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tres beau film et chaque fois je mets un film de john wayne . le meilleur des meilleurs. ca fait du bien de le
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Dernière mise à jour : 16.02.2025
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BUTCH CASSIDY & LE KID : NEWMAN & REDFORD GLAMOURS A MORT

Publié le 03/07/2016 à 23:23 par vivelewestern Tags : image homme enfants photo travail mort histoire mode annonce musique film papier cheval air
BUTCH CASSIDY & LE KID : NEWMAN & REDFORD GLAMOURS A MORT

Butch Cassidy et le kid

(Butch Cassidy and the Sundance Kid

de George Roy Hill – 1969

 

Quand George Roy Hill décide de réunir à l’écran la star Paul Newman et le très prometteur Robert Redford, a-t-il conscience de détenir une formidable paire d’as ? En tout cas, son film remportera 4 oscars et ouvrira une collaboration encore plus payante avec « L’Arnaque » (1973), une histoire de truands dans le Chicago des années 30 ; ce film obtiendra sept oscars. Hill retrouvera Redford une nouvelle fois, avec moins de grâce, dans un film de guerre, « La Kermesse des aigles » (1975), puis Newman dans « La Castagne » (1977). D’emblée, dans « Butch Cassidy et le kid », la complicité des deux acteurs est mise en exergue : une partie de cartes tourne mal. Un adversaire accuse le kid  d’avoir triché. Il est prêt à dégainer… comprend qu’il s’agit du kid, réputé excellent tireur, puis doute : « Vous êtes vraiment bon tireur ? ». Il ne mettra pas longtemps à le comprendre : le kid coupe sa ceinture d’une seule balle, puis repousse le revolver dans le coin d’une pièce… Butch et le kid sont des hommes libres, de grands enfants aussi. Ils savent qu’aux Etats-Unis, leur temps est peut-être compté. Ils parlent d’aller en Bolivie. Pourquoi la Bolivie ? Il y a des mines d’or, d’argent et d’étain… peut-être. Pourquoi pas le Mexique ? Non, « A Mexico, on n’arrête pas de transpirer ».

En attendant, ils multiplient les coups. Quand un shérif tente de mobiliser une milice pour les pourchasser, ils l’observent ironiques, d’un balcon au bordel du coin. Personne ne se mobilise, même quand il promet un cheval et un fusil. Et un homme monte sur l’estrade pour vanter les mérites de sa bicyclette : « Le cheval est mort ! », annonce-t-il. Signe des temps : le règne de Butch et du kid est peut-être révolu. En attendant, ils s’amusent. Et l’on a droit au célèbre clip de Newman flirtant à bicyclette avec Katharina Ross sur la célèbre chanson de Burt Bacharah. Photo splendide, couleurs chaudes, Katharina Ross est une gravure de mode, comme si elle était filmée par David Hamilton… Et George Roy Hill fait entrer la modernité et la légèreté dans le western, l’année de « La Horde sauvage » et « Cent dollars pour un shérif ». Il y aura le coup de trop. A trop oser, on insupporte. Un banquier jette sur les traces de Butch et du kid, une meute de tueurs chevronnés. Une course-poursuite s’engage que les bandits prennent d’abord pour un jeu… et dont ils comprennent peu à peu la gravité. De montagne en canyon, de prairie en vallée, les six poursuivants restent collés à leurs basques. « Mais d’où sortent-ils ? » s’émeut le kid. Ils ne semblent jamais fatigués, ils semblent n’avoir jamais faim. Ils ne s’arrêtent jamais. Acculés, Butch et le kid sautent d’une falaise dans une rivière en contrebas. Encore un jeu : « Ne t’inquiète pas, on n’a pas la moindre chance de s’en tirer ! ». La mort des deux hommes est annoncée dans les journaux. Mais ils sont lucides. Les tueurs ne les lâcheront pas ! Le départ vers la Bolivie devient inéluctable, après un crochet par New York, dans le luxe, le plaisir et la volupté. Et on retourne à ce qu’on sait faire. Voler des banques… en Bolivie.  Scène comique : Butch et le kid apprennent l’espagnol ; Il faut savoir dire aux gens de lever les mains et de rester dos au mur. « Quand on fait un travail aussi spécial que le nôtre, il faut avoir un vocabulaire approprié ! ». Une fois à la banque, le  coup foire : Butch est obligé de recourir à son aide-mémoire, quelques mots griffonnés sur un papier pour dire « Les mains en l’air ! ». L’armée est sur leurs talons. Un jeu d’enfants. Sur une musique de Burt Bacharah défilent une succession de casses. La tête de deux gringos est mise à prix. Il est temps de changer de métier : Butch et le kid s’improvisent agents de sécurité (un comble !) et convoient la paie des mineurs. Attaqués, ils essayent d’expliquer aux bandits mexicains qu’ils feraient mieux de tailler la route. En vain. Six hommes au tapis et une grosse gueule de bois pour Butch et le kid. « Voilà où ça mène l’honnêteté. T’as envie de continuer ? ». L’heure de l’hallali est proche. Les deux hommes le savent-ils, le sentent-ils ? On ne sait trop. Ils vivent comme ils ont toujours vécu. Ils tracent leur chemin. Sans concession. Reconnus dans un village, ils doivent affronter l’armée. Des dizaines d’assaillants affluent. Repliés dans une taverne, Butch et le kid pensent aller en Australie. Rêve vain. Il n’y a plus qu’à tenter une sortie désespérée, un dernier baroud d’honneur. Image arrêtée quand les deux hommes surgissent dans la rue. On entend une salve digne d’une exécution en règle : « Fuego ! ». 

Fin de la ballade poétique, bon enfant, au grand air. Fin de l’aventure au long cours, des amours fugaces dans les hautes herbes. Jouer avec le feu, c’est défier la mort. Butch et le kid le comprennent bien tard. A leurs dépens.

 

Christophe Leclerc