Loukristie
Etats d'âme, douleurs d'esprit... Mais n'oublions jamais : rien ne meurt, tout existe toujours.
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ce site m’a fait beaucoup de bien. je croyais être le seul à aimer mon chat comme un enfant.
Par Anonyme, le 27.03.2024
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mon félix âgé de 19 ans est en fin de vie. je sais qu’il partira dans pas longtemps. j’ai énormément
Par Anonyme, le 24.03.2024
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Date de création : 15.06.2007
Dernière mise à jour :
17.08.2018
1390 articles
Il est temps de dénouer ces rimes incertaines,
De les offrir aux vents des mémoires éternelles,
Dans les espaces où règnent des silences solennels...
Vous souviendrez-vous un jour de ces traces lointaines ?
Je pars, n'oubliez rien des saveurs de l'histoire,
Ne comblez pas le vide par un furtif oubli,
Laissez tous vos regrets aux cieux blasphématoires
Et ranimez chaque jour vos promesses affaibles.
Bâtissez sur vos coeurs des espoirs et des flammes,
Créez d'autres bonheurs pour faire vivre le vôtre,
Transformez vos hasards en de nouveaux sésames...
N'oubliez pas la vie, vous n'en aurez pas d'autre...
Abandonnez enfin vos remords aux fontaines
Qui coulent au dehors en n'importe quelle saison...
Même sur un ciel brouillé se lève l'horizon;
Du bateau de votre âme, vous êtes le capitaine...
Quand viendra l'heure dernière, l'heure du sang qui se fige,
Les paroles confuses deviendront des soupirs.
Gardez à votre esprit que tout devient vestige,
Et n'oubliez jamais que vous allez mourir...
Ce blog se termine ici...
Merci à toutes celles et ceux qui, depuis 11 ans, ont permis à Lou Kristie d'exister...
Qui m'a dit qu'à minuit, ces pleurs seraient finis,
Que mes oreilles pleines des fureurs de la nuit
S'assourdiraient enfin dans une belle agonie,
Echangeant le silence pour le poids de l'ennui...
Minuit à la pendule chuchote dans ses limbes,
Gardant enchevêtré dans sa trame invisible
Ce soleil aveuglant qui s'enfièvre et regimbe,
S'embrouille dans les ombres d'une éclipse risible...
Qui m'a dit qu'à minuit mon âme tourmentée
Rassemblerait les vastes lambeaux du passé,
Pour construire un azur bien moins désenchanté,
Comme si une heure suffisait pour tout embrasser...
Minuit en songes déborde de mille tourbillons,
L'horizon est grandiose, quelque chose se brise...
L'histoire se termine au son du carillon...
Minuit s'achève d'un souffle sur cette triste méprise...
Une trame invisible faite de vagues marines
Réveille doucement les tenèbres endormies,
Les chaînes se débattent et l'orage tambourine
Dans les yeux de l'abîme et du ciel qui gémit.
Les ombres se prosternent dans la pâleur livide,
Le flot même des étoiles est aux rives de la mort,
Dans ce masque de ciel, dans cet éther avide,
Où tout plonge dans l'oubli sauf nos derniers remords.
Inaccessible gouffre que cet azur mourant,
Où je jette mes pleurs avant de les suspendre
Au fronton de la nuit en un cri déchirant...
Le feu du ciel n'est plus, ne restent que des cendres...
Ces cendres ont recouvert mon encre résignée,
Celle-là même qui courait au long des pages blanches...
Les mots sont-ils taris, à jamais consignés
Aux confins de l'éther, attendant leur revanche...
Je me bats corps et âme dans un sommeil de boue,
Ballottée et roulée au creux d'un linceul noir;
C'est donc dans cette éclipse que tout enfin se joue,
Et l'ambulance m'emporte, laissant gémir l'espoir...
Me conduit-elle au fond d'un brûlant cauchemar
Ou au pays des rêves et des contes de fées ?
J'entends dans le lointain le cruel tintamarre
Sonnant à mes oreilles d'une sirène assoiffée...
Et l'ambulance m'emporte vers ce gouffre inconnu,
Où toutes les légendes fragiles ont disparu...
Vais-je mourir demain, dois-je fermer les yeux
Sur ce qui saigne encore, sur ces pièges de bonheur,
Dois-je la laisser enfin endormir mes douleurs
Et suivre la longue route jusqu'au ciel silencieux ?
Plus aucun testament et pas même un tombeau...
Rouler dans l'ambulance et quérir le flambeau
Où brûleront mes cendres en ce jour victorieux...
Une larme s'évade, coule sur les pages blanches,
Et le silence se jette dans les puits de l'oubli...
ça ne signifie rien, ni aucune revanche,
Dans ces mots qui se couchent d'être si affaiblis.
Je continue à taire cette secrète douleur,
Et je donne l'illusion de pouvoir respirer,
De laisser chaque jour enchanter les couleurs,
Alors que les fantômes se plaisent à conspirer...
Les mots sont inutiles dans ces poussières grises,
Et je suis seule dans cette insondable tristesse...
Me voici condamnée à mourir sous l'emprise
D'un mensonge silencieux au coeur de ma détresse.
J'écris les mots sans cesse et puis je les déchire...
Au fond d'un long tunnel ne reste qu'un miroir
Qui me renvoie les ombres où je plonge sans faillir,
Car j'ai fermé l'issue comme on boucle un tiroir...
Connaissez-vous un peu cet être imaginaire
Qui tempête en mon coeur, qui gronde et éclabousse ?
Il se moque en silence de ces jours ordinaires
Où les grands oiseaux noirs arrivent à la rescousse,
Il se nourrit de bruit et d'orages déchirés,
Et de tous ces tumultes que nul ne peut savoir,
Que j'abjure en vain, qui m'empêchent de respirer...
Il ne sert à rien de tenter de l'émouvoir...
Connaissez-vous un peu cet être imaginaire
Qui tempête en mon coeur, qui gronde et éclabousse ?
Il rage et me supplie en triste partenaire,
Et secoue tout mon être de terribles secousses...
Je le hais quand il pleure de ne pouvoir sortir,
Et je prie toutes les nuits, cherchant à l'endormir...
L'endormir ai-je dit, et non à le guérir,
Cet être imaginaire que j'apprends à chérir...
Mais qui donc est réel, de lui ou bien de moi ?
Je voudrais être lui, libre mais prisonnière,
Attachée à lui seul, offerte telle une proie,
Je voudrais à mon tour n'être qu'imaginaire,
Et voler des couleurs pour peindre à ma guise
Sur les croix renversées au faîte des églises...
Un jour, un soir peut-être, j'enlèverai le masque
Quand le temps sera las de grimer ma mémoire...
La tristesse guidera l'effroyable bourrasque
Faite de songes dévorants et de grands corbeaux noirs.
Une fois ce subterfuge ôté de mon visage,
J'ouvrirai grandes les portes pour faire passer les ombres,
Tout ce que j'ai maudit, et les mornes présages
Qui se hâteront de piétiner les décombres.
Il ne demeurera au bord du précipice
Qu'une envie de folie prête à tout envahir,
Les étranges brûlures des rêves tels des supplices,
Ce qui manque à ma vie, ce que j'aime haïr...
Quel voyage enivrant au coeur des eaux nocturnes :
Peindre sur les tenèbres des délires fantasques...
Et puis, lassée des cieux aux oiseaux taciturnes,
Dans les remous du jour, je remettrai mon masque...
Sous les sourires fragiles se cachent des chimères,
Des poussières de mémoire et ses bribes éphémères
Qui certains soirs de pluie s'enroulent à nos coeurs,
Et changent trop souvent l'espérance en rancoeur.
Un vaporeux linceul enveloppe nos remords,
Et un vieux concerto ressasse les notes encore,
De ces airs enfouis mais toujours familiers,
Enfermés dans les murs en échos singuliers.
On jette dans les flammes les nuages du passé
Pour retrouver la force que le temps a blessé,
Et l'on défait les chaînes, toutes ces boucles fatales,
Pour forger, puis ouvrir des ailes de métal.
Les ténèbres endormies, nous lèverons la tête,
Laisserons le passé à ses sourdes tempêtes...
L'ivresse est souvent faite de fantômes étranges,
Qui sommeillent en nos vies et que rien ne dérange...
Il est temps maintenant de fermer le refuge
Infiltré de tendresse, de souvenirs tenaces,
Où traînent encore des voix tel un pâle subterfuge,
Quelques robes jaunies et des parfums fugaces.
Car la maison est close comme l'écrin d'une mémoire...
Entre ses murs se pose toute l'histoire de ma vie,
De ses milliers de livres au grincement des armoires,
Quand le vent entêté me soufflait sa magie...
En refermant la porte je ne sais que trop bien
Que se déchireront quelques lambeaux de larmes...
Des musiques de l'enfance je serai le gardien,
Et au jardin d'hiver des cendres comme ultime charme...
Ailleurs est ma maison mais en fermant les yeux
Palpite, assourdi, le bruit du carillon,
Un dernier souvenir qui s'immisce, facétieux,
Et darde certaines nuits son cruel aiguillon.
Il est temps, il est vrai, de fermer cette maison,
Qui renferme mon monde et mes premiers bonheurs...
Mais si je dois garder, seule, un dernier blason,
C'est un trousseau de clés accroché à mon coeur...
Si par hasard je venais un soir
A ne plus m'endormir,
A rêver de mourir,
Lassée de l'alchimie et du bel encensoir
Des poussières de la vie jetées comme des soupirs,
Alors...
Je mettrais mes silences et mes peines
Dans un grand feu de bois,
Etouffés sous le poids
Des regrets achevés et des sourires perdus,
J'étendrais le ciel gris sur mes plaies distordues...
Si par hasard je venais un soir
A piétiner mes rêves,
A mourir comme on crève,
J'aurais peur de glisser sur mes frayeurs impies
Comme sur la glace épaisse d'une mémoire en charpie...
Si par hasard je venais un soir
A m'oublier encore,
Dans les célestes ports
Où les bateaux chavirent tels de sombres cercueils,
Je resterais à me taire jusqu'au dernier écueil,
Dans le suaire de la mort...