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Par Anonyme, le 24.02.2021
bonjour il y a beaucoup à écrire
Par Anonyme, le 20.02.2019
magnifique même si j'aurais sans ces quelques mots pour qu'elle plus en haut ça plaise la fontaine jean
Par Remy Boulal, le 26.04.2017
you are my breathing in, i possess few blogs and very sporadically run out from to brand. eeaceddagdkfkd
Par Smithd146, le 23.12.2015
bonjour, je viens de mettre à l'honneur sur mon blog votre fable la poule amère,malheur eusement je m'aperçois
Par l'ami gégouska, le 16.09.2015
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Date de création : 20.10.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2022
244 articles
Je me souviens d'un grand portail vert, d'une allée,
de cailloux blancs qui jonchent mon enfance envolée,
un train qui passe, les heures insouciantes parties en fumée...
Je me souviens d'un château, un vieil homme au dos courbé,
des enfants heureux de pouvoir enfin se retrouver,
des femmes qui préparent la cuisine, les odeurs épicées...
Je me souviens un clos, un pré si grand que je m'y perdais,
des graviers qui s'enfoncent dans mes souliers sans lacets,
des parents qui vivaient leur jeunesse, leurs tendres versets...
Je me souviens de la joie de mes oncles, des clopes vertes,
du mouton qui grillait, des senteurs d'orient et certes,
la foison de mets qui s'entremêlaient aux mots alertes...
Surtout, je me rappelle de cette belle et grande famille,
venue de loin puis collée comme on colle une estampille,
nous étions un roc, un île, un lien universel, une quille...
Roger, Alain, Jean-Pierre, ou Ghislaine, France, Martine,
la fratrie était marquée du sceau de l'amitié par les cantines,
Et tous les autres en ribambelle, s'aimaient sans badine...
Je me souviens d'une reine-mère, une rieuse grand-mère,
une adorable femme qui avait donné son âme grégaire,
qui avait tout sacrifié pour voir ses enfants en juste terre...
Je me souviens entendre les dimanches arrivés, moi rebelle,
les mots tendres parlés à l'encre d'un bourg Miribel,
« voilà mon Jean-Marc, il a grandi, Manouchebel !! »...
Comment oublier, Odette, tes rires qui ne finissaient jamais,
le pot de chambre qui te secourait par des gendres coquets,
ton tablier, comme pour toujours nous inviter au respect...
Alors à grand coup de Méchouia, de poivrons rouges mêlés,
de sauces piquantes, tu as su nous donner le goût d'aimer,
de toujours savoir nous rassembler, et moi de me rappeler...
Tu as fini par ranger les cartons de ta genèse, l'esprit volé,
oublier tout le monde, trop occupée à vouloir tout expédier,
tu es partie rejoindre 'La Goulette' et sûrement notre pépé...
Je me souviens d'un grand portail vert, d'une allée,
de quais sereins qui bercent mon enfance dévoilée,
un plein de glaces, les 'Manouchebels' à jamais enterrés...
TEXTE ECRIT PAR JEAN-MARC WOLLSCHEID (Tous droits réservés...)
Merci pour ton hommage à Mémé, c'est plein de larmes que j'ai revécu ces scènes tant aimées. Je t'embrasse
Avec Sophie, nous avons eu les larmes aux yeux... C'est juste magnifique !
whou ! quelle bouffée d'enfance soudaine ! que de souvenirs ! que de tendresse que d'émotion...
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