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bonsoir mon amie
belle et douce soirée de ce mercredi soir
les jours défilent ,, on ne peut arrêter les ai
Par douceuretdetente, le 12.02.2025
c'est une histoire datant d'une époque où l'on ne jetait pas la nourriture.
l 'épouse rata son plat : cela ar
Par Anonyme, le 12.02.2025
bonsoir je viens te souhaiter une excellente soirée bise de josy http://crystal 46.centerblog. net
Par Crystal46 , le 11.02.2025
ca me faisait plaisir d essayer de te redonner courage
bisou s http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 11.02.2025
de belles citations. http://harmony 2011.centerblo g.net
Par harmony2011, le 11.02.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
12.02.2025
11546 articles
Le pain grillé brûlé
Un soir, après une longue journée de travail, ma mère prépara le dîner et servit une assiette d'œufs, de salade et de pain grillé brûlé à mon père.
J'ai immédiatement remarqué le pain brûlé et attendu de voir s'il allait se plaindre, mais mon père sourit simplement et commença à manger.
Il me demanda comment s'était passée ma journée à l'école.
Ma mère s'excusa pour le pain grillé brûlé, et je n'oublierai jamais la réponse de mon père :
"— Chérie, j'adore le pain grillé brûlé !"
Plus tard, quand j'étais dans mon lit, mon père vint me donner un bisou de bonne nuit et je lui demandai :
"— Aimes-tu vraiment le pain grillé brûlé ?"
Il me serra dans ses bras et dit :
"— Ta mère a eu une journée difficile et elle est vraiment fatiguée.
Elle a fait un effort pour préparer ce repas pour nous.
Pourquoi lui reprocher et lui faire du mal ?
Le pain grillé brûlé ne fait de mal à personne, mais les mots peuvent être très douloureux.
Nous devons apprécier ce que les autres font pour nous, même si ce n’est pas parfait.
C’est l’intention qui compte, et personne n’est parfait."
Cette leçon est restée gravée en moi pour toujours.
Elle nous rappelle d'apprécier les autres, même lorsque les choses ne sont pas parfaites, car c'est la pensée et l'effort qui comptent.
Crédit : propriétaire respectif.
@Followers
La théorie du toast brûlé : Trouver la sagesse dans l’inattendu
Dans le domaine des leçons inattendues de la vie, la théorie du toast brûlé se distingue comme une délicatesse métaphorique.
Cette théorie suggère que ce sont parfois les erreurs et les contretemps, comme un morceau de pain grillé, qui offrent les perspectives les plus profondes et les opportunités de croissance les plus intéressantes.
Il s'agit même d'un parcours de création de contenu et de développement de l'influence en ligne.
Ce sont les maladresses et les faux pas inattendus qui révèlent souvent des idées et des pistes de développement personnel et professionnel.
Examinons la théorie du toast brûlé, ses origines, ses applications et les précieuses leçons de vie qu'elle peut apporter.
L'origine de la théorie du toast brûlé :
La théorie du toast brûlé n'a pas d'origine spécifique et documentée, mais elle s'appuie sur l'expérience universellement relatée de la préparation d'un toast. Imaginez une routine matinale : vous introduisez des tranches de pain dans le grille-pain, peut-être préoccupé par les pensées de la journée à venir. Inévitablement, des distractions apparaissent et, avant que vous ne vous en rendiez compte, l'arôme familier des toasts brûlés se répand dans l'air.
Et si, au lieu d'être frustrés, nous considérions cette mésaventure comme une occasion inattendue d'introspection ?
Accepter l'imperfection :
La théorie du toast brûlé nous encourage à accepter l'imperfection et à voir la beauté dans les erreurs.
Dans un monde qui valorise souvent la perfection, cette théorie nous incite à considérer les rebondissements inattendus de la vie comme des ingrédients essentiels à la recette du développement personnel.
Principaux enseignements de la théorie du pain grillé :
♥ La résilience dans l'adversité :
Tout comme les toasts brûlés, nous rencontrons tous des moments d'adversité. La théorie du pain grillé nous enseigne que la résilience et la force naissent non pas en évitant les défis, mais en les affrontant et en les surmontant.
♥ La créativité par la contrainte :
Les toasts brûlés peuvent être un catalyseur de créativité.
Lorsque nous sommes confrontés à des résultats inattendus, nous sommes obligés de sortir des sentiers battus, de trouver des solutions alternatives et de libérer notre potentiel créatif.
♥ Tirer les leçons de l'échec :
L'échec fait inévitablement partie de la vie, mais la théorie de la tartine brûlée considère l'échec comme un enseignement précieux.
Au lieu de s'attarder sur les aspects négatifs, nous pouvons tirer des leçons, apprendre et grandir à partir de nos erreurs.
♥ La pleine conscience au présent :
La théorie de la tartine brûlée encourage la pleine conscience dans notre vie quotidienne.
En étant présent dans l'instant et en acceptant les imperfections, nous pouvons trouver de la joie dans le voyage plutôt que de nous fixer sur une destination parfaite.
♥ Possibilités de réinvention :
Tout comme une tranche de pain brûlée peut être transformée en croûtons ou en chapelure, les revers peuvent être l'occasion de se réinventer.
La théorie du toast brûlé nous invite à explorer de nouvelles possibilités et à redéfinir nos voies face à des défis inattendus.
Appliquer la théorie du toast brûlé dans la vie de tous les jours :
♥ Cultiver un état d'esprit de croissance :
Considérer les défis comme des opportunités de croissance.
Passer d'un état d'esprit figé qui craint l'échec à un état d'esprit de croissance qui considère les échecs comme une partie naturelle du processus d'apprentissage.
♥ Célébrez les petites victoires :
Reconnaissez et célébrez les petites victoires qui découlent de la résolution de problèmes inattendus.
Chaque victoire, aussi minime soit-elle, contribue au développement personnel.
♥ Pratiquez l'autocompassion :
Soyez indulgent avec vous-même lorsque les choses tournent mal.
Au lieu de s'autocritiquer, pratiquez l'autocompassion, en reconnaissant que les erreurs sont un aspect inhérent à l'expérience humaine.
La théorie du pain grillé nous rappelle que la vie est un voyage imparfait, magnifique et plein de rebondissements inattendus.
En acceptant les erreurs, les revers et les toasts brûlés occasionnels, nous pouvons cultiver la résilience, la créativité et une profonde appréciation de la richesse de nos expériences.
Alors, la prochaine fois que la vie vous tend un morceau de pain grillé, savourez l'opportunité de croissance et de sagesse qui l'accompagne.
https://dulcedo.com/fr/la-theorie-du-toast-brule-trouver-la-sagesse-dans-linattendu/
Les petits mots qui agacent...
J’étais un fils qui trouvait difficile de vivre sous le même toit que sa mère, à cause de ses “remarques” constantes.
Elle me disait toujours :
« — Éteins le ventilateur si tu ne l’utilises pas. »
« — La télé est allumée alors qu’il n’y a personne dans la pièce, éteins-la ! »
« — Ferme la porte. »
« — Ne gaspille pas autant d’eau. »
Ces petites remarques m’agaçaient.
Je trouvais que ma mère, se mêlait trop de ces détails insignifiants.
Un jour, j’ai reçu une invitation pour un entretien d’embauche.
Je me suis dit :
« — Dès que j’aurai ce travail, je quitterai cette ville et n’entendrai plus jamais les remarques de ma mère. »
Avant de partir, ma mère m’a donné quelques conseils :
« — Réponds aux questions avec confiance, même si tu ne connais pas la réponse. »
Elle m’a aussi donné un peu plus d’argent que nécessaire pour le voyage.
Quand je suis arrivé sur le lieu de l’entretien, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas de gardien à l’entrée, et la porte était laissée grande ouverte, ce qui pouvait gêner les passants.
En repensant aux paroles de ma mère, j’ai fermé la porte avant d’entrer.
En chemin, j’ai aperçu des fleurs de chaque côté du passage, mais le tuyau d’arrosage était mal placé, et l’eau débordait, se répandant inutilement.
J’ai repensé à ma mère, alors j’ai placé le tuyau pour arroser les plantes qui en avaient besoin.
Dans la réception, personne n’était présent, mais un panneau indiquait que l’entretien avait lieu à l’étage.
En montant, j’ai remarqué qu’une lumière était allumée en plein jour.
Encore une fois, j’ai pensé aux remarques de ma mère sur l’importance d’éteindre les lumières.
J’ai trouvé l’interrupteur et j’ai éteint.
À l’étage, il y avait un paillasson « Bienvenue » devant la porte, mais il était à l’envers.
Je l’ai remis en place, car il me semblait que c’était la moindre des choses.
Lorsque je suis entré dans la salle d'entretien, j'ai été accueilli par un homme qui m'observait avec un sourire en coin.
Avant même que je ne puisse m'asseoir, il m'a dit :
— Je vous ai vu depuis la fenêtre. Vous avez fermé la porte, replacé le tuyau d’arrosage, éteint la lumière et corrigé le paillasson.
Vous savez, ces petites actions en disent long sur une personne.
Surpris, je suis resté silencieux, alors il a poursuivi :
— Nous cherchons quelqu'un de fiable, attentif aux détails, et capable de résoudre des problèmes sans qu’on ait besoin de le lui dire.
Félicitations, le poste est à vous.
J'étais abasourdi.
Je n'avais même pas encore répondu à une seule question d'entretien, mais les remarques incessantes de ma mère avaient, sans que je m'en rende compte, façonné mon comportement.
Quand je suis rentré chez moi ce soir-là, ma mère m'attendait dans le salon.
Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, je l'ai regardé droit dans les yeux et, pour la première fois, j'ai souri en l’écoutant me demander :
— Pourquoi la porte est restée ouverte si longtemps ?
Cette fois, je ne me suis pas agacé.
Je lui ai simplement répondu :
— Merci, Maman.
LEÇON FINALE :
Les petites choses que l'on méprise dans notre quotidien sont souvent celles qui façonnent notre caractère.
Parfois, les "remarques agaçantes" ne sont pas des reproches, mais des leçons silencieuses qui nous préparent à des opportunités inattendues.
Apprenez à écouter ceux qui veulent votre bien, car derrière leurs paroles se cache une sagesse précieuse.
Auteur inconnu
Des paroles que je retrouve comme celles de ma maman, des paroles avec lesquelles j'ai grandi...et que j'ai reproduit forcément...
Une très belle leçon de vie et un beau texte pour l'illustrer...
Le bateau dans la tempête...
Au large des côtes de l’Atlantique, le bateau de pêche L’Étoile des Mers fendait les vagues dans une mer agitée.
Le capitaine Elijah, un marin chevronné d’une quarantaine d’années, dirigeait son équipage avec une confiance tranquille.
La pêche avait été bonne ce jour-là, et le bateau, chargé de filets pleins, rentrait au port.
Mais alors que le soleil déclinait, le vent se leva brusquement, et des nuages noirs envahirent le ciel.
Elijah scrutait l’horizon avec attention.
— "Une tempête arrive," annonça-t-il calmement.
L’équipage, composé de six hommes, se mit à s’agiter.
Certains voulaient accélérer pour atteindre le port avant que la tempête ne frappe, mais Elijah leva la main.
— "Nous devons rester calmes. Si nous paniquons, nous risquons de faire des erreurs fatales."
Les premières gouttes de pluie commencèrent à tomber, et bientôt, le vent se transforma en bourrasque.
Les vagues, hautes comme des immeubles, menaçaient de renverser le bateau. Elijah ordonna aux hommes de sécuriser les filets et de se préparer à affronter le pire.
— "Capitaine, on ne va jamais y arriver !" cria l’un des hommes, terrorisé.
Elijah, malgré le chaos, conserva un ton posé.
— "Écoutez-moi. Nous avons traversé des tempêtes auparavant.
Suivez mes instructions, et nous sortirons de celle-ci aussi."
Il reprit les commandes, ajustant la direction du bateau pour qu’il affronte les vagues de front.
Il savait que tenter de contourner la tempête serait suicidaire.
Il divisa les tâches : deux hommes pour surveiller les pompes à eau, un autre pour vérifier les cordages, et les autres pour maintenir l’équilibre des charges.
Tout en manœuvrant le navire, Elijah se souvenait des leçons apprises lors de ses premières années en mer, où il avait vu des capitaines perdre leur équipage à cause de décisions précipitées.
Cette fois, il était déterminé à ne pas laisser cela arriver.
La tempête fit rage pendant des heures.
Les éclairs zébraient le ciel, et les grondements du tonnerre étaient assourdissants.
Pourtant, Elijah ne montra aucun signe de peur.
Sa voix ferme et ses ordres clairs devinrent un ancrage pour l’équipage, leur permettant de concentrer leurs efforts et de garder espoir.
Finalement, juste avant l’aube, la mer commença à se calmer.
Le vent faiblit, et les vagues perdirent leur fureur.
Exténués mais vivants, les hommes regardèrent le ciel s’éclaircir avec un mélange de soulagement et de gratitude.
— "On a survécu," murmura l’un des marins, encore incrédule.
Elijah, les mains toujours sur le gouvernail, tourna son regard vers eux.
— "Nous avons survécu parce que vous êtes restés concentrés et que nous avons travaillé ensemble.
La mer est impitoyable, mais elle respecte ceux qui gardent leur calme."
Lorsque le bateau accosta finalement au port, les marins furent accueillis en héros par leurs familles et les habitants.
Mais tous s’accordèrent à dire que c’était la sérénité d’Elijah qui avait sauvé leurs vies.
Un jeune marin, impressionné par le capitaine, lui demanda :
— "Comment avez-vous fait pour rester si calme ?"
Elijah sourit légèrement.
— "La peur est normale, mais elle ne doit pas nous contrôler.
Dans les moments difficiles, la sérénité est notre meilleure boussole."
Leçon à tirer :
La sérénité dans les moments difficiles sauve des vies.
Lorsque nous gardons notre calme, nous pouvons prendre des décisions réfléchies qui nous guident à travers les tempêtes de la vie.
Auteur inconnu
Un récit plein de sagesse...avec une leçon de vie à retenir...
Lettre d'une femme âgée résidant en maison de retraite
Cette lettre incarne le bilan de ma vie.
J’ai 82 ans.
J’ai eu la chance d’avoir 4 enfants, 11 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants. Aujourd’hui, je vis dans une chambre de 12 mètres carrés.
Je n’ai plus de maison, plus d’objets qui me sont chers.
En revanche, quelqu’un nettoie ma chambre, prépare mes repas, fait mon lit, contrôle ma tension et me pèse régulièrement.
Je n’entends plus les rires de mes petits-enfants.
Je ne peux plus les voir grandir, se chamailler ou s’enlacer.
Certains viennent me rendre visite tous les quinze jours, d’autres tous les trois ou quatre mois, et certains... ne viennent jamais.
Je ne cuisine plus de croquettes, d’œufs farcis ou de rouleaux de viande hachée.
Je ne brode plus de point de croix.
J’ai encore quelques passe-temps qui m’occupent, comme le sudoku, qui me distrait un peu.
Je ne sais pas combien de temps il me reste, mais j’apprends à apprivoiser la solitude.
Je participe à des séances d’ergothérapie, et j’essaie d’aider, dans la mesure du possible, ceux qui sont encore plus isolés que moi.
Pourtant, je me garde de m’attacher : les départs sont fréquents, et chaque perte laisse un vide douloureux.
On dit que la vie s’allonge.
Pourquoi ?
Quand je suis seule, je feuillette les albums photos de ma famille et je contemple les quelques souvenirs que j’ai pu emporter avec moi.
J’espère que les générations futures comprendront que la famille ne se limite pas à l’enfance.
Elle doit aussi s’étendre à nos vieux jours, pour redonner à nos parents un peu du temps qu’ils ont consacré à nous élever.
Auteur Inconnue
Quand j'ai commencé mon blog il y a presque 14 ans...oui, déjà !
J'avais perdu mon papa en mai après 3 mois très difficiles et ma maman entrait en soins palliatifs en juin...pour partir en septembre...
On a forcément des regrets au fil de sa vie, mais je ne regrette pas tous les moments consacrés à mes parents, ces dimanches partagés et les parties de belotte...
Dans ce blog, je voulais y mettre mes écrits en forme de poèmes, de lettres...mes chagrins, les beaux moments avec des compagnons à quatre pattes, tous les textes et les livres que j'aimais...
Un peu comme un journal, comme une mémoire au fil des années...
Il arrive un âge où on ne veut pas penser à demain avec crainte mais avec l'espoir d'avoir encore quelques années devant soi...peut-être à tord mais c'est ce qui fait avancer encore...Merci à ma petite Vénus pour cela.
Je continue ce blog aujourd'hui, presque chaque jour, et ce texte là me touche particulièrement...car la solitude des parents âgés existe hélas...
Cette lettre est touchante de sincérité...et particulièrement émouvante...
Un lion, affaibli par une blessure, errait seul dans la savane.
La plaie profonde sur son flanc l’empêchait de chasser correctement, et il dépérissait de jour en jour.
Il décida alors de chercher de l’aide auprès des autres animaux qu’il avait jadis protégés.
Il s’approcha d’une harde de zèbres et, d’une voix tremblante, leur dit :
— Frères, je suis blessé et affamé. Pouvez-vous partager un peu de votre herbe ou m’aider à trouver de l’eau ?
Mais les zèbres, craintifs et méfiants, reculèrent.
— Tu es un lion ! Si nous t’aidons, peut-être retrouveras-tu tes forces et te retourneras-tu contre nous.
Pars d’ici !
Abattu, le lion s’éloigna. Sur son chemin, il croisa une troupe de singes.
— Amis, je n’ai plus la force de marcher. Pourriez-vous grimper et me cueillir quelques fruits ? implora-t-il.
Mais les singes éclatèrent de rire.
— Pourquoi t’aiderions-nous ? Tu es un roi déchu, incapable de protéger même ta propre vie.
Nous avons nos propres soucis.
Le lion, blessé autant dans son cœur que dans sa chair, poursuivit son chemin. Son pas devint plus lourd, sa respiration plus faible. Il trouva enfin un petit terrier où vivait une famille de lièvres.
— Lièvres, je vous en supplie, murmura-t-il. Je n’ai plus d’orgueil ni de force. Si vous avez un peu de pitié, aidez-moi.
Les lièvres se consultèrent un moment, mais décidèrent finalement de fermer leur terrier.
— Nous sommes petits et vulnérables. Si nous t’aidons, les autres animaux nous en voudront. Nous ne pouvons rien faire pour toi.
Le lion comprit alors qu’il était seul. Il trouva une grotte où il s’allongea, attendant la fin.
Les jours passèrent, et un vautour s’envola au-dessus de la savane, annonçant à tous les animaux que le lion était mort.
La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre.
Les zèbres, les singes, et même les lièvres se rassemblèrent pour rendre hommage au roi défunt.
Ils apportèrent des fleurs, des fruits, et certains pleurèrent en silence.
— C’était un grand lion, dirent-ils.
Nous devrions honorer sa mémoire.
Mais au fond de la grotte, le silence régnait.
Le corps du lion n’était plus là.
À sa place, un message gravé sur la pierre :
« Dans ce monde, rares sont ceux qui tendront la main pour te relever quand tu tombes.
Mais ils viendront par dizaines pour pleurer sur ta tombe.
Gardez vos larmes et vos regrets, car il est inutile de pleurer pour les vivants lorsque vous avez ignoré leurs appels. »
Les animaux restèrent figés, le poids de leur indifférence leur tombant dessus comme un roc
Auteur inconnu
Quelle belle ...fable...et tellement vraie.
Les messages d'amitié se disent au fil des jours par de petits échanges, de beaux partages, un petit appel de temps en temps, une aide quand on a besoin...
L'amour se démontre chaque jour par des petites attentions simples et des mots gentils...
Un bouquet de fleurs ne s'offre pas quand on ne le voit plus mais devrait s'offrir de temps en temps, au fil des années...et qu'importe les fleurs ! Un sourire suffit...
Les billets pour le cirque
"Une fois, lorsque j'étais adolescente, mon père et moi faisions la queue pour acheter des billets pour le cirque.
Devant nous, il ne restait qu’une seule famille entre le guichet et nous.
Cette famille m’a profondément marquée.
Ils étaient huit enfants, tous âgés de moins de douze ans.
Leurs vêtements, bien que simples, respiraient la propreté.
Ils formaient une petite troupe disciplinée, alignés deux par deux derrière leurs parents, se tenant la main avec une douce innocence.
On devinait leur excitation à l’idée des clowns, des animaux, et des merveilles qu’ils allaient découvrir ce soir-là.
C’était sans doute leur première fois au cirque, une soirée qui marquerait à jamais leur jeune vie.
Le père et la mère étaient en tête du groupe, droits et fiers.
La mère tenait la main de son mari, son regard brillant de gratitude, comme pour lui dire :
"— Tu es mon héros, mon chevalier en armure."
L’homme souriait, rayonnant de bonheur en voyant l’excitation de ses enfants.
Arrivés au guichet, l’homme, d’une voix pleine de fierté, déclara :
— Je voudrais huit billets pour enfants et deux pour adultes.
La caissière annonça le prix, et soudain, l’atmosphère changea.
La main de sa femme glissa doucement de la sienne, sa tête s’inclina, et lui-même perdit son sourire.
Sa lèvre trembla légèrement, comme s’il essayait de cacher sa détresse.
Il s’approcha du guichet, hésitant, et murmura :
— Combien avez-vous dit ?
La caissière répéta le montant, et à cet instant, l’homme comprit qu’il n’avait pas assez d’argent.
Comment pouvait-il se tourner vers ses enfants, si pleins d’espoir, pour leur dire qu’ils ne pourraient pas aller au cirque ce soir-là ?
Mon père, observant la scène, fouilla dans sa poche et sortit un billet de vingt dollars.
Sans dire un mot, il le laissa tomber discrètement au sol, se pencha pour le ramasser, puis posa une main légère sur l’épaule de l’homme :
— Excusez-moi, monsieur, je crois que vous avez laissé tomber ceci.
L’homme comprit immédiatement.
Ce n’était pas une aumône, mais un geste de dignité, une aide discrète dans un moment de détresse.
Ses yeux se remplirent de larmes.
Il saisit la main de mon père, serra le billet avec force, et, d’une voix tremblante, murmura :
— Merci, monsieur. Merci infiniment. Cela signifie tellement pour moi et ma famille.
Mon père et moi retournâmes à notre voiture.
Nous n’avions plus de quoi acheter nos propres billets, mais ce sacrifice n’avait pas d’importance.
Nous sommes rentrés chez nous, le cœur rempli d’une joie profonde, bien plus grande que celle qu’aurait pu offrir le spectacle du cirque.
Ce jour-là, j’ai appris une leçon inoubliable : la vraie grandeur réside dans l’acte de donner.
Le donateur est toujours plus grand que le receveur.
Si tu veux être véritablement grand, plus grand que la vie, apprends à donner. L’amour ne se mesure pas à ce que tu espères recevoir, mais à ce que tu es prêt à offrir, à donner tout entier.
Le pouvoir de donner, de bénir les autres, est inestimable.
Il y a une joie ineffable dans l’acte de rendre quelqu’un heureux, dans ces gestes simples qui illuminent une vie.
Apprends à donner, sans attendre."
Katharine Hepburn
Un très beau moment de vie partagé, une histoire d'humanité, de respect et de générosité.
Seras-tu carotte, œuf ou café ?
Une jeune femme rendit visite à sa mère et lui dit que sa vie était tellement difficile qu’elle ne savait pas si elle pouvait continuer.
Elle voulait abandonner car elle était fatiguée de se battre tout le temps.
Sa mère l’entraîna à la cuisine où elle remplit trois casseroles d’eau qu’elle mit à chauffer à feu vif.
Lorsque l’eau commença à bouillir, la mère plaça des carottes dans la première casserole,
des œufs dans la seconde
et des grains de café moulu dans la troisième.
Elle les laissa bouillir sur le feu sans dire un mot.
Après 20 minutes, elle retourna à la cuisine, sortit les carottes et les posa sur un plat.
Elle sortit les oeufs et les plaça dans un bol.
Puis elle versa le café dans une tasse.
Se tournant vers sa fille, elle dit :
– Dis moi, que vois-tu ?
– Des carottes, des oeufs et du café, répondit sa fille.
La femme l’amena plus près et lui demanda de toucher les carottes.
La fille les toucha et nota qu’elles étaient molles et souples.
La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser.
La fille enleva la coquille d’un oeuf et observa qu’il était cuit dur.
Finalement, la mère lui demanda de goûter au café.
La fille sourit quand elle goûta son arôme riche.
La fille demanda alors :
– Quel est ton message maman ?
La mère expliqua :
– Les carottes, les oeufs et les grains de café ont affronté la même situation, l’eau bouillante.
Alors pourquoi le résultat produit est-il différent ?
Ce qui est important n’est pas la situation, mais la façon dont elle est interprétée et abordée.
Les carottes sont entrées fortes, dures et solides.
Mais, après l’épreuve de l’eau bouillante, elles sont devenues molles et faibles.
L’oeuf était fragile avec l’intérieur liquide.
Mais, après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, ils ont, grâce à l’épreuve, exprimé toute la richesse de leur potentiel et ont réussi à changer l’eau.
Que révèleront les épreuves que tu affrontes ?
Seras-tu carotte, oeuf ou café ? »
Auteur anonyme
La version féminine avec la maman de ce beau message de vie...un peu différente de celle avec le papa...mais à méditer...
J'adore ce conte...
La vie nous fait franchir pas mal de tunnels, de soucis, de déceptions, de désillusions, de pertes...et nous passons forcément par ces différentes étapes...
Et sur le seuil de la vieillesse on essaie d'être café...
Le parfum de ma grand-mère
Il y a des parfums qui restent gravés dans le cœur, et si je ferme les yeux, je peux encore les ressentir.
C’est un parfum de fleurs séchées, de mauve et de camomille,
De feu de cheminée, de menthe, de confettis,
De bonbons, de barbe à papa et de pâte frit.
C’est l’odeur du lait chaud et du pain trempé,
De draps propres, de savon à lessive,
Des draps brodés et d’un crochet laissé sur une table.
C’est l’image d’un chat lové sur ses genoux,
D’un tablier usé mais toujours propre,
D’une chaussette raccommodée avec soin,
D’un rosaire dans ses mains ridées
Et d’une prière silencieuse, longue et douce.
C’est un parfum qui semble venir de la poussière d’étoiles,
D’un ciel rempli de rêves et d’espoirs infinis.
C’est le parfum d’un passé lointain,
De moments simples qui glissaient doucement,
Et où chaque instant était un cadeau.
Aujourd’hui, ce bébé devenu adulte,
Regarde une photo décolorée,
Avec toujours la même envie :
Retrouver un peu de sa grand-mère dans la vie.
A.R.Nigro
Quel magnifique texte empli d'amour et de tendresse...
Et c'est tout à fait le souvenir de j'ai de ma douce "Mémé" et avec des photos anciennes en noir et blanc et quelques lettres que je garde précieusement...
Mon enfance avec des moments magiques avec elle comme ceux où nous donnions le biberon à un petit agneau nouveau né...appelions les poules pour les nourrir et les rentrer le soir...ou soignions les lapines et leurs bébés...