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Date de création : 11.04.2010
Dernière mise à jour : 13.02.2025
1317 articles


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Spectacles en Côte Vermeille

Publié le 09/05/2024 à 17:37 par leblogcultureldyl
Spectacles en Côte Vermeille

 

D’un spectacle à l’autre

 

Théâtre, cinéma, grâce à des amateurs et des bénévoles amoureux de l’art, promènent dans nos communes de bien agréables moments.

 

A Banyuls sur mer L’anniversaire de Claude Monteil était le sujet choisi par le Théâtre de l’Orne (récemment installé à Banyuls). Deux sœurs, l’une vivant a à la campagne, l’autre arrivant de la ville, se retrouvent au cimetière devant la tombe de leur mère pour y évoquer son anniversaire. Belle occasion pour discuter, se disputer, déformer les souvenirs communs, et tirer la couverture à soi. Désaccords renforcés par l’apparence très différente de chacune des protagonistes, Liliane Addé (qui a fait la mise en scène) et Fabienne Morlans. Mais comme cela dure, des confidences plus intimes vont se révéler. Elles se gausse, mais se retrouvent peut-être plus proches qu’on ne croyait. Un spectacle bien enlevé auquel le public a pris grand plaisir.

 

Un peu partout des ciné-clubs

 

Depuis quelque temps, à Port-Vendres, Catherine Blin organise des soirées avec deux films provenant d’un même pays, donc d’un même cinéma, très largement à découvrir,. Le 30 avril à 18 heures et 21 heures se succédaient deux films iraniens, que la présentatrice a introduits en y ajoutant une interview de Taraneh Allidouli, actrice principale qui vit actuellement en exil en France, de A propos d’Elly d’ Aghfar Farhadi. Ce film, de 2009, a obtenu l’Ours d’argent au 56e festival de Berlin. Un groupe citadin, couples et enfants et deux célibataires, accompagnés d’une femme seule, Elly, est en week-end au bord de la mer. Un drame arrive dans l’après-midi, une des enfants est en difficulté en mer. On la retrouve mais Elly a disparu. Ce qui frappe durant le déroulement de cette terrible aventure c’est surtout les rapports entre les êtres et les sexes, la manière dont les hommes, formatés par la société iranienne, amoindrissent et agressent les femmes, déjà séparées du monde par le foulard qu’elles ne peuvent pas quitter et qui les conditionnent.

Un vent de liberté, de Behnan Behzadi (2016) nous place sous -une double oppression, celle der la terrible pollution de Téhéran qui oblige une famille à envoyer loin une vieille femme malade et qui impose de l’accompagner à celle qui vit seule et doit pour cela vendre son atelier. Mais refuse et reste.

On aimerait en dire beaucoup sur ce cinéma qu’on sait, et voit, de haute qualité. A la moindre occasion, ne le manquez pas.

Y.L.

Aragon et Ferrat aux Veillées de Banyuls

Publié le 29/10/2023 à 15:55 par leblogcultureldyl
Aragon et Ferrat aux Veillées de Banyuls

 

Une si belle et chaleureuse veillée

 

Le 27 octobre, c’était Aragon et Jean Ferrat aux Veillées de Banyuls.

 

Qu’il s’agisse des veillées préparées par l’équipe ou des veillées ouvertes, les veillées de Banyuls sont toujours un joyeux et amical moment. Le choix, le 27, c’était Aragon et Jean Ferrat qui, avec un âge, un passé et deux itinéraires fort différents, ont associé leurs œuvres et étaient des amis.

La salle était comble. Aux récitants s’étaient joints deux guitaristes, Pascal Goze et Nicolas Lupovici. Pour introduire la soirée Michel Fabre cita les mots de Jean d’Ormesson, disant à sa manière et avec une absolue sincérité, quel poète universel est Aragon, figure clairement marquée et pourtant capable de se faire entendre par tous.

Entrecoupés d’intermèdes musicaux ce ne sont pas moins de 33 textes qui ont été lus :  poèmes d’amour, de luttes, d’hommage aux martyrs, mêlant parfois les thèmes ensemble ; chants et chansons liés à la vie (parfois difficile) : Ma Môme, Nul ne guérit de son enfance ; d’autres drolatiques ou ironiques, liés au paysage (la mer, la montagne, les arbres …) avec un final optimiste sans être naïf : « Que c’est beau, c’est beau, la vie ».

 

Yvette Lucas

 

PETIT FESTIVAL DE LA CÖTE VERMEILLE

Publié le 05/09/2023 à 16:58 par leblogcultureldyl
PETIT FESTIVAL DE LA CÖTE VERMEILLE

 

Un petit festival qui a ensoleillé la Côte

 

 

 

Cinq jours durant du 18 au 22 août le Petit Festival de la Côte Vermeille, placé cette année sous le signe de l’Air, a proposé de multiples activités, culturelles et artistiques : conférences et débats, sous le signe de l’oiseau notamment, théâtre, lectures, inventions variées- mêlant souvent les genres dans un joyeuse association. Ainsi à Banyuls, sur fond musical et chant unissant Pedro Soler, Benat Achiary et la tromboniste Claire Nouteau, une acrobate déroulait longuement ses évolutions à la corde. Le 22 août, le final à Cerbère avant le bal obligatoire sur la place du village proposait Iphigénie, mise en scène par Razerka Lavant. Après le déroulement de quantité spectacles tout aussi stimulants. L’année prochaine le petit festival, qui s’inspire des quatre éléments aura pour sujet Le FEU.

 

Résultat du concours de nouvelles

 

. Parmi les 27 nouvelles reçues, ce sont celles de Alicia Ruiz (Le Boulou, Languedo

c-Roussillon, France) et deJeane Limouzy (Perpignan) quiont remporté le suffrage du jury.

 

 

 

 

 

 

 

Y.L.

 

festival Biovivarts

Publié le 13/08/2023 à 20:57 par leblogcultureldyl
festival Biovivarts

B

BIOVIVARTS

 

La culture au sens plein du terme

                                                                                                                 

Science, arts, spectacles en toute harmonie

 

 

 

Pour sa deuxième édition voici un festival, Biovivarts, qui réconcilie science et arts, nous donnante un image complète de ce qu’à mes yeux on devrait appeler la culture, c’est-à-dire tout ce qui se crée dans tous les domaines dont les humains  disposent.

Car on a en France la fâcheuse habitude de séparer les domaines de la science (auquel appartiennent toutes les sciences - en y incluant les techniques considérées comme leurs sous-produits) et les créations dites artistiques, que le le ministère de la culture définit comme relevant de son domaine.

 

A la référence « Ministère de la culture » on lit en effet : le ministère de la Culture favorise le développement des pratiques et des enseignements artistiques et contribue, conjointement avec les autres ministères intéressés, au développement de l'éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes adultes tout au long de leurs cycles de formation.Pourquoi d’ailleurs restreindre tout ceci au domaine de l’enfance et des jeunes adultes ? Il y aurait bien là aussi de quoi s’interroger.

 

Si l’on va un peu plus loin on lit « Le ministère de la Culture a pour objectif de « rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité et d'abord de la France ». Affectant ainsi, semble-t-il, un public un peu plus large. A cet effet, est-il précisé, « le ministère dispose d'une administration centrale et de trois types d'établissements et services déconcentrés pour mener à bien son action. Il s’agit des trois piliers que sont la rencontre directe et sensible avec les œuvres, l'initiation à une pratique artistique et l'acquisition de connaissances ; le partenariat avec les artistes et les structures culturelles ; la formation des acteurs de l'EAC (éducation artistique et culturelle).

 

Ce n’est qu’ensuite, avec la définition des huit domaines mobilisables pour des projets d'EAC qu’apparaît la liste suivante

  • Arts visuels et patrimoine. ...
  • Cinéma et audiovisuel. ...
  • Culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) ...
  • Histoire et mémoire. ...
  • L'éducation aux médias et à l'information (EMI) ...
  • Livre et lecture. ...
  • Musique.
  • Spectacle vivant.

Vous avez bien lu Culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). ¨Pas la science en tant que telle. Pas non plus d’ailleurs la littérature (seulement « livre et lecture »). Certes la science est en premier lieu objet de connaissance, les lettres aussi. Mais peut-on vraiment séparer radicalement connaissance et culture ? Les deux à mes yeux sont intimement liées.

 

Enfin voilà. Tout cela pour vous réaffirmer à quel point je me réjouis dus objectifs de Biovivarts.

Et de la réalisation de ces deux premières sessions dans l’accueillant site d’Alénya.

 

 

 

BIOVIVARTS 2023

 

Evoquons donc le contenu de ces trois journées Certes, tous les arts, toutes les sciences n’y sont pas représentés. Mais les choix n’y sont pas faits au hasard. Le thème, cette année était L’eau, Un bien commun dont tant d’humains de par le monde sont privés.

 

On ne saura certes pas parler de tout ce qui a abondamment meublé ces trois journées. Ce serait bien d’en évoquer quelque thèmes et formes et de donner l’idée à certains qui le peuvent d’envisager quelques répliques en invitant des conférencier.e.s ou des artistes qui y ont participé.

 

Ce thème de l’eau a été l’objet de plusieurs conférences suivies de débats comme la manière dont le manque d’eau affecte la forêt de la Massane et comment elle y répond. Gilles Bœuf avait choisi pour thème l’eau et le vivant. Pour un autre c’était l’inventaire de notre littoral, ou bien Naître animal, être homme. De  l’atlas de l’anthropocène on tirait le parcours de la morue. Ou bien un titre court mais encourageant : le Fleuve. Tout cela hautement instructif quand on sait que l’eau représente 71% de la surface du globe. et encore  plus du volume. Sans eau, pas de vie.

 

Deux ateliers : l’un s’intitulant fresque de l’eau, l’autre fresque de la biodiversité.

On ne s’étonnera pas que les spectacles ou autres œuvres artistiques se soient inspirés de l’eau. Si ce n’est la danse sur échasses des jeunes femmes de la Cie Cielo qui évoquait plutôt le vent et s’intitulait L’envol des muses. Il y eut Arborédanse, balade dansée et scientifique, « La dignité des gouttelettes » pour le Jeune public.  Une conférence théâtralisée.

Du théâtre « Le monde du silence gueule ». Et jumelés une danse Habiter le seuil et un film sur le même sujet… Dont voici l’argument :Marine Chesnais, chorégraphe et interprète de danse contemporaine, part à la rencontre des baleines à bosse de l’île de la Réunion. De ces interactions dans le grand bleu naissent des improvisations dansées en apnée. Le film est un voyage chorégraphique et hypnotique se passant sous l’eau, sur les traces de cette démarche originale. Il y eut aussi un concert « L’eau et la peau » avant qu’un DJ ne donne le final

De bien belles journées, denses et attrayantes, pour un thème particulièrement digne d’intérêt.

Yvette Lucas

 

Photo habiter le seuil -Catherine Riand

 

le petit festival de la Côte Vermeille 2022 - I

Publié le 30/08/2022 à 20:03 par leblogcultureldyl
le petit festival de la Côte Vermeille 2022 - I

 

 

La deuxième édition du Petit festival de la Côte Vermeille

 

Du 23 au 27 août , autour du thème de la TERRE Le Petit festival de la Côte Vermeille a enchanté l’espace des quatre communes :chères à nos cœurs : Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-mer et Cerbère

 

 « Réunir la beauté dun geste artistique et la beauté dun lieu que la Nature nous offre là, cest une manière simple et vivante de la protéger et de l’aimer »a écrit Razerka Lavant, fondatrice et directrice du festival dont la première édition en 2021 était consacrée au thème de l’eau.

 

Un parrainage imaginaire, celui du philosophe Gaston Bachelard, autant préoccupé de labstraction scientifique que de limage poétique, a fait naitre la référence aux quatre éléments : lEau en 2021, la Terre en 2022, avant, pour lavenir, lAir et le Feu,

 

Du 23 au 27 août, successivement à Collioure, Port-Vendres, Banyuls sur-mer et Cerbère la joie, l’attention, le bonheur n’ont cessé de régner. Comment rendre en peu de mots une telle richesse d’interventions ? Le fondement en est clairement la volonté d’animations multiples, construites au gré des intervenants avec deux soucis : creuser sa propre inspiration, se faire l’interprète de sujets majeurs ayant trait aussi bien à la nature, aux textes, à des sujets concrets, des révélations scientifiques inconnues du public, des films, des expositions … Et toujours le plaisir, la joie, la convivialité.

Etre heureux, ensemble.

 

Explorations en tous sens, rencontres, mille façons d’animer un lieu, un moment …

 

Faute de pouvoir aller partout, tout voir tout entendre, nous avons multiplié les moments privilégiés dont il nous fait joie de parler.

 

Ce fut à Collioure en premier lieu, le 24 août, l’extraordinaire rencontre entre les textes de Bachelard relatifs à la terre lus par Anne-Clélia Salomon et l’illustration qu’en faisait Claire Muchir en présentant des tableaux soigneusement choisis pour rencontrer le texte. Des œuvres variées dont les titres sauront nous parler : Coing, chou, melon et concombre, de Juan Sanchez, Tolède vers 1602,les lignes superposées deChoix de coquillagesde Alexandre Isidore Leroy de Barde (1808/10),L’empire des lumièresde Magritte (1954), deuxIntérieursdu danois Vilhelm Hammerschei (1900/1906),Cope Cod Morningde Hopper (1950), l’Autoportraitprophétique de Victor Brauner (1931 ),Le jardin d’hiverde Jean Dubuffet (fin des années 60),ainsi qu’un portrait de jeune homme de Pompéi, plus d’un siècle après J.C. Faisant écho à la lectrice Claire commentait avec élégance et justesse de ton ce choix dicté par une remarquable érudition

 N'oublions pas la soirée avec le spectacle "Rubayat - Les éloges du vin de Omar Khayyam.

 

Nous avons étéémus et pssionnésjeudi à Port-Vendres à la librairie Oxymore en écoutant Muriel Silans devenir la voix de Mahmmoud Darwich ou dAnna Seghers, cette grande écrivaine allemande antifasciste, avec les textes de son œuvreTransit. Pedro Soler lui donnait à la guitare une tendre est discrète répliquecomme il sait si bien le faire.

 

Voir la suite en n° II

Yvette Lucas

 

 

Banyuls-sur-Mer : Les veillées d'antan

Publié le 29/03/2022 à 12:59 par leblogcultureldyl
Banyuls-sur-Mer : Les veillées d'antan

 

Les Veillées d’Antan

Un groupe d’habitants de Banyuls, épris de littérature, anime des soirées de lecture fidèlement suivies.

Ils sont un petit groupe aux talents divers et tous épris de beaux textes. A Banyuls, ils ont créé ensemble Les veillées d’antan. Ils proposent régulièrement des soirées de lecture à voix haute, accompagnés d’un ou deux musiciens, en des lieux divers de la ville : bibliothèque municipale, salle Novelty, hall de la mairie. L’été, parfois, en plein air, dans la cour de la cave l’Etoile ou sur les hauteurs du Puig del Mas. Les veillées s’organisent autour d’un thème. Le dernier, les animaux. Et toujours une grande exigence dans le choix des textes. Cela avait débuté par une soirée de Saint-Valentin où, entre les lectures, avec des improvisations au piano de Thierry Parcé, un en-cas était servi. Déjà stoppée durant les confinements, la séance du 14 février, cette année, dut encore être annulée. Mais quelques jours après, avec Pedro Soler, guitare flamenco et Thierry Parcé, piano, s’exprimait le soutien à l’Ukraine agressée.

Une autre activité, joliment conviviale, propose des soirées où, sous réserve d’une intervention brève, chacune, chacune, vient de l’extérieur proposer son texte. C’était le cas, le 26 mars. Deux dames, même, dirent des textes qu’elles avaient composés ; l’une décrivant et glorifiant Banyuls. Choix variés, haute tenue des propositions, trois poèmes de Sebastian Pons en catalan, et pour compléter, dits par le groupe des Veillées, douze extraits d’un roman pour donner envie de le lire. Ce soir-là un couple, lui, guitare, elle, flûte ou castagnettes, anima la soirée par des intermèdes musicaux, chansons brésiliennes douces et intrigantes, à la fois dépaysantes et proches. Avec Les veillées d’antan, à Banyuls, vive la lecture et le partage.

 

Y.L.

 

 

Vendanges d'octobre 2021 à Alénya

Publié le 12/10/2021 à 13:02 par leblogcultureldyl
Vendanges d'octobre 2021 à Alénya

 

 Steve Laffont Trio : de g.à dr. Costel Nitescu au violon, Steeve Laffont, guitare, Rudy Rabuffeti, guitare, Doninique Di Piazza, basse

 

 

 

A Alénya, vendanges d’octobre, vendanges de bonheur

 

 

 

Heureux de se retrouver enfin, passionnés par la diversité des spectacles et des approches, les spectateurs s’en donnent une fois de plus à cœur joie.

 

Incapables d’être partout durant ces trois week-ends riches et variés, picorons un peu. Il y a toujours pour commencer et jusqu’à la fin l’exposition de peinture, aux deux étages. Avec la présence cette année d’un peintre autodidacte, Yannick Revel, pris par la passion des photographies anciennes qu’il retravaille à sa façon. Après le cirque Lazuz, après un émouvant hommage à Gabrielle Russier, martyre de l’imbécillité, après Jazzèbre, nous attendions avec passion le concert de jazz manouche, celui de Steeve Laffont Trio.

 

 

 

La passion de la musique

 

 

 

. Cerise sur le gâteau, ils étaient quatre : au guitariste Steeve Laffont, au violoniste Costel Nitescu, au bassiste Dominique Di Piazza, s’était joint le guitariste (mais aussi luthier) Rudy Rabuffetti, cousin de Steeve.

 

Quelle joie de se plonger dans ces magnifiques sonorités. Ils jouent des standards familiers et vibrants, des compositions de Costel, le violoniste. Sans oublier Django Reinhardt : Nuages que l’on murmure avec eux, et 1948. Steeve avec sa guitare, soutenu par Rudy tient le jeu ;les sonorités au violon de Costel sont envoûtantes. Et puis il y a le bassiste, Dominique, que l’on dit l’un des plus grands bassistes du monde. Ses solos sont de pures merveilles, on s’y accroche note à note et on savoure. Le groupe avait été longuement attendu. Il est là. On rêve de les réentendre.

 

  

 

Zaï Zaï Zaï Zaï

 

 

 

C’était vendredi 8 avec le Blutack Théâtre. Inspiré du roman graphique de Fab Caro, un célèbre dans son genre. On n’en voit que deux sur scène mais à lire le nom de tous le contributeurs, on comprend que c’est un sacré travail d’équipe. Celui qu’on voit sur scène de bout en bout, disant, mimant avec les images qui se projettent sur le grand écran qui tient tout le milieu de scène, c’est Gregory Bourut, interprète et metteur en scène. Il s’est formé à Toulouse, avec certains que j’ai bien connus, il a un bel itinéraire et le travail des douze qui l’entourent montre qu’ils ont eux aussi un sacré métier. Dans un coin de la scène, près de lui celui qui fait défiler les images. Que se passe t’il ? Ayant oublié dans son autre pantalon sa carte du supermarché l’homme s’enfuit à toute vitesse et nous embarque avec lui dans un roadmovie ahurissant. On apprend qu’il est acteur. Il n’aime pas trop l’ordre établi, pas trop les manipulations de quelques-uns qui nous prennent pour des billes. Gregory tient le spectacle de bout en bout, joue avec les images sur l'écran, mime autant qu'il parle, tombe, saute, s'emballe. Le public rit, s'esclaffe, éclate de joie et salue d'applaudissements sans fin comme on en eut rarement .   

 

 

 

Nul doute que ça continue, jusqu’à la Nuit blanche, le final toujours impatiemment attendu.

 

 

 

Yvette Lucas

 

Fin d'année au théâtre des Possibles

Publié le 22/06/2021 à 05:51 par leblogcultureldyl
Fin d'année au théâtre des Possibles

 

Théâtre des Possibles

 

Dans son quartier comme un poisson dans l’eau

 

Le 16 juin, le Théâtre des possibles a présenté la restitution des ateliers réalisés au cours de l’année avec enfants et jeunes du quartier.

 

C’est au cours de l’année 2020 que la compagnie Troupuscule dirigée par Mariana Lézin s’est installée 34 rue des Romarins (dans les lieux du théâtre de la Rencontre). Disposer d’un lieu implique de nouvelles activités : on crée pour les accueillir le Théâtre des Possibles. Dans le cadre duquel vient naturellement le projet, qui avait déjà animé le lieu, de travailler en osmose avec les habitants du quartier, surtout les jeunes. Le confinement qui vient de se terminer et qui a bloqué les représentations des spectacles prévus en tournée, a toutefois permis d’organiser des stages du mercredi avec les enfants. Stages arts croisés dont la restitution a en lieu le 16 juin devant parents et amis. Ambiance survoltée, on s’en doute, mais en même temps dans un ressenti de camaraderie, avec beaucoup de fraîcheur et de spontanéité.

 

En présence des parents et des copains

 

La soirée débute par une courte séquence jouée par des jeunes filles en proie à l’addiction au chewing-gum (atelier dirigé par Mariana Lézin). Tous les enfants, nombreux, se groupent ensuite pour chanter en chœur, et avec cœur, la rumba catalane, qui va jusqu’à détourner à son profit le final de la 9e symphonie de Beethoven (animation Véronique Cipolat). Mise en place par Adeline Hocquet, la pièce jouée par les enfants, chacun avec ses propres moyens d’expression met en scène l’inspecteur Toutou devenu possesseur du miroir magique avec lequel il mélange allègrement Blanche-Neige, la Belle au bois dormant et le petit chaperon rouge. De quoi se faire bien plaisir et s’initier allègrement aux mélanges incongrus. La soirée se termine par la séance de hip hop, composée par Francky Corquoy. Encore une occasion à chacun de montrer son talent et d’apprendre à le perfectionner. Et dès les vacances, grâce aux nouveaux stages,

l’aventure continue.

 

Y.L.

 

 

 

 

 

 

 

Vendanges d'octobre d'Alénya 1er week-end

Publié le 07/10/2020 à 11:43 par leblogcultureldyl
Vendanges d'octobre d'Alénya 1er week-end

 

Beau départ des Vendanges d’octobre d’Alénya

Malgré un petit accroc, le premier week-end d’octobre a tenu ses promesses avec un programme varié en tous points réjouissant.

 

En dépit des vicissitudes de la période Covid, les Vendanges d’octobre d’Alénya ont pris un très beau départ. Sauf l’annulation imprévue de la pièce Le Gang, le programme s’est déroulé comme prévu. Inauguration vendredi 2 octobre avec les expositions Tezeta de Bims et Le ballet des grenouillesde la photographe Pauline Thollet. Un samedi très réussi où la Compagnie Qu’est-ce à dire joua Avec Charles c’est mieux, sur des textes de l’auteur et poète Charles Pennequin. Jazzèbre occupait la soirée avec le Gasy Jazz Project Feat Lalatiana dont la prestation fut particulièrement appréciée. Dimanche la Journée des Saveurs allait du petit déjeuner littéraire au Burger Catalan, nomès bons productes locals, avec la participation du boulanger Jacques Thellier de Palau-del-Vidre, de l’éleveur Jean-Pierre Tixador de Sournia, avec les fromages de l’abbaye des moines de Querigut, les tomates et oignons d’Alénya, le Cramatdu pâtissier Sébastien Ponramon de Thuir, le vin catalan … Ceux qui n’y étaient pas vont le regretter. Avec aussi ateliers, concours de brioches et un choix très judicieux de vendeurs (et producteurs) locaux.

 

De la musique avant toute chose

 

 Le clou de la journée était le concert de musique de chambre proposé par un quintette de l’Opéra Volubilis Orchestra composé d’Alain Moglia, Benjamin Viguier aux violons, Aude Massat à la clarinette, Séverine Paris à l’alto et Isabelle Massat Nazon au violoncelle. Deux œuvres à la fois belles et très exigeantes nous étaient proposées : le Quintette avec clarinette en si bémol majeur op.34  de Carl Maria von Weber et le Quintette pour clarinette et cordes en si mineur opus 115 de Johannes Brahms. Un moment de pure beauté musicale qui fut suivi pour conclure d’une pièce de musique klezmer qui mit particulièrement en valeur la qualité de jeu de la clarinettiste, déjà vedette d’un autre style dans les deux pièces précédentes.  

La semaine prochaine, on attend à la Rotonde encore de la musique : Au fil de l’air par Les Itinérantes, Manon Langlois, Pauline Langlois de Swarte et Elodie Pont (vendredi 9 à 21h).Samedi 10 octobre, les familles se rendront au jardin Taulera pour assister à un atelier pop- up sur les animaux de la jungle, puis à Monsieur Tigre se déchaîne avec la Cie Ijika. Le même jour à 21h la Cie Les chiens noirs du Mexique jouera Mademoiselle Chartier. Et le dimanche, après un repas organisé par la Junior Association, l’Orchestre symphonique d’Alénya-Roussillon réjouira petite et grands dans Pierre et le loup de Prokofiev. Avec une surprise concoctée par Gérard Jacquet.

Y.L.

 

duo Julie Bendersky Florent Féral

Publié le 24/07/2019 à 17:17 par leblogcultureldyl
duo Julie Bendersky Florent Féral

 

Sonates injouables. Et pourtant …

 

Festival Amusikenvignes. Au Mas Reig à Banyuls sur Mer le 15 juillet, le duo violon piano, Julie Bendersky et Florent Féral, a joué Beethoven et Brahms sous une violente tramontane.

 

 

 

Née à Moscou dans une famille de musiciens, Julie Bendersky a perfectionné son art du violon à la Yehudi Menuhin School de Londre. Initié au piano dans les conservatoires de Toulouse et Bordeaux, Florent Féral a complété sa formation à la faculté de musique de l’université de Montréal. Les deux artistes ont joué ensemble à Banyuls le 15 juillet deux œuvres que leur dédicataires avaient refusé d’interpréter tant elles leur paraissaient redoutables. Pour Beethoven c’est  la Sonate n° 9 pour violon et piano en la majeur (1803), dite sonate à Kreutzer, du nom de son dédicataire. Brahms avait, lui, dédié sa sonate n° 2 pour violon et piano (1886) à son maître qui aurait également refusé de la jouer. Pour le bonheur des mélomanes ces deux œuvres sont depuis longtemps jouées et rejouées et l’on se félicite de la qualité des interprètes qui nous en livrent le message. Ce fut le cas avec le concert du Mas Reig, porté par deux musiciens dont le flegme et l’assurance sous les rafales d’une tramontane assez rude nous ont particulièrement impressionnés.

 

Le concert débuta par la sonate de Brahms, une œuvre délicate et sensible, très inspirée de Schumann : flamme , passion intérieure, marquée par l’alliance exceptionnelle des deux instruments que les deux artistes surent nous rendre particulièrement sensible. Ensuite nous fûmes saisis par la redoutable sonate à Kreutzer, très proche de la symphonie Eroica. Un moment particulièrement fécond chez Beethoven où le jeu déploie, tantôt l’harmonie tantôt l’alternance des répliques entre les  deux instruments. Une œuvre longue, intense, bellement maîtrisée par deux interprètes à l’assurance impressionnante. Le public enthousiaste les gratifia de nombreux rappels, particulièrement justifiés.

 

Y.L.  

 

 

 

 

 
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