Réalisations artistiques

Elle est due à un nommé Pierre Galtier et elle fait partie d’une exposition qui est présentée à la médiathèque de Cessenon. Elle montre le passage à niveau à l’entrée du pont.

La barrière est fermée, une Micheline vient de Saint-Chinian. Une Deux chevaux est à l’arrêt. On voit quelques maisons dans le quartier et derrière elles se dresse Fourques Esquine qui culmine à 181 m. Il y a eu semble-t-il un oppidum gaulois sur ce pech.

La ligne de chemin de fer d’intérêt local a atteint Cessenon en 1877 et Saint-Chinian, de dix ans plus tard. Elle partait de Béziers, de la gare du Nord plus précisément, et a joué un rôle important dans le développement de la viticulture. Du vin était expédié de Cessenon en wagons foudres en bois. Il y a eu une entreprise de fabrication de tels wagons près de la gare de Cessenon.

Le trafic des voyageurs a été arrêté en 1953, celui des marchandises en 1968 et la ligne définitivement fermée. J’ai le souvenir du passage de huit trains de voyageurs, quatre dans un sens, quatre dans l’autre. A la fin on ne voyait qu’une locomotrice diesel tirant un unique wagon.

J’ai connu la dernière garde-barrière qui officiait au passage à niveau du pont. C’était l’épouse d’un employé du chemin de fer d’intérêt local. Il y avait des logements qui étaient réservés au personnel dans une maison qui appartient aujourd’hui à Antoine Mendez. C’est celle que l’on voit devant Fourques Esquine avec un toit rouge.

L’exposition d’aquarelles de Pierre Galtier est visible à la médiathèque de Cessenon du 15 septembre au  12 octobre. Le vernissage est programmé pour le vendredi 15 septembre à 18 h 30.

Au dessus de la Garonne !

J’ai reçu d’un internaute qui doit habiter Bordeaux une vidéo qui rend compte d’une chorégraphie qui a eu lieu en juin 2023 dans le ciel de sa ville. Elle est réalisée par des drones lumineux qui dessinent des tableaux animés avec différentes formes et différentes couleurs.

Le spectacle a été conçu à l’occasion d’une fête du vin de Bordeaux. La séquence dure une vingtaine de minutes et a été suivie par de nombreuses personnes. C’est une société, Dronisos, spécialisée, dans ce genre d’activité artistique qui a produit cette chorégraphie.

Il doit y a 500 drones qu’il faut piloter de manière coordonnée en tenant compte de leurs positions, de leurs mouvements, de leurs couleurs… Toute une technologie a été mise en œuvre au service de l’œnologie !

On trouve sur la Toile la vidéo que m’a envoyée ce correspondant. Il suffit de faire une recherche avec un navigateur tel que Google. L’entreprise Dronisos a réalisé 20 000 spectacles semblables.

C’est le titre d’un dessin animé, un cartoon comme on dit, que l’on voit fréquemment quand on va sur Facebook. Bip Bip, également désigné sous le vocable de Road Runner, est un Grand Géocoucou, un oiseau coureur qui vit en Californie. Il est poursuivi par Vil Coyote mais il court très vite !

Le dessin animé a vu le jour en 1949. On le doit à Chuck Jones et il est arrivé en France, diffusé par l’ORTF, en 1972. Nous le connaissons donc.

Vil Coyote tente tout ce qu’il peut pour attraper Bip Bip. Il ne manque ni d’imagination, ni de moyens matériels. Certains sont même très sophistiqués et notre chasseur ne manque pas de compétences techniques. Mais ça rate systématiquement.

Chaque tentative se solde soit pat une explosion, soit par une chute vertigineuse dans un immense ravin, soit par l’impact d’un énorme rocher, soit par le choc sur une falaise, ou encore par le passage d’un train, d’un camion qui écrabouillent Vil Coyote… Remarquez il n’en meurt jamais, la séquence qui suit le voit parfaitement remis préparant une nouvelle tentative dont on sait à l’avance qu’elle sera vouée à l’échec.

Bip Bip circule à grande vitesse sur une route qui traverse des espaces désertiques. Il arrive que Vil Coyote soit à deux doigts de mettre la main sur sa proie. Mais ça ne se produit jamais.

Nous avons vu passer quelques variantes. Vil Coyote essaie d’attraper Bug Bunny. Il semble avoir plus de chance mais il n’en est rien. Il y a même des séquences où notre prédateur fait équipe avec Sylvestre qui de son côté cherche à capturer Titi.

Oui, on n’ignore pas qu’en matière d’œuvres d’art je suis handicapé ! Aussi j’ai eu des difficultés à écrire quelque chose sur le dernier tableau que l’on doit à Yvette Lucas, artiste peintre en résidence à Banyuls-sur-Mer.

C’est aussi risqué de proposer une interprétation de cette réalisation artistique que de démêler le vrai du faux dans les communiqués de la situation en Ukraine selon qu’ils émanent de l’autorité militaire de Kiev ou de celle de Moscou. Encore que question dégâts, qu’il s’agisse des morts, des blessés, des destructions, il n’y ait aucune ambiguïté : la guerre apporte chaque jour son lot de souffrances et il est urgent d’y mettre fin.

D’autant que par delà ce que vivent les populations, et pas seulement ukrainiennes ou russes, il y a un risque d’embrasement encore plus général et même menaces  d’apocalypse nucléaire. Yvette a-t-elle voulu évoquer cette situation ? Je n’en suis pas sûr, je me contente de livrer ici ce que m’inspire ce décor.

Il y a en bas à droite d’énormes taches rouge. Ne s’agirait-il pas de sang ? Quelque chose qui ressemble à un missile traverse la scène. S’agit-il d’une arme russe ou l’une de celles livrées à l’Ukraine par l’OTAN et les pays qui composent cette organisation ? Nous ne nous prononçons pas. Chaque camp utilise les moyens qui sont à sa disposition.

Il y a un personnage qui contemple ce qui se passe. S’agit-il d’une Ukrainienne qui voit les désastres que connaît son pays ? Ou d’une mère russe qui se demande dans quelle galère est embarqué son fils ? A moins qu’il s’agisse d’une fiancée ou d’une sœur d’un combattant dont nous ne connaissons pas la nationalité.

Quant à ce qui est vert il nous a fait penser à un poème d’Aragon qui dit « Quand nous étions l’herbe jaune qu’on foule / Le blé qu’on pille et le volet qui bat » qui figure dans « Les roses de Noël ». Mais c’est une affaire entendue, le critique d’art revendique pour lui la même liberté qu’il accorde à l’artiste.

Discussion au cours d’une veillée ?

Il s’agit d’une pièce de théâtre présentée par une compagnie qui doit s’appeler « Théâtre de l’Orb et du Jaur ». C’est une troupe d’amateurs qui est basée à Olargues.

J’ai pu visionner une vidéo montrant une de ses représentations, celle qui a, ai-je cru comprendre « Des gens, la guerre… ». Et la guerre est celle de 14-18.

Des images d’archives sont présentées, des lettres sont lues, par ceux qui les envoient ou par ceux qui les reçoivent. Il y a des faits qui sont rapportés et qui correspondent vraisemblablement à la vérité historique.

La pièce débute dans une classe où une écolière interroge son institutrice pour comprendre ce qui se passe. L’engrenage des traités qui, à partir de l’attentat de Sarajevo, a conduit à un conflit mondial est exposé. La maitresse ne manque pas de jouer sur le patriotisme qui s’impose aux Français à qui la défaite de 70 a fait perdre l’Alsace et la Lorraine.

L’horreur de ce qui se passe sur le front est évoqué avec les fusillés pour l’exemple ou «la guerre menée « à coups d’homme » à son début, les chefs militaires faisant porter l’échec de leur stratégie sur le 15^ème Corps d’armée constitué de Provinciaux qui ont manqué de courage !

La situation à l’arrière n’est pas la même pour tous. Si les conditions de vie de plusieurs familles sont dégradées, il en est qui vont au théâtre dans des tenues qui montrent qu’ils ne sont pas dans la misère.

On a droit à la chanson de Craonne, d’abord dite puis chantée. Et une longue citation amusante sur les poux. Il y a des discussions sur les souscriptions et les emprunts. On voit bien que l’absurdité de la situation commence à émerger.

On avait vu le départ des mobilisés en août 14 on nous montre le wagon de Rethondes avec la signature de l’armistice le 11 novembre 18. Il est fait état du nombre de morts et de blessés. C’était une guerre industrielle et on est effarés quand on pense au pouvoir destructeur des armes nucléaires qui sont aujourd’hui entre les mains des militaires !

Cela se termine par une critique de ce qui est à l’origine de cette atroce boucherie, à savoir un nouveau partage du monde dont on s’est bien gardé d’éclairer les peuples, qu’ils soient français ou allemands. Et il y a des militaristes des deux côtés !

C’est le curieux nom d’une exposition photos qui se tiendra prochainement à la Maison de la Région, sise à Béziers au 44 bis de l’Avenue Paul Riquet. Elle présentera les œuvres de notre ami Michel Andrieu. Le vernissage est prévu pour le 8 décembre 2022 à 18 h 30.

Nous avons visionné sur le compte Facebook de Michel diverses photographies dont nous supposons que nombre d’entre elles seront exposées. Une part importante est faite aux Angels les joueuses de volleyball de Béziers qui sont célèbres dans notre ville et dans les milieux qui s’intéressent à ce sport. Clichés de ces volleyeuses en pleine action, on perçoit une technique maîtrisée par notre photographe.

Nous avons également vu des images du Salagou certaines classiques, d’autres plus insolites.

Il y a aussi une série de tableaux non figuratifs qui nous ont intrigués. L’un d’eux évoque un papillon mais nous ne sommes pas assurés que c’est ce qu’a voulu dire l’artiste !

Bon, j’ai transmis l’information, je ne suis pas en mesure d’en écrire plus. Je n’ai pas la compétence requise pour cela. Je me contente de souhaiter succès à Michel pour son exposition et pour commencer par le vernissage.

Vous connaissez ce dessin animé qui met en scène Tom, le chat, et Jerry, la souris. Il y a en ce moment en accès libre sur Internet de nombreuses vidéos. Certes c’est très répétitif  mais comme j’aime assez j’en ai visionné plusieurs.

C’est souvent la guerre entre Tom et Jerry, pas toujours d’ailleurs, il leur arrive d’être complices. Eh oui, Jerry est frquemment en danger mais il s’en sort toujours et Tom prend des coups qui ne laissent pas trop longtemps de séquelles. Quelques séquences plus loin il est à nouveau rétabli.

Ah oui, je ne comprends pas l’anglais mais ma foi, on arrive à suivre ! On fait fort usage de pétards qui explosent le plus souvent sur Tom. Il est quelquefois victime du courant électrique. Il lui arrive aussi de recevoir quelque chose de lourd sur la tête ou sur les pieds, fer à repasser et même enclume. Ah ils ingurgitent à peu près n’importe quoi et l’objet ainsi avalé continue à jouer son rôle, c’est le cas avec un aimant, très puissant il faut en convenir.

Il y a d’autres personnages qui interviennent. Des chiens notamment. L’un s’appelle Killer, tout un programme, un autre Spike. Là aussi les alliances varient. Ah on doit pouvoir identifier la progéniture des uns et des autres. Par exemple cette souris qui a une couche culotte.

On voit apparaître des poissons. L’un d’eux est dans un bocal tandis qu’un requin se montre particulièrement redoutable. C’est qu’il y a des scènes de pêche particulièrement homériques !

En fait les situations sont très diverses et il arrive qu’on voit Tom sur un navire et dans l’espace même s’il est branché cuisine pour mijoter sa dernière capture ou s’il s’installe douillettement sur un coussin pour un repos qui sera fortement perturbé.

Jerry doit souvent son salut par le fait qu’il a la possibilité de se retirer dans son refuge auquel Tom n’as pas accès la porte et trop étroite pour lui. Il tente bien d’attraper Jerry avec un piège sur lequel est placé un morceau de gruyère mais ça échoue toujours. Il y a aussi des tentatives de prendre cette souris au lasso !

Dans un autre registre un gros os est l’objet de bagarres entre chien et chat. De temps en temps on voit apparaître une chatte qui est une véritable vamp ! Le cœur de Tom en est tout bouleversé.

Il y a quelques humains qui circulent dans cette maison. On ne voit jamais leurs visages !

Bref c’est tout un univers que ces cartoons et je reconnais volontiers aux Américains une certaine compétence en ce domaine.

C’est le titre qu’Yvette a donné à sa dernière réalisation artistique. La photo de ce tableau illustre notre article. Qu’en pensons-nous ? Evidemment le bleu est la couleur de l’espoir. Mais là il s’agit d’un bleu marine !

Un bleu sombre en quelque sorte. Vous aussi vous avez pensé à la même personne que moi ? Eh oui, on ne peut pas s’en empêcher !

Remarques ça pourrait tout aussi bien représenter des côtes fracassées. Côtes ukrainiennes, côtes russes, la guerre exige sa rançon de cadavres et au fond la Mort se moque assez de leur nationalité, il lui faut son quota !

On m’a glissé que ce bleu pourrait évoquer la couleur d’un œil de l’épouse d’un responsable politique accusé de l’avoir frappée. C’est une hypothèse, mais bien qu’on puisse l’envisager, nous n’avons pas retenu ce chef d’accusation contre ce dirigeant.

Il faut dire que la situation de crise insupportable que nous subissons conduit à envenimer les relations au sein d’un couple. Lénine disait en parlant de l’état du prolétaire « Il y a pire que le prolétaire, c’est la femme du prolétaire ». Eh bien aujourd’hui avec les difficultés que nous endurons on peut trouver plus grave encore, c’est le mari de la femme du prolétaire !

Finalement je ne sais pas vraiment ce qu’il en est, c’est à la justice de trancher. Pat contre je reprocherai à ce militant de faire l’impasse sur ce qui frappe à la porte de l’histoire, à savoir l’exigence d’une rupture, claire et décisive, avec un système en fin de course, incapable de rien résoudre.

Je ne sais pas si Yvette avait perçu toute la portée de son œuvre. Après tout elle appartient aussi bien aux critiques d’Art qu’à son créateur. Nous avons fait part de ce qu’elle nous a inspiré et nous reconnaissons volontiers la qualité du travail fourni ainsi que l’impact qu’il a eu.

Oui, j’ai récupéré la photo qui illustre mon article sur la Toile. Elle a donc été prise à Béziers lors de la manifestation du 29 septembre. Nous voilà revenus au temps de la Révolution française et plus précisément au 14 juillet 1789 le jour de la prise de la Bastille et de ce qu’a subi Delaunay, son malheureux gouverneur,

Sauf qu’en 2022 la peine de mort a été abolie et que le président de la République, quoique responsable au premier chef de l’orientation politique désastreuse que nous subissons, n’est pas menacé de perdre la vie !

D’ailleurs ce n’est pas tant sa personne qui est en cause que le système qu’il défend et que d’autres avant lui ont défendu ou après lui entendent maintenir. On peut citer Mitterrand, Chirac, Sarkozy… et d’autres qui après Macron ont le même projet, certains mêmes comme Zemmour ou Le Pen, mâtiné de fascisme.

Quant au système il a un nom, c’est le capitalisme dont le développement actuel conduit à l’exploitation renforcée de ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre. Aussi réduire le problème à la seule responsabilité du chef de l’Etat me parait une impasse même si je n’ai pas d’atomes crochus avec Macron. Le problème est d’une autre ampleur, il pose la question de la propriété collective des moyens de production et d’échange, de la paix et de la démocratie également. Eh oui, il y a à faire !

Ceci étant c’est vrai que la conjoncture appelle à une rupture France et décisive avec un certain ordre des choses, impuissant à satisfaire les revendications de notre temps. De ce point de vue il y a bien une analogie avec 1789, quand l’Ancien Régime était en fin de course et qu’un changement radical s’imposait.

Merci donc aux comédiens qui, à leur façon, nous ont rappelé cette similitude de situations.

Le plus spectaculaire était sûrement ce couple déguisé en aristocrates d’avant la Révolution française. On ne sait d’ailleurs pas si le masque du noble n’était pas celui de Macron.

Certains personnages étaient du bas-peuple. C’est le cas de Cécile qui brandissait au bout d’un bâton qui se voulait une pique une tête qui était celle du président de la République. Il y avait aussi Valérie et Eric qui faisaient assez Tiers Etat ! Un autre était sans doute quelque notable venu d’Orient. Bref on n’était pas avant la Révolution mais plutôt pendant ! C’était peut-être prémonitoire ?