Tsvetaeva, la vie même
par Odile Hunoult6 novembre 2018
Marina Tsvetaeva
Le charmeur de rats (1925) de Marina Tsvetaeva, dont on peut enfin lire la première traduction complète grâce aux éditions La Barque, avait enthousiasmé Pasternak.
Marina Tsvetaeva, Le charmeur de rats. Satire lyrique. Trad. du russe, présenté et annoté par Éveline Amoursky. La Barque, 176 p., 24 Є
Marina Tsvetaeva (1911) © Max Voloshin
Tsvetaeva arrache la porte
C’est une première, et c’est colossal : en bilingue, toute la poésie lyrique de Tsvetaeva, soit quelque mille cent soixante-dix poèmes « brefs » (« lirika », en russe) alors même que cette dénomination écarte ce qu’on désigne, toujours en russe, par « poèmes », une forme poétique longue, dont les plus connus dans l’œuvre de Tsvetaeva sont le Poème de la Montagne et le Poème de la Fin1, probablement à l’origine de sa fortune critique en France.
Marina Tsvetaeva, Poésie lyrique (1912-1941). Édition bilingue. Trad. du russe, préfacé et annoté par Véronique Lossky. Éd. des Syrtes, 2 vol., 928 et 830 p., 20 € chacun