pantherspirit
Derrière le masque de mes pensées souffle,en poèmes ou en images,le vent de ma liberté.
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yo
Par Anonyme, le 18.09.2024
inxs
https:// www.youtube.co m/watch?v=22od 8cpgl_c
Par Anonyme, le 30.09.2023
sous le ciel de paris
https:/ /www.youtube.c om/watch?v=loe m11jj6n8
Par Sahasud, le 26.08.2023
bonjour,
un autre oublié est à redécouvrir: jean de préchac, romancier du grand siècle. merci: jpierre.
Par Anonyme, le 29.12.2022
bonnes paroles d'olivier de kerssauson
ht tps://www.yout ube.com/watch? v=dswjppim_ec
Par Sahasud, le 19.12.2022
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Date de création : 19.04.2009
Dernière mise à jour :
11.09.2018
807 articles
Marchant sous une pluie antique,
Voile de perles balsamiques,
Où vont mes pas, mes pas discrets ?
Vers le trépas, ça je le sais.
Mais où vont-ils de nuits en jours,
Sur ce chemin plein de détours
Laissant derrière quelques traces
Que l’eau caresse et puis efface ?
Vers une source calfeutrée,
Quérir l’embrun d’une clarté,
Tandis que la pluie danse encore
Dans le bleu pénétrant du sort…
En illustration :
Une image en procédé cinemagraph trouvée sur le net et retouchée par mes soins…
Pendant une période encore indéterminé, j’ai envie de laisser ces rimes en première page de mon blog, juste afin de pouvoir regarder à son ouverture cette illustration que j’aime énormément : Sourires, caprices de panthère…
Je me mets à l’abri de vos sons interlopes,
Mon bouclier mental les cloue à l’extérieur :
Votre hypocrisie gavée de déshonneur
Sera un boomerang vous plongeant en syncope !
Etes-vous donc des Maitres, ou peut-être des Dieux,
Écrouant nos pensées dans des caves minables
Dont vous avez dressé les barreaux monstrueux,
Afin de vous targuer d’un pouvoir mémorable
Pauvres humains affligeants dans votre jeu de rôles
Qui semble à s’y méprendre à une dictature :
J’entends des bruits de bottes, refermant une geôle,
Dont je fauche en pensée son label de parjure.
Je me mets à l’abri de vos divagations,
Mon bouclier mental les jette au dépotoir,
Peut-être aurais-je ainsi un peu de rémission ?
Seule ma destinée transcrira cet espoir…
En illustration :
Une œuvre originale de Werner Hornung,
Alors c’est vous, mon ennemi,
Qui m’aviez offert une clé,
Lorsqu’une journée d’amnistie
Etait venue nous rapprocher.
Elle ne dessinait qu’une brève
Et pâle lueur dans ma nuit,
Où seul l’instinct de ma survie
Epousait l’ombre de cette trêve.
Car dans l’arène acrimonieuse,
Bête rompue par mon effroi,
Je rampais sous l’ire tueuse
Des lance-flammes privés de lois.
Aujourd’hui votre voix raisonne
Le long de sentes aériennes,
Tel un écho qui abandonne
Ses déraisons les plus malsaines.
Dans le lointain d’un imparfait,
Je cueille le fruit de vos mots :
« Surtout, n’oublie pas qui tu es,
Et n’oublie pas ce que tu vaux. »
En illustration : « Qualcosa arriverà » ( Quelque chose viendra ) , Max Gasparini.
Le long d’une ligne de fuite
Je remonte vers le passé,
Afin de pouvoir donner suite
A des instants évaporés.
Mais peu à peu tout devient sombre
Sous les écailles de la nuit,
Qui ne projettent que des ombres
Ourlées par des larmes de suie.
La ligne de fuite s’étrangle
Entre les crocs d'un maléfice,
Tandis qu’une poigne me sangle
Pour m’expulser vers les abysses
Et le présent et le futur
Forment un magma en collision :
Au sein de ma propre césure
Je ne suis plus qu’une illusion…
En Illustration :
Une œuvre de l’artiste Américain malvoyant, George RedHawk (ou DarkAngelOne), qui anime une œuvre de Tuan Phan.
https://www.nguyenartgallery.com/artist/pham-tuan-tu/
Les sites de George RedHawk:
https://plus.google.com/+DarkAngel0ne
https://www.facebook.com/#!/darkangelone.georgeredhawk/?fref=ts
Je m’étais entourée d’un cercle de fureur
A l’aube s’effondrant devant son impuissance.
Avais-je pressenti les signes avant-coureurs
Des vents prêts à semer une extrême violence ?
Je m’étais propulsée, telle une bohémienne,
Vers les ondes des rêves aux volutes moirées
Avançant les pieds nus sur un azur poudré,
Afin de retrouver la Cité Olympienne.
« ILS » m’attendaient déjà aux pilastres de verre,
Me faisant des signaux de leurs graciles mains :
Ô ces Guetteurs de Vents nés au sein de l’éther,
Magnifiques guerriers d’un monde sibyllin.
Ils avaient joint leurs bras dans un halo parfait,
Diffraction séraphique devenant bouclier,
Bouclier pourpre et or, bouclier enflammé
D’où avaient émané des éclairs en reflet.
Ils s’en étaient allés vers l’antre des maudits,
Siège des âmes noires et des âmes damnées
Fomentant les tempêtes afin qu’à l’infini,
La terre ne soit plus qu’un monstrueux charnier.
Mais les Guetteurs de Vents anticipant l’oracle
De cette destruction avaient fait imploser
Les êtres maléfiques avec leur habitacle,
Dont il ne persistait qu’une ombre dévastée.
Je m’étais entourée d’un cercle de bonheur,
A l’aube souriant de sa belle innocence,
Les sillons de mes rêves enfouis vers un ailleurs :
En ce matin léger, la vie portait sa chance…
Note : J’ai écrit ces rimes, sans substratum précis, juste guidée par le vagabondage onirique de ma Muse, et ceci quelques semaines avant que les tempêtes tropicales de septembre 2017 ne se déchaînent…Etrange concours de circonstances…
En Illustration : Fresque du Temple d’Isis à Pompéi, (semblant daté de la fin du 2e siècle av.J-C) et exposé au Musée Archéologique National de Naples.
Mais voyons, mais voyons
Vous perdez la boussole,
Vous ne tournez pas rond
Et elle devient folle !
Etes-vous donc à l’ouest
En vos cerveaux pétris
D’un égo indigeste
Qui enfle à l’infini ?
Redescendez sur terre,
Au lieu de divaguer
Comme si Jupiter
S’inclinait à vos pieds.
Mais diantre, vers quel gouffre
Vous vous aventurez,
Sans percevoir le souffre
Qu'il éructe en giclées !
Lorsqu' il essaimera,
Tel un violent poison
Submergeant tous vos pas,
Ceux-ci se dissoudront.
Dans un chaos hideux,
Vous verrez le reflet
De l’orgueil dans vos yeux
Pétrifiés à jamais …
En illustration : Une œuvre de Georges Cruikshank (1792-1878), illustrateur et caricaturiste britannique.
Le vieil homme et l’enfant traversaient le tunnel,
Apparu à l’aurore, venant de nulle part,
Après dissipation d’un étrange brouillard
Qui avait obscurci les chatoiements du ciel.
Le vieil homme et l’enfant marchaient main dans la main,
Et leurs pas accordés se faisaient silencieux,
En suivant un halo infime et mystérieux
Qui semblait provenir d’un espace lointain.
Le vieil homme et l’enfant s’étaient agenouillés
En collant une oreille, chacun, contre les pierres
Au travers desquelles l’accent d’une prière
Surgissait dans un souffle au rythme ondulé.
Le vieil homme et l’enfant avaient trouvé la stèle,
Où les trois innocents étaient ensevelis
Depuis plusieurs années, quand un crime commis
Avait été masqué par des êtres cruels.
Le vieil homme et l’enfant s’étaient évaporés
Aussi soudainement que l’ombre du tunnel,
Mais l’aube retrouvée dessinait dans le ciel
Cinq furtives auras magiques de clarté …
« Brèves-Infos-Plus-Matin » :
Parmi les nouvelles du jour, nous sommes attristés de vous faire part de l’accident mortel du vieux forgeron et de son petit fils.
Leur véhicule, dont les freins ont lâché après avoir fait plusieurs tonneaux, s’est écrasé dans les Combes du Salin.
Les recherches ont permis de retrouver, en outre, les trois corps de ces enfants, dont la disparition tragique et non élucidée avait défrayé la chronique il y a maintenant trente ans.
Les auteurs de ce crime odieux viennent enfin d’être arrêtés et écroués.
Certains habitants ont cru apercevoir, aux premières lueurs de l’aube, ce qu’ils ont décrit comme un tunnel suspendu et éphémère, mais rien à l’heure actuelle ne vient étayer leurs dires …
La journée s’annonce belle et ensoleillée…
En Illustration :
Une œuvre de l’artiste Américain malvoyant, George RedHawk (ou DarkAngelOne), qui anime avec un magnifique talent les œuvres d'autres artistes.
Ici en l'occurrence celle du photographe Argentin, Juan Carlos Brufal
Les sites de George RedHawk:
https://plus.google.com/+DarkAngel0ne
https://www.facebook.com/#!/darkangelone.georgeredhawk/?fref=ts
Ceux de Juan Carlos Brufal :
https://generazione-x.com/2017/05/juan-carlos-brufal/
https://www.facebook.com/psicodigital%20/
« Amarante, ô Ma Mie,
Calmez-vous, je vous prie !
En cette logorrhée,
Je ne peux discerner
Aucune explication
A votre agitation ! »
« Ah, le gueux, Ah le sot,
Ah, l’infâme chameau !
Mes dents crissent de rage,
Lançant foudres et orages
Sur cet abject vaurien,
Moins homme que saurien !
« Amour », susurrait-il,
Je vous serais servile,
Oui, Ô Douce Colombe,
Jusqu’à mon outre-tombe,
Pour me lier à votre âme
Ad vitam aeternam !
Mais pour l’heure, unissons,
En un tendre bastion,
Nos deux cœurs, nos deux corps
Sur l’arc multicolore
D’un Cupidon de Feu
Pour embraser les cieux ! »
« Un Cupidon de Feu ? »
Non, de la poudre aux yeux
Pour étourdir mes sens
Dénués de défiance,
Sous l’air chloroformé
De la duplicité !
Parce qu’il me faut vous dire,
Que ce bien triste sire,
Etait coureur de dot
Recherchant une sotte,
Afin de pigeonner
Sa bourse et ses deniers !
Les jours des accordailles,
Une fille en harpailles
À mes pieds se jetait,
Le visage défait,
Car mon futur époux
L’avait spoliée de tout !!
Se sachant découvert,
Il filait ventre à terre
Me laissant esbaubie,
Puis l’humeur en furie !
Voilà, Ma Chère Ysoir
L’objet de mes déboires !
Mais vous m’avez calmé
Par votre aménité
Et par votre empathie :
J’en suis ragaillardie !
Festoyons en duo,
ET sans godelureau !
Note :
Inénarrable Amarante, qui, une nuit, venant directement de son époque, m’a réveillée en sursaut, le tout en atterrissant sur mon lit à pieds joints, afin que je relate ses nouvelles péripéties « pseudo amoureuses »…
Après avoir maugrée, compte tenu de l’heure nocturne, je me suis appliquée à retranscrire aussi fidèlement que possible cet opus !
En Illustration : Une œuvre de Georges Barbier (1882 -1932), peintre, dessinateur de mode et illustrateur français.
Arthur, Mon Bon Ami, aidez moi à m’enfuir !
Où ? Mais je ne sais ! Affrétez un navire,
Dont les voiles magiques et de belles illusions
M’emmèneront au loin d’un monde en perdition !
Ne me serinez pas que mon esprit chancelle ;
Je n’ai point de folie, mais ma pauvre cervelle
Se trouve torturée de voir tous ces faux rois
Essaimer le chaos dans un empire d’effroi !
Il doit bien exister une autre dimension,
Où je pourrais goûter à de tendres moissons
Dans la tranquillité et la béatitude,
Sans pétrifier mon front par de viles inquiétudes.
Écoutez-moi, Arthur, au lieu de ricaner !
C’est très impertinent, je pourrais me froisser
De votre légèreté, balayant ma requête
En cette gestuelle où vous hochez la tête.
Oui, vous hochez la tête et ne le niez point…
Mais un projet subtil fuse à brûle-pourpoint :
Soyez le compagnon lié à mon aventure,
Dont vous orchestrerez toutes les démesures !
Ah, Ah, nous y voila : Je vous ai convaincu !
Partons, Arthur, partons vers ces voies inconnues :
Vos Illuminations guideront le destin
Comme des étoiles qui brilleront sans fin…
En Illustration : « Un vapeur épatant »
SOURCE :http://abardel.free.fr/
(Sic)
Lettre de Delahaye à Verlaine - vers le 11 novembre 1876
Ce dessin a paru pour la première fois dans le riche hommage à Verlaine, après sa mort, qui occupe le numéro 163 (1er février 1896) de la revue La Plume.
Le croquis serait, apprend-on dans La Plume, de la main d'Ernest Delahaye d'après un dessin de Germain Nouveau.
À gauche du dessin : un profil de "Rimbe" glisse à travers les flots. Au dessus de lui : "La lune qui rigole et qui sert de chapeau à Rimbe", dit une des inscriptions fléchées du dessin. À droite du dessin : Verlaine fume une pipe ("Toi et ta pipe") dont le couvercle est "Un vapeur épatant qui l'emporte vers des horizons inconnus". Armé d'une longue-vue, Delahaye ("moi") observe les événements et, sur un nuage, "Nouve qui s'en fiche".
Tout cela résume excellemment le contexte de cette correspondance des années 1875-1877 : Delahaye servant de longue-vue à Verlaine pour suivre les "aventures épastrouillantes" de l'homme aux semelles de vent".
Il y aura huit ans, dans un jour, naissait mon antre de Panthère, devenue depuis mon espace privilégié de liberté, et ma deuxième maison, pour ainsi dire.
Je n’avais à l’époque aucune idée du chemin que j’allais parcourir, ni des amitiés qui allaient se forger au fil du temps, bien précieuses, et loin du brouhaha de la vie.
Afin de fêter cette date du dix neuf avril, j’ai eu envie de sortir, de sa boite à secret, une vidéo qui m’a été offerte, reprenant sur une magnifique musique, certaines illustrations liées à mes rimes…
Sans conteste, l’auteur de ce montage vidéo a bien senti l’âme de Pantherspirit … N’est-ce pas un belle manière que de lui octroyer ces bougies d’anniversaire !
Merci à vous tous pour votre fidélité…
En Illustration : Une œuvre de l’artiste Anastasia Korochansckaja
Musique : Norman Brown, « A Quiet Place »