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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Par Anonyme, le 03.04.2023
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Date de création : 16.07.2012
Dernière mise à jour :
16.11.2024
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Avec son générique à la musique prenante signée Xander Rodzinski déroulant sur fond de grands espaces une distribution prometteuse en tête de laquelle on retrouve Christoph Waltz, Willem Dafoe, Benjamin Bratt et Rachel Brosnahan (interprète du rôle-titre de la série La fabuleuse Madame Maisel et future Lois Lane du Superman Legacy de James Gunn), Dead for a dollar écrit et réalisé par Walter Hill a de quoi plaisamment intrigué le fan de western.
Comme les aficionados du metteur en scène octogénaire auquel on doit dans le genre Le gang des frères James, Geronimo et Wild Bill (on pourrait même ajouter Extrême Préjudice dont la facture bien que contemporaine rappelle à bien des égards le Sam Peckinpah de La Horde Sauvage).
L’intrigue nous embarque du côté du Nouveau Mexique en 1897 sur les traces d’un chasseur de primes campé par Waltz (familier du genre depuis le Django de Tarantino) aux prises avec un repris de justice qu’interprète Defoe, sous le point d’être libéré de prison et bien décidé à se venger de Waltz.
C’est du moins ce que nous découvrons de prime abord avant que le scénario ne nous entraine vers un autre arc narratif, Waltz étant engagé pour ramener auprès de son époux fortuné une femme blanche soi-disant enlevée par un afro-américain, version du mari battue en brèche par une réalité que l’on qualifiera de plus prosaïque : le couple mixte s’est enfui pour vivre pleinement son idylle du côté du Mexique et ce, quel qu’en soit le prix.
On aura reconnu là une variation sur le thème développé par Les Professionnels de Richard Brooks qui voyait un même mari cocu dépêcher auprès de Jack Palance les professionnels du titre pour lui ravir Claudia Cardinale.
Ici, Waltz en lieu et place de Lee Marvin n’est flanqué que d’un assistant afro-américain dénommé Poe, solide bras droit ne s’en laissant pas compter quel que soit le nombre de leurs adversaires. Au nombre desquels émarge rapidement un potentat local dénommé Tiberio Vargas (Benjamin Bratt) qui règne sans partage sur la contrée où s’est réfugié le couple illégitime en fuite. Quand Waltz découvre la nature de leur relation, il se trouve alors confronté à un dilemme, abattant au passage le patibulaire personnage vénal qui les hébergeait, lors de la première véritable scène d’action du métrage.
Lequel baigne dans des tons sépia modérément agréables à l’oeil, conférant un petit côté carte postale d’antan à cette production au demeurant soignée. Mais dont on peut comprendre qu’elle n’ait pas fait chez nous l’objet d’une sortie en salles, Canal Plus la diffusant peu ou prou pour ce qu’elle aurait été formellement dans les années 90 : un aimable téléfilm de prestige évoquant La Chevauchée des héros avec Willie Nelson et Kris Kristofferson.
Si certains ont pu voir dans ce film un hommage au cinéma de Budd Boetticher auquel il est du reste explicitement dédié, Dead for a dollar n’est cependant pas de la veine de ses séries B nerveuses ayant le don d’aller à l’essentiel, empilant en l’espèce les conventions. Comme un joueur de poker ces jetons sur la table ronde d’un saloon, derrière laquelle on retrouve enfin Dafoe, prétexte à une séquence convenue où ce dernier se contente de menaces verbales pour emporter la mise.
Malgré des extérieurs plaisants (le film a été tourné en décors naturels du côté de Santa Fe), le spectacle manque de souffle épique et d’ampleur, Hill tendant à resserrer son cadre à hauteur d’acteurs sans pour autant véritablement y gagner en intensité dramatique.
Et ce d’autant que l’action tend à se déliter et à nous perdre un peu en route, à force de circonvolutions et d’afféteries, quand bien même les comédiens font le job. Ou à tout le moins s’évertuent à conférer un supplément d’âme à cette histoire qui tire quelque peu à la ligne.
Avec son double meurtre conjugal en guise de conclusion tragique au marivaudage central et son final fusionnant Les Sept Mercenaires au Train sifflera trois fois quand Bratt et ses tueurs fondent sur la bourgade où gravitent Waltz et Dafoe, le film s’achève sur une élimination en règle de presque tous les protagonistes jusqu’à l’ultime duel tant attendu, dont on ne dira rien. Sinon qu’il permet à Dafoe de cabotiner plus que Waltz, presque sobre pour l’occasion, ce qui n’est pas si fréquent.
Pour le reste, comme son titre l’indique, on en a pour son argent… à condition de ne pas miser dessus une pleine poignée de dollars, en en faisant juste un divertissement pour week-end d’automne pluvieux, à portée de plaid ou de radiateur pour les plus frileux.
Sébastien Socias