De ses propres plumes

Photo Copyrights Loïc Robinot

Bienvenue aux visiteurs de passage sur ce blog !

Et... offrez des livres autour de vous en 2014

Dans ce blog vous trouverez une information sur des livres et des textes d' auteurs de la région de Perpignan, et la parution de leurs ouvrages, des réflexions sur l'écriture, les prix Méditerranée, des reportages sur des peintres amateurs, des livres d'actualité littéraire  que leurs auteurs sont venus dédicacer, des conférences, des coups de coeur,

 oh, et mille autres choses encore, j'espère...

Rédacteur : Loïc Robinot

Pour me contacter par mail, voir en haut à gauche : "me contacter par mail"

Ce blog en cours de transformation renferme également des archives sur l'association Autres Plumes qui  n'existe plus.

Il n'est pas possible techniquement de changer l'adresse de ce blog, juste le titre, mais il s'agit désormais d'un blog personnel, qui pourra être ouvert à d'autres : auteurs, musiciens, peintres, buzz et tri de l'actualité dans le domaine de la création et de la culture en général etc. (selon les affinités.)

Important : Toute personne figurant en photo, ou dont nous avons publié puis conservé des écrits sous forme d'"archives"d'Autres Plumes, et qui ne souhaiterait plus que cela soit conservé, peut, bien sûr, me le signaler (autrement que sous forme de commentaire totalement anonyme, merci),et je respecterai immédiatement ce choix à me faire connaître au plus tôt. Il est également possible et facile de supprimer l'ensemble de ces archives, mais j'ai craint que cela ne soit pas le souhait de l'ensemble des ex-adhérents, qui aiment retrouver les souvenirs ou consulter certains extraits, à suivre... Loïc

Nous vous conseillons de suivre ce blog en choississant les rubriques qui vous intéressent sur la droite de la page plutôt qu'en suivant la totalité de la page d'accueil, mais, comme vous voulez, faites comme chez vous!   Et pour les rubriques les plus étoffées, n'oubliez pas qu'il peut y avoir pas mal de pages, déjà six parfois, actuellement, et ça augmentera encore, avec au fond de la liste des pages, les articles les plus anciens.

Euh, si vous voulez nous laisser un commentaire, nous en serons vraiment  ravis; ceci dit, inutile de les signer par "Anonyme", nous n'avons aucun enjeu autre que littéraire, alors un peu de courage, dites nous qui vous êtes, ça sera sympa! (Hm il est fâché ce soir le secrétaire / croque-note ! C'est la première fois que ça se produit, mais franchement...)

 Anne Sylvestre écrivait et chantait beaucoup dans les années soixante-dix, de très jolies chansons, tendres pionnières dans le domaine des droits et libertés des femmes, une chanteuse que Brassens avouait bien aimer et respecter bien sûr. La réciproque était vraie, cela va sans dire. Nous en avions parlé à Cardiff... (voir mon modeste petit livre Sur ma route, un certain... Georges Brassens)

Pascal Sevran, l'animateur de télévision bien connu et tant décrié, a pourtant été l'un des derniers à faire passer la chanteuse dans ses émissions, bravo !

Une chanteuse que l'on a insidieusement et peu à peu laissée glisser dans l'oubli et qui en a chanté l'amertume :

"je n'ai plus personne à Paris
Je croyais avoir des amis
Oui, de ceux que ne déracine
Aucun orage
Je n'ai plus personne à Paris
L'un après l'autre ils sont partis
Partis de corps ou bien de cœur
Partis se faire aimer ailleurs
Et c'est dommage
Qu'ils aient laissé ce vide en moi
Et tout ce froid."      (Je n'ai plus personne à Paris)

 Les gens qui doutent  : de et par Anne Sylvestre :

http://www.youtube.com/watch?v=WQuAugvtp2Y

Version de cette chanson par Jeanne Cherhal, Vincent Delerm, A de la Simone :

http://www.youtube.com/watch?v=qM1XxVZH-I0

Oui, en ces temps de certitudes et d'egos cette chanson fait du bien :-)

« Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre. »
 disait Jean-François Marmontel

Ah pauvre Anne Sylvestre !

Tant d'artistes de talent et d'émotion finissent dans l'indifférence à la... Mozart, l'homme ne changera pas, que voulez-vous...

"Ecrire pour ne pas mourir" ((De et par Anne Sylvestre):

http://www.youtube.com/watch?v=w7lHXwW2zOc

Plus d'info sur Anne Sylvestre en cliquant sur ce lien :

www.lehall.com/.../annesylvestre

Anne Sylvestre

Auteure, compositrice, interprète 

Anne Sylvestre, de son vrai nom Anne Beugras, naît à Lyon le 20 juin 1934. Sa famille s’installe en 1942 à Suresnes en banlieue parisienne. A 15 ans, Anne Sylvestre abandonne l’apprentissage du piano. Elle se met à la guitare. Elle écoute du jazz. Elle a vu sur scène avec son père Edith Piaf et les Compagnons de la chanson, écoute avec lui Charles Trenet, puis les Frères Jacques… A la radio, elle découvre Georges Brassens et Nicole Louvier. Elle commence des études de Lettres. Anne Sylvestre débute sa carrière de chanteuse le 19 novembre 1957, au cabaret La Colombe à Paris (dirigé par Michel Vallette), en même temps que Jean Ferrat et Pierre Perret. Accompagnée de sa guitare, elle interprète ses premières chansons  : « Les cathédrales », « On s’est connus », « Maryvonne », « Madame ma voisine »… Au printemps 1959, Jacques Canetti lui ouvre les portes des Trois Baudets. Elle se produit dans le spectacle Opus 109 Bis aux côtés, notamment, de Mouloudji, Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret. Elle passe régulièrement aux Trois Baudets jusqu’en 1962, ainsi que dans de nombreux cabarets : La Colombe, Chez Moineau, Le Port du salut, La Contrescarpe… Par l’intermédiaire de Jacques Canetti, elle signe chez Philips. En 1959 sort un premier 45 tours quatre titres (« Porteuse d’eau », « Maryvonne », « Philomène », « La chanson de toute seule ») suivi en avril 1960 par un second (« Les cathédrales », « Jeannette », « Madame ma voisine », « Tiens toi droit »).

En 1961 paraît un premier disque 10 titres, Anne Sylvestre chante, comprenant « Mon mari est parti ». En 1962, son second 25 cm 8 titres avec « La femme du vent », « Les punaises », « Eléonore »…, est préfacé par Georges Brassens et reçoit le Prix de l’Académie de la chanson française. En février 1962, elle passe à Bobino en première partie de Jean-Claude Pascal, puis en avril à l’Olympia en lever de rideau de Gilbert Bécaud. Elle tourne en France et dans les pays francophones, en compagnie de Georges Brassens, Pierre Perret, Jean Ferrat, Ricet Barrier, Serge Gainsbourg, Pierre Etaix, Jacques Brel… Nouvel album et premier 30 cm en 1963 (« Vous aviez ma belle », « Mère, veux-tu ? », « J’ai rien à dire »…) et dès 1964, premières Fabulettes, écrites à l’origine pour ses filles, sorties sous forme de livre disque (« Hérisson », « Veux-tu monter dans mon bateau », « Muses-Musaragine », « Berceuse pour une pomme », « Mouchelette », « Chanson pour sauter à la corde »), qui obtient le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Dès lors, Anne Sylvestre écrit en parallèle une œuvre pour adultes et une autre pour enfants (18 volumes de Fabulettes parus en 2010). Elle ne chantera par contre jamais ses Fabulettes sur scène.

Les albums se succèdent chez Philips jusqu’en 1967 (« Lazare et Cécile » en 1965, « Berceuse pour moi », « Le géranium » en 1967…) Anne Sylvestre se produit sur la scène de Bobino en compagnie de Félix Leclerc en 1967. L’année suivante, elle quitte Philips et rejoint les disques Meys. Elle y publie trois albums (« Mousse », « Chanson dégagée », « Marine », « Tu es la terre » en 1968, « Aveu », « J’l’attends mon prince charmant » en duo avec Boby Lapointe, « Maumariée » en 1969, « Abel, Caïn mon fils », « Des Fleurs pour Gabrielle » en 1971…) avant de rompre. En 1973, elle remonte sur scène au Théâtre des Capucines à Paris grâce à un producteur sicilien, alors qu’elle n’a plus de maisons de disques. Le public est au rendez-vous. Elle crée son propre label discographique. En mai 1974, elle sort l’album communément appelé Les Pierres dans mon jardinqui comprend « Non tu n’as pas de nom », chanson qui prend position pour l’avortement. Anne Sylvestre chante au Théâtre de La Renaissance et au Théâtre des Champs Elysées. En novembre 1975, elle se produit au Théâtre Montparnasse alors qu’un nouveau disque paraît (« Une sorcière comme les autres »…), considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre. En 1976, elle monte un récital avec Dick Annegarn. Ce sont des années fastes pour Anna Sylvestre, elle enchaîne les concerts à guichets fermés (Théâtre des Arts en 1977, chapiteau du Forum des Halles en 1978, Palais des Glaces en 1981, Printemps de Bourges en 1982…) et les disques (« Comment je m’appelle », « Les gens qui doutent » en 1977, « Frangines », « Je cherche mon chemin », « Douce maison » qui aborde le thème du viol, en 1979, « Dans la vie en vrai », « sur un fil » en 1981…) En avril 1985 sort l’album Ecrire pour ne pas mourir(« Ecrire pour ne pas mourir », « Vous m’avez tant aimée », « Les blondes »…) qu’elle présente sur la scène de l’Eldorado. Pour la première fois elle est accompagnée par quatre musiciens. En 1986, elle investit l’Olympia et publie Tant de choses à vous dire (« Maman elle est pas si bien qu’ça »…) Elle délaisse de plus en plus la guitare en s’appuyant sur les musiciens de son orchestre. Elle chante avec Romain Didier, Georges Moustaki, Maxime Le Forestier, Karim Kacel, et d'autres en hommage à Georges Brassens. En 1987, elle crée avec son amie québécoise Pauline Julien, le spectacle Gémeaux croisées. En 1989, elle chante et joue la comédie dans le spectacle Calamity Janeau Bataclan. Elle promène ensuite son récital Détour de chant, accompagnée au piano par Philippe Davenet en France, en Europe et au Canada. En 1994, elle écrit et monte une comédie musicale pour les enfants, Lala et le cirque du vent, interprétée notamment par Michèle Bernard, et sort D’amour et de mots(« Sur mon chemin de mots », « Roméo et Judith »…) Après une pièce de théâtre (Hôtel des Ephémères en 1996) et un disque de fables inspiré par Jean de La Fontaine (Anne Sylvestre… Chante au bord de La Fontaine en 1997), elle fête ses quarante ans de chanson sur la scène de l’Olympia au printemps 1998 et fait paraître Les arbres verts (« Habillez moi », « J’attends »). En octobre 2000, elle sort Partage des eaux(« Pour aller retrouver ma source », « Le Lac Saint-Sébastien »…) également titre du spectacle qu'elle présente en 2001 sur la scène de l'Auditorium Saint-Germain et en tournée. En 2003 paraît Les chemins du vent(« Chanson d'amour à l'envers », « Les oiseaux du rêve »…) Elle tourne en France et au Québec. Fin septembre 2007, Anne Sylvestre présente au Trianon à Paris le spectacle Mon jubilé !à l’occasion de ses cinquante ans de chanson. Bye Mélanco, nouvel album studio sort à la même période. Le 30 mai 2009, Anne Sylvestre monte et crée avec Serge Hureau le Spectacle Bêtes à Bon Dieudans la collégiale de Dole (Jura). En octobre suivant, sur la scène du Trianon, La Grande Sophie, Clarika, Agnès Bihl rendent hommage à Anne Sylvestre et chantent avec elle.

Les textes d’Anne Sylvestre ont été chantés par de nombreux interprètes : Pauline Julien, Cora Vaucaire, Serge Reggiani, Isabelle Aubret et aussi Barbara sur scène (« Lazare et Cécile », « Tiens-toi droit » et Mon mari est parti »). 

© Le Hall de la Chanson

Le Hall de la chanson

Merci à ses auteurs dont j'aurais au moins aimé trouver et citer le nom, mais... le lien ne fonctionne plus. Bizarre !

Désolé pour cet emprunt un peu à la sauvette qui n'est pas dans mes habitudes... Si quelqu'un peut me les indiquer ?????

Vernissage vendredi dernier, à l'atelier galerie et la maison d'édition K'A, dirigée par André Robèr, 13 carrer de la santa Creu 66130 Ille-sur-Têt France, dans ce qui fut autrefois une épicerie.

Il s'agissait de collages par Didier Manyach, mais aussi de ses poèmes lus par l'auteur.
Art, littérature, public  à l'écoute et sympathique, rencontres et amitiés. André Robèr et Béatrice poursuivent avec douceur et ténacité leur travail de passeurs de culture qui mérite d'être plus... euh... "médiatisé" (?)

Quelques textes de Didier Manyach :

http://blockhaus.editions.free.fr/Sousles.htm

http://treize-galerie.blogspot.fr/

Loïc

Dans la plongée que je fais depuis un certain temps (en eau profonde) dans la musique baroque (opéra compris), j'ai retrouvé ceci, air bien connu, certes, mais de qui ? Ah, c'est bien sûr :

Luigi Boccherini : Menuet du quintet à cordes op.11 n.5 pour Orchestre - Francois Boucher

http://www.youtube.com/watch?v=epJahNtJzss

Né en Toscane -1743-, décédé à Madrid -1805 - Ils étaient pratiquement tous artistes dans sa famille, de la danse à la musique en passant par le chant.
Au coeur de sa production nous mentionnerons 6 Quintettes, op. 11 /  (1771) - Le n^o 5 contient ce célèbre Menuet.

 Pour l"ambiance sétoise LR (Vous pouvez cliquer sur la photo)

Pour une fois, ou plus exactement, pour la première fois, il sera question d'un film dans ce blog.

C'est un film réalisé par des amis sétois et que je trouve vraiment de qualité, jugez-en par l'extrait ci-dessous :

http://sousleregardderimbaud.jimdo.com/

Le réalisateur, Gérard Corporon, est un caméraman, chef opérateur, entre autres, chevronné  et officiellement  chargé de travailler pour la ville de Sète, FR3, Thalassa, etc. Grand amateur de plongée, en outre, il a l'expérience de la mer et des fonds sous-marins pour y réaliser des prises de vue (façon "Monde du silence", qui m'avait bien marqué lorsque j'étais gamin).

 Jeanne Corporon, elle, j'en parle dans le livre  Sur ma route, un certain... Georges Brassens.

Elle est la fille d'Henri Delpont, le fidèle ami d'enfance et de toujours de Brassens, (ils sont décédés à un an d'intervalle) un homme si discret, au contraire de Fallet ou Poletti ou autres "compagnons" de Brassens, présents dans les émissions de Jacques Chancel etc., au premier rang sous le feu des  caméras.

 Jeanne, discrète elle aussi, a pourtant joué dans "La graine et le mulet" ce beau film tourné à Sète, et qui a connu les faveurs d'un large public.

Elle était la "banquière'.

http://www.youtube.com/watch?v=1SKlgWJWllA

http://www.cahiersducinema.com/Evenement-La-Graine-et-le-mulet.html

LA GRAINE ET LE MULET
France, 2007
Scénario et réalisation : Abdellatif Kechiche
Adaptation et dialogues : Abdellatif Kechiche et Ghalya Lacroix
Interprétation : Habib Boufares, Hafsia Herzi, Faridah Benkhetache, Abdelhamid Aktouche, Bouraouia Marzouk, Alice Houri
Production : Claude Berri
Montage : Ghalya Lacroix, Camille Toubkis
Distribution : Pathé
Durée : 2 h 31

Jeanne est encore  apparue  dans un téléfilm sur Brassens, programmé à la télévision l'an passé, puis dans "La Vénus noire" (Abdellatif Kechiche de nouveau).Vous vous souvenez ? ce film évoquant la "Vénus Hottentote" dont on a pas mal parlé dans les médias. Autre film avec Jeanne : L'Avocat réalisé par Cedric Anger.

 Voilà... à suivre pour peut-être d'autres réalisations et aventures cinématographiques et coups de coeur. LR

Oui, le 25 février au Mexique ...

Est-il besoin d'un commentaire ?

 Si on écoutait plutôt un peu de musisque ?

D'abord seul :

http://www.youtube.com/watch?v=iLpWEc8-Hl0

Puis le concert du siècle avec Paco de Lucia, qui a tant fait pour un flamenco moderne, Al di Meola, technicien de la guitare jazz, et John Mac Laughlin, guitariste jazz lui aussi, mais nourri en plus de l'expérience "Mahavishnu orchestra" ,fusion avec la musique indienne, ses mesures impaires et ses tons plus courts que le demi-ton

http://www.youtube.com/watch?v=9cadbYIzhqQ

Shakti avec John Mac Laughlin justement:

http://www.youtube.com/watch?v=3AzovMu-2LY

Oui, elle est bretonne Nolwen Leroy et, moi aussi.

Elle est belle, euh, non, pas moi.

Elle a une jolie voix, oui, mais moi c'est plutôt dans les "baryton" ...

 Elle choisit de belles chansons, je préfère mes textes, bien sûr, mais les siens sont souvent intéressants, pas n'importe quoi en termes de variété, et puis, bon, on y retrouve la veine populaire du folklore, tout un patrimoine précieux.

 Mais moah, je joue de la guitare, na, na, na !

 Allez, si je la présente dans ce blog,  (si elle est encore  à présenter ?), c'est que je l'aime bien Nolwen Leroy, re na!

 Je me dois de terminer par un "Kenavo" sonore, sinon, de retour au pays natal, en passant, un jour, les amis vont me traiter de "touriste" ou pire : de "doryphore", ce qui, vous admettrez est quand même une insulte. (N'en déplaise à ce petit insecte, grand amateur de pommes de terre.)

 Pour commencer une douce chanson emprunte de mythologie :

http://www.youtube.com/watch?v=bCic81uxO8U

Des arrangements très subtils  pour une chanson traditionnelle rendue célèbre par le groupe "Tri Yann" qui passait souvent sur Radio Arrels, la radio catalane

La Jument de Michau :

http://www.youtube.com/watch?v=GRrZFL3z0aY&list=AL94UKMTqg-9CvXgPMTHYp6Dgfws4BmdR7


Ah, et puis elle chante "l'Orage" de Georges Brassens, alors ça ne peut être que quelqu'un de bien, non ?
http://www.youtube.com/watch?v=SMlnU3uGmrY

Une belle chanson de Jean-Michel Caradec,  disparu accidentellement, bêtement et encore bien jeune ... :

"Qu'ele est belle ma Bretagne quand elle pleut !", non, pas d'ironie ! MOah, le breton, je le pense aussi. :

http://www.youtube.com/watch?v=ER8d2v_uI6M


Etre breton, c'est aussi se sentir "celte" et dans la foulée du "Celtic revival" des années soixante-dix, dans le domaine du folksong et de la musique entre autres, les passerelles furent tout de suite établies avec l'Irlande qui bouillonne de musique et de mélodies océanes, éoliennes, où l'on croit entendre les harpes du vent sur les falaises et les brisants iodés... ah, délire et nostalgie d'enfance à l'abri de l'île de Groix et de ses courreaux...

 Mais il se trouve que le monde musical de la " Celtie " évolua peu à peu vers une fusion "MUSIQUE DU MONDE" où les instruments appartenant à des ethnies diverses  se mélangèrent. : Le oud, un cousin  du luth, par exemple, apparut très tôt avec une coloration Maghreb certaine. Ah et  n'oublions pas que la cornemuse est également jouée dans les pays d'Afrique du nord, en Galice etc. La musique celtique qui a son festival tous les étés à Lorient, en août, est finalement très riche et au-dela des frontières.

 Homeland : (Terre natale) très irlandaise par sa structure mélodique et ses arrangements colorés par la flûte irlandaise (whistle ou tin whistle ou penny whistle sont synonymes) notamment, et ses solos en fond.

http://www.youtube.com/watch?v=Kj7Wu5dyPR4&list=AL94UKMTqg-9CvXgPMTHYp6Dgfws4BmdR7

Tri martolod (Trois marins)chanson traditionnelle reprise par Alan Sivell qui la chante en duo avec N. Leroy :

( Un des tubes des "Fest Noz" - ou fête de nuit avec danses traditionnelles et instruments bretons : cornemuse (biniou), bombarde, tambour, en priorité)

http://www.youtube.com/watch?v=eT8x1i7wE6g:

Bon ce sera tout, mais vous pouvez suivre la piste par vous-mêmes avec le net et des liens... Ah, c'était un article sur Nolwen Leroy, en fait :-)

Ken ar c'hentañ : Fins aviat

PF

Au début des années 80, (juillet 1982) il y eut cet événement majeur que constitua la sortie du double album musical des Pink Floyd The Wall,accompagné d’un « opéra-film » (par Alan Parker) et de représentations théâtrales. Album concept, façon Sergent Pepper des Beatles à la fin des années 60, c’est-dire non pas des chansons rassemblées, alignées séparément sur un disque mais plutôt un tout avec articulations, et des  liens, y compris musicaux, d’une chanson, d’un morceau à l’autre, et regroupés globalement sous un thème.

Les Pink Floyd faisaient, comme les Beatles jusqu’en 1970, Les Rolling Stones, Led Zeppelin et d’autres, partie de ces groupes dont on attendait impatiemment les nouveaux disques, sur lesquels on se ruait à leur sortie. Cela mettait du mouvement dans nos vies, de la passion, et il faut dire que la technologie aidant, les progrès considérables étaient permanents : matériel, sons, et idées. Les artistes faisaient preuve d’une inventivité et créativité extraordinaire, oui nous avons eu la chance de suivre cette époque, accompagnée d’une certaine forme d’espoir (ou d’illusion ?) que le monde pouvait encore être changé pour le meilleur…

The sujet de The Wall est assez iconoclaste, la chute des briques du mur (que représentait la pochette du disque) aurait pu préfigurer celle du mur de Berlin, mais ce n’était pas à l’ordre du jour…

Bon, ce n’était pas très révolutionnaire que de contester les formes d’éducation qui passaient les enfants à la moulinette dans une séquence du film (we don’t need- pas besoin de - NO education – superbe incorrection grammaticale avec une double négation d’ailleurs) mais cela pouvait fleurer le subversif et son petit relent soixante-huitard un peu… tardif. Il faut dire que l’ « establishment » britannique était quand même souvent physiquement répressif et un peu particulier, avec l'uniforme obligatoire, dont la bonne intention égalitaire de départ était habilement détournée (les enfants de familles riches portaient des vêtements plus neufs parce que plus souvent renouvelés), un grand conservatisme formel, l’usage des châtiments corporels : le « caning » (oui le mot canne est présent dans le terme) auquel furent soumis les mauvais élèves  ne fut aboli que peu à peu, et pas en même temps dans  les divers pays du Royaume Uni à partir de 1999 ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_de_canne. Lorsque j’étais assistant pour la première fois à Derby, dans le cadre de mes études d’anglais, je fus témoin de ces convocations chez le directeur (headmaster) et de la mine penaude des jeunes qui attendaient l’heure devant la porte du bureau dans le couloir. Je ne sus en fait jamais trop pourquoi ils y avaient droit, faute grave ? : école buissonnière, bagarre, larcins ? insultes ???

Ce directeur, me parut toujours "sympa", jovial, ouvert, pourtant, dans sa manière d'être, mais bon,il appliquait strictement le système, la tradition... dans ce collège technique mixte de la ville des usines Rolls Royce.

Voici plusieurs vidéos :

 http://www.youtube.com/watch?v=0ISBnBkivjk

http://www.youtube.com/watch?v=i9-CrzyEiiY

Dans la vidéo suivante vous  trouverez, pour les amateurs de guitare, un  didacticiel montrant la technique du « tiré » qui donne ce son dit « planant" à la musique des « Floyd ».

Vous poussez la corde en largeur sans lâcher la note, jusqu’à atteindre un demi-ton, un ton, voire un ton et demi au dessus, (c’est un peu hawaïen comme son), mais il y a de multiples façons de jouer autour de ce « tiré », on ne va pas tout révéler, hein.

http://www.youtube.com/watch?v=gpctDVWC0Pw

Version live (sur scène) intéressante aussi :

http://www.youtube.com/watch?v=Oq6DvjAFwWE

Photo : Suzanne Champon

Cliquez sur la photo pour voir en (très) grand   :-)

Ci-dessus : le 26 février à la Maison de la Région, près de la gare à Perpignan.

photos par Suzanne Champon et Benjamin Latger  (le nouveau  et jeune photographe du Cml, talentueux et sympathique et à l'avenir prometteur)

PHOTO en bas à gauche : de gauche à droite : Nicole Yrle, Peggy Cases excellente directrice de la Maison de la région, Loïc dans la position assise sur la table qui en fait un peu un lillliputien, Yahn le Fur  à sa,gauche la sympathique et efficace Emmanuelle Malé, secrétaire du CML, André Bonet, président du Cml, organisateur de cette rencontre, Anne-Marie Cubris, Laurent Cassagne.

Mes remerciements les plus sincères à André Bonet, Emmanuelle Malé, Peggy Cases pour la décision de présenter mon livre de photos Collioure en habit de Lumières (Editions Cap Béar) en compagnie d'un autre Breton, avec qui nous avons pas mal d'affinités, qui présentait, lui, son polar : Le Centre du monde, l'autre (Ed. TDO)

 Au menu  de la soirée :

- Ambiance musicale lyrique baroque.

- Interviews croisées de chaque auteur par André Bonet, président du Centre méditerranéen de littérature de Perpignan.

- Trois chansons personnelles par Loïc, liées au thème de la photographie ou au rapport entre mots et image photographique :

      "Deux enfants blonds" : qui correspond à la dernière photo de l'album où des enfants regardent la mer :

                                                           "Que voit-on, comme eux, quand on est

                                                             Assis à regarder la mer ?"...

                                                        ..."Est-ce (encore) l'envie de voyages

                                                            Accroché à ses blancs cheveux ? "...

    "La romance du pêcheur" :  une chanson qui renferme une succession d'images concrètes, visualisables dans la tête comme sur une photo : les étangs, les risées du vent sur l'eau à l'aurore, le petit point blanc là-bas, maison où la compagne du pêcheur dort encore, la barque qui glisse, les filets, les poissons d'argent, le reflet des écailles, les oiseaux volant de la barque vers la maison, la porte en bois de la chaumière sur une île, les persiennes, la fumée de la cheminée, le rivage...

     " Pour une trace" : Pourquoi prenons-nous des photos ? Pour laisser une trace, dit le refrain de la chanson, "Oh rien qu'une trace", et puis la vie... efface.

- Un duo : voix (par Yahn), guitare classique (par Loïc) : La chanson des vieux amants de Jacques Brel, confirmant les affinités entre les deux auteurs de la soirée.

- Dédicaces et apéritif.

 La soixantaine de personnes qui avaient fait le déplacement ont parlé de soirée où l"humour, l'émotion, la sympathie leur avaient fait passer un moment agréable, en plus du caracrère artistique et littéraire de l'événement, qui aura sans doute des suites, notamment entre les deux auteurs qui venaient à peine de se rencontrer.

 Ah, et un grand merci à Peggy Cases, directrice de la Maison de la région, assistée par Anne et Myriam (que leur discrétion prive de présence sur les photos, dommage !) qui font que nous participons en confiance à ces soirées, sachant que tout y est parfaitement organisé avec professionnalisme et bonne humeur.

 Voir ausi :

http://autresplumes66.centerblog.net/rub-livres-par-loic-robinot-.html

André Bonet et le Cml ont présenté l'auteur espagnol Ricardo Menéndez Salmon au dernier étage du théâtre de l'Archipel la semaine dernière. Conférence de l'auteur toute en espagnol et traduction de temps en temps par le Consul d'Espagne à Perpignan : Aníbal Jiménez Abascal, en per sonne.

 Plusieurs livres au programme, j'ai choisi " Medusa" (en français, mon espagnol, je le regrette, n'étant pas aupoint... de tout suivre.) (Medusa, - Actes Sud/ Jacqueline Chambon

 C'est  une apparence de biographie : la vie de Prohaska, peintre, photographe et cinéaste allemand qui se révèle être un personnage fictif.

La fiction le décrira filmant les horreurs du Troisième Reich, ainsi que les enfants morts de faim en Estrémadure dans les premières années du franquisme,les  carnages et dictatures d’Amérique du Sud.  Art ou complicité par le voyeurisme ? Toute la question du thème abordé par le livre est là ! Livre sérieux et intéressant, je crois.

Pour plus d'info :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ricardo_Men%C3%A9ndez_Salm%C3%B3n