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Date de création : 19.04.2009
Dernière mise à jour : 11.09.2018
807 articles


Le vaisseau des leurres

Publié le 09/08/2013 à 15:18 par pantherspirit
Le vaisseau des leurres

 

 

Nourri et engraissé par du lait de serpente,

Un regard écrasant, une lippe mordante

Dont les lèvres gelées font sourde du venin,

S’avance « Le Mépris », au jargon assassin.           

 

Par ses pores écaillés dégouline un ego

Qui hérisse son verbe en lame d’échafaud,

Dont l’autre, « ce péquin à l’esprit arriéré »,  

Sera le mets de choix, la larve condamnée.

 

Mais réalise-t-il, ce funèbre empereur,

Que ses trophées de guerre sont piètres et squelettiques,

Et que les fondations de ses blêmes critiques

L’isolent à tout jamais dans le vaisseau des leurres ?

 

 

En illustration : Une œuvre de Bolek Budzin

http://www.bolek-budzyn.com/

Commentaires (6)

brigitisis le 10/08/2013
Magnifiquement écrit...comme toi seule peut le faire et le dire...Que les gens méprisants sont souvent suffisants, prétentieux, hautains et bien creux...vide de sentiments et d'empathie!...bisous ma Brigitte.
http://brigitisis.centerblog.net


catherine(d'Argentine) le 10/08/2013
Tu fais de ces croquis avec les mots qu'on frissonne d'effroi a l'idee de croiser cet affreux personnage...Ta tendre rebelion sur le blog de ''the Bibi''m'a fait sourire...longue vie a l'arbre de l'harmonie...je t'ai ecrit sur ton mail,je ne sais pas si tu l'a recu...mais en gros je te disais,merci pour etre la...


Anonyme le 11/08/2013
"Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire."
(Albert Camus)
Merci pour votre prose: Elle est goûteuse!!


Ramona le 11/08/2013
Il a une sale gueule ce type, et le regard mauvais.
L'hérissonne a les trouilles !
Comme tu le décris bien Dame Panthère et nul ne peut t'égaler dans la prose.
J'adore.
http://moiplusmoi.centerblog.net


Wolfe le 14/08/2013
Bonjour
Je viens prendre de tes nouvelles
J'ai adoré ton texte!
Bisous


Anonyme le 02/09/2022
Mon ego

je me pare parfois d'un voile de mystère
d'une traînée d'offenses, d'un pur silence
quand bien même je n'arrive pas a me défaire
des mots de mes suppliques ou de mes colères

de ce trop plein de maux que je serai taire
sortir la tête de l'eau et me faire violence
me nourrissant de haine, d'amour solitaire
encore plus létal que le venin d'une vipère

brûler ce voile incandescent, ne plus choir à terre
dans un avenir incertain qui s'aborde ma prudence
d'un simple mot prononcé,tuer les démons des enfers
quand fleurit la mort aux abords d'une autre existence

alors dans mon cœur apaisé de ses ultimes revers
par le sang des innocents d’infligé une sentence
je me délecte et me fascine de cette fin de mon hiver
m'enfuir ou me fourvoyer dans cette accoutumance
une mélodie enivre mes sens a plus savoir que faire
mes jours tomberont dans un imparfait silence
ne serais-ce pas plus sage que je paraisse moins fier
quand mon corps trônera ou bout de la potence


le temps a poser son empreinte depuis déjà presque une décennie mais je resiste pas à te lire encore et encore yann ton frère loup


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