABC)
Tony Hale pour Veep (HBO)
Meilleure actrice de second rôle dans une comédie
Julie Bowen pour Modern Family (ABC)
Kate Mulgrew pour Orange Is the New Black (Netflix)
Mayim Bialik pour The Big Bang Theory (CBS)
Allison Janney pour Mom (CBS)
Kate McKinnon pour Saturday Night Live (NBC)
Anna Chlumsky pour Veep (HBO)
Meilleur acteur guest-star dans une comédie
Nathan Lane pour Modern Family (ABC)
Steve Buscemi pour Portlandia (IFC)
Jimmy Fallon pour Saturday Night Live (NBC)
Louis C.K. pour Saturday Night Live (NBC)
Bob Newhart pour The Big Bang Theory (CBS)
Gary Cole pour Veep (HBO)
Meilleure actrice guest-star dans une comédie
Uzo Aduba pour Orange is the New Black (Netflix)
Laverne Cox pour Orange is the New Black (Netflix)
Natasha Lyonne pour Orange is the New Black (Netflix)
Tina Fey pour Saturday Night Live (NBC)
Melissa McCarthy pour Saturday Night Live (NBC)
Joan Cusack pour Shameless (Showtime)
CATÉGORIE MINI-SERIE/TÉLÉFILM
Meilleure mini-série
American Horror Story: Coven
Bonnie & Clyde
Fargo
Luther
Treme
The White Queen
Meilleur téléfilm
Killing Kennedy
Muhammad Ali's Greatest Fight
The Normal Heart
Sherlock: His Last Vow
The Trip to Bountiful
Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm
Helena Bonham Carter pour Burton and Taylor
Minnie Driver pour Return to Zero
Jessica Lange pour American Horror Story: Coven
Sarah Paulson pour American Horror Story: Coven
Cicely Tyson pour The Trip to Bountiful
Kristen Wiig pour The Spoils of Babylon
Meilleur acteur une mini-série ou un téléfilm
Benedict Cumberbatch pour Sherlock
Chiwetel Ejiofor pour Dancing on the Edge
Idris Elba pour Luther
Martin Freeman pour Sherlock
Mark Ruffalo pour The Normal Heart
Billy Bob Thornton pour Fargo
Meilleure actrice de second rôle dans une mini-série ou un téléfilm
Frances Conroy pour American Horror Story: Coven
Angela Bassett pour American Horror Story: Coven
Ellen Burstyn pour Flowers in the Attic
Kathy Bates pour American Horror Story: Coven
Allison Tolman pour Fargo
Julia Roberts pour The Normal Heart
Meilleur acteur de second rôle dans une mini-série ou un téléfilm
Colin Hanks pour Fargo
Jim Parsons pour The Normal Heart
Alfred Molina pour The Normal Heart
Martin Freeman pour Sherlock
Joe Mantello pour The Normal Heart
Matt Bomer pour The Normal Heart