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Date de création : 16.07.2012
Dernière mise à jour : 16.02.2025
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LES COLLINES DE LA TERREUR : Bronson justicier du désert

Publié le 31/12/2012 à 18:46 par vivelewestern Tags : homme fond sourire nature mode film annonce mort ange voyage chat horreur éléments chiens affiche fantastique
LES COLLINES DE LA TERREUR : Bronson justicier du désert

Avant de devenir le metteur en scène attitré d'un certain Justicier dans la Ville qui fit la gloire quinquagénaire de Charles Bronson, Michael Winner, réalisateur anglais au parcours original, aura mis en boite quelques bonnes bandes. Né en 1935, Winner signe ces Collines de la Terreur à 36 ans, non sans avoir au préalable dirigé Orson Welles et Oliver Reed (son premier acteur fétiche) dans Qu'arrivera t'il après (1967), Burt Lancaster et Robert Ryan dans le remarquable Homme de la Loi (1971) et la même année un saisissant Marlon Brando dans une étonnante pré-quelle des Innocents ou plus exactement du Tour d'Ecrou d'Henry James, Le Corrupteur, où son sens de la mise en scène et de la direction de stars font merveille. Le palmarès est prometteur et sa capacité à passer de l'univers du western à celui victorien d'Henry James de bon augure. Au début des années 70, après cette première collaboration western avec Charles Bronson, Winner s'attelle à des productions où l'action tient une place conséquente, véhicules à stars propres à contenter le box office comme le spectateur. Ainsi, il retrouve successivement Bronson pour Le Flingueur et Le Cercle Noir et renoue dès 1973 avec Burt Lancaster, associé à Alain Delon, son partenaire du Guépard, dans Scorpio, excellent film d'espionnage où les deux vedettes jouent au chat et à la souris, parfaits en tueurs à gages de la CIA en rupture de ban. Puis vient l'heure d'offrir à Charles Bronson le grand rôle à répétition de sa seconde partie de carrière, l'instituant vigilante des jungles urbaines. Leur succès commun annonce le déclin des ambitions du metteur en scène qui se contentera par la suite de films de plus en plus routiniers. Dont une adaptation d'Agatha Christie (Rendez vous avec la mort, réunissant Lauren Bacall, Carrie Fisher, John Gielguld et David Soul autour de Peter Ustinov/Hercule Poirot) et une Double Arnaque (Bullseye /1990) avec Michael Caine et Roger Moore.

Mais revenons à ces Collines de la Terreur ou plus exactement Chato's Land, autrement dit le territoire de Chato, du nom du personnage campé par Bronson, indien rebelle poursuivi par une escouade de durs à cuire, emmenée par Simon Oakland (général des Têtes Brûlées), Richard Basehart (La Strada / Moby Dick / la série fantastique Voyage au fond des mers) et James Whitmore (Them ! / The Shawshank Redemption), sous la houlette de Jack Palance en capitaine sudiste revanchard. Contrairement à son titre français, il s'agit bien d'un western et non d'un film d'horreur. L'argument en est tout simple et se résume à la séquence d'ouverture : Chato/Bronson se tient debout au comptoir d'un saloon, commandant un verre de whisky qu'on lui refuse. Le shérif survient qui réquisitionne la bouteille ambrée sur laquelle Chato avait des vues, ajoutant au geste méprisant une sentence raciste, répétée plusieurs fois. Le ton monte. Le shérif dégaine dans le dos de Chato et décide de le tuer de sang froid mais ce dernier réplique en état de légitime défense et étend le shérif raciste pour le compte. A peine s'enfuit il qu'une Posse se constitue, rassemblant des citadins dont Palance sera le chef de meute et des éleveurs qui n'ont pas vraiment les indiens en odeur de sainteté. La chasse à l'apache commence. Winner caractérise sommairement ses personnages, balisant la sauvagerie d'Oakland et de sa tribu en quelques plans; soulignant la nécessité pour un fermier nouvellement arrivé de s'intégrer avec sa famille à la communauté, en prenant part à la poursuite. Le seul à refuser de se joindre à la horde sauvage est un patriarche qui s'estime étranger à ce que les autres qualifient de meurtre. Tous vouent une haine farouche aux indiens mais s'adjoignent tout de même les services d'un éclaireur mexicain pour suivre la trace de Chato, bien que méprisant toutes les minorités aux alentours. Un Chato qui ne cherche d'ailleurs pas à les semer mais paraît au contraire les entrainer vers une destination connue de lui seul.

Laconique à l'extrême, Bronson, son sourire en coin et sa tenue urbaine d'assimilé (par opposition à un groupe d'indiens qu'il croisera sur sa route se promenant torse nu), mène le bal et s'en prend nuitamment à ses poursuivants, les privant d'eau puis les conduisant dans une nasse géante, les tenant en respect depuis le sommet d'une colline et les contraignant à venir le déloger à pied, sous une chaleur écrasante. Apparaissant de loin en loin, Charles Bronson est confiné à un rôle presque muet, figure hiératique qui hante la contrée comme une sorte de fantôme du peuple indien, réduit à la fuite en avant pour tout espoir. Mais l'horizon semble lui appartenir, comme s'il ne faisait qu'un avec cette nature hostile où les vautours paraissent plus à leur place que les humains. Les dissensions au sein du groupe se font jour tandis que Chato avance sereinement vers son havre de paix. S'il y a quelques images travaillées (un plan des cavaliers évoluant sur une crête tels des fourmis ouvrières en ordre de marche), Winner enchaîne plus ou moins habilement des cadrages laissant les comédiens se faire plaisir en cabotinant dans des partitions taillées sur mesure, Palance rabâchant ses souvenirs de vétéran quand Simon Oakland en rajoute dans le tonitruant (évoquant un peu Robert Shaw). Seul James Whitmore affiche des doutes, avouant sa peur à Palance, sentant une menace sourdre sur eux.

Typique de l'époque, ce western moins spaghetti que paëlla puisque tourné en Espagne, s'éloigne sensiblement de la veine classique des années 50. Tandis que Bronson regagne sa tanière pour y dompter naïvement ses mustangs en pensant que la vindicte s'est étiolée au large de ses collines, ses adversaires ou tout au moins une partie d'entre eux (dont les sadiques Richard Jordan et Victor French) se rapprochent. Et vont se livrer sur sa compagne aux pires extrémités sexuelles, chiens en chaleur sans pitié qui vont creuser leur propre tombe en déclenchant l'incontournable vendetta de Chato. Filmées hors champ, ses exactions donnent l'impression qu'il est une sorte d'ange de la mort, insaisissable. Et désormais dépouillé de son déguisement de simili blanc civilisé, troquant chapeau et ceinturon contre un simple pagne, évoluant l'arc en bandoulière et laissant son corps musculeux et quasi nu se fondre avec les éléments sous le chaud soleil

de la vengeance. Même s'il brûle la virilité d'un violeur ou plante son long couteau dans la nuque d'un ennemi, il paraît presque pacifique au regard de la bestialité d'un Simon Oakland qui n'hésite pas à faire feu sur ses compagnons de route, Palance compris. Semant la terreur évoquée dans le titre autant que la débandade parmi ses poursuivants, Bronson traque ses proies une par une, blessant douloureusement ceux qui ont osé s'en prendre à sa famille, tandis que les survivants s'entretuent en un final d'une noirceur sans équivoque. Le montage saccadé achève de rendre cauchemardesque la tentative désespérée d'un ultime tandem d'échapper au carnage, Chato n'étant pas du genre à faire montre de pitié à ce stade du récit. Qui se clôt sur une contre plongée glaçante : la peur confinant à la folie pour le dernier de la liste, en quête d'échappatoire. Et d'un peu d'eau.

Bancal dans le rythme qu'il nous impose, maladroit dans ses cadrages et moins naturaliste que parfois foutraque dans sa manière de montrer la bassesse de quelques hommes de peu de foi, ce western rediffusé récemment sur une chaîne payante évoque le superbe « Valdez is coming » sorti un an plus tôt, permettant à Charles Bronson d'exprimer toute son animalité féline de taiseux implacable. Comme pour une prémonitoire répétition générale du rôle du Justicier de New York, sur un mode western...

Sébastien SOCIAS

 



Commentaires (1)

vik le 20/01/2013
un très grand film dont le personnage principal est la nature et son hostilité à ceux qui l'affrontent san en faire partie


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