“Alet a connu une tragédie, c’est celle de 1577 où les calvinistes pillèrent, brûlèrent et saccagèrent la cathédrale, un des plus vénérables joyaux de notre archéologie; aujourd’hui plane sur elle la grande pitié romantique des ruines; les murs de son grès jaune, calcinés d’incendie dorent au soleil les vestiges inmortels de l’art roman inspiré de l’antique, de Grèce et de Rome; cette église complétée d’un choeur gothique a été dévastée avec une impiété brutale et fanatique; le petit cimetière du village est le parvis funéraire de ces ruines imposantes. Aujourd’hui Ale test une station thermale réputée.”
JEAN GIROU: Carcassonne. Sa cité. Sa couronne.