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Par Anonyme, le 28.02.2025
tres beau film et chaque fois je mets un film de john wayne . le meilleur des meilleurs. ca fait du bien de le
Par Anonyme, le 14.12.2024
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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Date de création : 16.07.2012
Dernière mise à jour :
16.02.2025
208 articles
CHISUM
Andrew V. McLaglen – 1970
Aux États-Unis, « Chisum » est une légende de l’Ouest[1] ; c’était l’un des plus gros éleveurs du Pecos, à la fin des années 1870, et il fut impliqué dans la guerre dite « du Comté de Lincoln », un affrontement sanglant entre ranchers au Nouveau Mexique.
Tout autant que Chisum, c’est le mythe « John Wayne » que célèbre Andrew McLaglen, émule de John Ford. La scène d’ouverture du film montre l’acteur littéralement statufié sur son cheval, admirant du haut d’une colline, les vastes plaines qui s’offrent à son regard. McLaglen dirigea John Wayne à cinq reprises, de 1963 (« Le Grand McLintock ») à 1973 (« Les Cordes de la potence ») [2].
Avec lui, le « Duke » avait ses habitudes. D’ailleurs, « Chisum » est presque un film de famille. C’est une production « Batjac », la société créée par la star, et son fils Michael en est le producteur exécutif. Comme souvent, Wayne a fait embaucher ses copains, Bruce Cabot, Hank Worden, Pedro Armendariz Jr (le fils de son partenaire du Fils du désert et du Conquérant, décédé peu après sa participation à Bons baisers de Russie) et aussi Ben Johnson, qui sort alors d’un tournage mémorable avec Sam Peckinpah (« La Horde sauvage », dont on peut également lire la critique dans ce blog).
On notera enfin que deux Mitchum figurent au générique : John (frère de Robert Mitchum) et Christopher, le fils de ce dernier.
Avec Chisum, McLaglen et John Wayne, tous deux réactionnaires, se livrent à un dernier baroud nostalgique, encensant les premiers pionniers ainsi que les cow-boys qui ont su dompter une terre virginale, avant que d’autres ne viennent la corrompre.
Dans les années 30 et 40, John Wayne a massacré les Indiens à longueur de westerns. Ici, comme dans « Le Grand McLintock », il devient leur défenseur : on le voit prendre fait et cause pour Bison blanc, son ancien ennemi comanche ; relégué dans une réserve désertique, celui-ci est condamné à l’oisiveté et au dénuement le plus total.
Conservateur pur jus, John Wayne se montre étrangement positif quant à l’évolution inéluctable des choses : « Quand ça change, c’est généralement en mieux ! », s’exclame-t-il. Pour autant, McLaglen perpétue l’image de son héros plus qu’il ne la renouvelle. Ainsi, John Wayne multiplie-t-il les répliques bourrues et ne souffrant aucune contradiction : « Je suis peut-être votre voisin, mais je ne suis pas disposé à voisiner », déclare-t-il par exemple, quand il ne traite pas le gouverneur de « lavette » et de « froussard ».
Pour le plus grand plaisir de son public et du Président Nixon, qui adora, parait-il, ce film, Wayne défonce les portes d’un coup d’épaule, entre dans une banque, monté sur son cheval, et martèle volontiers la face de ses adversaires d’un coup de poing magistral.
L’intrigue du film n’a rien de très original, mais « Chisum » se regarde sans ennui. Oubliant le ton de comédie qu’il avait adopté pour « Le Grand McLintock », McLaglen nous offre une succession d’embuscades, d’escarmouches et d’attaques de convois assez efficaces. Durant tout le film, le propriétaire terrien Chisum a maille à partir avec Murphy, un arriviste prêt à tout pour triompher, et qui déclare, goguenard : « M. Chisum est un homme qui respecte la loi et moi, je suis l’homme qui la fait ! »
En fait, le vrai Chisum, en véritable homme de l’Ouest, n’hésitait pas à piétiner la loi pour venir à bout de ses adversaires…
Tout au long du film, McLaglen commet de ce point de vue une série d’entorses à la vérité historique. Ainsi place-t-il dans son intrigue William Henry McCarty, qui préférait se faire appeler William Bonney (ou encore « Billy the Kid »), alors qu’il n’a rien à y faire – même si celui-ci a bien été employé, un temps, par un certain Tungstall, rancher anglais allié de Chisum.
En revanche, McLaglen fait appel à un thème classique du western avec une indéniable habileté : en l’occurrence, l’ordre moral qui doit être imposé dans l’Ouest sauvage pour normaliser les mœurs. Cela nourrit le film de nombreuses et adroites références à l’Ancien Testament, la plus évidente trouvant à s’exprimer quand Billy apprend à lire dans la Bible. Il découvre le passage qui décrit la lutte entre Abel et Cain : l’histoire du meurtre originel. Après quoi il engage sa croisade pour venger son patron Tungstall, l’arme au poing.
Les appels au calme de Chisum ne serviront à rien : le sang appelle le sang ; rendant coup pour coup, Billy abat les assassins de Tungstall ainsi que le shérif corrompu aux ordres de Murphy (Bruce Cabot). Et ce lecteur de l’Ancien Testament de commenter : « Il faut éteindre la chandelle du méchant ».
Quoi qu’il en soit, bien sûr, le dernier mot reviendra à John Wayne : « Tôt ou tard, il y a une loi… et tôt ou tard, on s’aperçoit que Dieu se trouvait déjà là ».
Christophe Leclerc
[1] John Simpson Chisum (1824-1884)
[2] Ces deux films ont déjà été traités dans ce blog.
tres beau film et chaque fois je mets un film de john wayne . le meilleur des meilleurs. ca fait du bien de le voir ce grand Monsieur et Acteur .....
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