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Par Anonyme, le 18.09.2018
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Date de création : 02.08.2017
Dernière mise à jour :
22.09.2024
324 articles
La place du livre dans notre société
BLOGS
La place du livre dans notre société : http://natnutsant.centerblog.net/331-
vertus insoupçonnées de la lecture : http://natnutsant.centerblog.net/298-
Lire des bouquins, c’est bon pour le moral : http://natnutsant.centerblog.net/121-
Pourquoi les éditeurs continuent-ils à publier autant de livres ?
Jean Viard :Il y a moins de livres qui se vendent à 1 million d'exemplaires, comme cela arrivait dans les années 1980. Quand Bernard Pivot promouvait un ouvrage, on pouvait arriver à ces chiffres phénoménaux. Est-ce grave ? Je ne pense pas. Nous vivons une société de diversité. Vous écrivez, vous avez 1000 lecteurs, ce n’est déjà pas si mal. On n'écrit pas pour viser le Goncourt mais pour diffuser ses idées, pour partager une certaine joie de la beauté, pour raconter une histoire. Le fait qu'il y ait beaucoup de livres va plutôt dans le sens d'un principe démocratique. Pour les libraires, c'est sans doute plus problématique : comment mettre tous ces livres en valeur, comment assurer une rotation, etc. L'économie du livre est fragile, c'est une économie privée, des librairies magnifiques sont parfois obligées de fermer dans les centres-villes, où les loyers deviennent trop chers.
Justement, de nombreuses librairies dénoncent la vente en ligne des livres. En même temps, Amazon n'a-t-il pas aussi maintenu un intérêt pour la lecture ?
En tant qu'éditeur, je ne peux pas dire du bien d'Amazon sinon les libraires vont m'assassiner, et ils auraient en partie raison. Sur le fond, d'abord Amazon a remplacé les clubs de livres qui ont disparu. Ensuite, les deux tiers des Français habitent dans des maisons avec jardins, plus ou moins loin des centres-villes, et comme on est entrés dans une société de la livraison, l'achat en ligne est devenu une pratique courante (que ce soit avec Amazon, la Fnac, Decitre ou Mollat). Et en effet Amazon a tendance à faire lire, ce n'est pas négatif, même si bien sûr, il faut préférer la librairie qui est un lieu de rencontre, de discussion, de recherche et de découvertes. Vous êtes là, vous feuilletez, vous regardez, le libraire vous parle si vous le connaissez et vous conseille. Ça, c'est irremplaçable et c'est son rôle.
Lire, c'est aussi partager avec l'autre, pouvoir échanger, s'ouvrir. Ce sont les bienfaits de la lecture dans la société ?
Il y a deux grands bienfaits. En premier lieu, la lecture vous fait vivre plusieurs vies, et c'est fondamental de se rendre compte qu'on peut avoir plusieurs vies, qu'on peut donc en changer. Vous lisez une vie sur un Indien américain, sur un type dans une autre ville, sur un marin pêcheur quand vous habitez dans une ville ouvrière de banlieue, etc. En deuxième lieu, l'écriture et la lecture permettent de penser le changement du monde – qui bouge à toute vitesse. On a donc absolument besoin de livres, de réflexion et de débat. En France, le monde politique est, hélas, à 300 kilomètres de cette question : le livre, c'est la pensée du changement. Et c'est aussi découvrir la beauté, qui est essentielle à la vie des hommes.
Fruits et des Légumes de saison
Calendrier de saison de Fruits et Légumes : https://www.quechoisir.org/conseils-alimentation-le-calendrier-des-fruits-et-legumes-de-saison-n51036/?dl=133350
BLOGS :
AMAP : http://natnutsant.centerblog.net/14-
Fruits et légumes locaux de saison : http://natnutsant.centerblog.net/18-
MANGER SAINEMENT : http://natnutsant.centerblog.net/105-
Manger par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : http://natnutsant.centerblog.net/168-
Manger bio et local : http://natnutsant.centerblog.net/124-
Des bonnes raisons de manger local : http://nutriments1.centerblog.net/176-
Fruits et des Légumes de saison : http://natnutsant.centerblog.net/330-
Pourquoi manger des fruits et des légumes de saison
Acheter de saison est bien tant pour votre santé que pour votre porte-monnaie.
Manger des produits hors saison n’est jamais une bonne idée : afin de favoriser les cultures, les producteurs ont recours aux traitements chimiques et aux serres chauffées grâce aux combustibles fossiles. Pensez-y la prochaine fois que vous achèterez un fruit hors saison.
Les fruits et les légumes sont bons pour la santé : les nutritionnistes vous conseillent d’en manger de manière régulière, à condition qu’ils soient de saison. En consommer évite un certain nombre de maladies.
Consommer des fruits et légumes à la bonne période
Il est judicieux de consommer des fruits et légumes en fonction de leur période de production. En effet, ce respect de la saisonnalité des fruits et légumes est doublement bénéfique. Pour le consommateur, acheter et manger des fruits et légumes pendant les mois et saison de productivité permet d’une part de payer moins chères ces denrées alimentaires. En effet, lors des saisons de production des fruits et légumes, il y a plus de quantité au niveau de l’offre donc les prix sont tirés vers le bas. Aussi, le fait d’acheter et consommer des fruits et légumes de saison vous permet de manger plus qualitativement. En effet, les fruits et légumes de saison sont généralement plus riche nutritionnelle-ment et gustative ment. Cela vient du fait que leur cycle de croissance est respecté et que les fruits et légumes sont moins importés donc ils souffrent moins à cause des transports. Enfin, consommer des fruits et légumes de saison permet de respecter l’environnement en consommant justement des denrées alimentaires selon leur saisonnalité. Cela réduit potentiellement la surproduction et l’importation de fruits et légumes qui ne sont pas disponibles sur le territoire. Il y a beaucoup d’avantages à acheter et manger des fruits de saison à la bonne période de l’année.
Les différents types de chocolat
Le chocolat est un aliment unique qui peut être dégusté et savouré de nombreuses manières. Les différents types de chocolat sont connus pour leurs saveurs et leurs caractéristiques gustatives variées. Dans cet article, nous explorons les différents types de chocolat pour répondre à la question: Quel est le meilleur chocolat ?
Le chocolat noir est le type de chocolat le plus polyvalent. Il présente une large gamme de saveurs, allant des notes de fruits aux notes plus terreuses et légèrement amères. Le chocolat noir est souvent considéré comme étant le plus sain des différents types de chocolats, car il contient moins de sucre que les autres variétés.
Le chocolat blanc est fabriqué à partir du beurre de cacao et du lait, ce qui en fait un produit très doux et crémeux. Son goût sucré se marie parfaitement avec les fruits et les ingrédients acidulés. Les saveurs vanillées et noisette se marient également bien avec ce type de chocolat.
Le chocolat au lait, également connu sous le nom de «milk chocolate», est le type de chocolat le plus populaire. Il est fabriqué à base d’une combinaison de beurre de cacao, lait entier et sucre. Le goût du chocolat au lait est plus doux que celui du chocolat noir mais plus prononcé que celui du chocolat blanc. C’est un choix parfait pour ceux qui aiment les saveurs douces mais n’aiment pas la nature amère du chocolat noir.
Les chocolats fins, ou «fine chocolates», sont considérés comme des «luxe» ou des «super-premium» par rapport aux autres types de chocolats. Ils sont fabriqués à partir des meilleures fèves de cacao disponibles sur le marché et sont généralement composés d’ingrédients naturels tels que le sucre, la vanille et des fruits secs. Ces variétés ont une saveur riche et profonde avec des notes terreuses subtiles qui complètent parfaitement toutes sortes d’autres ingrédients gastronomiques.
Bien qu’il soit presque impossible d’attribuer une qualité supérieure à un type particulier de chocolat, il existe certains critères importants qu’il faut prendre en compte avant d’acheter un produit spécifique : la qualité des ingrédients utilisés, la recette spécifique pour chaque variété et la provenance générale du produit.
Chocolat noir : un délice intense et amer pour les amateurs de saveurs audacieuses
Chocolat noir est un délice intense et amer pour les amateurs de saveurs audacieuses. Une fois fondu, sa texture exceptionnelle et son goût unique s’imprègnent dans votre bouche et vous offrent une expérience gustative unique. La richesse en cacao du chocolat noir combinée à l’amertume offre une sensation inoubliable à ceux qui le consomment. Le chocolat noir est donc une excellente alternative pour ceux qui recherchent des saveurs plus intenses et plus audacieuses.
En ce qui concerne le meilleur chocolat, il est difficile de donner une réponse précise car tout dépend des goûts personnels de chaque individu. Les chocolats au lait ou blancs sont généralement considérés comme plus doux et moins amers que le chocolat noir, mais cela ne veut pas dire que le goût du chocolat noir n’est pas universellement apprécié. Si vous êtes un amateur de saveurs plus audacieuses, alors le chocolat noir est sans aucun doute l’option la plus appropriée pour vous.
Le choix du meilleur chocolat dépendra également du type de produits disponibles sur le marché et de leur qualité. Il existe des marques spécialisées dans la fabrication de chocolats fins qui possèdent des arômes très riches et intenses. Lorsque vous choisissez votre chocolat noir, optez pour des produits contenant au moins 70% de cacao pour garantir un arôme puissant et long en bouche.
Chocolat au lait : une douceur crémeuse avec une légère touche de cacao
Le chocolat au lait est une véritable délicatesse qui s’adresse à tous les amoureux du chocolat. Sa texture crémeuse est parfaite pour un moment de douceur et de plaisir. Il se distingue par une petite touche de cacao qui ajoute une note unique et savoureuse. Mais quel est le meilleur chocolat ? C’est une question qui reste ouverte et dépend des goûts personnels de chacun. Toutefois, certains critères peuvent servir à comparer les différents types de chocolats et à trouver celui qui convient le mieux à ses préférences. Pour trouver le meilleur chocolat, il faut prendre en compte la qualité des ingrédients, la proportion du sucre, la teneur en cacao et le goût final. Le chocolat au lait peut être considéré comme un compromis entre les différents types de chocolats.
Chocolat blanc : une expérience sucrée sans amertume, mais riche en beurre de cacao
Le chocolat blanc est considéré par certains comme le meilleur type de chocolat. Sa saveur douce et sucrée est merveilleusement intense, sans amertume. De plus, il est riche en beurre de cacao et contient des arômes intenses, ce qui crée une expérience gustative incomparable. Son goût unique le rend parfait pour les desserts et les collations sucrées. Il peut être ajouté à des pâtisseries, des biscuits et des glaces pour donner aux plats une saveur supplémentaire. De plus, le chocolat blanc peut être utilisé dans la préparation de sauces et de glaçages pour ajouter une touche de douceur à chaque plat qu’il accompagne. Le chocolat blanc peut également être savouré seul ou en combinaison avec divers ingrédients, tels que des noix, des fruits secs ou des épices. Avec sa texture onctueuse et son délicieux goût sucré, le chocolat blanc est un régal pour les papilles gustatives !
Chocolat aux noix : l’ajout croquant qui apporte une nouvelle dimension à la texture du chocolat
Le chocolat est sans aucun doute l’ingrédient le plus populaire pour une variété de desserts. Il peut être consommé seul ou avec un ingrédient sucré ou salé supplémentaire, ce qui en fait un aliment très polyvalent et savoureux. Les noix sont un excellent ajout croquant à n’importe quel dessert à base de chocolat, et apportent une nouvelle dimension à la texture du chocolat. Le chocolat aux noix offre plusieurs avantages, tels que sa riche saveur, son croquant, sa texture crémeuse et fondante, et son profil nutritionnel riche en gras sains et en antioxydants. Cela signifie que le chocolat aux noix est plus qu’une friandise délicieuse : c’est aussi une barre nutritive bien meilleure que les autres options. De plus, le chocolat aux noix est facile à faire et peut être consommé seul ou intégré dans divers plats et desserts. La combinaison riche en cacao et en noix offre une saveur inoubliable qui est l’une des meilleures façons de consommer du chocolat.
Chocolat aromatisé : quand les saveurs se marient avec le chocolat pour créer des combinaisons surprenantes et délicieuses
Le chocolat est apprécié et consommé partout dans le monde. Des millions de personnes se réunissent chaque année pour célébrer leur amour du chocolat. Mais parmi tous les chocolats disponibles, quel est le meilleur ? La réponse est subjective et dépendra de vos préférences personnelles. Cependant, le chocolat aromatisé offre une variété de saveurs qui peuvent être appréciées par beaucoup. De la framboise à l’orange en passant par les noix, il existe une gamme de saveurs qui peuvent être mariés avec le chocolat pour créer des combinaisons surprenantes et délicieuses. En outre, la qualité du chocolat est un facteur clé qui contribue à l’expérience gustative globale.
Chocolat cru : un choix sain et naturel pour les amateurs de saveurs pures et non transformées
Le chocolat cru est un choix judicieux pour les amateurs de saveurs non transformées. Il n’est pas raffiné et ne contient pas d’additifs tels que le sucre, le lait ou les arômes artificiels. Au contraire des autres variétés, il est naturellement riche en antioxydants, en vitamines et en minéraux. En raison de sa qualité nutritive unique, il est considéré comme l’une des meilleures sources de plaisir gustatif.
Le meilleur chocolat dépend des goûts et des préférences personnels de chaque personne. Pour ceux qui recherchent le plus haut niveau de nutrition et une saveur pure, le chocolat cru est l’option idéale. Cependant, si vous recherchez une énergie supplémentaire ou une saveur plus sucrée, alors les variétés au lait ou aux noisettes peuvent être mieux adaptées à vos besoins.
Chocolat biologique : un choix éthique qui met en valeur les ingrédients naturels dans toute leur splendeur
Le chocolat biologique se distingue par ses ingrédients naturels et non modifiés, qui offrent une riche saveur et des tonnes de nutriments essentiels. La fabrication de ce type de chocolat implique une plus grande attention portée à la qualité des produits et à l’impact sur les communautés agricoles où il est produit. Par conséquent, c’est un choix éthique pour ceux qui veulent le meilleur chocolat. De plus, le chocolat biologique contient des antioxydants, des minéraux et des vitamines qui sont bons pour la santé.
Le chocolat végétalien: comment savourer cette friandise sans aucun produit d’origine animale
Le chocolat végétalien est devenu l’une des friandises préférées des consommateurs respectueux de l’environnement. Il est fabriqué à partir des fèves de cacao sans aucun produit d’origine animale, et offre une saveur riche et crémeuse qui ravira les papilles. Mais quel type de chocolat végétalien est le meilleur ? On peut trouver sur le marché des variétés au lait, au beurre et cru.
Si ce que vous recherchez, c’est un goût intense et riche, optez pour le chocolat au lait. Il se compose d’ingrédients tels que la pâte de cacao, le sucre et le lait végétal. Pour un mélange plus doux et crémeux, essayez le chocolat au beurre. Il sera aussi très enveloppant et fondant. Il se compose en général du même trio – pâte de cacao, sucre et beurre végétal – mais sa texture est différente grâce au beurre qui fait office de crème. Enfin, pour les personnes qui recherchent une saveur plus pure sans ajouts, le chocolat cru est la meilleure option.
Gâteaux pour diabétiques sans sucre
Ces gâteaux aux fruits sont sans sucre, parfait donc quand on est diabétique ou que l'on fait simplement attention à sa ligne ! En effet, 0 sucre dans la liste des ingrédients et 0 matières grasses également.
Leur secret ? La compote de pommes sans sucre ajouté, qui apporte un peu de fructose naturellement et permet d’obtenir des gâteaux moelleux et fondants !
L’apport de sucre naturel par la compote et les fruits frais, couplés avec la farine et la poudre d’amande du gâteau, permet d’avoir un index glycémique assez modéré et donc parfait en cas de diabète !
ingrédients
Oeufs 2
Levure chimique10 g
Farine 60 g
Compote de pommes 200 g
Lait 80 ml
Amandes en poudre 60 g
Fruits au choix 160 g
Étapes
Préchauffez le four à 180°C.
Mélangez les compotes sans sucre ajouté avec les œufs.
Une fois le mélange homogène, ajoutez la farine, la poudre d’amande et la levure.
Versez ensuite petit à petit le lait et mélangez à nouveau afin d’avoir une préparation lisse.
Ajoutez très délicatement les fruits lavés, épluchés et coupés en petits morceaux.
Répartissez la préparation dans des moules à muffins ou un grand moule à cake.
Enfournez pour 45 minutes environ. Ajustez la cuisson si nécessaire selon le moule utilisé.
Laissez complétement refroidir avant de démouler.
L’additif alimentaire E551
L’additif alimentaire E551 favoriserait la mise en place d’une maladie cœliaque
Le E551, ou dioxyde de silice, réduit la tolérance aux protéines alimentaires et favoriserait la mise en place d’une maladie cœliaque. Ces travaux pionniers, menés par des chercheurs d’INRAE en collaboration avec l'université McMaster au Canada, constituent une première étape dans l’étude du potentiel toxique de cet additif alimentaire nanométrique présent dans de multiples produits de consommation. Les résultats sont parus le 21 février dans la revue Environmental Health Perspectives.
Le E551, plus communément connu sous le nom de dioxyde de silice, est une poudre constituée de nanoparticules (particules inférieures à 100 nm) utilisée comme additif antiagglomérant dans des aliments secs ou en poudre tels que les soupes, les épices, les préparations infantiles à base de céréales, les cafés solubles et produits chocolatés ou encore les pâtes alimentaires lyophilisées. On le retrouve ainsi dans la liste des ingrédients de plus de 2 600 produits alimentaires de par le monde1. Il empêche la formation de grumeaux, pour préserver le goût, la texture et la stabilité des aliments. Cet additif est également beaucoup employé comme auxiliaire technologique, il est indispensable dans les étapes de transformation des aliments. Dans ce cas il n’apparaît pas dans la liste des ingrédients constituant la recette, mais est tout de même présent dans le produit final. L’être humain est ainsi exposé de façon quotidienne et à faible dose au E551 via son alimentation.
Des chercheurs d’INRAE, en collaboration avec l’université McMaster au Canada, se sont donc interrogés sur les impacts que pouvait avoir cette exposition sur le système immunitaire intestinal. Plus spécifiquement, ils ont exploré son effet sur la tolérance orale aux protéines alimentaires. C’est une fonction essentielle pour la nutrition qui consiste à bloquer, par la mise en place d’une réponse tolérogène dans l’intestin, les réactions immunitaires inflammatoires dirigées contre les protéines des aliments que l’on consomme. Elle est mise en place depuis le tout début de la vie, et sa perturbation est la première étape du développement d’une allergie (arachides, lait de vache, poissons, crustacés, œufs…) ou d’une intolérance au gluten, telle que la maladie cœliaque.
La maladie cœliaque est une maladie auto-immune liée à l’ingestion de gluten (protéine présente dans de nombreuses céréales comme le blé, le seigle et l'orge) chez des personnes présentant une susceptibilité génétique. Elle se caractérise par une inflammation de l’intestin, des douleurs abdominales, une diarrhée, et peut conduire à un amaigrissement et des carences chez les patients. La fréquence de cette maladie continue d’augmenter dans le monde sans que l’on en comprenne complètement les mécanismes responsables. Ici, les chercheurs ont montré chez la souris qu’une exposition quotidienne au E551 pendant 3 mois réduit la mise en place de la tolérance aux protéines alimentaires et favorise l’induction d’une inflammation intestinale, preuve d’une intolérance. Comment ? L’exposition à cet additif réduit le nombre de cellules immunitaires intestinales produisant des molécules anti-inflammatoires nécessaires au maintien de la tolérance aux aliments. En utilisant un modèle de souris génétiquement proche des malades cœliaques, les chercheurs ont ensuite montré qu’un traitement quotidien au E551 aggrave les signes inflammatoires caractéristiques de cette maladie chronique.
Cette étude appuie l’hypothèse que l'exposition chronique au E551 alimentaire pourrait agir comme un composant favorisant le développement d’une intolérance au gluten cœliaque dépendante chez les personnes génétiquement sensibles.
Ces travaux sont les premiers à identifier un potentiel de danger toxique lié à cet additif, jusqu’alors réputé sécuritaire en alimentation. Afin de garantir que ce potentiel de danger puisse in fine être pris en compte dans l’évaluation du risque de consommation du E551 pour l’humain, les chercheurs ont utilisé des protocoles d’exposition prenant en compte les attentes des agences de sécurité sanitaire des aliments européennes et d’Amérique du Nord (European Food Safety Authority, Santé Canada), en travaillant à des doses humaines, sur le long terme et avec l’additif incorporé à l’aliment.
De l’eau de source contaminée, purifiée pour être vendue
La cellule d’investigation de Radio France et le journal Le Monde révèlent ce lundi 29 janvier comment des géants de l’eau en bouteille – Nestlé Waters (Vittel, Hépar, Perrier, etc.) et Alma (Cristalline, Saint-Yorre, Courmayeur, etc.) – auraient eu recours à des systèmes de traitement de leurs eaux minérales interdits par la réglementation. D’après cette enquête, le gouvernement était au courant. C’est une tromperie pour les consommateurs et consommatrices, qui n’en n’ont rien su. foodwatch va porter plainte et demande des comptes à l’État. Retour sur un scandale alimentaire qui en dit long sur l’impunité de ces multinationales qui se croient au-dessus des lois.
L’affaire a fait la une de l’actualité : leurs eaux minérales n’étant plus pures, plusieurs grandes marques- Contrex, Cristalline, Hépar, Perrier, Saint-Yorre, Vichy, Vittel - auraient eu recours à des systèmes de traitement de l’eau tels que des filtres à charbon ou des filtres UV. Problème : il s’agit de traitements illicites, dont les eaux minérales ne doivent pas faire l’objet, car elles sont censées étant pures.
D’après cette enquête signée le Monde et Radio France, l’affaire démarre en 2020 lorsqu’un ancien salarié du groupe Alma signale des pratiques suspectes auprès de la Direction générale de la Répression des Fraudes (DGCCRF), observées dans une usine de ce groupe qui commercialise les marques Cristalline Saint-Yorre ou encore Vichy Célestins.
Les agent·es de la Répression des fraudes (DGCCRF) relèvent une liste longue comme le bras de pratiques qualifiées de « frauduleuses » : dans cette usine, le groupe aurait coupé ses eaux minérales avec de l’eau du robinet, utilisé des traitements illicites pour décontaminer l’eau de ses sources minérales, ajouté du gaz industriel ou injecté du sulfate de fer dans ses eaux minérales, désinfecté l’eau à l’ozone, ou encore filtré de l’eau aux UV. Ces pratiques, interdites pour traiter les eaux les plus pures, sont constitutives de manquements à la réglementation.
Car oui, ces techniques de traitement ne sont pas autorisées pour traiter des eaux minérales et de sources naturelles. Ces eaux sont censées être protégées des risques de pollution et de contamination et ne doivent subir aucune désinfection. Ces traitements sont seulement permis pour traiter l’eau du robinet, qui elle ne peut être consommée sans être traitée.
De fil en aiguille, l’enquête de la DGCCRF, qui soupçonne une généralisation de ces pratiques, s’élargit à d’autres acteurs du secteur, parmi lesquels Nestlé Waters, numéro un mondial du secteur de l’eau en bouteille.
La saga prend un tournant politique lorsque les plus hauts rangs du gouvernement sont informés de l’existence de ces pratiques par Nestléelle-même lors d’une réunion organisée à l’initiative de la multinationale en août 2021. Pendant ce rendez-vous, Nestlé aurait admis avoir utilisé des traitements illicites pour traiter des contaminations sporadiques d’origine bactérienne ou chimique de ses eaux minérales. Mais d’après les journalistes d’investigation ayant révélé l’enquête, le géant de l’eau en bouteille serait allé plus loin et aurait sollicité du gouvernement un assouplissement de la réglementation en vigueur pour poursuivre ces pratiques.
Si le gouvernement diligente un contrôle des usines du secteur par l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS), l’affaire n’est pas dévoilée au grand public. Apparemment, le gouvernement aurait permis à Nestlé de continuer à utiliser ces traitements interdits par voie préfectorale.
Dans ce rapport de l’IGAS, remis au gouvernement dans la plus grande confidentialité, le constat serait accablant pour Nestlé : non contente d’utiliser ces traitements interdits, la firme aurait en plus dissimulé, lors de contrôles, l’existence de ces pratiques et des dispositifs matériels pour les mettre en place, met aussi en avant l’enquête de Radio France et du Monde.
Scandale alimentaire des eaux minérales : foodwatch va porter plainte
Ces eaux en bouteille ont pourtant été mises sur le marché. Si ces révélations sont vérifiées, des millions de consommateurs et consommatrices, qui n’ont jamais été informé·es de ces pratiques, auront été trompé·es. L’eau minérale en bouteille, cet or bleu vendu à prix d’or, s’achète en effet bien plus cher que l’eau qui coule du robinet pour ses vertus et sa qualité.
Or, il semble que des entreprises aient préféré contourner la loi pour continuer à écouler leurs produits. Les réglementations existent pour protéger les consommateur·rices et les acteurs du marché. Pour foodwatch, ce scandale démontre aussi qu’on ne peut faire confiance ni au secteur privé, ni aux autorités, et qu’une fois encore, la protection de notre santé et de l’environnement sont entre les mains de lanceurs et lanceuses d’alerte et de journalistes d’investigation.
foodwatch interroge : si le gouvernement a su, pourquoi n’a-t-il rien communiqué ?Pourquoi les contrôles diligentés dans cette affaire n’ont-ils pas été suivis de sanctions ? Pourquoi les consommateurs et consommatrices, qui pensaient acheter de l’eau minérale pure, n’ont pas été informé·es ? En tant qu’association agrée de défense des consommateur·rices, foodwatch va porter plainte pour faire la lumière sur ce scandale alimentaire et obtenir les réponses que les millions de personnes qui ont acheté ces eaux en bouteille n’ont pas eues.
De scandale en scandale, l'histoire se répète : opacité pour les consommateurs et consommatrices trompé·es sur la qualité substantielle du produit, manque de traçabilité et de contrôles, absence de sanctions, sous-effectifs criants au sein des organismes de contrôle publics. Transparence des informations et renforcement de la réglementation sont nécessaires pour briser l'omerta et l'impunité qui règnent dans le secteur de l'agroalimentaire.
Qu’est-ce que le commerce équitable
Le commerce équitable a fait du chemin en quelques années auprès des consommateurs. Mais pour autant, sait-on réellement comment il fonctionne et qui en sont les acteurs ? Du petit artisan producteur de café en Éthiopie au producteur de cacao au Pérou, tour d’horizon des acteurs du commerce équitable et de son fonctionnement.
Le commerce équitable, qu’est-ce que c’est ?
Les valeurs et les règles du commerce équitable
À quoi correspondent les labels ?
Comment reconnaître les produits issus du commerce équitable ?
Pourquoi privilégier les produits issus du commerce équitable ?
Le commerce équitable, qu’est-ce que c’est ?
« Commerce équitable », d’où vient cette notion ? D’un côté, le commerce désigne l’activité consistant à acheter, vendre et échanger des marchandises, des denrées ou encore des valeurs. De l’autre, l’adjectif « équitable » renvoie à la notion d’équité, donc de juste. Le commerce équitable, alors, c’est quoi ?
La World Fair Trade Organisation (WFTO), la Fairtrade international et l’European Fair Trade Association (EFTA) représentent les principales fédérations du commerce équitable dans le monde. Réunies sous la bannière FINE, elles ont défini en 2001 le commerce équitable comme « un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondiale ».
Les valeurs et les règles du commerce équitable
Placer l’Homme et l’environnement avant la recherche de profit, tel est le projet du commerce équitable.
Le commerce équitable a pour vocation de réduire les inégalités sociales mais aussi environnementales causées par le commerce traditionnel. Le commerce équitable est donc un outil au service de la transition écologique et solidaire. Grâce aux prix stables et rémunérateurs qui leur sont proposés, les producteurs peuvent vivre dignement de leur travail et adopter des modes de production plus respectueux de la nature.
Pour fonctionner correctement, le commerce équitable s’appuie sur un règlement qui engage à la fois les organisations de producteurs et les acheteurs. Les producteurs s’engagent ainsi à :
assurer de bonnes conditions de travail ;
bannir le travail des enfants ;
protéger l’environnement ;
lutter contre les discriminations ;
protéger les droits des communautés locales ;
se structurer en organisation.
De leur côté, les acheteurs doivent :
payer un prix juste, qui couvre les coûts de production et d’exploitation et assure un niveau de vie décent aux producteurs ;
garantir une relation commerciale durable avec des conditions de paiement favorables ;
soutenir les organisations de producteurs et financer des projets de développement ;
informer et sensibiliser les consommateurs sur les enjeux de la consommation responsable.
À quoi correspondent les labels ?
L’usage du terme « commerce équitable » est encadré. Pour l’employer, il faut bénéficier d’un label spécifique. Les labels permettent de protéger les producteurs, les consommateurs mais aussi les entreprises, en attestant du respect des principes du commerce équitable.
Chaque label est doté d’un cahier des charges précis. La conformité des pratiques est ainsi vérifiée avant qu’une marque obtienne un label. Lorsqu’on voit un label « commerce équitable » apparaître sur un produit, on a ainsi la garantie que les valeurs et les engagements du commerce équitable ont été respectés.
Comment reconnaître les produits issus du commerce équitable ?
Ces produits disposent de labels directement apposés sur leur emballage. Parmi les plus connus, on peut citer les labels Fairtrade Max Havelaar, Fair for life, World Fair Trade Organization. En France, on trouve également les labels Agri Éthique France commerce équitable et Bio équitable France.
Il est important de noter que certaines marques telles que Malongo, Koota ou Alter-Eco proposent des produits équitables, mais aussi bio. Encore une bonne excuse pour boire des cafés et manger du chocolat !
Pourquoi privilégier les produits issus du commerce équitable ?
En tant que consommateur, on a aussi un rôle à jouer. Acheter des produits bénéficiant d’un label, c’est dire oui aux valeurs du commerce équitable. Cela veut dire acheter des produits auprès de marques qui rémunèrent justement les producteurs et respectent leurs droits. C’est aussi valoriser le travail de producteurs soucieux de protéger l’environnement. Car en étant rémunérés plus justement, ces producteurs peuvent se former à des techniques agricoles plus respectueuses de la planète.
Le mode de calcul du Nutri-Score change
Alors que les consommateurs exigent de plus en plus de connaître la valeur nutritionnelle, les entreprises de production alimentaire et les grands traiteurs européens s’orientent vers l’adoption du système d’étiquetage Nutri-Score.
Nutri-Score – qui est une représentation graphique facile à comprendre et à code couleur de la qualité des nutriments dans un produit – est néanmoins enraciné dans des calculs nutritionnels complexes évalués par des pairs et basés sur la science.
Apicbase effectue ces calculs automatiquement en fonction des recettes des utilisateurs et génère l’étiquette, offrant aux entreprises de production alimentaire un moyen facile de se conformer aux souhaits des consommateurs.
Oui, même vos clients et consommateurs sont de plus en plus conscients de leurs choix alimentaires. Ils se concentrent sur l’importance d’une alimentation saine et équilibrée – ils veulent savoir ce qu’ils mangent… et est-ce quelque chose que leur médecin leurs conseille?
Nutri-Score est un système d’étiquetage de la valeur nutritionnelle basé sur la science développé par l’agence nationale de santé publique française Santé Publique France. Il utilise une clé codée par couleur de 5 lettres pour attribuer les aliments et les boissons à leurs fourchettes nutritionnelles appropriées, ce qui permet une identification rapide des produits et des éléments de menu hautement nutritifs.
Nutri-Score est basé sur une science solide et évaluée par des pairs. Dans une étude de 2020 menée en Suisse sur un échantillon de 1088 consommateurs, Nutri-Score a été élu la solution d’étiquetage Front-of-Pack la plus efficace, ce qui signifie que les gens lui font extrêmement confiance pour prendre des décisions alimentaires meilleures et plus éclairées.
Rendre le Nutri-Score obligatoire ?
Certains clients pensent même qu'il faudrait rendre le Nutri-Score obligatoire. "Ce serait une bonne chose pour notre santé, ça pousserait les industriels à revoir leurs recettes, insiste Florence. Les fabricants ferait plus attention à ce qu'ils mettent dans leurs produits si c'était obligatoire".
Aujourd'hui, seuls 60 % des produits vendus en grande-surface affichent le Nutri-Score. Près de 130 études menées dans une vingtaine de pays, montrent l'efficacité du Nutri-Score. Il permet de contribuer à réduire certaines maladies, comme l'obésité et les cancers.
Alimentation : le Nutri-score va évoluer
Depuis cinq ans, le Nutri-score, ce système d'étiquetage allant de la lettre A à E, indique la qualité nutritionnelle des produits. Depuis sa mise en place progressive et non obligatoire, cet indicateur a-t-il eu des conséquences sur notre manière de consommer ?
En cinq ans avec le Nutri-score, faire attention à son alimentation est devenu un jeu d’enfant. Afficher sur l’emballage de la plupart des produits, l’indice nutritionnel pèse sur le choix des consommateurs. "C’est E donc je ne prendrais pas", dit une femme à propos d’un paquet de biscuits. "On essaie d’avoir une alimentation équilibrée et donc ça a une importance pour nous dans le choix des aliments qu’on va acheter", explique un homme.
L’indice revu à la baisse pour certains produits
En cinq ans avec le Nutri-score, près de 60% des Français ont changé leurs habitudes alimentaires. Certains industriels revoient donc leurs recettes car afficher une bonne note booste les ventes des produits. Pour récompenser les aliments les plus sains, le calcul de l’indice évolue et sera revu à la baisse pour les viandes rouges, les plats préparés ou les céréales sucrées. Les poissons gras, huile, céréales complètes et certains fromages, eux, vont voir leur note s’améliorer. Le créateur de cet indice veut désormais voir le Nutri-score pénaliser les produits transformés.
Appliqué dans six pays
"Les pays se sont accordés sur une mise en œuvre coordonnée du nouvel algorithme (...) d'ici la fin de l'année 2023". Les entreprises concernées auront ensuite deux ans pour adapter leur étiquetage.
Ce dispositif vise à renseigner le consommateur sur les bénéfices ou les désavantages pour la santé des aliments en vente en magasin. Avec ses pastilles allant du vert au rouge assorties des lettres de A à E, le système est en vigueur dans six pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse). Il n'est toutefois pas étendu à toute l'Union européenne face, notamment, au lobbying de pays, comme l'Italie, soucieux de défendre les intérêts de leur secteur agro-alimentaire.
Thé Japonais
Prendre le thé est une tradition qui date de plusieurs centaines d’années au Japon. Dans ce pays, le thé constitue l’une des boissons les plus emblématiques. Le thé japonais a sa propre histoire et occupe une place prépondérante dans le quotidien des Japonais. Ces derniers l’adulent pour ses nombreux bienfaits. Envie d’en apprendre plus sur le thé japonais ? Ce guide vous dit tout à propos de cette infusion à laquelle est même consacrée une cérémonie chez les Nippons.
Qu’est-ce que le thé japonais : origine & histoire
Le thé japonais fait partie des infusions les plus reconnues dans le monde. Le Japon occupe d’ailleurs la neuvième place dans le classement des pays producteurs. Le thé japonais doit sa renommée à sa grande qualité. C’est l’une des substances les moins transformés au monde. Les divers thés verts qui y sont extraits sont en effet très efficaces.
Il est entré dans la tradition japonaise vers les années 800. Il a été importé de Chine par les moines bouddhistes. Le but de cette introduction était médicinal. En ce temps, c’était le thé en poudre (actuellement appelé matcha) qui est consommé après avoir été battu. Le thé devient un breuvage courant pour les élites du temps médiéval au XVIe siècle.
Entre 1603 et 1868, la culture du théier s’accroît. Le thé devient une boisson populaire. Il se consomme dans toutes les classes de la société. Petit à petit, de nouvelles techniques de transformation (étuvage et roulage des feuilles) et de consommation des feuilles de théier sont élaborées. De là sont nés plusieurs types de thés verts. Aujourd’hui, quelques préfectures du Japon se partagent la culture des plantations de théiers. Il s’agit notamment de Shizuoka, Kagoshima et Mie.
Les bienfaits du thé japonais
Le thé japonais procure de nombreux bienfaits à ses consommateurs. Les thés verts issus de sa production ont des effets bénéfiques sur la santé de l’être humain. Ces bénéfices sont possibles grâce aux méthodes de fabrication comme celle de l’arrêt de fermentation faite avec de la vapeur d’eau. Les différentes cultures (d’ombre ou de lumière), la typologie des feuilles et la manière de dégustation favorisent également certains bienfaits du thé japonais. Au nombre de ces bienfaits, il y a ceux qui suivent.
Le thé japonais contient de nombreux nutriments et de puissants antioxydants, dont les polyphénols, des flavonoïdes et des Galates d’épigallocatéchine (EGCG ou catéchines). Les catéchines constituent 15 à 30 % du pourcentage de masse sèche. Ils ont principalement pour rôle de renforcer le système immunitaire. Il contribue à la prévention du cancer. Il est aussi utilisé dans le traitement de la maladie.
À lui seul, le thé matcha contient par exemple plus de 137 antioxydants. Ces derniers auraient des propriétés anticancéreuses. À en croire les résultats de travaux effectués en 2018 à l’université de Salford au Royaume-Uni, ce thé empêche la propagation des cellules-souches cancéreuses. Les antioxydants du thé vert agissent sur le processus conduisant à la réplication cellulaire. Ils provoquent ainsi la mort des cellules tumorales. En plus, il n’a aucun effet secondaire sur les personnes traitées.
Les avantages du thé japonais se ressentent également en termes de santé cardiovasculaire. D’après une étude parue en 2006 dans le « Journal of the American Medical Association », la consommation de thé vert participe à la réduction de la mortalité, même celle ayant une cause cardiovasculaire.
L’étude a été menée sur 40 000 Japonais de 40 à 79 ans pendant 11 ans. Il a été remarqué que les personnes qui buvaient plus de 5 tasses de thé vert quotidiennement courraient moins le risque de décès, surtout pour causes vasculaires. Le risque d’un tel décès était réduit de 31 % chez les femmes. La consommation du thé vert permet aussi de limiter le risque d’AVC selon une étude publiée par Stroke. C’est la présence de gallate d’épigallocatéchine qui favoriserait cette propriété cardioprotectrice du thé vert.
Les Japonais raffolent du thé aussi pour son effet antivieillissement. Il prévient l’apparition des rides. Grâce aux antioxydants qu’il contient, les radicaux libres sont exterminés. Les cellules sont ainsi débarrassées de tout ce qui participe à leur vieillissement et à leur dysfonctionnement.
Avec ses propriétés détoxifiantes, la peau s’exfolie et s’hydrate. Ainsi, elle est protégée contre l’acné. La chlorophylle contenue dans les feuilles du thé matcha permet de nettoyer les toxines de la peau. Elle protège aussi cette dernière des produits chimiques pouvant entraîner des imperfections et la décoloration.
C’est l’une des plus grandes raisons pour lesquelles les Japonais raffolent du thé. Selon la croyance populaire, il aide à vivre plus longtemps et en bonne santé. C’est une boisson qui en luttant contre l’oxydation limite les dommages sur les membranes cellulaires et sur l’ADN. En outre, le thé japonais est bon pour le cerveau. Il favorise la prévention des maladies inflammatoires et dégénératives telles que l’Alzheimer.
Le thé japonais est aussi un grand allié minceur. Le thé vert fait généralement partie des compléments alimentaires devant aider à perdre du poids. À l’issue d’un essai clinique effectué sur 240 personnes durant 12 semaines, il a été démontré qu’il réduit la quantité de graisses dans le corps. Le poids, le tour de taille ainsi que la graisse abdominale baissent également.
Cet effet sur le poids est toutefois à prendre avec des pincettes. Il ne serait pas significatif. D’après une étude, l’oxydation des graisses augmente de 17 % lors de la consommation du thé vert. De plus, cela contribuerait à la prévention contre les maladies oculaires telle que le glaucome. Selon des études, les catéchines sont aussi absorbées par les yeux.
Le thé japonais : différence avec les autres thés
Bien que tous les thés proviennent de la même plante qui est le théier (Camelia Sinensis), le thé japonais diffère des thés provenant d’autres régions. Les différences s’observent à plusieurs niveaux. Elles résultent des conditions de production et transformation. Celles-ci varient d’un pays à l’autre.
Au Japon, les producteurs mettent le thé en ébullition à la vapeur puis à le cuire dans de l’eau. Cela empêche son oxydation et préserve son goût. La méthode traditionnelle chinoise permet de produire le thé par séchage au four. Cette technique permet de débarrasser les feuilles de leur eau. Grâce à cela, le Japon produit des thés riches en composés polyphénoliques. Ces derniers fonctionnent comme des antioxydants.
En dehors de la richesse en antioxydants, le thé vert japonais diffère à d’autres niveaux du thé chinois, toujours grâce à la méthode de production. Une autre différence se trouve au niveau de la couleur et de la saveur. Le thé vert chinois a une couleur verte brune. Le thé vert japonais a une couleur verte intense. En matière de goût, il est remarqué que le thé vert chinois est plus doux. Il a aussi un aspect terreux. De son côté, le thé vert japonais a un goût plus intense (amer) et frais. Une fois les feuilles infusées dans l’eau chaude, son arôme se révèle rapidement et plus intensément que les thés provenant de la Chine (ou de l’Inde).
Une autre dissemblance entre les deux thés se trouve au niveau du prix. La Chine étant le plus grand exportateur de thé au monde, son thé est généralement moins coûteux que celui japonais. Les coûts du travail et l’extension du pays font que la production de thé en Chine nécessite moins d’investissements. Au Japon, le manque d’espace limite la culture de théiers. Ceci se répercute sur le prix et l’augmente.
Les mêmes différences s’observent entre le thé japonais et les autres thés. Chacun a son goût particulier, résultat du processus de fabrication. Il existe plus de 3 000 variétés de thé dans le monde. Chacun de ces derniers a son caractère spécifique.
La consommation du thé au Japon
Le Japon se classe en 1ère place en matière de consommation de thé vert. Dans ce pays, la consommation moyenne annuelle est de 650 grammes par personne. Le thé vert se consomme en tout lieu et à toute heure de la journée. Au Japon également, tous les distributeurs de boissons proposent du thé. Parfois, il remplace même l’eau dans certains restaurants. Plusieurs variétés sont donc proposées. Il y a ainsi le thé vert ou le thé noir, avec ou sans lait. Il se consomme d’ailleurs chaud ou froid.
Toutes les couches de la population consomment le thé au Japon. La consommation est donc courante. Toutefois, la concurrence est rude actuellement entre cette boisson et le café. Ce dernier prend de plus en plus de place. De moins en moins de personnes prennent du thé dans le pays du soleil levant. En 2013, les ventes du thé vert ont diminué de 3 %. Celles du thé noir ont aussi chuté de 9 %.
En dehors de cela, il y a un engouement grandissant pour ce dernier. Ceci favorise l’émergence de plusieurs salons de thé à l’anglaise dans le pays. Cependant, en dépit de ses revers, le thé vert demeure la boisson traditionnelle par excellence. D’ailleurs, de nombreuses personnes étudient la cérémonie traditionnelle du thé japonais.
Quels sont les types de thé au Japon ?
En fonction de la technique de production, il y a plusieurs types de thé au Japon.
Le matcha est un thé vert japonais qui se présente sous forme de poudre. Il est utilisé pendant la cérémonie du thé. Il est fait à base de tencha meulé en de fines particules de 5 à 10 microns. La machine servant à moudre le tencha met jusqu’à une heure pour réduire en poudre 50 grammes de thé. Le matcha est le premier type de thé consommé au Japon. Il a fait son entrée dans le pays vers 1000 avant Jésus-Christ. En ce temps, il était réduit en poudre comme un médicament.
Hojicha signifie « thé grillé ». Il fut son apparition à Kyoto dans les années 1820. C’est un thé vert grillé à plus de 200° Celsius. Quelques fois, la température de cuisson peut atteindre 350 °C. Ce procédé permet d’offrir un thé vert de couleur ocre. Le goût de la préparation est d’une saveur prononcée de noisette et faible en caféine.
Le Sencha est le plus populaire des thés verts du Japon. Il constitue 80 % de la production japonaise. Pour fabriquer celui-ci, les producteurs soumettent les feuilles de thé à un jet de vapeur pour arrêter leur oxydation. Le processus prend moins d’une minute. Ensuite, les feuilles sont séchées et roulées.
Le Kukicha est un thé vert qui contient une grande quantité de tiges. Il est aussi riche en minéraux tels que le potassium, le calcium, le fluor. Ces minéraux participent au renforcement des os du corps humain. Elle favorise aussi la santé buccodentaire. Le kukicha a un goût frais. Il peut facilement être consommé durant toute la journée. Il permet de combattre l’anxiété et le stress.
Le Genmaicha est encore appelé thé popcorn. Il s’agit d’un mélange de thé vert et de grains de riz. Les variétés haut de gamme sont proposées avec du sencha ou du gyokuro. Il est surtout consommé le matin comme boisson énergisante. Il comporte une forte quantité de minéraux. Sa saveur est douce et il contient peu de protéines.
Le nom de ce thé signifie « rosée de jade ». C’est l’un des thés haut de gamme du Japon. Son goût est doux et frais. Pour le fabriquer, il est protégé du soleil avec des bâches ou des nattes 20 jours avant la récolte. Cela permet de ralentir le processus de photosynthèse. Les catéchines amères sont ainsi réduites à faible quantité.
Le Koicha est un thé épais qui est préparé avec une énorme quantité de matcha. La dose de la poudre fait deux fois la quantité de l’eau. Le goût du thé koicha est doux. Il se sert presque exclusivement pendant la cérémonie du thé. Il est souvent accompagné d’une sucrerie. Au cours de cette cérémonie, il est préconisé de boire son bol de koicha en 3 fois.
Tout savoir sur la cérémonie du thé
Cérémonie du thé au Japon : le Cha No Yu : http://divers3.centerblog.net/71-
La cérémonie du thé ou « service japonais du thé » est aussi désigné sous l’appellation « chanoyu ». Littéralement, cela signifie « l’eau chaude du thé » en parlant de la cérémonie elle-même. Il s’agit d’un art traditionnel inspiré partiellement du bouddhisme zen.
Au cours de cette manifestation, les participants dégustent le thé vert matcha. Il est préparé de manière codifiée par un praticien expérimenté. Il est servi à un groupe réduit d’invités dans un endroit calme. Il a une dimension cultuelle très forte. Il doit se dérouler à un lieu précis et chaque geste doit soigneusement être respecté.
Où acheter du thé vert japonais ?
Le thé japonais est disponible dans plusieurs pays. Il est possible de l’acheter directement au Japon. Il est aussi disponible dans les grandes boutiques. Plusieurs vendeurs le proposent aussi en ligne. Il peut donc être commandé et livré partout dans le monde.
Pour améliorer son bien-être
Règle 1 : Vivre l'instant présent
Nous connaissons tous des personnes bloquées dans le passé ou totalement tournées vers l'avenir. Pour mener une vie saine, équilibrée et productive, il est nécessaire de vivre au présent et de se dire : "Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie". Repousser au lendemain le fait d'adopter une alimentation équilibrée et de faire de l'exercice n'est pas la solution.
Règle 2 : Soyez responsable
Combien de fois nous disons-nous "Si seulement je ne m'étais pas autant stressé, je n'aurais pas mangé toute cette glace", ou "J'aurais bien aimé faire du sport mais les enfants m'ont empêché de dormir". Je n'ai pas toujours la réponse, et je ne fais pas toujours ce qu'il faut faire, mais j'essaie d'apprendre de mes erreurs.
Règle 3 : Croyez en vous
J'élève mes filles avec ces précieux principes. Elles sont loin d'être parfaites, mais elles font de leur mieux et prennent ainsi conscience du pouvoir des possibles. Nous pouvons accomplir tout ce que notre esprit et notre cœur désirent. J'essaie d'instiller le même niveau de confiance à mes clients dans mes consultations. Mener à bien un programme de bien-être donne une confiance renouvelée en ses capacités.
Règle 4 : Ne laissez pas le stress mettre à mal vos objectifs de bien-être
Le stress est souvent à l'origine de l'abandon de nombreux régimes et autres programmes de remise en forme, voici donc quelques conseils pour essayer de l'endiguer :
- Prendre cinq respirations profondes : La force de cinq respirations profondes aidera à adoucir les instants chargés en stress.
- Visualisation : Imaginez quelque chose de plaisant. Que ce soit un moment de tendresse avec quelqu'un, un ami, un enfant, ou un lieu que vous avez adoré visiter, rappelez-vous de ces moments lorsque vous avez besoin de dépasser un problème ou une tension.
- L'exercice : Le sport le meilleur remède contre tous les maux. Il me déstresse, me guérit, et me donne de la force. Enchaîner les pompes n'est pas à la portée de tous, mais il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la marche et du mouvement en général sur le corps.
Règle 5 : Connectez le corps et l'esprit
La dernière règle s'applique au sport mais aussi à l'alimentation. Faire attention à notre manière de manger et de faire du sport permet d'acquérir un sentiment de plénitude. Ce qui se passe dans votre tête est tout aussi important que les aliments que vous consommez et le sport que vous faites. Pour réussir, il vous faudra une force intérieure et aussi croire que tout est possible dès lors que l'esprit le veut.