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Dernière mise à jour : 16.02.2025
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LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES : QUAND BRANDO SE DEDOUBLAIT

Publié le 17/01/2018 à 20:32 par vivelewestern Tags : bonne homme chez amis belle fille sourire sur film livre actrice
LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES : QUAND BRANDO SE DEDOUBLAIT

La Vengeance aux deux visages

(One Eyed-Jacks)

de Marlon Brando – 1961

Dans 50 ans de cinéma américain, leur dictionnaire, Coursodon et Tavernier considèrent que la carrière de Brando est « riche en désastres ». Et la sanction tombe sans appel : « comparée à son ambition, elle est infiniment plus pauvre que celle d’un John Wayne, d’un Gary Cooper ou d’un Burt Lancaster ».

Cependant, de l’avis de la plupart des historiens et critiques de cinéma, l’apport de Brando au jeu d’acteur est déterminant ; pour James Naremore, par exemple, « Parmi les stars rebelles de son temps, Brando est toujours apparu comme le plus doué et le plus intelligent » (Acteurs. Le jeu de l’acteur de cinéma, Presses universitaires de Rennes, 2014). Et selon Michel Cieutat, il y eût indiscutablement « le Hollywood d’avant Brando (John Garfield, Montgomery Clift), celui du pendant Brando (James Dean, Paul Newman), celui de l’après (la deuxième génération de l’Actors Studio, Robert de Niro, Al Pacino, Sean Penn…). » (Positif, juillet-août 2005). D’où vient que Brando exerce une telle influence ? Que son empreinte sur le cinéma et le jeu d’acteur américain a pu sembler si neuve et si déterminante ? « La Vengeance aux deux visages », l’un de ses rares westerns et le seul film qu’il ait lui-même réalisé, aide à le comprendre. En vérité, on n’attendait pas Marlon Brando, l’acteur urbain, interprète de Tennessee Williams (« Un Tramway nommé Désir ») et Malcolm Johnson (prix Pulitzer pour « Sur les Quais »), dans un western. Originaire du Nebraska, Brando n’a pas un physique très américain, plutôt un visage gréco-romain ou   sorti de la Renaissance italienne. Pourtant, le scénario de « La Vengeance aux deux visages », écrit par Sam Peckinpah, retint son attention, au point qu’il l’achetât sans hésitation, avec sa compagnie de production Pennebaker. Pour son plus grand malheur, la star recruta Stanley Kubrick, pour réaliser le futur film… et le jeune metteur en scène qui venait de tourner « Les Sentiers de la gloire » se mit à bouleverser le scénario, avec l’aide de Calder Willingham (scénariste des « Vikings », produit par Kirk Douglas). Le résultat est une catastrophe : Brando licencie Kubrick, immédiatement repêché par Kirk Douglas pour la réalisation de « Spartacus ». En décembre 1958, Brando démarre le tournage de « La Vengeance aux deux visages » dont il décide du coup d’assurer la direction, pour ne pas souffrir des déconvenues causées par un réalisateur de studio…

Tous les acteurs se loueront du professionnalisme de Brando, méticuleux, attentif aux acteurs, serein… Les executives d’Hollywood, un peu moins : le perfectionnisme de l’acteur-réalisateur le conduit en effet à exploser le calendrier de tournage initial. Résultat : « La Vengeance aux deux visages » aura demandé six mois de tournage au lieu de deux, et le film aura coûté six millions de dollars au lieu des 1,8 millions prévus. Pour couronner le tout, Brando livre une version de 4h40 ! Pour la diffusion en salles, le film sera remonté dans une version de 2h20. On peut le déplorer. En effet, malgré le brio qui se dégage du film connu, on note des problèmes de continuité et certains personnages étaient certainement plus développés dans la version longue de Brando. En même temps, le rythme du film est singulièrement lent dans la version de 2h20 et l’on se demande ce que cela aurait donné dans sa version initiale !

« La Vengeance aux deux visages » reprend le poncif westernien du règlement de comptes entre deux anciens complices de hold-up. Mais il nous intéresse pourtant, grâce à la formidable opposition entre Brando (Rio) et Karl Malden (Dad Longworth) – amis à la ville, ennemis à l’écran – et le contraste de leur style de jeu. Brando, dont les critiques ont pu dénoncer le cabotinage, est ici très sobre. Mais sa seule présence suffit à fasciner. D’entrée, il se singularise dans la scène d’ouverture où, au lieu de s’agiter pour piller une banque dans un village du Mexique, il pèle posément une banane, assis sur le guichet. On le retrouve ensuite, peu empressé de se cacher, en train de courtiser une belle, à qui il confie une bague ayant prétendument appartenue à sa mère. Sitôt prévenu que les civiles sont à ses trousses, il arrache la bague du doigt de la Mexicaine et disparaît. C’est donc un personnage bien peu scrupuleux, dans la logique des rôles de mauvais garçon rebelle qui feront sa gloire, archétype générationnel qu’il sut incarner mieux que Newman et James Dean, notamment dans « L’équipée sauvage ». Rio a sa propre morale cependant. Quand il s’agit de savoir qui de lui ou Dad Longworth restera en arrière pour retenir les civiles sur leurs talons, il triche afin de se réserver le plus mauvais rôle. Dad, qui l’a recueilli, est un peu son grand frère, un peu aussi la figure de père, à en juger par son surnom. Mais Dad est moins loyal que son jeune ami. Reniant la parole donnée, Il ne reviendra jamais sur ses talons, pour porter secours à Rio, préférant s’enfuir avec l’or du hold-up. Cinq ans plus tard, on retrouve Rio, évadé de la sinistre prison de Sonora et un Dad Longworth goûtant les joies matrimoniales (avec Katy Jurado) et sa respectabilité toute neuve : il est devenu shérif de Monterey !

Quand Rio vient à sa rencontre, il n’est pas surpris : « Je savais que tu viendrais tôt ou tard », mais il a peur et se confond en explications. « Si tu demandes réparation, je suis ton homme ». Mais jamais il ne proposera de reverser à Rio sa part de l’or. Rio fait bonne mine, mais il rêve de se venger. Ici Brando excelle à montrer un visage angélique en même temps qu’il est inquiétant (une ambiguïté qu’il rejouera avec brio dans nombre de films, à commencer par « Les Révoltés du Bounty ». La mine doucereuse, sourire aux lèvres, il remâche sans doute son désir de vengeance quand il séduit la belle-fille de Dad (jouée par Pina Pellicer, une actrice qui se suicidera 4 ans plus tard). La jeune Louisa perd sa virginité et Rio son honneur. Désormais, la guerre avec Dad ne sera plus souterraine, mais ouverte : le shérif prend prétexte du meurtre commis par Rio en état de légitime défense dans un saloon de Monterey, pour le fouetter sauvagement, l’humilier et le chasser de la ville. Rio se rétablit lentement – le western atteint alors un rythme étonnamment contemplatif pour une production hollywoodienne – et Louisa vient le voir dans son refuge, un village de pêcheurs minable, pour lui dire qu’elle veut fuir avec lui. L’orgueil l’emporte chez Rio. Il ne veut pas renoncer à sa vengeance. Aurait-il changé d’avis si Louisa avait osé lui avouer qu’elle était enceinte ? La fin tragique est inéluctable : l’affrontement intervient après que Rio, capturé par Dad, ait réussi à s’évader. Le duel se dénoue autour d’une fontaine au cœur de la ville. Dad est abattu par Rio, celui qu’il a trahi. Louisa et Rio partent à triple galop. Dans la version Brando, on dit que Louisa mourait d’une balle perdue tirée par Dad dans un dernier souffle. La version distribuée en salles est naturellement plus consensuelle : les deux amants se séparent avec la promesse de se revoir. Sans que Brando ne renoue jamais par la suite avec la direction d’acteur…                           

Christophe Leclerc



Commentaires (1)

Anonyme le 03/04/2023
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