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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour : 28.02.2025
11571 articles


ANIMAUX

Pourquoi les chiens vivent moins longtemps que les gens ?

Publié le 25/02/2025 à 16:25 par brigitisis Tags : sur vie monde chez belle femme maison histoire bonjour air enfant center texte centerblog image
Pourquoi les chiens vivent moins longtemps que les gens ?

Pourquoi les chiens vivent moins longtemps que les gens ?

Voici la réponse (selon un enfant de 6 ans) :


En tant que vétérinaire, on m'a appelé pour examiner un chien irlandais de 13 ans appelé Belker.
La famille du chien, Ron, sa femme Lisa et leur fils Shane, étaient très proches de Belker et attendaient un miracle.
J'ai examiné Belker et j'ai découvert qu'il mourait d'un cancer.
J'ai dit à la famille que je ne pouvais rien faire pour Belker, et j'ai proposé de faire la procédure d'euthanasie chez elle.

Le lendemain, j'ai ressenti leurs sentiments de plein fouet quand Belker a été entouré par sa famille.
Shane semblait si calme, caressant le chien pour la dernière fois, et je me demandais s’il comprenait ce qui se passait.
Au bout de quelques minutes, Belker tomba paisiblement en dormant pour ne jamais se réveiller.

L'enfant semblait accepter la transition de Belker sans difficulté.
Nous nous sommes assis un moment pour nous demander pourquoi le malheur fait que la vie des chiens est plus courte que celle des êtres humains.

Shane, qui avait écouté attentivement, a dit :
 " —  Je sais pourquoi ''

Ce qu'il a dit ensuite m'a surpris :
 "— Je n'ai jamais entendu une explication plus réconfortante que celle-ci.
Ce moment a changé ma façon de voir la vie.

Il a dit :
" — Les gens viennent au monde pour apprendre à vivre une belle vie, comme aimer les autres tout le temps et être quelqu'un de bien, hein ? ''

" Et bien, comme les chiens sont déjà nés en sachant comment faire tout ça, ils n'ont pas à rester aussi longtemps que nous. ''


La morale de l'histoire est :


Si un chien était ton professeur, il t’apprendrait des choses comme :
* Quand vos proches arrivent à la maison, il faut toujours aller dire bonjour ;
* Ne laissez jamais passer une occasion d'aller se promener ;
* Faites l'expérience de l'air frais et du vent ;
* Courez, sautez et jouez tous les jours ;
* Améliorez votre attention et laissez les gens vous toucher ;
* Évitez de " mordre " lorsque seul un " grognement " serait suffisant ;
* Dans les jours chauds, allongez-vous sur l'herbe.
Et N'oubliez jamais :
" Quand quelqu'un aura eu une mauvaise journée, restez silencieux, asseyez-vous près de lui et doucement faites-lui sentir que vous êtes là...

C'est le secret du bonheur que les chiens nous apprennent tous les jours."

 

Auteure : Armelle Royer

 

Un merveilleux partage...
Que ce texte est beau !

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LA PRISE DE CONSCIENCE DE ALVARO MUNERO

LA PRISE DE CONSCIENCE  DE ALVARO MUNERO

La prise de conscience de Alvaro Munero ?


Lors d'une corrida tendue, matador Alvaro Munero a fait l'impensable.
Alors que la foule applaudissait, voulant le prochain mouvement dramatique, il s'éloigna brusquement du taureau, marcha jusqu'au bord de l'arène et s'assit.
La foule rugissante est tombée dans un silence stupéfait.

Dans un post-interview qui lui venait du cœur, Alvaro a partagé ce moment qui a changé sa vie qui l'a amené à prendre sa décision :
"En un moment j'ai oublié l'existence des cornes. Tout ce que je pouvais voir, c'était ses yeux, debout là, non pas avec de la rage mais avec quelque chose de beaucoup plus profond. Il ne m'attaquait pas ; il me regardait juste, suppliant sans mot pour sa vie. C'est à ce moment-là que j'ai pensé que ce n'est pas un animal que je combats ; c'est une chose vivante qui voulait vivre autant que moi. ".
Ses yeux avaient cette pureté que seuls les animaux possèdent, et en eux, j'ai vu cette vérité indéniable.
J'ai ressenti une accablante vague de culpabilité ; c'était comme si j'étais devenu la créature la plus sans cœur en vie.
Je ne pouvais pas continuer.
J'ai fait tomber mon épée, quitté l'arène et me suis fait une promesse : je ne combattrais plus les taureaux ; je me battrais contre un monde qui fait un jeu de la torture des autres pour m'amuser.

L'histoire d'Alvaro Munero est un regard rare et puissant sur la force transformatrice de la compassion, même dans les endroits les plus improbables. C'est un rappel qu'un moment de connexion peut changer une vie, inspirer un nouveau but.


Le monde littéraire

 

C'était une belle histoire qui m'a interpellé et j'ai voulu en savoir plus...
Elle ne relate hélas pas la vérité...C'est dommage ! Mais il faut toujours vérifier ...
Voilà la véritable histoire
...

Une photographie d’un matador semblant pleurer face à un taureau a resurgi récemment sur les réseaux sociaux.
Le cliché est présenté comme celle de l'événement qui a conduit le matador Alvaro Munera à mettre fin à sa carrière, qui aurait à ce moment précis réalisé la cruauté de la tauromachie.
En réalité, M. Munera a mis fin à sa carrière à la suite d’une blessure grave, et n’est pas le torero présent sur la photo.
Par ailleurs, ce dernier ne pleure pas, mais adopte intentionnellement une pose dangereuse pour désarçonner le taureau.

“Cette photo incroyable marque la fin de la carrière du matador Alvaro Munera”, affirme la légende d’une photo partagée des dizaines de milliers de fois sur Facebook dans plusieurs langues.



Álvaro Múnera est un ancien torero colombien reconverti en défenseur des droits des animaux, né le 19 novembre 1965 à Medellín. Devenu paraplégique à l'âge de 18 ans après s'être fait encorner lors d'une corrida à Munera (Espagne), il se convertit en opposant à la corrida.
Il est membre du conseil municipal de Medellín.

Le 22 septembre 1984, il participe à une corrida à Munera, dans la province d'Albacete.
L'homonymie entre la ville et le torero suscite une attente supplémentaire chez les aficionados comme chez Álvaro Múnera.
Au tirage au sort, Múnera tombe sur un taureau appelé Terciopelo (velours), qu'il avait vu avant de commencer et aurait souhaité éviter.
Pendant le combat, le taureau encorne Múnera à la jambe et l'envoie en l'air, et l'encorne une deuxième fois lorsqu'il retombe.

Múnera se brise la cinquième vertèbre cervicale et souffre d'un traumatisme médullaire qui le laisse paraplégique .
Après quatre mois à l'hôpital pour paraplégiques de Tolède, il passe quatre ans en rééducation à Miami, où il est régulièrement pris à partie pour son passé de torero.
Múnera rapporte que deux cas en particulier l'ont poussé à se demander si ce n'était pas lui qui était dans l'erreur : une professeur d'anglais avec qui il avait sympathisé et qui a arrêté de lui parler quand elle a appris qu'il était torero, et une tante d'une camarade de rééducation qui l'a traité d'« assassin » et de   « barbare » et lui a dit qu'elle se réjouissait de le voir en fauteuil.

Après son retour en Colombie, Múnera entre au conseil municipal de Medellín en 1997 au sein d'un mouvement en faveur des personnes handicapées, puis lutte pour les droits des animaux.
Il a été invité avec d'autres opposants à participer aux débats pour l'interdiction de la corrida au parlement de Catalogne mais des problèmes d'agenda l'ont empêché de s'y rendre.

Canular

À partir de 2012, un canular a circulé avec le nom de Múnera et une photo censée le représenter en train de prendre conscience et de renoncer à la corrida.

“Ce n’est pas moi sur la photo, et ce n’est pas ce qu'il m’est arrivé”, a déclaré M. Munera à l’AFP. 
“J’ai quitté le monde de la tauromachie à la suite d’un accident qui m’a laissé en chaise roulante”.

M. Munera est bien à l'origine de certaines citations présentes dans la publication, mais ces dernières ont été prononcées dans le cadre d’une interview et n’ont pas de rapport avec la photographie, qui montre un autre matador.
Celles qui concernent le regard du taureau ont été rapportées par le quotidien espagnol El Pais le 30 juillet 1995 - plus d’une dizaine d’années après le dernier combat d’El Pilarico.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%81lvaro_M%C3%BAnera

https://factuel.afp.com/non-cette-photo-ne-montre-pas-un-matador-se-rendant-compte-de-la-barbarie-de-la-tauromachie

 

Et parce que j'adore cette chanson et son texte bouleversant...
Parce que... tellement poignant...
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Texte et musique : Francis Cabrel Éditions : Chandelle Productions

 

Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie, je me souviens,
Les prairies bordées de cactus
Je vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir, la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant s'amuser
Autour d'une tombe

Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?...

Sí, sí hombre, hombre
Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, y otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga
Venga, venga a bailar…

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Celui qui ne quitte jamais Auteur inconnu

Publié le 16/02/2025 à 19:03 par brigitisis Tags : center image sur centerblog vie merci amour monde coup nuit nature texte
Celui qui ne quitte jamais   Auteur inconnu

 

Celui qui ne quitte jamais

 

Il ne m’a jamais quittée
Elle ouvrit la porte de son petit appartement, fatiguée par une journée qui semblait ne jamais finir.
Le monde extérieur l’épuisait.
Trop de visages, trop de questions qu’elle ne voulait plus entendre :
" — Comment tu vas depuis la séparation ?"
" — Tu tiens le coup ?"
Elle répondait toujours la même chose :
"— Oui, ça va."

Mais une fois la porte refermée, le masque tombait.
Elle s’appuya contre le mur, laissant échapper un long soupir.
Le silence pesait sur ses épaules, l’absence se faisait lourde.
Il n’y avait plus de bruits de clés posées sur la table, plus de pas dans le couloir, plus de voix qui l’attendait avec un simple
"— T’es rentrée ?".

Sauf une.

Un bruit de griffes sur le parquet, un souffle chaud contre sa main.
Elle baissa les yeux et sourit malgré elle.
Il était là.
Son chien, son seul refuge.

Chaque soir, il l’attendait avec cette même patience, ce même amour inébranlable.
Peu importait qu’elle revienne en larmes ou en colère, qu’elle reste silencieuse ou parle dans le vide, il était là.
Sans juger, sans poser de questions.
Juste là.

Elle s’agenouilla pour lui, enfouissant son visage dans sa fourrure douce.
"— T’es le seul qui m’abandonnera jamais, hein ?" murmura-t-elle.
Il ne répondit pas, bien sûr.
Mais sa queue battit doucement contre le sol, comme s’il comprenait.

La nuit, elle s’endormait mieux en sentant son poids contre elle, sa respiration régulière rassurant son cœur fatigué.
Il n’avait pas besoin de mots, ni de promesses.
Il suffisait qu’il existe pour lui rappeler qu’elle n’était pas si seule.

Et c’était déjà beaucoup.

Auteur inconnu

 

Un texte superbe, très émouvant et tellement vrai pour tant de personnes qui se reconnaîtront ...
L'amour d'un chien aide à traverser les épreuves de la vie, fait oublier la solitude, les trahisons et aide à avancer sur les chemins,  à apprécier la nature, les chants d'oiseaux, un coucher de soleil, une luminosité particulière...
J'adore ce texte!!!!
Merci à son créateur pour ce partage...

 

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Le testament du chien Auteur inconnu

Publié le 11/02/2025 à 17:50 par brigitisis Tags : moi place monde soi amour centerblog image texte
Le testament du chien    Auteur inconnu

 

Le testament du chien

 

Avant que les hommes ne s’en aillent, avant que la grande ombre ne les prenne, ils griffonnent quelques mots, laissent derrière eux des volontés, des maisons, des objets, des souvenirs pesants.
Ils lèguent ce qu’ils furent à ceux qui restent.
Si, avec mes pauvres pattes, je pouvais faire de même, moi aussi j’écrirais mon testament.

Je donnerais ma niche paisible, mon bol ébréché, mon lit tiède, où s’est déposée la chaleur de mon corps.
Mon oreiller, usé par mes nuits d’abandon et de rêves, mes jouets mâchonnés, témoins de mes heures heureuses.

Je léguerais surtout ces genoux familiers, refuge de mes sommeils confiants, cette main qui effleurait ma fourrure avec tendresse, cette voix murmurant mon nom dans la pénombre des soirs.
Mais par-dessus tout, je céderais la place que j’occupais dans ce cœur humain, ce coin chaud, ce refuge où l’amour se donnait sans calcul.
Je l’offrirais au pauvre errant, au misérable que le monde a oublié, au chien battu, au chien sans foyer, celui que personne ne regarde et dont les jours s’étiolent sous la pluie et la faim.

Alors, lorsque viendra le jour où je ne serai plus qu’un souvenir, ne dis pas :
« Plus jamais… La douleur est trop lourde, l’absence trop cruelle. »
Au contraire, ouvre ta porte, tends la main, prends celui qui tremble et dont le regard n’espère plus.
Donne-lui ce que tu m’as donné.

C’est la seule chose que je peux léguer.
L’amour que je laisse derrière moi.

Auteur inconnu


https://www.facebook.com/mercimonveto

 

Superbe texte !
Pourquoi garder le vide terrible de l'absence?

Pourquoi renoncer à aimer à nouveau ?
Comment vivre sans quatre pattes autour de soi ?
Comment se passer de l'amour d'un chien ?


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UN JOUR VIENDRA TOIT LANDON

Publié le 11/02/2025 à 17:28 par brigitisis Tags : sur place maison texte centerblog image
UN JOUR VIENDRA     TOIT LANDON

 

Un jour viendra...

 

Un jour viendra où j’aspirerai le dernier de tes poils, toi qui as toujours été une adorable nuisance.
Il n’y aura plus d’excuses pour l’état du siège arrière de la voiture, plus de grimaces à l’écho de la sonnette, ni du tumulte d’aboiements qui suit immanquablement.
Un jour viendra où je pourrai rentrer tard sans m’inquiéter, où il n’y aura plus de chanson ni de danse derrière la porte pendant que je me tiens pieds nus dans le froid, essayant de t’appeler pour que je puisse enfin aller me coucher.
Je remplirai un bol de moins, laisserai moins de lumières allumées quand la maison sera vide, et ne sentirai plus de petites pattes me marcher dessus.
Je partirai en vacances sans hésitation.

Mais rentrer à la maison ne sera plus jamais pareil.
En passant la porte, le silence sera assourdissant, pesant, oppressant.
Les tapis et le sol paraîtront vides, presque étrangers.

L’absence du tintement de ton collier résonnera plus fort que jamais.
Je ne connaîtrai plus ce sentiment d’être aimé si inconditionnellement, juste pour exister.
Je continuerai à faire tomber quelques miettes par habitude, mais elles ne disparaîtront plus en un instant.
Je chercherai en vain un objet de décoration plus précieux que ton bol d’eau.
Le canapé que je n’ai jamais osé acheter par peur qu’il ne soit abîmé perdra soudain tout intérêt, tandis que celui avec cette bosse à ta place favorite deviendra irremplaçable.
Les petites marques de morsures sur les meubles ne seront plus des imperfections, mais des souvenirs chéris.
Je cesserai de râler contre les éraflures sur le parquet, me demandant laquelle fut la dernière que tu y as laissée.
Je ne me sentirai plus obligé d’aller marcher sous la pluie ni de m’arrêter pour sentir les roses.
Un jour viendra où toutes ces petites choses dont je me suis tant plaint deviendront plus faciles… et ce sera l’un des jours les plus douloureux à affronter.


Toit Landon
1er avril 2011 ~ 16 novembre 2024
Repose en paix, mon bon garçon

 

Un merveilleux texte tellement émouvant...et à méditer...

Brigitisis16

Mon père et notre vieux chien Anonyme

Publié le 11/02/2025 à 16:44 par brigitisis Tags : sur amour maison nuit nature texte animal vie mort merci centerblog image
Mon père et notre vieux chien    Anonyme

 

Mon père et notre vieux chien

Dans le silence de la nuit, lorsque la maison s’endort dans un doux rythme, mon père trouve refuge sur le canapé-lit du salon.
À ses côtés repose notre vieux chien — un compagnon fidèle qui a vieilli avec grâce mais dont le temps limite désormais les mouvements.
Les escaliers, autrefois un passage familier vers des chambres douillettes et des rêves, sont devenus un obstacle infranchissable pour notre ami à quatre pattes.

Alors que Papa s’installe dans les coussins, il tapote le tissu usé, invitant son compagnon à le rejoindre.
Les yeux du chien, voilés par la sagesse des années, croisent son regard.
Un pacte silencieux les unit — une compréhension profonde forgée par des années de complicité.
La queue du chien, autrefois vive, remue doucement, comme pour dire :
" — Je suis là, mon vieil ami."

Ensemble, ils s’endorment, leurs souffles se mêlant harmonieusement.


La chaleur du chien enveloppe Papa, réchauffant ses vieux os fatigués.
Des souvenirs affluent dans la pièce — les jours où le chien courait après des balles de tennis, les éclats de rire résonnant dans les couloirs, et la joie des promenades simples dans le parc.
À présent, ces souvenirs sont gravés dans les fibres du canapé, imprégnés dans le tissu qui les enveloppe tous les deux.

Les escaliers restent une barrière silencieuse, séparant l’étage — le royaume des souvenirs et des rêves — du refuge douillet du rez-de-chaussée.
Le chien, jadis agile et rapide, lutte désormais à chaque marche.
Ses yeux, toujours remplis d’amour, regardent Papa monter se coucher.
Mais il préfère la sécurité du salon à l’incertitude de la montée.

L’amour de Papa ne connaît pas de limites.
Il sacrifie ses nuits paisibles pour être auprès de son fidèle compagnon.
Il écoute les respirations lentes, les soupirs discrets, les petits gémissements dans le sommeil.
Et en retour, le chien exprime sa gratitude — un museau qui se frotte contre sa main, une patte posée sur sa poitrine.
Leurs cœurs battent à l’unisson, témoignant du lien indéfectible entre l’homme et l’animal.

Et ainsi, sous la lueur tamisée de la veilleuse, ils partagent leurs histoires.
Papa murmure des souvenirs de jeunesse, des rêves, des aventures qui l’ont façonné.
Le chien, les yeux mi-clos, l’écoute, comme s’il comprenait chaque mot.
Peut-être que oui.
Peut-être sait-il que ces moments, passés sur le canapé-lit, sont inestimables.

À l’approche de l’aube, Papa caresse le pelage du chien, suivant le rythme de sa respiration.
Il sait que le temps est précieux, que les rôles se sont inversés.
Il est devenu le soignant, le protecteur, celui qui veille sur le bien-être de son vieil ami.
Dans cet acte de compassion, il comprend enfin la vraie nature de l’amour — un amour qui dépasse les mots et défie les limites du temps.


Crédit : Propriétaire légitime 

 


Tellement vrai...
Cette proximité et ce lien infaillible que l'on peut vivre avec un animal tout au long de sa vie...
Ce sentiment merveilleux d'avoir une patte dans sa main ou un museau dans son cou, de sentir des pattounes dans son dos...et avec un chien jeune sentir ses pattounes bouger parce qu'il rêve qu'il court ! 
Ces dialogues à sens unique mais pourtant compris ...car dans le regard d'un chien il y a tellement d'amour et de compréhension des choses qui nous dépassent...
Car ils ont un sens face à la vie, face à la mort qui m'étonnera toujours...
Un merveilleux texte que je partage avec émotion...
Merci à celui qui a su si bien l'écrire...
 
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"Ne tremble pas, mon humain, je suis là. Laurine Delannoy

Publié le 17/11/2024 à 17:28 par brigitisis Tags : sourire centerblog image vie moi amour monde fond amis mort nuit texte
"Ne tremble pas, mon humain, je suis là.  Laurine Delannoy

 

"Ne tremble pas, mon humain, je suis là.

 

"Ne tremble pas, mon humain, je suis là.
Le ciel peut s’écrouler, la terre s’embraser, le torrent nous emporter, quoi qu'il advienne, je resterai à tes côtés.
Je ne suis qu’un chien c’est vrai.
J'ai peut-être fait quelques bêtises, quelques erreurs, comme toi, apprenant tout à tes côtés.
Mais t’aimer, personne ne saura le faire mieux que moi.
Et de mon simple cœur de chien, je te fais cette promesse.
Si tu ne parviens plus à sourire, que tu es inondé de tristesse, laisse ma fourrure sécher tes larmes.
Dépourvu de tout jugement, j'épongerai ta douleur, je te promets.

S’ils te rejettent et lacèrent ton cœur en mille morceaux, j’en recollerai tous les fragments, chaque jour que notre créateur fait, car je serai celui qui t’aimera comme tu es.
Je te promets.

S’ils te blessent et déchirent ton corps, je leur montrerai ce qu’est un cœur de courage, et si personne n’a su te défendre...
Pour toi, corps et âme, je les combattrai, jusqu'au dernier.
Je te promets.

S’ils te trahissent et t’écorchent le dos, je te guérirai de ma loyauté, de l’âme et d’amour d’un être exempt de cupidité.
Je te promets.

Si tu perds tout, que tu sombres au fond d’un abîme sans lumière, je te relèverai de la richesse que seul apporte le plus aimant et fidèle des amis.
Et même dans ces ténèbres, j’illuminerai ton visage de mes yeux emplis de tendresse, d'amour pur et inconditionnel.

Je te promets.
Si tu ne parviens pas à oublier le pire, je t’aiderai à te remémorer le meilleur, toujours, ma tête accolée contre ton cœur. Je te promets.
Et si la folie des hommes te fait perdre tout espoir, je serai le dernier qu’il te reste, jusqu'à la fin.
Je te promets.

Sache enfin, mon humain, que quand l’ombre de la mort osera s’approcher de toi, je lui donnerai ma vie sans vaciller pour que perdure la tienne.
Jusqu’à mon dernier souffle, je te promets, je te protégerai.
Parce que depuis le jour où je t’ai choisi, mon cœur ne bat que pour toi.

Mais si tout cela ne suffit pas, et si tout est noir après la mort, et même si tu as peur, que tout soit néant et tout soit oublié.
Souviens-toi, mon humain, qu’à travers l’immensité de l’univers, alors même que nous n’étions que des poussières d’étoiles, que parmi des milliards de fantômes peuplant cette planète, errant sans âmes, nous aurons eu cette chance d’infime, de nous trouver, d’avoir été réunis.
C’était toi et moi, contre le reste du monde.
Comme tu me l'as dit si souvent : plus loin que les étoiles, plus grand encore que l'infini, je t'aime , comme aime un cœur de chien.
Ne tremble pas , mon humain.
Ferme les yeux.
Je serai toujours là, avec toi, en toi.

Ton chien.

Texte: © Laurine Delannoy / SHINY FOX STUDIO

 

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Un superbe texte pour qui aime les chiens et a vécu cet amour merveilleux qu'ils nous offrent à chaque instant de leur vie...
Tous mes disparus sont avec moi, font partis de moi et ma petite dernière Vénus, avec ses cinq mois,  dort déjà la nuit avec sa pattoune dans ma main !

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Les animaux de compagnie, un soutien vital pour les seniors

Publié le 04/10/2024 à 19:37 par brigitisis Tags : vie animaux sur place animal chez homme enfants mode amis maison pouvoir centerblog image article
Les animaux de compagnie, un soutien vital pour les seniors

 

Les animaux de compagnie, un soutien vital pour les seniors selon une étude OpinionWay
Publié le 2 octobre 2024 à 17:39 Mis à jour le 2 octobre 2024 à 17:43 Par Amal Benaïm

 

Les animaux de compagnie jouent un rôle crucial dans la vie des seniors, contribuant à leur bien-être mental, physique et social.
Une enquête révèle que pour plus d’un senior sur quatre, leur animal est la personne la plus importante de leur vie.



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EN BREF
Purina a commandé une enquête auprès d'OpinionWay pour comprendre l'importance des animaux de compagnie chez les seniors, publiée à l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées.
L'étude révèle que pour plus d'un senior sur quatre, leur animal de compagnie est la personne la plus importante de leur vie, favorisant leur bien-être mental et social.
L'adoption d'un animal de compagnie à la retraite est perçue positivement par 64 % des seniors, améliorant leur santé mentale et physique.

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Plutôt chien ou plutôt chat ?

 

Avoir un animal de compagnie aide à lutter contre la solitude et l'exclusion.
Plus qu'un confident, pour certains il est un enfant de substitution, un membre à part entière de leur famille.
Pour connaître la place particulière qu'occupe les animaux dans la vie de nos aînés et à l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées qui a eu lieu le 1er octobre, la marque Purina a commandé une enquête* auprès d'OpinionWay sur le sujet.

Quelle place tient votre animal de compagnie dans votre vie ?

La personne la plus importante de leur vie
Sans grande surprise, cette étude révèle le rôle essentiel des animaux de compagnie qui contribuent fortement au bien-être mental, physique et social des seniors.
Pour plus d’un senior sur 4, il s’agit de la personne la plus importante dans leur vie.
L ’animal de compagnie est considéré comme un véritable partenaire de vie pour les seniors.
D’ailleurs, 44 % des sondés déclarent parler plus régulièrement à leur animal qu’à leurs enfants ou petits-enfants.
Et 30 % d'entre eux affirment même passer des journées entières sans parler à personne d’autre qu’à leur animal !

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Des interactions possibles grâce à leurs animaux

 


L'âge, la maladie ou encore la retraite peuvent être des facteurs d'exclusion. Lors de leurs balades quotidiennes avec leurs amis à quatre pattes, les seniors s'ouvrent au dialogue avec des passants et interagissent avec eux.
La plupart de ces interactions sociales sont possibles grâce à leur animal de compagnie, qui rompt leur solitude.
Ainsi, 1 senior sur 3 ayant un chien estime que la majorité de ses interactions sont obtenues grâce à celui-ci, lors de balades.
Dès lors, les personnes âgées peuvent nourrir un lien profond avec leur compagnon.
Pour 47 % des seniors sans enfant, et 38 % des seniors vivant seuls, leur animal de compagnie est la personne la plus importante de leur vie.

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Les retraités tiennent énormément à leurs animaux

Les seniors adoptent de plus en plus d'animaux quand vient la retraite.
La retraite est une étape importante de la vie, qui présente son lot de défis.
76 % des répondants indiquent au moins une dégradation de leur mode de vie par rapport à leur vie active, que ce soit une baisse de la forme physique (53 %), une diminution de la motivation à sortir de chez eux (44 %), un déclin du niveau d’interactions sociales (47 %) ou encore un sentiment d’isolement accru (35 %). Un tiers des retraités confient même avoir plus de mal à garder le moral depuis le passage à la retraite.

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Pour faire face à ces changements, certains trouvent dans l’adoption d’un animal de compagnie un nouveau projet de vie, un second souffle.
Parmi les Français de 65 ans et plus ayant un chien ou un chat, 44 % l’ont adopté une fois à la retraite ou à l’approche de la retraite.
Parmi ces possesseurs, ils sont 64 % à reconnaitre que l’adoption d’un animal de compagnie a eu un impact positif sur leur santé mentale et/ou physique !

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Mon animal de compagnie, un ami pour la vie.


Il n’est donc pas surprenant que 86 % des seniors n’envisagent pas pouvoir se séparer de leur animal, sauf par nécessité absolue.
Ils sont même 27 % à exclure catégoriquement cette possibilité.
De plus, 90 % considèrent qu’une séparation forcée serait amorale, et préjudiciable pour leur santé mentale et physique (pour respectivement 80 % et 70 % d’entre eux).


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Ainsi, 9 seniors sur 10 souhaiteraient pouvoir emmener leur animal en maison de retraite.

La loi "Bien Vieillir", promulguée en avril dernier, a permis de franchir un grand pas en garantissant ce droit, sous certaines conditions.
Une progression historique, qui marque la reconnaissance de la relation Homme-animal et de ses bienfaits pour la santé mentale et physique.

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*Enquête réalisée par OpinionWay pour PURINA auprès d’un échantillon de 2 700 personnes, représentatif de la population française âgée de 65 ans et plus duquel est issu un échantillon de 1 031 personnes ayant un chien et/ou un chat. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview) du 1er au 7 juin 2024.

https://www.pleinevie.fr/vie-quotidienne/animaux/les-animaux-de-compagnie-un-soutien-vital-pour-les-seniors-selon-une-etude-opinionway-134289.html?utm_campaign=NL_Pleinevie_04102024&utm_content=04102024&utm_medium=email&utm_source=EMAIL&rwid=D59468E5D3891A762C2EFD5863175F8DE329D538B5FC52D60EEA97E4CFF977

 

 

 

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Aujourd'hui le 4 octobre, c'est la journée mondiale des animaux...
Evidemment personne en parle trop !!!
Mais voilà, pourtant il est important de le rappeler : Ils méritent d'être aimé, protégé,  et  il est important d'aider les personne  qui les aiment à pouvoir les garder !!!
Et j'ai adoré cet article qui va si bien en cette occasion !

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Brigitisis

LA JOURNEE DU CHIEN

Publié le 26/08/2024 à 15:31 par brigitisis Tags : image centerblog moi amour monde fond
LA JOURNEE DU CHIEN

 

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C'est la journée des chiens et c'est très bien qu'ils aient une journée à eux pour qu'on rappelle tous les bonheurs qu'ils nous donnent au fil des années ! 

S'il était le plus laid
De tous les chiens du monde,
Je l'aimerais encore,
À cause de ses yeux.
Si j'étais le plus vieux
De tous les vieux du monde,
L'amour luirait encore
Dans le fond de ses yeux.
Et nous serions tous deux,
Lui si laid, moi si vieux,
Un peu moins seuls au monde,
À cause de ses yeux.
 
(Pierre Menanteau, "Le vieux et son chien")
 

De belles citations en leur hommage...
Avec Goliath, Henya, Hercule, Tania, Ulk, Pitchou, Rick, Winnie, Thor et Vénus !

Brigitisis

Pour comprendre bien son chien Claude Lefevre

Publié le 15/08/2024 à 12:05 par brigitisis Tags : center bonjour centerblog image sur bonne animaux photo chez enfants belle article message
Pour comprendre bien son chien Claude Lefevre

En photo, la belle Snow !

 

Allez plus loin dans la compréhension de Médor

Lorsque quelqu'un vous contrarie, vous avez plusieurs possibilités pour l'exprimer.

En général, cela passe par la parole, notre premier moyen de communication.

Il vous suffit de dire un mot ou deux pour que ce qui vous agaçait jusqu'alors cesse.

Mais nos poilus n'ont pas la chance de s'exprimer aussi facilement.

Pourtant, ils ont leur manière à eux de nous exprimer leurs émotions, encore faut-il savoir les décrypter.

Quand votre chien essaie de communiquer lors d'une situation inconfortable, on parle alors de "signaux d'apaisement".
Comprendre les signaux d'apaisement chez votre chien :
Les chiens, en tant qu'animaux sociaux, ont évolué pour vivre en groupe, où la communication non verbale joue un rôle crucial pour une bonne cohésion.

Les signaux d'apaisement sont une partie intégrante de ce langage silencieux.

Lorsqu'un chien rencontre une situation stressante ou un potentiel conflit, il peut utiliser ces signaux pour montrer qu'il :

♥ ne représente pas une menace,
♥ souhaite la paix,
♥ est inconfortable,
♥ préfère éviter la confrontation.

Votre chien peut aussi les utiliser pour se calmer lui-même, et faire redescendre la pression.


Pourquoi sont-ils si importants ?

Lorsque ces signaux sont correctement interprétés, ils permettent aux propriétaires et aux autres personnes de réagir de manière appropriée, évitant ainsi l'escalade des tensions.

Ils jouent un rôle vital dans la prévention des morsures et autres comportements agressifs.

Un chien qui se sent compris et dont les signaux sont respectés est moins susceptible de ressentir le besoin de recourir à l'agression pour se défendre ou pour s'échapper d'une situation inconfortable.

Pour mieux comprendre cette montée en pression du chien, on peut se fier à l’échelle d’agression du chien de Kendal Sheperd, vétérinaire comportementaliste britannique, spécialiste de l’agression.

 

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Chaque marche rapproche un peu plus Médor des comportements agressifs. C’est pourquoi il est très important de les repérer pour empêcher ce genre de situation.


Signaux subtils à agressifs : bien les différencier

Une compréhension approfondie de ces signaux vous permettra de distinguer si votre chien est simplement curieux et joueur ou s’il éprouve du stress et cherche à éviter un conflit.


Signaux subtils et préventifs :


Ils sont souvent les premiers indicateurs de stress ou d'inconfort chez votre poilu, et ils sont très fréquents.

Prenez un exemple : vous êtes dans un parc, vous promenez votre chien, et une personne se met à le caresser avec insistance.

Votre chien bâille plusieurs fois, bien qu'il ne soit pas fatigué.

Aussi, il se lèche rapidement la truffe et/ou qu’il cligne des yeux rapidement.

Ces comportements sont pour lui une manière de relâcher la tension et de se calmer, car ce contact ne le met pas à l’aise.

Un autre signal subtil, mais tout aussi important, est le détournement de la tête ou du corps, lorsqu’il fait cela, il cherche à éviter toute confrontation et préfère une approche respectueuse et non conflictuelle.

De même, un chien qui s'assoit ou lève une patte en présence d'une source de stress essaie probablement de faire savoir qu'il préfère éviter l’affrontement.

Enfin, s'il s'en va ou s'éloigne lentement de la situation, cela montre clairement qu'il ressent un certain niveau de stress ou d'inconfort.

En prenant ses distances, votre protégé cherche à calmer la situation, à évaluer les événements à une distance plus sécurisante et à se mettre à un endroit où il se sentira plus à l’aise.


Signaux d’évitement plus marqués :


Lorsqu'ils ne parviennent pas à désamorcer une situation stressante par des signaux subtils, les chiens peuvent manifester leur inconfort de manière plus flagrante.

L'un des premiers signes est le fait de ramper avec les oreilles en arrière, tout comme se tapir avec la queue entre les pattes.

Dans ces postures, il cherche à se faire paraître plus petit et moins menaçant, souvent accompagné de tremblements ou d'oreilles plaquées contre la tête, signalant son désir d'éviter toute confrontation.

Si cela ne fonctionne pas, il pourra se coucher sur le dos et exposer son ventre.

Cette position le rend très vulnérable : il cherche à apaiser l'autre partie pour éviter toute forme d'agression.

Attention cependant à ne pas mal interpréter ce geste.
Il se peut que votre poilu vous montre son ventre car il est adepte des caresses à cet endroit.

Pensez à remettre ce comportement en contexte pour ne pas tirer de conclusions hâtives.


Signaux d'irritation et de défense


Lorsque votre chien ne parvient pas à désamorcer une situation stressante avec les signaux énoncés plus haut, il va procéder d’une manière encore plus évidente. Par exemple, en se raidissant et fixant du regard.

Si vous approchez un chien, que ce soit le vôtre ou celui de quelqu'un d'autre, et qu'il :

◊ se raidit
◊ vous fixe avec des yeux presque exorbités
◊ voire, a la tremblote

Il est très important de le laisser tranquille.
Ces comportements indiquent une tension accrue et une préparation à une réponse défensive.

Si cela est ignoré, il risque de se montrer plus “rentre-dedans”.

Le grognement, par exemple, est l'un des premiers avertissements clairs de son inconfort.
C'est un message direct pour avertir les autres de garder leurs distances, et qu’il pourrait aller plus loin si la situation ne change pas.

Et si même ce comportement est ignoré, vous franchissez une marche de plus dans l'escalier de la morsure.

Dans une démarche de menace ou avertissement, il va recourir au claquement des dents.

Cette tentative de morsure dans les airs est la dernière étape avant la dernière marche : la morsure avec contact.

À ce stade, le chien est submergé par le stress et réagit de manière défensive ou offensive pour se protéger de la situation actuelle, car il la perçoit comme une atteinte directe à sa sécurité.


Quelques conseils pour mettre Médor à l’aise


Réagissez de manière appropriée
Après avoir remarqué un ou des signaux d’inconfort, il est crucial de lui offrir une pause en interrompant les interactions qui lui causent du stress.

À ce moment, respectez son espace personnel et évitez de le forcer à interagir avec vous.

Vous pouvez lui parler doucement, évitez les mouvements brusques et offrez-lui des friandises pour l'aider à se calmer et renforcer son sentiment de sécurité.

Si vous sentez qu’il a davantage le besoin d’être seul, laissez-le seul.

Toutefois, il est important de noter que chaque chien est unique, et ce qui fonctionne pour l'un peut ne pas fonctionner pour un autre.

En effet, l'observation attentive et l'adaptation de vos réactions en fonction des besoins spécifiques de votre chien sont cruciales.

Comprendre ce qui le calme et ce qui l'angoisse permettra une meilleure réponse à ses besoins et de prévenir les situations stressantes par le futur.
Un environnement sécurisant pour qu’il se sente en confiance.
Pour assurer le bien-être de votre poilu, il est crucial de créer un environnement dans lequel il se sent en sécurité et où ses besoins sont respectés.

L'un des aspects les plus importants est de fournir un espace de repos dédié où il peut se retirer et se détendre sans être dérangé.

Imaginez que votre lit soit dans un couloir, où dans une pièce avec beaucoup de bruits, cela ne serait pas très agréable. Pour lui, c'est pareil.

D’autre part, il est important de sensibiliser tous les membres de la famille, y compris les enfants, à la reconnaissance et au respect des signaux d'apaisement des chiens.

En les éduquant sur ce sujet et en montrant l'exemple, vous pourrez créer un environnement dans lequel votre protégé se sent compris, et éviter des situations dangereuses pour les deux parties.

Par exemple, si vous savez que votre poilu a plus de mal avec les enfants, n'allez pas forcer le contact.

Je pense en particulier aux petits chiens que l'on peut porter facilement pour forcer les présentations.

Laissez-le aller à son rythme, même si cela doit prendre du temps.

Amicalement,

Claude Lefevre et mes trois chiens Pénélope, Maki, et Merlin

 

Un très bel article qui explique bien les comportements des chiens ...

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