Pissarro, La meule, soleil couchant, Eragny, 1895 |
ce tournant jaune dans deux paysages
comme la reprise d’un coude
de lumière au creux des ombres ou
c’est le soleil repris bas mais décentrant
tout le monde pour que vivre
apparaisse dans chaque tache lumineuse ou
avec ton doigt qui m’éveille et encore
les deux soleils de face dans le corps
de ton matin et l’épaisseur sombre
d’une meule de foin qui joue ton corps
c’est bien deux fois ton œil qui
me fixe jusqu’à m’éclabousser
ta claire beauté et je roule et tourne
dans le jaune de ton nom la prairie
d’un retour à nos communautés au coude
à coude des lumières de chaque jour
à coude des lumières de chaque jour
Pissarro. Neige, soleil couchant, Eragny, 1894 |