Réalisations artistiques

Il s’agit encore d’une œuvre magistrale d’Yvette, cette artiste plasticienne dont l’atelier se trouve à Banyuls-sur-Mer. Nous, nous avons pensé à la Chine. Nous avons cru identifier des baguette pour manger le riz, des pictogrammes rappelant l’écriture de ce pays, une pagode , affectée  par un tremblement de terre…

Bien sûr il faut de l’imagination pour interpréter un tel tableau ! Il nous a semblé reconnaître une Chinoise qui jauge l’état des lieux. Eh non nous n’avons pas su ce que peuvent signifier ces taches qui sont en quelque sorte sur le sol. Peut-être des variants du coronavirus ?

Sur la droite ces feuilles qui ont des allures de toiture font penser à quelque végétation exotique mai nous ne saurions nous avancer à faire la moindre suggestion .Peut-être ce qui ressemble à un escargot à deux bosses en sait plus que nous à ce sujet !

Quant au chiffre 2 que l’on voit en noir sur quelque chose qui pourrait évoquer un coffre fort cela a qui sait un lien avec la place qu’occupe la Chine dans l’économie mondiale. Mais depuis la réalisation de l’œuvre il n’est pas impossible que le classement ait évolué.

Pour ce qui est du fond noir sur lequel ont été mis les divers éléments colorés, il rend compte avons-nous imaginé de l’angoisse que ce classement a fait naître parmi les puissances capitalistes que ce soit les USA ou l’UE.

Au terme de mon analyse et de mes réflexions je propose à la réalisation artistique de la spécialiste de la  peinture non figurative le titre significatif de « Le péril jaune ».

C’est le titre que notre amie Yvette de Banyuls-sur-Mer a donné à une de ses dernières réalisations artistiques. C’est l’œuvre qui illustre notre propos du jour. Evidement nous sommes toujours dans le registre non figuratif et par ailleurs nous reconnaissons à l’artiste sa liberté.

Reconnaissons que l’œuvre est belle Mais nous nous sommes interrogés : quel rapport avec la canicule ? On peut imaginer bien d’autres choses. Tiens par exemple la composition de l’Assemblée nationale. On n’y voit pas de rouge ! Pas de vert non plus. Ce seraient-ils laissé absorber par la NUPES ?

Il y a des miettes vers le bas. Ça pourrait être l’augmentation qu’a concédée le pouvoir aux pensions de retraite pour compenser  une inflation chiffrée à 5,8 % en juin. Eh non, le compte n’y est pas, nous n’avons que 4 % !

Ah, je vois une forme qui pourrait ressembler à un avion Rafale. On sait que Macron veut booter notre économie via notre complexe militaro-industriel.  Dans cette optique on comprend qu’il n’agisse pas pour un cessez-le-feu en Ukraine ! Ça complète bien tous les dividendes que rapporte la modernisation de notre force de dissuasion, une politique qui nous met dans l’illégalité par rapport au TIAN adopté par la communauté internationale.

Le fond du tableau est couleur caca. Peut-être cela évoque la confusion qui règne à propos du conflit des mémoires concernant le colonialisme et la guerre menée en Algérie pour tenter de le perpétuer. C’est que de plus en plus de gages sont donnés aux partisans de l’Algérie française. La nomination de la nouvelle secrétaire d’Etat aux anciens combattants en est un des derniers exemples.

Et si on s’en tient au titre «Canicule »  choisi par Yvette ne perçoit-on pas clairement qu’aucune mesure n’est réellement prise contre le réchauffement climatique. La couleur caca rend compte de la dégradation de notre environnement.

Voilà quelques aspects que m’inspire ce chef d’œuvre. Après tout la liberté doit être accordé au critique d’art !

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C’est ce à quoi m’a fait penser la dernière réalisation artistique d’Yvette. Un nègafòlc’est un mot occitan qui désigne une embarcation peu sûre. Normalement c’est une barque à fond plat, étroite et qui doit se manier à la rame ou peut-être à l’aide d’une gaffe. Mais j’ai noté que dans le dictionnaire de Christian Laux étend l’acception à esquif, en précisant quand même qu’on na aucune sécurité si on s’embarque sur un tel bateau.

Et d’ailleurs littéralement nègafòl signifie « noie fou ». Mais Yvette dont j’ai pris la liberté de titrer son œuvre de ce nom occitan a mis une voile sur son navire. Une voile latin semble-t-il et la barque pourrait être une catalane. D’autant qu’elle vit à Banyuls-sur-Mer et c’est sans doute le modèle des barques de pêche que l’on doit encore voir, même si elles doivent se faire rares.

Et le reste du décor ? Il y a des éléments qui font penser à ce que contient la NUPES. Eh oui, Il y a du vert, du bleu, du jaune et même un bout de rouge, dans un coin, à l’image de la place qu’occupe le PCF dans cette coalition électorale

 Vous me direz c’est la situation qui correspond aux résultats du scrutin du 10 avril et de l’opération « vote utile » qui avait pour objectif, et pour effet, de marginaliser toujours plus le PCF. Quand je donne au tableau d’Yvette le titre de « Un nègafòl » je prends en compte ces données.  

C’est qu’on est mal « barrés » pour ces élections législatives. Et comme le dit une chanson de Brassens « Quand l’un manquait à bord / C’est qu’il était mort » Eh bien c’est précisément mon cas. Ou du moins si je ne suis pas mort je suis aux abonnés absents !

Yvette ? Rappelons que c’est une artiste qui est en résidence à Banyuls-sur-Mer. Elle réalise des tableaux qui se situent dans l’art non figuratif. Et ma tâche consiste à proposer un titre à ses productions.

En fait pour la première de celles qui illustre notre billet du jour notre artiste avait déjà appelé sa création « Nature ». J’ai souscrit mais j’ai suggéré que ce soit compléter pour donner « Nature morte » C’est qu’on ne voit pas de perspective politique qui soit une rupture avec un système social en fin de course ! Et le capitalisme est bien incapable de résoudre les problèmes écologiques auxquels nous sommes confrontés.

Pour la seconde j’ai retenu une suggestion émise par un internaute qui a un rapport avec le ciel. En fait c’était « Vol léger dans un ciel étoilé ». J’ai toutefois été plus incisif avec « Ciel menaçant ». Eh oui j’ai ainsi fait référence à la situation tant nationale qu’internationale qui risque d’aggraver encore le contexte social déjà dégradé que nous connaissons avec en plus la guerre en Ukraine dont on craint qu’elle prenne une dimension planétaire avec même la possibilité d’apocalypse nucléaire !

Sur ce point je citerai Jaurès qui avait dit « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée dormante porte l’orage ».

Ah oui il faut rappeler que le sigle signifie Nouvelle Union Populaire Ecologique Sociale. Il faut se tenir au courant mais nous reconnaissons que ce n’est pas facile. Tout change en effet et même si on pense au Front de Gauche, aux CUAL, à l’époque du Programme commun ou de la Gauche plurielle, il faut prendre en compte les évolutions qui se font jour.

Cette NUPES est réalisée sous l’égide d’une composante social-démocrate qui a pris la place du Parti socialiste dans le paysage politique. Elle compte dans ses rangs d’anciens adhérents du PS. Il faut prendre conscience que c’est sous ce sigle de NUPES que ce regroupement de structures diverses part à la conquête du pouvoir via les législatives des12 et 19 juin.

Nous avons un sigle, il nous faut un logo. Eh bien Yvette de Banyuls-sur-Mer nous a proposé une de ses œuvres dont l’image illustre le présent billet. Nous avons examiné le tableau afin de nous prononcer de manière qualifiée sur sa pertinence.

La composition rend compte du caractère hétéroclite du rassemblement électoral. Il y a du rouge, du vert, du noir aussi, du bleu enfin. Il y en a pour tous les goûts, aussi bien pour les révolutionnaires, que les écologistes, les gauchistes et même pour les socialistes. C’est du moins ainsi que nous avons ressenti la présence du bleu.

Il est vrai qu’en occitan on dit « Verd e blau me foti de tu » (vert et bleu je me moque de toi). Oui mais il ne fut pas s’arrêter à cet aspect de l’œuvre. Des goûts et des couleurs… Quant aux Occitanistes ils n’ont pas leur place dans la mondialisation à laquelle nous sommes confrontés.

Reste la victoire sur l’idéologie d’extrême droite, particulièrement dangereuse qui s’est propagée dans le corps électoral nous faisant craindre le pire. Et là nous suggérons que soit prise en compte l’exigence de rupture avec un système social incapable de répondre aux besoins qui sont les nôtres actuellement. Mais nous avouons ne pas avoir de modification de fond à proposer au tableau qui nous est présenté pour être le logo de la NUPES.

Simplement nous faisons remarquer qu’une victoire électorale, au demeurant très hypothétique, ne fera pas disparaître comme par enchantement les idées nauséabondes que nous avons recensées avec les élections présidentielles. C’est en particulier le cas dans le Biterrois. Je reviens sur le changement de fond qui me parait incontournable pour résorber le phénomène angoissant auquel nous avons assisté.

C’est le titre que je propose pour la dernière création d’Yvette de Banyuls-sur-Mer. Il s’agit d’un acrylique de 1 m x 1 m qu’elle-même a appelé « Chez Manou ». Tiens j’avais une tante qui s’appelait ainsi, une sœur de ma mère qui vivait à Millau d’où elles étaient originaires.

Oui le problème posé par la quadrature du cercle est de construire à la règle et au compas un carré qui a la même aire qu’un disque donné. C’est tout à fait impossible a conclu un mathématicien du 19^ème siècle après qu’on ait passé des siècles à tenter de répondre à la question.

Pourquoi croyez-vous que j’ai choisi un tel titre ? Eh bien tout simplement en référence à la recherche d’une solution à un problème également insoluble. C’est celui qui consisterait à satisfaire les revendications syndicales sans rupture avec la logique de notre système social.

Cette logique est caractérisée par le mécanisme du profit qui conduit à l’exploitation de ceux qui travaillent. C’est une conception de notre économie qui butte sur ses limites historiques. La situation présente des analogies avec 1789 car l’Ancien régime avait fait son temps. Il a bien fallu une révolution pour franchir l’obstacle.

Je considère que nous vivons quelque chose de semblable en 2022. Nous sommes incapables de répondre aux besoins qui sont les nôtres sans une remise en cause de notre mode de fonctionnement. Et c’est vrai dans tous les domaines, pouvoir d’achat, emploi, protection sociale, services publics, environnement, paix…

C’est ce qui motive le titre que je propose pour l’œuvre d’Yvette.  Evidemment j’ai vu moi aussi qu’il y a un pavage. Ceci étant il faut bien aller au fond des choses si on veut rendre compte de ce qu’une telle réalisation évoque avec le contexte des législatives de juin. Je persiste et je signe avec ma proposition de « Quadrature du cercle » !