Houda Zekri
Houda ZEKRI est la nomade de la culture, toujours en quête, jamais elle n'arrête.

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Date de création : 06.11.2009
Dernière mise à jour : 21.01.2016
178 articles


Clandestinopolis
Houda sous tous les angles

Les sales mains

Publié le 21/01/2016 à 22:06 par houdazekri
Les sales mains

Il ne reste sur mes sales mains,

Que l’exhalaison de ce va-et-vient

Entre ce mont chevelu et ce baveux écrin,

Et l’odeur de la solitude sur le triste vagin

Entre mes doigts, la cyprine a tissé des liens,

Que défera le morose réveil du matin

Il ne me reste, sur les seins,

Que le souvenir d’une caresse brutale,

Que la faim sauvage et le désir ont rendu vain

Il ne me reste dans la bouche,

Que ce cri de plaisir feint

Et ces larmes qui envahissent mon corps

Qui ruissèlent, qui creusent sans fin

Les sillons de la douleur, du terrible destin

De celle qui ne croit plus en rien

Ils ne restent, même pas,

Les mensonges thésaurisés dans un coin, de la tête

Ne restent que les petites mains,

A couper doigt par doigt

Ne reste que le protubérant grain,

A amputer bout par bout

Ne restent que les images, à gommer

Dans ma boîte crânienne, à coups de burin

Ou alors, il faut traîner comme une catin,

Ma viande grise au bord des routes

Ma vendre par quartiers aux plus laids,

Aux pervers, aux visages chafouins

Et taillader mes veines,

Quand l’exhalaison des va-et-vient,

Des sales vits, devient monstrueuse…

 

 

 

Houda ZEKRI
21 janvier 2016

BEJI dans le bois

Publié le 16/09/2015 à 22:28 par houdazekri Tags : amis mort sourire
BEJI dans le bois

Le président réside dans son beffroi,

En plein milieu du Petit Bois,

Avec ses compères d’autrefois

Et même ceux d’aujourd’hui,

Surtout, ceux qui ont la foi,

Ou qui ont pour amis,

Des bigots et des benoîts

Surnommé « Grand Pois »,

Il est dur à cuire le chenu

A force de rouler sa bosse,

C’est maintenant une rosse,

Qui fait travailler les molosses

Distribue les indulgences,

Et les actes de piété

Roi élu, démocratiquement

Par les moufettes, les belettes et l’appui du babouin

Béni par la Sainte Assemblée des chanoines,

Il a fait alliance avec « Poils de Soie »,

Doge de la République des Blanches oies,

Des Culs bénis et des Prosterne-toi

Et a invité tous les habitants de la sylve

A fêter dignement la réconciliation,

Des espèces ennemies,

Qui devront vivre sous le même toit,

Son visage chafouin, son sourire narquois

Son conseiller aux pattes bottes,

En disent long, sur ses projets,

De « Petit Pois », ayant trouvé sa voie

Après la fuite du chacal

Et la mort des vaillants

Il le sait, il fera régner l’effroi,

Dans le beffroi et le bois

Car ne le sait-t-il pas,

Qu’il n’y a pas meilleure loi,

Que celle du plus fort.

 

 

 

 

Houda ZEKRI

 

Le 16 septembre 2015

Dans ce pays où rien ne m'attache...

Publié le 27/07/2015 à 14:36 par houdazekri Tags : monde nuit cadeau
Dans ce pays où rien ne m'attache...

Dans ce pays où rien ne m'attache
Je largue les amarres et m'arrache,
A cette adoption douloureusement lâche
Dans l'autre pays, le mien, tout fâche
Tout est revêche, c'est le règne des Apaches
Les frères ne me ressemblent pas
Les soeurs ne me reconnaissent pas
Les mères ne m'ont jamais mis au monde
Les pères m'ont toujours assassinée
Dans ce pays, libre, je me cache
Et aux nostalgies, fais la chasse
Je fabrique des liens éphémères,
Tellement ténus, qu'ils finiront par se défaire
Je creuse une tombe itinérante,
L'offre en cadeau, constamment, 
Aux amants et aux aimants,
Aux indécis et aux confiants
Dans d'autres pays, j'irai promener mes peines
Je goûterai d'autres exils, d'autre sels,
Fabriquerai d'autres scènes,
Jouerai un autre destin
Dans ce pays, que j'aurais voulu mien
J'ai eu quelques fils, tissés la nuit,
Par des mains expertes,
Quelques toiles fragiles, accrochées aux murs délabrés,
Des noeuds, des nodules amers
Mais je n'ai jamais jeté l'ancre
Alors, demain, apatride singulière
Je prendrai le chemin,
Peu importe la destination…

Houda ZEKRI
Paris el 14 juillet 2015

Il y a dans tes yeux...

Publié le 11/05/2015 à 23:18 par houdazekri Tags : paris heureux monde

Il y a dans tes yeux,

 

Il y a dans tes yeux,

Comme une dérive,

Comme une éclaboussure

Comme la moitié d’un rire en devenir

Il y a dans tes yeux,

Des naufrages heureux

Des petites mains qui s’agitent

Des bouches creuses qui sonnent faux

Des pieds calleux

Des dents en morceaux

Il y a dans tes yeux,

Quand tu veux bien les ouvrir au monde,

Comme une mémoire rétive,

Comme une maquillée brisure

Comme la moitié d’un pleur

Comme une figée gelure

Il y a dans tes yeux clos,

Une ombre de cadavres gras

Des cils aux pointes d’acier,

Une marée de sel et de sang

Des paupières de cendre,

Le miroir de ton âme brisée

Il y a dans tes yeux entrouverts

Comme une possibilité de lendemain

Comme une rive

Comme un fard, une dorure

Comme la moitié d’une rencontre furtive

Comme un acquiescement obtenu sous torture

Il y a dans tes yeux,

Comme un regret

Comme une bavure

Comme un désir d’agrafe maternelle

Comme un Tirésias enfoui

Il y a sur tes yeux,

Posés comme des globes de feu,

Deux pierres froides de silence heureux

Sous lesquelles coulent les images du passé

Tes yeux, ne me parlent plus

Tes yeux, ne chantent plus

Tes yeux ne crient plus

Et je suis seul, avec mes yeux d’être perdu

 

Houda ZEKRI

Paris, le 11 mai 2015

 

 

Yeux-palimpseste

Publié le 16/03/2015 à 17:24 par houdazekri Tags : bonne amour belle fleurs actrice moi
Yeux-palimpseste

Les yeux que tu vois sur mon visage,

Ne sont pas à moi, ce sont deux cicatrices,

Deux imitations, deux globes factices

Te souviens-tu, de la belle anthropophage ?

De l’éthérée, de la flamboyante actrice ?

C’est elle, qui découpe les interstices,

Déchiquète les cils, dans sa rage

C’est elle, qui cache les indices,

Qui gobe les prunelles et les iris

Isis d’un jour, elle s’immisce

Dans la peau et tisse un sarcophage

Autour des cornées et des accords nés

Il y a à peine, une réconciliation et demie

Les yeux que tu aperçois accrochés à ce petit minois,

Collés à peine, à cet horrible appendice,

Sont palimpseste et cachent d’autres rivages

D’autres prisons, d’autres cages

Ils ont repoussé à mon insu,

Comme deux étrangers devant un précipice

Simples protubérances douées de raison

Ils ne voient rien, ils devinent ta répulsion

Et ce relent rance de la mémoire de ta peur

C’est pour cela que tu ne me reconnais pas,

Mes yeux ne te donnent plus mon âge,

Ne te renseignent plus sur mon humeur,

Sur ce qui fait battre mon cœur

A la place, sont apparus deux boutons violacés

C’est elle, amour, qui les arrachés

De ses mains fines d’artiste mondaine

C’est elle, qui te les a donnés, comme gage

De sa bonne foi et de sa loyauté

Les yeux qui dégoulinent sur cette frimousse,

La terre, les recueillera en son sein

Ces yeux, que tu ne vois pas, seront bourgeons,

Puis fleurs, puis fruits et tu les cueilleras

Et c’est elle qui les mangera…

 

 

Houda ZEKRI

 

Le 16 mars 2015

Tristesse

Publié le 16/03/2015 à 13:58 par houdazekri Tags : tristesse
Tristesse

Pétrie de tristesse
Je lève le pied
Baisse les bras
Se dessine en moi,
Une sculpture de disparition
Je fonds et l'ombre prend le corps
Il n'y a pas de soleil
Et on ne me voit pas
Au pied de moi-même
Je n'ai plus d'yeux
Je ne vois plus le mal
Mais il ronge ma langue
Je ne parle plus
Les mots me sont devenus inconnus
Je ne bouge plus
Je me dore à l'immobilité
Je suis sel, je suis paresse
Je suis sans cesse
Ce que j'ai cessé d'être
Mes doigts ont fui mes mains
Mais je m'agrippe aux racines d'hier
Mes pieds enflent comme un ballon
Eclatent comme des étoiles filantes
Pétrie de tristesse
Les larmes, je ne retiens pas
Ells salent le rivage de ma peau
Et me donnent un goût de saumure
Elles mouillent mon vêtement
Déchirent les mailles
Et épurent le sol de mes traces fugaces
J'ai des noeuds solides
Autour de la gorge et des seins
Je suis emmaillotée 
Et je m'apprête à descendre
Comme un fil de plomb
Dans la terre des ancêtres

Houda ZEKRI
13 mars 2015

Vous avez dit « papiers» ?

Publié le 20/02/2015 à 14:09 par houdazekri Tags : roman chiens
Vous avez dit « papiers» ?

 

Comme des mendiants, nous attendons,

La manne paperassière

Comme des sous-hommes,

Nous patientons à terre

Nous soufflons, piaffons

Et écrasons nos espoirs,

A coups d’humiliations

Comme des colonisés,

Nous rampons, ventre à terre

Nous bouches mordent la poussière

Et le sésame pour nous, reste chimère

Comme des entre-deux,

Prêts pour le prochain charter,

Les prochaines reconduites à la frontière

Les prochaines menottes outrancières

La prochaine police chiffrière

Comme des parias,

Parqués, traqués, mis à terre

Nous subissons la colère

De l’administration ordurière

Qui circulaires, applique

Mauvaise foi, revendique

Et discrimination, pratique

Comme des marottes,

On nous balance entre Ciel et Terre,

On nous peint les lèvres de suie

Et on nous expose

Dans les vitrines de la désintégration

Comme des pestiférés,

On nous renvoie sur les lignes

On nous ampute de nos identités

On nous expulse vers l’Ailleurs

On nous refuse les laissez-passer

On nous  nomme clandestins

Les endehors, les invisibles

Les honnis, bannis qu’on exploite

Et qu’on poursuit,

Avec des chiens et des matraques

 

Houda Zekri

Le 15/11/2011

 

J'ai fait un rêve étrange...

Publié le 20/02/2015 à 13:14 par houdazekri Tags : ange vie moi homme femme sourire
J'ai fait un rêve étrange...

J'ai fait un rêve étrange,

Il n'était ni démon ni ange

Son regard était de lumière,

Son sourire, de fange

Son silence abyssal dérangeait

 
Et sa nonchalance me rongeait


Il n'était ni homme ni femme


Nulle moustache n'ornait sa face


Nul grain n'assombrissait sa hanche


Ses seins, aux miens, identiques

Tanguaient, renversaient les têtes des bêtes

Son sexe fier narguait les passants, de son œil unique


Il n'était ni pour moi, ni pour une autre


Possédant sans être possédé


Semant ses graines, sans en récolter le fruit


J'ai fait un rêve étrange...


A mon réveil, j’ai frotté ma mémoire,


Lavé les traces de songes, sur mon drap,


Dépoussiéré mes lourdes paupières,

Mais, mi-démon, mi-ange, il était toujours là,


Au pied de la vie, sur un coin défraîchi,


D'une vieille descente de lit...

 

Houda ZEKRI

Le 22 janvier 2015

Dans tes yeux couleur de ciel nuageux

Publié le 19/02/2015 à 21:07 par houdazekri Tags : amour femme sourire cadeaux
Dans tes yeux couleur de ciel nuageux

 

Dans tes yeux couleur de ciel nuageux,

Je vois des lamelles de colère grise,

Irisée de cris et d’étonnements brumeux

Dans tes yeux couleur de fiel rugueux,

Je noie les surprises et les cadeaux somptueux,

Que je m’apprêtais à t’offrir, avant que ne se brise,

Le manque de ce corps,

De ce visage,

De ce sourire capricieux

Dans la sclère pure de tes yeux pluvieux,

Je trempe mon instinct et me délecte de ma sottise

Dans tes yeux de cire, je fige l’instant affreux,

Où ma pupille a caressé ton iris vitreux,

De femme en partance,

De femme en traîtrise

De femme sous l’emprise, d’un amour nouveau

Pour tes yeux couleur de miel,

Pour tes yeux creux,

Je fais pleurer les gueux et les nécessiteux,

Et s’il le faut, la haine des ennemis, j’attise,

Les guerres fratricides, j’éternise

Mais tes cils impassibles, couleur de feu,

Ont ignoré mes larmes,

Dédaigné mes charmes houleux

Et mes yeux couleur de désespoir aqueux

Se sont fermés à jamais, sur ton amour ; ma bêtise.

 

 

Houda ZEKRI

19 février 2015

Au nom des mots

Publié le 18/02/2015 à 20:03 par houdazekri Tags : vie moi
Au nom des mots

 

 

Au nom des mots que je respire

Au nom des vers que tu m’inspires,

Que tu ne veux ni entendre, ni lire

Au nom de la gorge nouée et du soupir

Au nom de l’attente et de l’inassouvi désir,

Que tu ne veux ni satisfaire, ni bannir

Au nom du sommeil que tu me retires

Au nom du peu de traces, dans ta vie, ton avenir,

Que dessine ma passion, qu’efface ta désinvolture

Au nom de ton silence, cette noire blessure,

Accorde-moi, dans tes yeux, un dernier rire,

Dans tes bras, un dernier repos,

Et je partirai…

 

Houda ZEKRI

18 février 2015