Thèmes

sourire sur center bonne vie homme belle fond fantastique histoire vedette femmes message film fille

Rechercher
Derniers commentaires

auteur prétentieux !
Par Anonyme, le 28.02.2025

tres beau film et chaque fois je mets un film de john wayne . le meilleur des meilleurs. ca fait du bien de le
Par Anonyme, le 14.12.2024

mehganelessonn efitpeutainfit eputaebfztsoit a
Par Anonyme, le 03.04.2023

mehgabeveuxlul u1ifimoutainle ssoneluroveggo ldrmogolitonsa la
Par Anonyme, le 03.04.2023

mamaveuxpaopit abiymangerpome nrtpaquedonebi ybitdonemanger tizrzpetiviole pakiolehcetpmb erilepzvioledo neman
Par Anonyme, le 03.04.2023

Voir plus

Articles les plus lus

· LES COLLINES DE LA TERREUR : Bronson justicier du désert
· LA HORDE SAUVAGE OU LES DELICES DE L’EUTHANASIE DE MASSE
· SERAPHIM FALLS : PIERCE BROSNAN vs. LIAM NEESON
· Un Colt pour une corde : dernier western de l'impecc' Peck
· LA COLLINE DES POTENCES : UN GRAND COOPER DE PLUS

· Une introduction au western américain
· LA CONQUETE DE L'OUEST : LE WESTERN EN MODE CINERAMA
· LE SOUFFLE DE LA VIOLENCE : chef d'œuvre à réhabiliter
· Le Trésor du Pendu : une pépite à redécouvrir
· COUP DE FOUET EN RETOUR : UN WIDMARK NERVEUX A SOUHAIT !
· LE DUEL DES HEROS : DERNIER ROUND POUR DOUGLAS ET COBURN
· LA BRIGADE DU TEXAS : KIRK DOUGLAS REALISATEUR SARCASTIQUE
· VALDEZ : « 100 $ pour un shérif » à la mode Burt Lancaster
· CONVOI DE FEMMES : L’AMOUR EST DANS LA PRAIRIE POUR WELLMAN
· LE FILS DU DESERT : Les Rois Mages version John Ford

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 16.07.2012
Dernière mise à jour : 16.02.2025
208 articles


L’ESCADRON NOIR, UN JOHN WAYNE - RAOUL WALSH À REVISITER

Publié le 31/01/2025 à 17:05 par vivelewestern Tags : sur center bonne vie homme belle fond fantastique histoire vedette femmes message film
L’ESCADRON NOIR,  UN JOHN WAYNE - RAOUL WALSH À REVISITER

                                  L’Escadron noir (Dark Command)

                         Raoul Walsh – 1940

 

Dans l’abondante filmographie de John Wayne, « L’Escadron noir » est assez méconnu. Et pourtant...

Adapté d’une histoire de l’excellent et prolifique W.R. Burnett, il est signé Raoul Walsh et photographié par les meilleurs techniciens du petit studio Republic, qui l’a produit. John Wayne en est la vedette, et il se révèle simplement impérial, pleinement maître de ses moyens éprouvés tout au long des années 30 dans de nombreux westerns de série B et des sérials oubliés (il figure au générique de près de 70 films de série B durant la décennie).

Dès les premières images de « L’escadron noir », le Duke, comme on l’appelait à Hollywood, impose sa haute silhouette et son parler traînant de cowboy texan à qui on ne la fait pas.

Ouverture. Dans la petite ville de Lawrence, au Kansas, au détour des années 1850, des migrants bataillent sur le terrain politique. Il y a les nordistes et les sudistes. Dès ce moment-là, Walsh laisse clairement percevoir les tensions qui travaillent le peuple.

Un malotru alpague Bob Seton (John Wayne), lui déclarant, furibard, qu’on pourrait décidément avoir un meilleur président ; pour toute réponse, il reçoit illico une bonne gifle. Dans la scène suivante, on comprend que Seton est acoquiné à un dentiste ; leur procédé ? Seton frappe allègrement des gars… qui sont ensuite logiquement soignés par le praticien.

« Si tu étais généreux avec tes poings, on pourrait gagner plus d’argent », lui lance Doc Grounch, incarné par Gabby Hayes, un équivalent d’Arthur Hunnicutt ou de Walter Brennan, cautions comiques dans d’innombrables films du genre.

Un peu plus tard, John Wayne, terriblement pur et héroïque cependant, déclenchera une autre bagarre en volant au secours d’un homme qui se trouve aux prises avec tout un groupe, après avoir décrété : « Un homme né dans ce pays est américain. Ne l’oubliez pas ! ». Le message patriotique et unificateur de Walsh (d’ordinaire nettement favorable aux Sudistes) est sans équivoque.   

Lorsqu’il arrive à Lawrence (haut-lieu d’un des massacres les plus notables de la guerre de Sécession survenu à son initiative en août 1863), dans la roulotte de Doc Grounch, le Texan Bob Seton fait des rencontres plus prometteuses : la belle (mais péremptoire) Mary McCloud l’aborde pour lui demander de pousser son chariot et bien vouloir la laisser passer. Au passage, Herbert Yates, le producteur de la Republic, reconstitue le couple de « La Chevauchée fantastique », Wayne et Claire Trevor. Mary McCloud est toutefois plus affable avec Cantrell, l’instituteur, interprété par Walter Pidgeon, acteur canadien fort altier.

Les événements se précipitent sous la houlette de Walsh qui réussit là un film très tonique et même truculent. Cantrell dont le personnage est largement inspiré par le fameux rebelle sudiste William Quantrill (également campé par la suite à Hollywood notamment par Brian Donlevy, John Ireland, Leo Gordon et Fred Graham), crève de frustration et d’ambition. Il est ainsi pressenti pour être désigné au poste de shérif (mais c’est Bob Seton qui sera élu), tandis que dans le même temps Seton ose se déclarer à  Mary, qu’il connaît à peine, en la demandant en mariage (la gaucherie de Wayne avec les femmes est une constante : il sera tout aussi pataud, presque vingt ans plus tard, avec Angie Dickinson dans Rio Bravo).

C’est que Seton en a marre de sa vie de patachon. Il veut s’installer et avoir un vrai métier. « Tu n’es pas fait pour détruire, tu es un bâtisseur », lui lance Doc Grounch. Le sens à donner à sa vie, c’est au fond le fil conducteur d’une quantité de films de Walsh quand on y regarde de près (à titre d’exemples, La Grand Evasion avec Bogart,  La Charge fantastique , Gentleman Jim ou encore L’Esclave libre). 

Dépité par son échec, Cantrell décide de son côté de donner un tour radicalement noir à sa propre existence ; constituant une bande de desperados, il se lance dans la vente d’esclaves et le trafic d’armes, volant et tuant allègrement. Bob Seton intercepte et circonscrit un des convois d’armes organisés par Cantrell, et il le démasque : le gentil instituteur n’est vraiment pas celui qu’on croit.

Lorsque le Sud fait sécession et que la guerre se déclare, Cantrell peut s’en donner à cœur joie et piller sans vergogne, endossant l’uniforme sudiste avec ses renégats. Bien que Mary ait fini par se marier avec le bandit, Bob Seton n’hésite pas à lui faire une nouvelle déclaration : il l’aime toujours.

Nouveau rebondissement quand Cantrell capture Bob Seton. Ce dernier parvient à s’échapper avec Mary du repaire de renégats, pourtant hyper-sécurisé. Ils se réfugient à Lawrence où Cantrell n’hésite pas à venir les déloger, mettant la ville à sac, avant d’être (comme il se doit) refroidi par Bob Seton.

L’attaque de la ville constitue le climax du film, qui se termine sur un bon mot : « Vous savez ce que Shakespeare a dit : « Tout est bien qui finit bien ! » Réaction de John Wayne : « Shakespeare ? Il devait venir du Texas ».

 

Christophe LECLERC

 



Commentaires (1)

Anonyme le 28/02/2025
Auteur prétentieux !


Ecrire un commentaire