Tombera, tombera pas ?

Et vous l’avez compris il s’agit du gouvernement Barnier. Le sujet inspire les dessinateurs qui rendent compte que la décision est entre les mains du Rassemblement national. C’est que l’opération politicienne qui voulait présenter Macron comme un rempart contre l’extrême droite s’avère un fiasco.

On l’avait vu avec les élections européennes du 9 juin et on en av eu confirmation lors du premier tour des législatives anticipées. Le vent est favorable au RN et à sa mouvance idéologique. C’est le résultat d’une politique au service des intérêts du monde de la finance.

C’est que la bourgeoisie est disposée à partager le pouvoir avec ceux qui refusent la démocratie et la liberté, voire même à le lui confier, pourvu que ne soit pas remise en cause la loi du profit qui fonde notre société. C’est pour elle l’objectif essentiel et elle est prête à toutes les concessions.

Présentement Marine Le Pen apparaît comme maîtresse du jeu. Elle soumet le tandem Macron-Barnier à son bon vouloir. Evidemment elle n’a aucune solution aux problèmes auxquels les gens sont confrontés mais les Macronistes et la Droite pas plus qu’elle.

 Si donc le gouvernement tombe cela ne présentera pas plus d’aspect positif que s’il se maintient. On pourrait imaginer qu’un nouveau Premier Ministre issu de la majorité relative de l’Assemblée nationale soit nommé pour remplacer Michel Barnier mais ce n’est pas dans les cartons du Président de la République.

C’est pourtant la réponse qui serait nécessaire si elle prenait en compte la nécessité d’en finir avec la boulimie de profit qui caractérise notre économie. Une boulimie qui s’accompagne de dépenses faramineuses pour la loi de programmation militaire. Il s’agit en fait de deux aspects d’une même logique, celle de la défense de la finance au détriment de ceux, salariés ou pensionnés qui n’ont que leur travail pour vivre.

Le dessin qui illustre notre propos du jour est, on le voit, une nouvelle fois dû à Chaunu, un dessinateur qui collabore quotidiennement au journal Ouest-France.