La majorité des automobilistes ne veut pas du véhicule électrique que le totalitarisme vert veut leur imposer à tout
prix. Rien n’y fait. L’Europe va ainsi réussir l’exploit de détruire l’un de ses rares secteurs industriels encore florissants en l’espace de quelques années. Par Loïk le Floch-Prigent.
Article paru dans le numéro 22 du magazine Transitions & Energies.
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Réussir en si peu d’années à mettre à genoux un des secteurs industriels européens les plus florissants, celui de la voiture individuelle, est un exploit sans précédent. Celui d’avoir fait régresser la compétence nucléaire de la France a affaibli seulement un pays, la France, tandis que là, c’est toute l’Europe qui vacille.
Un très grand nombre de consommateurs rechigne au changement de motorisation malgré les subventions et la propagande générale pour abandonner le véhicule thermique. Dans l’ensemble, c’est désormais le véhicule hybride léger, c’est-à-dire autonome thermique avec batterie, qui est plébiscité par les acheteurs ! Pas la voiture uniquement électrique à batteries ou l’hybride rechargeable. On accepte donc, avec tristesse, d’abandonner son moteur diesel ou essence, mais au profit d’une version légèrement dégradée qui va réduire de quelques pourcents la consommation de carburants fossiles, tout en conservant les qualités essentielles de flexibilité et d’usage du véhicule thermique.
Accuser le peuple Les résistances des élites européennes vont encore être fortes. On va accuser le peuple de ne pas se sentir concerné par les périls du réchauffement climatique, mais rien n’y fera, le peuple a voté. Il n’achètera pas plus cher pour un service amoindri. Le véhicule électrique comme seule alternative à la mobilité individuelle ne passera pas. Il y aura cohabitation en Europe et dans tous les pays du monde et non monopole dans la grande tradition de la liberté de choix.
Dans toute l’Europe, l’arrêt ou la diminution des subventions à l’achat fait tomber mécaniquement l’achat du véhicule électrique.
Mais quels dégâts le totalitarisme vert aura-t-il commis ! Combien d’usines ont été condamnées, combien de travailleurs ont perdu leur emploi, combien de villages ont disparu ? Et tout cela pour une idée, une analyse sommaire et la satisfaction d’un électorat restreint mais très éloquent et fortement relayé par des médias quasi unanimes.
Reprenons, sans nous infliger le supplice des dates et des responsables, la genèse de notre drame. L’observation d’un réchauffement climatique et d’un dérèglement planétaire est largement diffusée au cours des dernières années et des militants très persuasifs finissent par dénoncer l’inaction climatique de tous les gouvernements de la planète. Avec la fusée Greta Thunberg, l’Europe se place en tête et toutes les élites politiques essaient de répondre aux peuples dont l’expression leur semble unanime : il faut agir.
Fake news Pêle-mêle, le capitalisme, la société de consommation, l’industrie, la course au profit, passent un mauvais quart d’heure, mais très rapidement, ce sont les énergies fossiles qui sont désignées du doigt et donc le charbon, le pétrole et le gaz sont sommés de disparaître de l’usage mondial et des mauvaises habitudes. Curieusement, le nucléaire électrique, qui est une alternative évidente, est également balayé et l’espoir renaît autour des énergies renouvelables et de la voiture électrique.
les énergies fossiles représentent largement plus de 80 % des sources.
Albert Camus: " mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde " La vie démocratique a besoin de vérité , la culture scientifique partagée et appliquée à l'histoire lui apporte cette vérité . Se tromper ou tromper est une maladie mentale répandue dans les opinions publiques les politiques
Si le Royaume-Uni vient de fermer sa dernière centrale à charbon et si les deux encore en activité tous les hivers en
France, à Saint-Avold (Moselle) et Cordemais (Loire-Atlantique), cesseront de produire (avec du charbon) dans trois ans, le reste de l’Europe et surtout du monde ne renonce pas à cette source d’énergie. Elle produit environ un tiers de l’électricité dans le monde tout en étant pourtant la plus émettrice de gaz à effet de serre et la plus polluante. Et sa consommation atteindra un nouveau record cette année… En dépit des promesses faites lors des COP.
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Nul doute, la COP29 qui se tient en ce moment à Bakou en Azerbaïdjan sera très certainement l’occasion d’engagements solennels de réduire rapidement la consommation d’énergies fossiles. Mais les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Celles de renoncer au charbon faites à la COP26 de Glasgow en 2021 et réitérées à la COP28 l’an dernier à Dubaï sont restées lettre morte.
....Et nous ruinons notre industrie automobile
COPIE
La réindustrialisation restera un vœu pieux et un exercice de communication politique tant que la France ne fera pas face à la multitude de handicaps qui ne lui permettent plus d’exister, à de rares exceptions près, dans la compétition industrielle planétaire. A savoir : le prix de l’énergie, le coût du travail, l’insuffisance des investissements, le manque de compétences, le nombre et la complexité des normes et pour finir la mauvaise image persistante et absurde de l’industrie dans l’opinion. article et-post-content">
Copié : transition énergétique
Publié le 20/10/2024 à 09:06 par lescorsesvictorieux
Tags : animal
du changement de nos rapports à l'eau
Après des années d'accélération du flux des cours d'eau, "l'ère de la réhydratation" passe, selon Baptiste Morizot, par un ralentissement de l'eau, une plus grande infiltration de l'eau dans les sols pour lutter contre la sécheresse. "Il s'avère qu'un animal fait cela spontanément depuis 8 millions d'années, c'est le castor". Selon la formule de Suzanne Husky, "le castor amplifie la vie". En construisant des barrages, "il crée de l'hospitalité pour toutes les formes de vies associées à l'eau et pour les usages humains de la terre qui ont fondamentalement besoin de l'eau", explique Baptiste Morizot.
Selon Pascal Perrineau, politologue et professeur des Universités à Sciences Po, la France ne traverse pas une crise politique inédite. Toutefois, par rapport à nos voisins, les Français sont ceux qui considèrent que leur démocratie fonctionne le moins bien. "Un échec".
"Il ne faut pas désespérer les Français, il n'y a pas un cumul de crises" politique, social et démocratique, commence Pascal Perrineau. "Il y a une crise politique, mais telle que nous en avons connu beaucoup. Tout le monde dit : l'article 49.3 est exceptionnel mais depuis le début de la Vème république, ça a été utilisé une centaine de fois. Que je sache, la Vème république n'a pas connu une centaine de crises politiques."
Selon le politique*, "d'habitude le président avait toujours une majorité*". Sauf sous Michel Rocard, "recordman", du 49.3. "Il l'avait utilisé 28 fois". Il compare : "Là, Madame Borne l'a utilisé 11 fois, elle arrive en seconde position. Ce sont deux premiers ministres face à des majorités absolues très difficiles à constituer."
Le niveau de confiance politique en France est le plus bas depuis les gilets jaunes, selon le baromètre sur la confiance politique du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po.
Va t on vers un nouvel épisode de violence sociale ? "Elle est déjà là", ajoute Pascal Perrineau en référence aux manifestations spontanées parfois violentes.
Il précise que ce baromètre mesure "avant tout de la défiance politique". Il note que "la démocratie fonctionne mal. Par rapport à d'autres pays d'Europe (Italie, Royaume-Uni, Allemagne), nous sommes le pays où on considère que la démocratie fonctionne le moins bien." Seuls 35% des gens considèrent que la démocratie fonctionne bien dans notre pays. " C'est un échec ".
Un pays de "frondeurs" et "pessimiste" Selon lui, cela est dû à des raisons historiques et politiques. Nous sommes un pays de "frondeurs", et "pessimiste". " Paradoxalement, dans ce paysage politique fracturé, on a l'impression que le Rassemblement national apparait comme un pôle de stabilité ", commente-t-il.
Que penser d'une alliance de la Macronie avec les Républicains ? "Sur le papier c'est une piste, la réalisation serait plus difficile. Je souhaite bon courage à un premier ministre pour emmener de manière cohérente une équipe de ce type". Selon lui, "une dissolution est envisageable", "c'est un moyen de répondre à la crise".
A relire la période du DIRECTOIRE après la révolution de 1789
Se souvenir de la règle des 3% : L’austérité est enfin une notion politique qui se définit comparativement aux politiques menées dans les pays voisins, et à des épisodes de rigueur marquants, tels que celui de la crise de 2010 dans la zone euro. Prônée, parfois au détriment de l'investissement public, par une coalition austéritaire représentée par l’Allemagne, ce terme rappelle les rapports de force qui structurent l’Union européenne. Institutionnalisée par les critères de Maastricht en 1992, elle est aussi largement nuancée par les nombreuses exceptions budgétaires permises par le cadre européen. Cependant, comme l'explique Laurent Warlouzet, la règle des 3% est d'inspiration française : "lors de son discours à l'Assemblée nationale le 8 juillet 1981, le gouvernement Mauroy a mis son gouvernement sous l'égide de la rigueur et l'imagination. (...) Donc la rigueur n'était pas un gros mot pour les socialistes, parce qu'ils comprenaient bien que l'obsession de Mauroy et de Mitterrand, c'était de durer (...) rester pour marquer vraiment l'époque. Et donc, c'est en 1982, qu'on invente la règle des 3%". copié
Le Monde publie la tribune d’un « collectif composé d’associations, de professionnels et d’acteurs de la santé [qui] exhorte […] les décideurs publics à une meilleure prise en charge des patients atteints de cancers étendus à plusieurs organes ».
Les signataires écrivent ainsi : « Nous interpellons les décideurs publics sur la chronicisation de ces cancers étendus à plusieurs organes. Nous appelons à une prise en compte des défis que cette évolution implique pour les malades et la société ».
Ils expliquent que « certains cancers métastatiques deviennent chroniques dès lors que la maladie est jugée non guérissable au regard des connaissances médicales actuelles, mais que sa progression peut être maîtrisée. En quelques années, les innovations thérapeutiques ont transformé positivement le pronostic de ces maladies métastatiques. Elles permettent d’envisager de vivre plus longtemps, tout en améliorant la qualité de vie personnelle et professionnelle des personnes concernées ».
« Pour autant, ces améliorations ne sauraient faire illusion : la maladie reste instable, invisible et incertaine, avec la menace de la rechute et des effets cumulatifs de la prise en charge », ajoutent les signataires.
Ils observent que « cette situation paradoxale est inédite. Elle soulève trois nouveaux défis majeurs : disposer de données de santé pour identifier les nouveaux besoins et améliorer la prise en charge ; faire évoluer l’organisation et la coordination des soins ; changer le regard de la société, qui invisibilise les patients dans leur vie sociale et professionnelle ».
Les signataires appellent notamment à « mieux connaître et appréhender l’impact des cancers qui se chronicisent » : « Aujourd’hui, il n’existe pas d’évaluation précise du nombre de ces cancers et de leur évolution, ni de registres spécialisés. Les données de santé disponibles restent parcellaires, générales et trop anciennes ».
« Nous appelons à créer des indicateurs propres aux cancers métastatiques afin de mieux les recenser. Il nous faut pour cela la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la filière, associations, médecins, mais aussi des autorités de santé, de la direction générale de l’offre des soins, de l’Assurance maladie, de l’Institut national du cancer (Inca), pour travailler à la définition de ces indicateurs et à leur collecte »,écrivent-ils.
Le collectif souligne en outre : « Nous demandons qu’une mission d’information spécialisée soit lancée au sein des groupes d’études Cancer du Sénat et de l’Assemblée nationale pour travailler sur des modalités de financement des soins de support pour les cancers métastatiques et l’adaptation des prises en charge ».
Témoignage d'un Médecin généraliste ayant migré de MS3 vers MS4 depuis plus de 6 mois. ...J'avais bon espoir qu'une fois passée la période d'adaptation et après avoir remis en forme l'intégralité de mes dossiers patients, je finisse par apprécier la nouvelle ergonomie sur Mac, ou au moins sur iPad en visite... Il n'en est rien... Ce logiciel n'a pas été conçu pour les professionnels de santé, mais par des informaticiens, pour des informaticiens. Il ne présente que des inconvénients par rapport à la précédente itération et aucune possibilité de remonter les principaux griefs. L'ergonomie est déplorable et frise parfois le ridicule par rapport à MS3. Bref, si mon investissement en temps et en argent avait été moindre, j'aurais déjà re-migré sur un "WEDA-like" depuis longtemps...
Le projet P4DP, soutenu par le programme France 2030, vise à révolutionner les soins de santé en France en créant un entrepôt national de données de santé pour la médecine générale.
L'impact de l'IA pour Loamics dans le cadre du projet P4DP est crucial pour révolutionner les soins de santé en France. Loamics apporte la technologie clé pour traiter et analyser les données massives de plus de 2000 cabinets médicaux. Grâce à l'IA et au traitement du langage naturel (NLP), la plateforme facilite l'exploitation des données de santé pour améliorer la recherche clinique, le diagnostic préventif et les soins personnalisés. À quelques jours de l'annonce de son évaluation et de son partenaire industriel, Loamics se positionne comme un acteur central de l'innovation dans le système de santé français.
• Sélection en cours d’un partenaire industriel spécialisé dans la santé pour
financer et accélérer le développement de Loamics
Une montée en puissance pour Loamics, qui bénéficie de l’expertise data du groupe
Energisme dans le secteur de l’énergie, au profit du secteur de la santé, pour développer
le premier entrepôt de données de médecine de ville en France.
Loamics, filiale d’Energisme est le chef de file du consortium P4DP (« Platform For Data
in Primary Care ») pour créer le premier entrepôt de données de santé de médecine de
ville en France, financé en partie par la BPI France dans le cadre de France 2030, en
collaboration avec le CNGE (Collège National des Généralistes Enseignants), l’Université
Côte d’Azur, le CHU de Rouen, l’Université de Rouen Normandie et le Health Data Hub.
P4DP, véritable outil de souveraineté en santé numérique pour la France, va permettre
d’améliorer considérablement le parcours de soin patient, optimiser les coûts de
recherche pour les secteurs privés et publics et offrir une veille épidémiologique encore
plus réactive. P4DP a par ailleurs remporté le prix « coup de cœur » des talents de la e
santé 2023 (concours organisé par la délégation du numérique en santé et l’Agence du
numérique en santé).
Loamics, fort de son expertise dans le traitement des données hétérogènes et massives,
est responsable de la création et de l’exploitation industrielle de cet entrepôt, pour
lequel une demande d’autorisation a été effectuée à la CNIL.
Weda, leader de l’édition de logiciel de santé en France avec plus de 12 000 médecins
utilisateurs, a tout récemment rejoint le groupe des partenaires de P4DP qui ne cesse
de croître, augmentant ainsi le potentiel de représentativité des données de patients.
François Ecalle, ancien haut fonctionnaire de la Cour des comptes - RADIO FRANCE
"Au total, c'est plutôt 100 à 120 milliards d'euros qu'il va falloir faire comme efforts de redressement. On ne peut pas imaginer le faire sans mettre à contribution les retraités."
C'est possible. Ce n'est pas grand-chose, finalement, ce qui leur est demandé là, je pense qu'on pourrait leur demander plus, en fait.
Qu'en est-il des mesures d'économies annoncées, où faut-il en faire ? On a parlé du transport sanitaire, du nombre de fonctionnaires également. Qu'est-ce que vous préconisez de votre côté ?
Quand on compare nos dépenses publiques à celles des autres pays, on voit qu'on dépense un peu plus sur presque tous les postes, sauf les postes justice et sécurité. Donc, cela signifie qu'il faut jouer un peu sur tous les leviers. Il faut à la fois réduire les dépenses de retraite, mais aussi probablement reprendre le mouvement de baisse des effectifs dans la fonction publique, non seulement de l'État, mais surtout des collectivités locales, ce qui est beaucoup plus difficile. Dans les dépenses de santé, il y a beaucoup d'inefficacité dans le système. Donc il y a des économies à faire même dans le système de santé, ou même dans le système éducatif. Il y en a aussi à faire dans les subventions, dans les aides, comme les allégements de cotisations pour les entreprises dont on a parlés.
Et si la situation se dégradait trop ici-bas, pourrions-nous aller voir ailleurs ?
D’aucuns pensent que si la situation se dégradait trop ici-bas, nous – l’humanité - pourrions toujours aller nous faire voir ailleurs, sur quelque exoplanète accueillante. Est-ce bien raisonnable ? Il y a d’abord un sacré problème de transport. Les exoplanètes les plus proches étant à plusieurs années-lumière de nous, un voyage vers l’une d’entre elles prendrait des millions d’années… Il faudra donc aimer à la folie être confiné, se laisser traverser par des rayons cosmiques sans déclencher des cancers à une cadence d’essuie-glace, et surtout concevoir des enfants au bon rythme pour renouveler l’équipage tout en tenant compte du petit nombre de lits disponibles…
Et il y a un autre argument, qui ressemble lui aussi à un problème, que nous emprunterons à Edmund Husserl. Dans un texte de 1934 intitulé La Terre ne se meut pas, le philosophe allemand défendait l’idée que la Terre n’est pas pour nous une planète comme une autre : elle est le sol originaire et irremplaçable de notre ancrage corporel, de sorte que, pour nous, elle n’est pas en mouvement, et il est illusoire d’espérer nous émanciper de sa présence attractive et nourricière.