Découvrez dès maintenant mon site Tout-Cécile-Aubry, nouvelle version de ce blog

J'ai créé ce blog dans le but de partager ma passion pour Cécile Aubry et son univers. J'espère qu'il vous plaira...

L'administration du blog Tout-Cécile-Aubry

"J'ai été danseuse, comédienne, metteur en scène,

écrivain et quoi encore ? Mais j'ai fait tout ça avec un

enthousiasme formidable à chaque fois que je le faisais.

Je ne sais pas finalement si je ne suis pas tout simplement une amateure..."

(Cécile Aubry, 2010)

Sommaire

1. A quoi ressemblait l'enfance de Cécile Aubry ?

2. Danseuse

3. Star du cinéma

4. La vie à deux

5. Cécile Aubry présente son fils Mehdi

6. Second succès: l'écriture

7. Ensemble au fil du temps

8. Décès de Cécile Aubry

9. Sa vie à Saint-Cyr-sous-Dourdan

10. La propriété du Moulin Bleu

11. Zoom sur Le Moulin Bleu

12. La Rémarde

13. Photos de Cécile Aubry et Mehdi en 1965

14. Les animaux du Moulin Bleu dans les années 1950

15. Les animaux du Moulin Bleu dans les années 1960

16. Les animaux du Moulin Bleu dans les années 1970

17. Manon

18. XXème Gala de l'Union des Artistes

19. La Rose Noire

20. Barbe-Bleue

21. Un peu plus sur les partenaires de Cécile Aubry à l'écran...

22. La Chair de l'Orchidée

23. Quelques photos...

24. Ses premiers livres pour enfants...

25. Ses débuts à la réalisation...

26. Les Aventures de Poly

27. Les autres feuilletons Poly

28. Les livres Poly

29. Les feuilletons Poly: 1ère partie, 2ème partie

30. Les acteurs de Poly: 1ère partie, 2ème partie, 3ème partie

31. Belle et Sébastien

32. Le tournage de Belle et Sébastien

33. Quelques photos de Belle et Sébastien

34. Souvenirs du tournage de Belle et Sébastien

35. Les acteurs de Belle et Sébastien: 1ère partie, 2ème partie

36. Sébastien parmi les hommes

37. Le tournage de Sébastien parmi les hommes

38. Quelques photos de Sébastien parmi les hommes

39. Les acteurs de Sébastien parmi les hommes: 1ère partie, 2ème partie

40. Sébastien et la Mary-Morgane

41. La Légende de la Ville d'Ys

42. Quelques photos de Sébastien et la Mary-Morgane

43. Les acteurs de Sébastien et la Mary-Morgane: 1ère partie, 2ème partie

44. Ville de Saint-Cyr-sous-Dourdan

45. Ses autres romans...

46. Le Jeune Fabre

47. Quelques photos du Jeune Fabre

48. Les acteurs du Jeune Fabre: 1ère partie, 2ème partie

49. Un peu plus sur Véronique Jannot...

50. Un peu plus sur les interprètes des chansons...

51. Les voxographes

52. "Belle et Sébastien" version 2013

53. Nicolas Vanier reprend les rênes...

54. Le Mehdi que l'on redécouvre en 2013

55. "La Belle histoire de Sébastien" par Mehdi

56. Une suite à "Belle et Sébastien" version 2013

57. Cérémonie au refuge du Grand-Baou

Le 22/03/2016,

          Chers fans de Cécile Aubry, 

Info exclusive !

Une exposition consacrée à Mehdi est en préparation. Elle est réalisée par une très grande fan, en collaboration avec "Les amis de la bibliothèque" de Saint-Martin de Jussac.

Elle aura lieu le samedi 30 avril et le dimanche 1er mai 2016 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h à la salle des fêtes de Saint-Junien en Haute-Vienne (à 30 minutes de Limoges).

L'entrée est libre alors profitez-en !

Une tombola (2€ par billet) est également organisée par "Les amis de la bibliothèque" de Saint-Martin de Jussac pour aider au financement de la venue de la pièce "Une heure et demie de retard". 

En effet, la Megisserie de St-Junien accueillera Mehdi et sa femme Virginie Stevenoot à l'occasion d'une représentation de leur pièce le samedi 21 mai 2016 à 20h30.

Prix des places: 15€

Venez nombreux !

Cordialement,

Claire

Administration du blog Tout Cécile Aubry

Le 12/05/2016,

Il reste encore une cinquantaine de places. Ne tardez plus !

Cordialement,

Claire

Administration du blog Tout Cécile Aubry

Le 13/02/2015,

        Chers fans de Cécile Aubry,

J'ai été contactée hier par une journaliste qui souhaite faire un reportage sur des villages qui sont devenus cultes ou ont été célèbres grâce à une histoire portée sur le petit ou grand écran en s'appuyant sur "Belle et Sébastien".

Ce n'est pour l'instant qu'à l'étape de projet mais personnellement, je trouve que c'est une très bonne idée et j'ai hâte de voir le résultat. J'aimerais pouvoir l'aider mais il me semble que certains d'entre vous seront plus à même de répondre à ses questions.

Les voici donc : "Pourriez-vous me dire si un fan club de la série existe ? Si des gens du village peuvent encore me raconter des souvenirs ?"

Merci de l'attention que vous porterez à cette "annonce".

Cordialement,

Claire

Administration du blog Tout Cécile Aubry

Vous pouvez me répondre en laissant un commentaire, en signant le livre d'or ou en me contactant par mail...

   Née sous le nom d'Anne-José Madeleine Henriette Bénard le 3 août 1928 à Paris.

   Son père, Lucien Bénard (1888-1978) était inspecteur des comptes dans les années 20 après avoir fait Polytechnique.  Sa mère, Marguerite Bénard née Candelier (1902-1994) était égyptologue. Anne-José Bénard grandit avec sa demi-soeur Claude, son aînée de dix-sept ans. Elle évolue entre une gouvernante anglaise et un professeur de danse. Elève des lycées Victor-Duruy, puis de Janson et La Fontaine (après que les allemands en furent chassés), elle apprenait la comédie et la danse sans rien négliger pour autant de ses études. Elle commence justement comme danseuse.

Anne-José Bénard (au centre) sur les bancs de l'école

   "J'ai adoré la danse, j'ai bien fait parce que ça donne une endurance incroyable. C'est comme le sport, je crois. Sauf que la danse, il faut faire le même effort qu'en sport mais il faut que ça soit joli et que ça ne se voit pas. Alors je trouve que l'effort qui ne se voit pas, c'est un effort encore supérieur."

   "A partir de mes seize ans là, quand le monde s'est ouvert, je courrais partout. Ca vraiment je faisais tout ce que je pouvais. J'avais les yeux qui s'ouvraient sur un monde inconnu."

   "La danse, j'ai commencé par aller chez Marcelle Bourgat et puis d'autres et je me souviens une étoile de l'opéra merveilleuse qui était déjà âgée quand je suis allée chez elle et qui me disais "Tu peux travailler, tu sais". Et puis je suis entrée au conservatoire mais j'étais trop vieille déjà." "C'était très difficile et puis je ne sais pas, je n'avais pas vraiment l'esprit professionnel. J'avais l'esprit curieux, il fallait que je fasse tout !"

Article de la revue Cinémonde n°768 de 1949

   "J'ai adoré la danse, j'ai bien fait parce que ça donne une endurance incroyable. C'est comme le sport, je crois. Sauf que la danse, il faut faire le même effort qu'en sport mais il faut que ça soit joli et que ça ne se voit pas. Alors je trouve que l'effort qui ne se voit pas, c'est un effort encore supérieur."

   "A partir de mes seize ans là, quand le monde s'est ouvert, je courrais partout. Ca vraiment je faisais tout ce que je pouvais. J'avais les yeux qui s'ouvraient sur un monde inconnu."

   "La danse, j'ai commencé par aller chez Marcelle Bourgat et puis d'autres et je me souviens une étoile de l'opéra merveilleuse qui était déjà âgée quand je suis allée chez elle et qui me disais "Tu peux travailler, tu sais". Et puis je suis entrée au conservatoire mais j'étais trop vieille déjà." "C'était très difficile et puis je ne sais pas, je n'avais pas vraiment l'esprit professionnel. J'avais l'esprit curieux, il fallait que je fasse tout !"

Son ingénuité, ses yeux vert bronze, sa blondeur et sa moue boudeuse séduisent le réalisateur des "Diaboliques", Henri-Georges Clouzot, qui la découvre au Cours Simon. Avec "Manon", il lui offre son premier grand succès dès ses débuts. (Pour plus de détails, voir l'article "Manon")   "Moi, une fille de la guerre un peu en retrait de tout, je découvrais la vie à vitesse record. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée en couverture de +Life+, j'ai fait le tour du monde à toute pompe, avant d'atterrir à Hollywood".

   Le film de Clouzot, librement adapté du roman de l'abbé Prévost, remporte un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949.

   Dans "La Rose noire" (1950) d'Henry Hathaway, elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans "Barbe-Bleue" (1952) de Christian-Jacque, Pierre Brasseur et Hans Albers.

(Pour plus de détails, voir les articles "La Rose Noire" et "Barbe-Bleue")

Rencontre avec Si Brahim

EL MEZOUARI EL GLAOUI

   C'est en 1949, pendant le tournage de "La Rose noire", dans les dunes de l'Atlas marocain, qu'elle rencontre Si Brahim El Glaoui, caïd de la région de Télouet et de Ouarzazate, en visite sur le plateau. Si Brahim est le fils d'un des plus célèbres pachas de Marrakech Thami el Mezouari el Glaoui (1879-23/01/1956) et de Lalla Kamar, une concubine turque musicienne ayant intégré son harem.

Mehdi parle de ses parents dans son livre "La belle histoire de Sébastien" paru en 2013:

"Lorsque mes parents se rencontrent en 1949, le Maroc est déjà une terre de cinéma qui offre aux superproductions américaines des paysages grandioses, représentant à l'écran tantôt le désert de Gobi, tantôt les étendues sablonneuses de la péninsule Arabique, selon que l'on y tourne les aventures de Marco Polo ou l'épopée de Lawrence d'Arabie. Et c'est mon père, caïd de la région de Télouet et de Ouarzazate, que reviennent la charge et l'honneur de les acceuillir.

   Mon père a fait l'école des Roches, cette institution d'esprit anglophile nichée en Normandie, haut lieu de "l'éducation nouvelle" et pépinière d'élites; il est très occidentalisé, il aime le contact avec les stars, et comme il se montre avec elles aussi généreux qu'un prince d'Orient, celles-ci n'y sont pas insensibles.

   A cette époque, ma mère n'a guère plus de vingt. [...] Parée de ce nouveau nom et tout auréolé de la gloire du Lion d'or, ma mère affole Hollywood puis s'envole sous les cieux de Marrakech pour tourner aux côtés de Tyrone Power et Orson Welles un film d'aventure de Henry Hathaway: La Rose Noire, trop heureuse par ailleurs d'échapper aux règles de vie imposées par une gouvernante anglaise aussi stricte que revêche.

   Maman est une princesse du septième art, mon père est un caïd de l'Atlas. [...] Chacun tombe sous le charme de l'autre. Problème: mon père est déjà marié...

   Cela n'empêchera pas ma mère de vivre d'un pays à l'autre, passant des plateaux de tournage aux planches du Grand-Guignol, dormant tantôt dans un hôtel, tantôt dans un riad au coeur de la Médina. [...]

La situation matrimoniale de mon père les obligera à tenir leur liaison secrète six années durant. "J'ai vécu dans une espèce de clandestinité, sans me montrer. Je mentais à tout le monde, c'était très éprouvant", dira maman bien des années plus tard."

   En 1956, le protectorat français au Maroc prend fin (abrogation le 2 mars 1956, moins de deux mois après la mort du Pacha Thami el Glaoui) et en 1957, Sidi Mohammed ben Youssef, sultan de l'Empire chérifien depuis 1927, devient le roi du Maroc (jusqu'en 1961) sous le nom de Mohammed V.

"Tous ceux qui avaient pris fait et cause pour le Pacha - mon grand-père - doivent faire alors allégence. Mon père, premier soutient du Pacha et fidèle à la France, est banni. L'ensemble de ses biens est saisi. Condamné à l'exil [...], il se réfugie à Paris où il cesse aussitôt de faire de la politique. [...] Mon père n'est pas mort dans la misère, mais il a fini sa vie dans une situation très précaire, reclus dans un petit appartement du XVIème arrondissemen, avec pour seul bien une Dauphine et pour unique revenu une pension de réfugié politique."

"L'indépendance du Maroc prive mon père de sa fortune et l'oblige à quitter son pays natal, mais lui permet de sauver in extremis l'honneur de maman. A peine réfugié en France, il l'épouse le 11 mai 1956, deux semaines avant ma naissance. Il a tenu sa promesse: elle ne sera pas fille-mère."

   Après son mariage, Cécile Aubry ne parvient pas à retrouver l'état de grâce de son premier rôle. Elle tourne six films qui sombrent dans l'oubli et abandonne son métier d'actrice.

(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)

Naissance de son fils MEHDI

   Cécile Aubry donne naissance à son fils Mehdi le 26 mai 1956 à Choisy-le-Roi. Il devient rapidement sa source privilégiée d'inspiration.

C'est la première photo de Mehdi.

Comme Cécile Aubry paraît heureuse, fière et comblée !

A cette époque, Mehdi avait, dit-elle, "un teint de petit pain sortant du four".

Il a grandi, il sourit, il a de beaux yeux, piqués de points d'or.

Cécile Aubry court les magasins pour celui qu'elle appelle encore "l'inconnu dans la maison", 

car elle avait l'impression de le connaître très mal.

Si Brahim el Glaoui, Cécile Aubry et Mehdi

 Ce jour là, Mehdi ne voulait pas se faire photographier. Il faisait la moue.

Elle avait la manie de la photo.

Elle avait peur d'oublier le moindre de ses sourires, la moindre de ses mimiques.

(Photos et légendes tirées du magazine "Un jour..." n°3 du 01/10/1969 et de la revue "Ciné Télé-Revue")

Cécile Aubry parle de son fils:

   "On me disait: "Rien n'est plus simple ni plus naturel que d'avoir un enfant." Ou alors: "Que de souffrances... Ah ! si les hommes savaient !" Mais personne ne m'a parlé de l'étonnement que je ressens devant ce petit être mystérieux qui règne dans ma maison et qui ne se livre pas. Qui sera-t-il ?"

   "Ma maison abrite "l'inconnu", mes amis doivent montrer patte blanche quand ils passent la porte, je les veux admiratifs mais prudents, il leur faut apprendre à marcher sur la pointe des pieds devant sa chambre: "Soyez gentils, ne faites pas de breuit, "il" dort."

   A l'époque de son premier hiver, j'illustrais les histoires que j'écrivais pour les enfants de dessins qui prirent une nouvelle forme: mes petits personnages étrangement longs, fragiles et blonds "avant", arborèrent désormais de bonnes joues et un aspect solide. Ils ressemblèrent à Mehdi, c'est vrai, on me le dit et j'en fus étonnée, un peu vexée aussi d'en être à ce point d'obsession et d'inconscience."

   "Prise de panique à l'idée d'oublier le moindre de "ses" sourires, je mis en conserve dans des albums soigneusement étiquetés et datés les images de mon fils sur la balançoire, dans son berceau ou sa baignoire... comme tout le monde ! Et comme à sa naissance, j'avais acheté une caméra 16 mm et consciencieusement pioché le mode d'emploi, il en résultait d'intimes confidences cinématographiques qui ne réjouissaient, bien entendu, que la famille. C'était lassant. Voilà pourquoi j'écrivis mon premier scénario, pour lui bien sûr, quand il atteignit la deuxième année de sa vie. Cela s'appela "Dans un grand château", il en fut l'acteur principal, ce qui me paraissait être une forme de souvenir plus amusante et pour lui et pour moi." (Pour lire la suite, voir l'article "Ses débuts à la réalisation...")

(D'après l'article "Mon fils et moi par Cécile Aubry" de la revue "Un jour..." n°3 du 01/10/1969)

Divorce

   En 1959, Brahim el Glaoui et Cécile Aubry décident de divorcer d'un commun accord. 

  "Plus tard, le sentiment d'isolement de ma mère et les crises de jalousie de mon père auront raison de leur union: "C'était un homme adorable, mais l'idée que je puisse refaire du cinéma lui était désagréable. Il trouvait ça inconvenant.

[...] Je retiens, de mes parents, leur rencontre magique, la possessivité de mon père et le fait que, après leur divorce, ils soient néanmoins restés très proches l'un de l'autre... sans que j'en sache rien."

(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)

 Cécile Aubry montre son fils pour la première fois aux reporters de Paris Match

en juin 1956 au Moulin Bleu.

Il est né en toute discrétion, caché de la vue des reporters.

 Mai 1957

   A peine divorcée, passionnée par le dessin et l'écriture, Cécile Aubry écrit et illustre des histoires pour enfant comme "Ourson et Pépito" ou "Badabour".

Voir l'article "Ses premiers libres pour enfants..."

>> Vidéo de Cécile Aubry qui décore le Bar du cinéma et de la télévision le 26 novembre 1953

>> Interview de Cécile Aubry dans une librairie à Orléans le 3 décembre 1975 pour la sortie de son roman "Hervé et l'anneau d'émeraude"

>> Interview de Cécile Aubry le 28 mai 1977 à propos de son roman "Je n'avais pas pensé à toi"

Voir l'article "Ses autres romans..."

>> Interview de Cécile Aubry qui prépare Noël avec son fils Mehdi le 18 décembre 1965

Extrait d'une interview de Cécile Aubry et Mehdi au Moulin Bleu en 2005 incluse dans le coffret DVD de "Belle et Sébastien":

Montage vidéo montrant Mehdi aux différentes étapes de sa vie visibles à l'écran: