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Date de création : 03.05.2020
Dernière mise à jour :
29.10.2024
80 articles
Ara de Buffon
Apparence
L’adulte est très semblable à l’Ara militaire qui est plus petit. L'Ara de Buffon mesure environ 90 cm de longueur et pèse jusqu'à 1,4 kg. Cet ara a un plumage vert, légèrement plus clair que celui de l’Ara militaire, les parties supérieures sont vert jaunâtre, y compris la calotte et les couvertures sus-alaires alors que le croupion et les couvertures sus-caudales sont bleues. Sa longue queue est rouge orangé avec les extrémités bleues. Le dessus des ailes présente des couvertures vertes, alors que les rémiges sont vert-olive. La tête est vert jaunâtre avec le front rouge, la face a la peau nue blanc rosâtre avec de fines lignes de plumes noirâtres et rougeâtres, ses yeux sont jaune. Le grand bec robuste est noir, plus clair vers l’extrémité. Les pattes et les doigts sont gris foncé. Les deux sexes sont semblables, mais les jeunes ont un plumage légèrement plus vert olive.
Continents
Amérique du Nord, Amérique du Sud
Sous-continents
Amérique centrale
Pays
Costa Rica, Équateur (pays), Honduras, Nicaragua, Panama
Domaines biogéographiques
Écozone néotropique
Biomes du WWF
Forêts décidues sèches tropicales et subtropicales, Forêts tropicales humides,
L’ara de Buffon vit principalement dans les forêts tropicales d'Amérique Centrale. Sa répartition s'étend du Honduras au nord j'usqu'à l'équateur au sud. Il se retrouve dans les basses terres humides longeant l'océan atlantique, mais il peut être aperçu dans certaines zones plus découvertes pour se nourrir. Il est visible jusqu’à 1 000 mètres d’altitude.
Habitudes et mode de vie
Les Ara de Buffon sont des oiseaux diurnes et sociaux. Ils sont généralement observés en paires ou en petits groupes de quatre à huit individus, très rarement plus. Au Costa Rica, après la saison de reproduction, les grands aras verts se rassemblent en bandes et migrent vers les côtes à la recherche de nourriture. Au Costa Rica, ces Grégaires comptent généralement jusqu'à 18 oiseaux. Les grands aras verts sont arboricoles ; ils se reposent et cherchent leur nourriture dans les zones supérieures de la canopée. Ce sont des oiseaux très bruyants, surtout en vol, et leurs "aak, raak" extrêmement forts et rauques peuvent être entendus à de grandes distances.
Mode de vie
Arboricole, Nidicole, Ovipares
Comportement saisonnier
Non migrateur
Les grands aras verts sont des Herbivores (Frugivores, Granivores). Ils se nourrissent de graines, de noix et de fruits, mais aussi de fleurs, de bulbes, de racines et d'écorces.
Régime Herbivore, Frugivore, Granivore
Les grands aras verts sont monogames et forment des liens de couple forts pour la vie. La saison de reproduction commence en décembre et se termine en juin au Costa Rica, et d'août à octobre en Équateur. Les couples nichent dans des cavités situées en haut du tronc, près de la couronne de l'arbre. La femelle pond 2 à 3 œufs qu'elle couve pendant 26 jours. À l'éclosion, les poussins pèsent 23 g, peuvent voler après 12-13 semaines et sont sevrés après 18-20 semaines, lorsqu'ils pèsent plus de 900 g. Après l'envol, les juvéniles restent avec leurs parents en tant qu'unité familiale pendant une longue période, ne se séparant d'eux que progressivement. Les jeunes oiseaux, du moins en captivité, deviennent matures après 5 ans et commencent à se reproduire après 6 ou 7 ans.
Population
La principale menace pesant sur la survie de l'Ara de Buffon est la perte d'habitat. On estime qu'entre 1900 et 2000, environ 90 % de l'habitat d'origine a été perdu au Costa Rica. Les terres privées n'appartenant pas au gouvernement sont ou ont été transformées en champs agricoles pour la production de cultures telles que le palmier à huile, l'ananas et la banane. Depuis 2015, la réserve biologique Indio-Maíz, au Nicaragua, est menacée par les colons qui s'installent dans la réserve pour y fonder des fermes, en particulier pour l'agriculture de subsidence, le palmier à huile et le bétail. D'autres menaces ont inclus la pression de la chasse pour le sport et les plumes, ainsi que le commerce d'animaux de compagnie. Dans certaines régions, les grands aras verts sont considérés comme des parasites pour la culture du maïs et sont persécutés pour cette raison. Ils ont également été tués pour la nourriture.
Selon la liste rouge de l'UICN, la taille totale de la population d'Ara de Buffon est d'environ 500 à 1 000 individus matures. Actuellement, cette espèce est classée comme En danger critique (CR) sur la liste rouge de l'UICN et ses effectifs sont aujourd'hui décroissants.
En raison de leur régime alimentaire, les Ara de Buffon peuvent jouer le rôle de disperseurs de graines ; ils distribuent des graines de divers fruits, en particulier de l'amandier Almendro, dont ces oiseaux sont le plus friands.
Domestication
Cette espèce est élevée en captivité. Un grand enclos de 15 m de long est recommandé pour l'hébergement en dehors de la saison de reproduction. La volière doit avoir un gros tronc d'arbre au milieu. Il ne doit pas être gardé à l'intérieur en permanence. Les oiseaux en bonne santé apprécient les gros jouets à mâcher et les décorations hebdomadaires de branches fraîches de pin ou d'eucalyptus dans leur enclos. Un brumisateur aérien est nécessaire pour le bain. Le nichoir recommandé est un tonneau de 21 x 36 pouces. Différentes sources recommandent des régimes alimentaires différents pour les oiseaux en captivité. L'alimentation la plus importante est constituée de graines trempées et/ou germées, de légumes et de fruits frais, ainsi que de granulés commerciaux pour aras, complets d'un point de vue nutritionnel. Des graines plus grosses, des cacahuètes, des glands et d'autres noix plus grosses sont recommandées, ainsi qu'une noix de palme quotidienne. Il est préférable de lui donner parfois de petits morceaux de gravier pour faciliter sa digestion, ainsi qu'un peu de calcium extra à intervalles réguliers (en particulier pour les femelles). Il a tendance à mordre les gens s'il n'est pas correctement adapté à l'homme dès son plus jeune âge.
Les oiseaux de Central Park à New York
BLOGS
Les oiseaux de Central Park à New York : http://animaux3.centerblog.net/79-
Un tour dans Central Park à vélo : http://jardin-potager1.centerblog.net/66-
Tour en calèche dans Central Park : http://jardin-potager1.centerblog.net/1-
Central Park :http://natnutsant.centerblog.net/6-
Pour visiter New York, il faut nécessairement un passage par Central Park est situé sur l’île de Manhattan, dans la ville de New York (États-Unis). qui est le nid d’une grande variété ornithologique. Plus de 280 espèces d’oiseaux ont été recensées dans le Ramble, l’endroit idéal pour observer les oiseaux. La diversité exotique des oiseaux qui y vivent est impressionnante. On y retrouve des hérons, des canards, des rouges-gorges, des aigrettes, des buses à queue rousse et une multitude d’autres espèces. Par ailleurs, Central Park étant sur la voie de migration des oiseaux, elle est un emplacement de halte pour les espèces qui migrent vers le sud. De nombreuses espèces y stationnent quelques jours avant de prendre leur envol pour leur destination finale. Au bon moment, le parc abrite des moineaux, des oiseaux moqueurs, des geais bleus, des chardonnerets et plusieurs autres espèces migrantes.
Tarifs vétérinaires
BLOGS :
Le déserts vétérinaires : http://animaux3.centerblog.net/28-
Tarifs vétérinaires : http://animaux3.centerblog.net/78-
Pourquoi les tarifs des vétérinaire si grande disparité entre les prix pratiqués par les vétérinaires est expliquée en partie par le fait que ces praticiens disposent du libre-choix de leur tarification. Selon les frais auxquels ils doivent faire face (locaux, personnel…) et leur réputation, ces médecins peuvent revoir à la hausse tant que possible leurs honoraires.
Avec l’intégralité du territoire français touchée par cette hausse des tarifs vétérinaires, l’inflation est également pointée du doigt. Pour faire face à l’augmentation des prix des matières premières nécessaires pour soigner les animaux ainsi qu’à celle des salaires et des impôts, ces professionnels de santé n’ont d’autres choix que de faire grimper les prix.
Certaines prestations médicales,comme la vaccination, ont vu leurs tarifs subir une hausse de 3% dans toute la France. Cependant, cette augmentation générale ne résout en rien les inégalités qui subsistent. Une simple visite de routine peut encore être facturée20 ou 85 €en fonction du cabinet dans lequel vous vous rendez.
Comment réduire ses frais vétérinaires ?
Anticiper vos frais de vétérinaire est primordial. Dès l’achat de votre animal de compagnie, vous devezestimer à l’annéele coût de ses soins, afin d’être certain de pouvoir assumer un tel budget. La première année de vie d’un chiot ou d’un chaton étant la plus coûteuse, vous pouvez envisager d’adopter un animal plus âgé pour éviter des frais de stérilisation et de vaccination.
Certains départements sont réputés pour pratiquer des tarifs excessifs lorsqu’il s’agit de faire soigner vos animaux, tandis que d’autres sont reconnus pour proposer des prix ridiculement bas. En 2021, Nantes proposait les tarifs les plus abordables de l’hexagone, tandis qu’une visite chez un vétérinaire de Versailles était inaccessible. Renseignez-vous sur la tarification des professionnels de votre département pour être certain de payer le prix juste vos consultations.
Pour une visite de contrôle, un acte chirurgical ou une opération importante, vous pouvez contacter l’école vétérinaire la plus proche de votre domicile. En plus de pratiquer des tarifs abordables, ces établissements répondent souvent présents pour soigner votre animal de compagnie afin que leurs élèves puissent s’entraîner et se former. Cette relation gagnant-gagnant permet à votre chien de retrouver la forme sans pour autant vous ruiner. aires sont-ils différents ?
Promener son chien sans laisse en forêt exposera à une amende
Il sera bientôt interdit de promener son chien sans laisse dans les bois
Du 15 avril au 30 juin, laisser son chien se promener sans laisse dans les bois et forêts est interdit. On vous explique pourquoi.
C’est l’un des petits plaisirs de la vie pour les propriétaires de chien : regarder son compagnon à quatre pattes cavaler librement entre les arbres (pour peu qu’il revienne quand on l’appelle).
Mais du 15 avril au 30 juin, ce ne sera pas possible. Au cours de cette période, promener son chien sans laisse dans la forêt est interdit.
Une mesure loin d’être nouvelle, puisqu’elle date d’un arrêté du 16 mars 1955, mais peut surprendre les nouveaux propriétaires de chiens.
L’arrêté indique que, sur cette période de deux mois et demi, « il est interdit de promener des chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières ». Objectif : éviter de perturber la reproduction des animaux sauvages et prévenir la destruction de ces espèces.
Tout contrevenant à cette règle s’expose à une amende pouvant atteindre 750 euros.
Par ailleurs, et ceci est valable toute l’année, il est interdit de « laisser divaguer les chiens dans les terres cultivées ou non, les prés, les vignes, les vergers, les bois, ainsi que dans les marais et sur le bord des cours d’eau, étangs et lacs », indique même décret.
Est considéré divaguant un chien qui n’est plus sous la surveillance effective de son maître, à portée de voix, ou s’il se trouve à plus de 100 m de ce dernier. Cette notion ne s’applique en revanche pas aux chiens de chasse (lors de la période consacrée) ni aux chiens de troupeau.
Rappelons enfin que pour les chiens de catégories 1 et 2, la laisse est obligatoire en toutes circonstances.
Rémora, poisson ventouse
Le rémora est un poisson qui entretient une relation mutualiste avec de grands animaux marins. En s’associant au requin, par exemple, il profite de ses aliments, d’un transport et d’une protection sans fournir le moindre effort. Il lui suffit de fixer sa ventouse ovale sur le corps du squale et c’est parti ! En échange, le requin jouit d’un toilettage gratuit, puisque le rémora lui enlève ses parasites pour les manger. Portrait d’un poisson-pilote qui vit dans les eaux tropicales et tempérées.
Quel genre d’animal est le rémora ?
Appartenant à l'ordre des perciformes, les rémoras forment la famille des échénéides. À noter que le nom vernaculaire remora (sans accent) correspond à un genre qui représente la moitié des membres de la famille échénéide. Le poisson doit son nom au latin remora : retard, obstacle, celui qui retarde ou qui arrête. Depuis l'Antiquité et jusqu'au XVIIe siècle, l’animal s’est placé au cœur de moult légendes dont l’une lui conférait le pouvoir d'immobiliser les navires auxquels il se fixait. Le rémora aurait ainsi stoppé net le vaisseau de l’empereur Caligula mais également la galère d'Antoine. On raconte aussi que des philtres à base de rémoras étaient préparés afin de ralentir le cours de la justice ou de ramener au foyer les épouses infidèles. Parmi les espèces les plus connues on peut citer le rémora commun ou rémora vrai (Remora remora) ainsi que le rémora rayé ou rémora fuselé (Echeneis naucrates), ce dernier étant le plus répandu de tous. Six autres espèces sont décrites :
Rémora blanc (Echeneis neucratoides) ;
Rémora grêle (Phtheirichthys lineatus) ;
Rémora des baleines (Remora australis) ;
Rémora des espadons (Remora brachyptera) ;
Rémora des marlins (Remora osteochir) ;
Rémora blanchâtre (Remorina albescens).
Comment reconnaître le rémora ?
Echeneis naucrates peut atteindre 1 m environ et peser jusqu’à 2,3 kg mais la taille la plus courante chez les rémoras est d’environ 40 cm pour un poids d’1 kg. Sa tête aplatie et large arbore un rostre triangulaire et sa bouche est inversée : La mandibule inférieure du rémora dépasse nettement la supérieure, plus courte et plus mobile. Ne présentant qu’une très faible surface de contact, ses mâchoires renferment 3 à 4 rangées de nombreuses dents pointues et acérées de 2-3 mm de long. L’espèce est dépourvue de nageoire dorsale sur la moitié antérieure du corps, celle-ci étant transformée en une ventouse (voir plus bas). Les nageoires pectorales sont pointues et la queue est en éventail. L’animal revêt des écailles de couleur gris à brun sombre et son ventre est blanc. Le rémora rayé se reconnaît par sa bande longitudinale foncée et bordée de blanc le long des flancs.
Comment fonctionne la ventouse du rémora ?
Au cours de sa croissance, la première nageoire dorsale du rémora se mue progressivement en une ventouse de forme ovale. Situé sur le crâne, ce disque adhésif permet à l’animal de se coller sur de gros animaux marins pour se nourrir et voyager. La ventouse porte un léger sillon médian de chaque côté duquel sont placées 20 à 28 paires de lamelles transversales, dentelées et mobiles. Sur la partie antérieure du disque de succion, proche de la première paire de lamelles, se trouve l’ouverture du système faisant fonctionner la ventouse. Quand l’adhérence est parfaite, le poisson rabat le clapetet se laisse transporter par son hôte. Quand il veut se libérer, il relève le clapet de manière à laisser passer l’eau sous la ventouse qui va alors se décoller. Cette particularité fait du rémora un poisson-pilote, une appellation désignant les espèces qui accompagnent les plus grands animaux aquatiques (poissons, mammifères, reptiles). Aussi appelés poissons suiveurs, les rémoras sont considérés comme des parasites non dérangeants pour l'animal support. À savoir que quelques cas de baigneurs se retrouvant avec un rémora collé dans le dos ont été signalés. Il s’agit d’incidents rares mais douloureux.
Rémora : comment se passe sa relation avec le requin ?
Comme indiqué précédemment, le rémora présente la particularité de pouvoir se fixer sur de grands animaux marins - tels que les requins, les tortues, les baleines, les thons, les raies manta, les raies-aigles, les dugongs - et même sur la coque des navires. Au regard de son mode de vie, il est aussi connu sous le nom de poisson-suceur. Son hôte préféré reste toutefois le squale sur lequel il trouve des parasites et des bactéries à manger. En plus d’y dénicher sa nourriture, le rémora est transporté sans fournir d’effort, ce qui présente un grand intérêt pour ce piètre nageur. Le rémora est en effet dépourvu de vessie natatoire, un sac à paroi mince rempli de gaz qui aide les poissons à flotter et facilite leur nage. Dernier avantage et non des moindres, son association avec le requin lui offre une protection imparable contre les prédateurs. En échange, le rémora préserve son hôte de diverses infections de peau. Le corps très fin et hydrodynamique du poisson-suceur n’occasionne aucune gêne à son hôte. Dans ce cas, on parle de mutualisme car l’échénéide tire parti de sa relation avec le requin en lui procurant un bénéfice. On parlerait de commensalisme si le requin ne recevrait rien en retour.
Que mange le rémora sur le requin ?
Selon le gros animal marin choisi, le rémora se fixe sur son dos, ses flancs, son ventre, autour de sa bouche ou dans les cavités qui abritent les branchies. Sur le requin, il consomme principalement des copépodes, un groupe de petits crustacés parasites. Il peut aussi avaler les restes alimentaires s’échappant de la gueule du squale. Pour se nourrir, l’échénéide profite des déplacements de son hôte : il ouvre sa bouche puis ses dents en forme de brosse vont agir comme un filtre, laissant passer l’eau et ne retenant que les organismes planctoniques (larves, œufs ...). Lorsqu’il vit seul sur les récifs coralliens ou sur la coque d’un bateau, le rémora consomme ses proies en pleine eau tels que des crabes, des calmars et autres petits poissons. Pour utiliser son système de filtration, cette espèce a besoin d’un flux d’eau permanent et ne peut pas survivre dans les courants faibles.
Où vit le rémora ?
Le rémora se rencontre dans les eaux tropicales et subtropicales ainsi que dans les eaux tempérées du monde entier. L’espèce peut vivre en pleine eau mais a surtout tendance à fréquenter les zones côtières composées de récifs coralliens, jusqu'à une centaine de mètres de profondeur. Le rémora rayé, lui, évolue généralement entre 0 et 15 m de profondeur. Sa présence sur les côtes françaises métropolitaines est exceptionnelle et occasionnelle dans la mer des Caraïbes (observée en Guadeloupe, Martinique et en Guyane). Sa présence est signalée à La Réunion, Mayotte et en Nouvelle-Calédonie.
Comment se reproduit le rémora ?
La reproduction du rémora est peu connue. On sait que la ponte se déroule du printemps à l’été dans les eaux tropicales et en automne en Méditerranée. Le rémora présente une fécondation externe, ce qui signifie que les spermes et les ovules sont libérés directement dans l'eau. Lorsque les gamètes des mâles et des femelles se rencontrent, un œuf se constitue dans lequel l’embryon se développe grâce aux éléments nutritifs qui s’y trouvent. Grand et sphérique, l’œuf pélagique va éclore pour donner naissance à une larve qui n’est pas entièrement formée. Pendant sa croissance, le disque céphalique commence à apparaitre ainsi que des petites dents sur la mâchoire supérieure et les grandes dents sur la mâchoire inférieure. Le jeune fait partie du plancton jusqu’à ce qu’il atteigne 3 cm de longueur (à environ 1 an) puis il se colle à un animal hôte. Il pourra se reproduire entre 3 et 5 ans.
Les oiseaux migrateurs se souviennent-ils de leur destination ?
La migration des oiseaux est un phénomène fascinant, véritable spectacle qui se déroule deux par an dans le ciel. Ce sont des milliers d’oiseaux qui prennent leur envol pour rejoindre des lieux qui leur sont plus cléments.
Or, ce phénomène n’est pas encore pleinement connu et cerné. De nombreuses questions restent en suspens. Lorsqu’il s’agit de savoir comment font les oiseaux migrateurs pour se souvenir de leur destination, il faut comprendre ce qui les pousse à entreprendre un si long voyage, comment ils font pour se repérer dans l’espace, mais aussi de quelle façon ils parviennent à s’adapter aux changements observés sur la planète. Dans cet article, vous trouverez les explications avancées aujourd’hui, selon le niveau de connaissance actuel.
Pourquoi les oiseaux migrent-ils ?
L'une des principales raisons pour lesquelles les oiseaux migrent est la recherche de nourriture. Dans les régions tempérées, l’installation de l'hiver entraîne une raréfaction des sources d’alimentation. Lorsqu'on y regarde d’un peu plus près, les réactions face à ce phénomène sont variées.
La plupart des oiseaux insectivores quittent l'Europe avant l'hiver, partant à la fin de l’été, lorsque le nombre d'insectes diminue. Mais certaines espèces anticipent cette raréfaction, tandis que d’autres attendent le dernier moment. Les fauvettes partent pour le Sud bien avant que la nourriture se mette à manquer mais beaucoup de canards ne migrent que s'ils y sont forcés par la neige et la glace. La plupart des pipits et bergeronnettes restent en Europe mais les pipits à gorge rousse, ceux des arbres et la Bergeronnette printanière sont de grands migrateurs.
Des chercheurs ont nourri des cigognes en hiver pour savoir dans quelle mesure elles pouvaient changer de comportement. Le résultat est qu’elles sont tout simplement restées chez nous, sans ressentir le besoin de s’en aller vers les pays chauds. Alors même que les températures ont baissé au point d'être négatives, ces oiseaux se sont montrés capables de supporter le froid. D’ailleurs, on ne peut que constater que ces échassiers sont désormais nombreux à profiter des déchets ménagers sur les dépôts d’ordures à ciel ouvert.
Comment les oiseaux savent-ils dans quelle direction partir pour migrer ?
Il semble que les oiseaux aient une capacité innée à migrer. Cela signifie que ce comportement est ancré dans leurs mœurs sans que cela fasse l’objet d’un apprentissage particulier de la part des parents.
Des études ont montré que de jeunes oiseaux, lors de leur première migration, peuvent déterminer la direction et la distance à parcourir sans avoir appris de leurs parents ou d'oiseaux plus âgés. Le coucou est sans doute l’espèce la plus emblématique de ce point de vue. C’est un migrateur solitaire. Or, le jeune coucou s’envole sans avoir jamais connu ses vrais parents. Il se montre de ce fait instinctivement capable de migrer seul, sans qu’un adulte lui montre le chemin. Il trouve seul ses quartiers d’hiver, au sud du Sahara. Ce phénomène de programmation génétique a été désigné “navigation vectorielle” car l’oiseau suit un vecteur précis durant une durée “programmée” dans leur patrimoine génétique.
Un certain nombre d’expériences scientifiques ont également mis en évidence le “Zugunruhe”, mot allemand composé de Zug, le mouvement, et unruhe, l’agitation, l’anxiété. Ce terme désigne l’état d’excitation manifeste qui saisit les oiseaux avant le départ en migration. Cela a été mis en évidence chez des oiseaux captifsqui montrent une activité nocturne inhabituelle : sautillements et vibrations d’ailes incessants.
Quels mécanismes sont à l'œuvre dans la migration ?
Les oiseaux utilisent des repères terrestres tels que les montagnes, les rivières et les forêts pour s'orienter. Ils peuvent également se baser sur la position du soleil dans le ciel. Mais les oiseaux, dans leur ensemble, se déplacent la nuit ou à la tombée du jour. Les oiseaux se montrent capables de détecter la polarisation de la lumière du soleil, ce qui les aide à s'orienter. La polarisation de la lumière dans le ciel est un repère subtil, particulièrement décelable le soir, qui fournit aux oiseaux des informations utiles à leurs déplacements. La nuit, les oiseaux peuvent s'orienter en utilisant la position des étoiles, en particulier l'étoile polaire dans l'hémisphère Nord. De nombreux oiseaux possèdent aussi des magnétorécepteurs, souvent situés au niveau du bec ou du cerveau, pour détecter le champ magnétique de la Terre et ainsi s'orienter.
Si tous les oiseaux migrateurs ont des capacités de navigation, la manière dont ils combinent et priorisent ces méthodes varie selon les espèces et les conditions environnementales. Par exemple, certaines espèces peuvent dépendre davantage du champ magnétique terrestre, tandis que d'autres peuvent privilégier les repères visuels.
Les oiseaux et le dérèglement climatique
Le dérèglement climatique se met en place à un rythme rapide et abrupt qui confronte les êtres vivants à une série inédite “d’expériences naturelles”. Certes, ces nouvelles conditions de vie risquent de mener un certain nombre d’organismes vers l’extinction, mais elles peuvent aussi offrir à d’autres de nouvelles opportunités. Tout dépend finalement des solutions que chaque espèce va pouvoir trouver et mettre en place.
Les oiseaux sont l’objet de très nombreuses études pour saisir leur vulnérabilité face au réchauffement du climat ainsi que les réponses qu’ils y apportent. Certaines estimations évaluent que chaque degré Celsius d’augmentation de la température de la planète pourrait entraîner l’extinction de 100 à 500 espèces d’oiseaux.
Deux grands types de réponses sont apportés par les oiseaux. Le premier est une réponse immédiate, d’ordre phénotypique, par laquelle l’oiseau ajuste au fur et à mesure son comportement à la variation de la température. Le second est plus difficile à mettre en évidence. Il s’agit d’adaptations de type micro évolutif et trans-générationnel (changement de la date de ponte ou du départ en migration). Et ces évolutions vont avoir une influence sur les comportements migratoires.
La traque à l’habitat
Pour faire face au dérèglement climatique, un mécanisme a été mis en évidence : celui de la “traque à l’habitat”. L’oiseau suit l’enveloppe thermique à laquelle il est adapté, en remontant en latitude ou en altitude. On observe une remontée en latitude chez la majorité des espèces d’oiseaux. C’est une tendance sensible depuis les années 1990 chez 200 des 500 espèces nicheuses d’Europe, phénomène qui connaît une vraie accélération depuis les années 2000. C’est finalement peut-être surtout à cause de cette évolution des températures que les cigognes rechignent de plus en plus à partir.
L’aspect le plus immédiatement visible des conséquences du dérèglement climatique est la modification des aires de distribution. Évidemment, sur de vastes échelles d’espace et de temps, de tels va-et-vient ont déjà été observé. Mais désormais, les espèces doivent s’adapter rapidement. Le déclin régulier, de l’ordre de 1% par an depuis une vingtaine d’années, des migrateurs transsahariens est observé. On estime que c’est dû à une série de contraintes parmi lesquelles une détérioration des conditions de migration et d’hivernage dans des habitats qui se fragmentent, se désertifient et se transforment. Ainsi certaines espèces parcourent des distances plus importantes, ne se contentant pas de se diriger vers un lieu génétiquement établi. Or, cela induit aussi en amont une modification des comportements, notamment pour accumuler assez de réserve pour effectuer des distances plus longues.
C’est ce qui a été observé chez les fauvettes nichant en Europe, parmi lesquelles certaines sont migratrices transsahariennes, d’autres migratrices partielles et d’autres encore sédentaires. On a évalué que les territoires de reproduction devraient remonter en moyenne de 3,8 à 4,4 degrés de latitude vers le Nord, ce qui allongerait de 400 à 600 kilomètres les distances à parcourir pour les grands migrateurs comme la fauvette des jardins (Sylvia borin). Or, cet allongement des distances nécessiterait une augmentation de la masse nette de l’oiseau de l’ordre de 9 %. Ces modifications du climat impliquent donc de trouver davantage de nourriture lors des haltes migratoires et d’être en mesure de la stocker dans le corps.
La migration des oiseaux est un comportement qui va probablement encore évoluer. Mais cela va prendre du temps puisque ce comportement possède un ancrage génétique. Des chercheurs allemands ont montré que chez la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), oiseau partiellement migrateur, le comportement migratoire peut disparaître ou apparaître. Ils ont pour cela effectué des croisements contrôlés en volières et des sélections. Une petite population expérimentale partiellement migratrice au début de l’expérience est devenue totalement migratrice en trois générations mais aussi totalement sédentaire en six générations. Les oiseaux peuvent révéler d’incroyables capacités d’adaptation. Mais c’est une question de temps. Et l’avenir nous dira s’ils en ont assez pour s’adapter et survivre.
Raie manta
Avec ses incroyables dimensions – jusqu’à 7 m d’envergure - la raie manta est l'une des plus majestueuses créatures des océans. Ayant peu de prédateurs naturels, l’animal subit pourtant un fort déclin de ses populations dû à l'activité humaine. Face à ce constat, des mesures de conservation ont été prises à l’échelle internationale tandis que des sanctuaires se sont créés pour protéger ce géant des mers. Il faut préciser que la raie manta rapporte davantage vivante que morte. En effet, au cours de sa vie, un seul spécimen génèrerait 1 million de dollars de revenus touristiques. Une manne pour les pays désireux de développer l’éco-tourisme.
Quel genre d’animal est la raie manta ?
Les raies sont des espèces élasmobranches, comme les requins. Ces poissons cartilagineux possèdent 5 à 7 fentes branchiales disposées en lames, de petites écailles placoïdes (en forme de dents) sur la peau, des nageoires dorsales rigides. Regroupées sous le genre Mobula - qui compte une dizaine d’espèces – les raies sont surnommées diables de mer en raison des cornes ornant leur tête. Les scientifiques ont longtemps cru en l’existence d’1 seule espèce de raie manta jusqu’à ce que des chercheurs mettent en évidence 2 espèces distinctes :
La raie manta océanique (Mobula birostris) se rencontre dans tous les grands océans du globe et passe la majeure partie de sa vie en pleine mer. Elle mesure de 4 à 5 m de long, jusqu’à de 7 m de large pour un poids d’environ 2 tonnes ;
La raie manta de récif (Mobula alfredi) évolue le plus souvent le long des côtes du bassin Indo-Pacifique. Plus petite, elle présente une envergure d'environ 3 m.
Comment identifier une raie manta ?
La raie manta possède un corps plus large que long, une queue courte sur laquelle sont fixées les nageoires dorsales et une tête relativement plate et une immense bouche d’où partent 2 cornes céphaliques (d’où son surnom de diable des mers). Composées de cartilage, ces 2 extensions cornues peuvent s’enrouler sur elles-mêmes et se déplier pour faire venir la nourriture vers sa gueule. Les yeux sont placés de chaque côté des cornes céphaliques. La mâchoire inférieure accueille quelques dents qui lui sont inutiles car la raie manta se nourrit en filtrant l’eau par ses fentes brachiales. La raie manta océanique se distingue surtout par ses gigantesques nageoires pectorales triangulaires qui peuvent dépasser 7 m. Son dos revêt une couleur sombre (marron, bleu ou noir) avec quelques points clairs tandis que sa face ventrale est généralement blanche et parsemée de quelques taches sombres.
Où peut-on rencontrer la raie manta ?
La raie manta est présente dans les toutes les eaux océaniques tropicales, subtropicales et tempérées de la planète, à l’exception de la mer des Caraïbes. On la retrouve essentiellement dans les 3 grands océans Pacifique et Indien et Atlantique. C’est un poisson de haute mer qui peut toutefois se rapprocher des régions côtières au moment de la reproduction. La raie manta océanique est connue pour vivre à des profondeurs allant jusqu’à 300 m tandis que la raie manta de récif est plus souvent observée à des profondeurs inférieures à 40 m. Parmi les plus beaux spots mondiaux où nager avec les raies manta, on peut citer :
L’Île Socorro (Mexique) ;
Isla de la Plata (Équateur) ;
Kona (Hawaii) ;
Tofo (Mozambique) ;
Nusa Penida, Parc national de Komodo et île de Flores (Indonésie) ;
Îles Similan et Koh Bon (Thaïlande) ;
Île Lady Elliot (Australie).
De quoi se nourrit la raie manta ?
La raie manta consomme principalement des petits poissons et une grande quantité de micro-organismes en suspension : crevettes, krill, crabes et autre zooplancton microscopique. Pour se nourrir, la créature procède par filtration. Elle nage la bouche grande ouverte et les cornes céphaliques dépliées. Cette technique lui permet de diriger l’eau vers sa gueule comme un entonnoir, l’aspirer puis l’expulser par ses branchies. Entre temps, les rangées de minuscules râteaux qui bordent sa bouche (plaques branchiales) auront tamisé l’eau de manière à ne retenir que les particules d'aliments.
Quel est le mode de vie de la raie manta ?
La raie manta est d’un tempérament plutôt solitaire, mais elle peut vivre en petits groupes. Elle fréquente souvent les stations de nettoyage. Dans ces lieux situés dans un récif, les poissons nettoyeurs mangent les parasites de gros animaux marins sans les blesser ni endommager leurs muqueuses, et les préservent ainsi des infections. Sur la raie manta, s’agglutinent ainsi une multitude de poissons nettoyeurs (labre, poisson-papillon) qui lui enlèvent les parasites accumulés dans sa bouche, ses branchies ou sur sa peau. On observe aussi des rémoras qui se collent à elle pour voyager sans effort et se protéger des prédateurs. À savoir aussi que la raie manta doit être en mouvement permanent pour alimenter ses branchies en oxygène. Elle ne peut donc pas dormir, simplement ralentir son rythme cardiaque en se reposant sur le fond marin pendant de courtes périodes.
Comment se reproduit la raie manta ?
Chez ce poisson, la reproduction ne se déroule que tous les 2 ans mais la parade nuptiale est spectaculaire. La femelle entraîne le(s) mâle(s) dans une danse qui lui permet de tester l’aptitude de son partenaire. La raie manta est une espèce ovovivipare, c'est-à-dire qu’après l’accouplement - qui dure environ 2 minutes - l’œuf est conservé dans l'utérus de la femelle où il éclot (la naissance de jumeaux est très rare). L’embryon se nourrit des réserves de sa mère et au terme d’une gestation de 12 à 13 mois, il nait complètement formé. À sa naissance, le jeune mesure environ 1,20m, pèse 45kg et peut aussitôt survivre sans l'aide de ses parents. Il est indépendant et chasse seul. La raie manta atteint sa maturité sexuelle entre 6 et 10 ans, le mâle étant plus précoce que la femelle.
La raie manta est-elle en danger ?
Dotée d’une taille dissuasive, la raie manta océanique connaît peu de prédateurs naturels, contrairement à la raie manta de récif, plus petite, qui est la proie des orques et des requins. Les plus grandes menaces pesant sur ces 2 espèces sont :
La pêche ciblée. Cette activité entraîne une forte pression sur ses populations. La chair de ce poisson constitue un mets de choix en cuisine et des parties de son corps sont utilisées dans la médecine traditionnelle asiatique sous prétexte de vertus non prouvées scientifiquement. La peau, le cartilage et les branchies représentent les principaux produits faisant l’objet d’un commerce international;
Les prises accidentelles. À cause de leurs grandes ailes, ces espèces se retrouvent facilement piégées dans les filets des pêcheurs dont elles n’arrivent pas à se dégager et où elles meurent asphyxiés ;
La pollution des mers. À titre d’exemple, les sacs ou autres déchets en plastique qui s’accrochent à aux cornes céphaliques de la raie manta l’empêche de se nourrir correctement et à terme, la condamne à mort.
La longévité et la reproduction tardive de l’animal participent également à la décroissance de ses populations. D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les 2 espèces de raie manta ont perdu à certains endroits du globe jusqu'à 80% de leur effectif au cours des 3 dernières générations (soit environ 75 ans). Le déclin global pourrait ainsi atteindre 30%.
La raie manta est-elle protégée ?
La raie manta est classée en catégorie “vulnérable” sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’UICN. Depuis 2011, Mobula birostris et Mobula alfredi sont protégées dans les eaux internationales par la Convention sur les espèces migratrices. Elles sont aussi inscrites en Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). L’Annexe II stipule que le commerce international de l’animal est autorisé mais réglementé. Face aux menaces pesant sur le poisson géant, plusieurs pays ont pris des mesures de protection. Ainsi, l'Équateur - qui abrite la plus grande population au monde de mantas océaniques - le Pérou, le Mexique, les Philippines, la Nouvelle-Zélande et l’Indonésie ont mis en place des interdictions de pêche et de commerce. En 2014, était aussi annoncée la création du plus vaste sanctuaire marin mondial pour les raies manta : la zone couvre près de 6 millions de m2 autour du littoral indonésien et comprend plus de 17000 îles. L’objectif vise à protéger l’espèce de la surpêche et d’encourager l'éco-tourisme dans cette région. Un rapport indique en effet qu'un seul spécimen de raie manta génère 1 million de dollars de recettes touristiques. La raie manta vaut donc nettement plus chère vivante que morte, d’autant que sa longévité est estimée à 50 ans, voire plus !
Todier de Cuba
Le Todier de Cuba pourrait être considéré comme l’un des sérieux prétendants au titre du plus bel oiseau, et pourquoi pas ? Cet oiseau est peut-être minuscule, tenant facilement dans la paume de la main d’un adulte, mais ce qui lui manque en taille est compensé par ses couleurs pures.
Le Todier de Cuba, répondant au nom scientifique de Todus multicolore, se distingue par son corps vert feuille châtoyant et sa gorge rouge vif avec une touche de bleu sur le côté.
Le todier de Cuba est vraiment minuscule, son poids est d’ environ 6 à 6,5 grammes, et il mesure à peine plus de 10 centimètres, ce qui lui donne la taille d’un gros colibri. Cet oiseau a une grosse tête et un long bec aplati, noir sur le dessus et rouge sur le dessous, parfait pour se nourrir d’insectes.
Classé dans la famille des todidés, comme son nom l’indique, l’oiseau est endémique à Cuba. Les îles voisines comme Porto Rico et la Jamaïque ont leurs propres todidés, qui ont en commun le dos vert, la gorge rouge et la poitrine blanche, mais n’ont pas les couleurs supplémentaires de leur homologue cubain.
Bien qu’on ne le trouve qu’à Cuba et dans les îles adjacentes, le todier de Cuba couvre l’ensemble de l’île d’est en ouest, allant des forêts de montagne plus fraîches aux basses-terres tropicales humides. Il est intéressant de noter que cet oiseau fait souvent partie de bandes pluri-espèces qui errent à la recherche de nourriture.
L’heure des repas peut avoir lieu à n’importe quel moment, car le todier de Cuba adore dévorer les insectes. En un clin d’œil, il peut manger de petits lézards, des fruits et des araignées en complément, et peut même se nourrir de moustiques, de moucherons et de mouches.
Le todier de Cuba n’a pas seulement une apparence unique, il possède également un système de reproduction très complexe. Bien sûr, les prétendants mâles sont désireux de montrer leurs flancs rose vif aux femelles et aiment aussi gonfler leurs petits torses pour mieux les impressionner.
Leurs œufs sont les plus petits de la famille des todidés et sont très fragiles. Pour les protéger, les oiseaux les déposent dans une chambre à œufs creusée dans la boue ou dans un tronc d’arbre en décomposition. Les mâles et les femelles couvent à tour de rôle les œufs.
Les todiers de Cuba peuvent être difficiles à repérer dans la nature, mais ils ont un son distinctif qui leur donne leur nom local « pedorrera » (brise-vent). Lorsqu’ils battent des ailes, ils émettent un son mécanique et, bien qu’ils ne soient pas de grands chanteurs, leur appel comporte des notes distinctives de « tot-tot-tot » et le sifflet musical « pprree. »
Le todier de Cuba figure sur la liste de l’UICN comme l’une des espèces« les moins menacées », mais tout comme les todidés des îles voisines des Caraïbes, sa population diminue en raison du développement économique et de la destruction de son habitat.
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Hausse des abandons d’animaux en France
SPA : plus de 44 000 animaux abandonnés ont été pris en charge en 2022
Si les félins sont les animaux les plus abandonnés, l’association déplore également la recrudescence des abandons des nouveaux animaux de compagnie, en hausse de 34 % depuis 2019
C’est un triste bilan que dresse la SPA. L’association annonce ce lundi avoir pris en charge 44 199 animaux abandonnés sur l’année 2022, égalant presque un record de 2019. Parmi eux, on dénombre 27 940 chats.
Outre les petits félins, la Société protectrice des animaux a hébergé l’an dernier 13 373 chiens, 160 équidés et 2 726 nouveaux animaux de compagnie ou NAC (lapins, cochons d’inde, gerbilles…), ainsi que des animaux de ferme, dans ses 63 refuges et Maisons SPA. Du côté des adoptions, 41 186 animaux ont trouvé un nouveau maître, dont 26 024 chats, 12 646 chiens et 2 389 NAC. Il s’agit d’« un nombre d’adoptions proche du record de 2019 et d’une augmentation de 2,6 % par rapport à 2021 », a dénombré la SPA dans un communiqué.
La SPA s’inquiète par ailleurs de devoir faire face à une difficulté émergente ces dernières années, celle des chiens à besoins particuliers. Ils représentent environ 20 % de ses pensionnaires et il est difficile de les confier à des maîtres sans expérience. « L’acquisition de certains chiens à la mode avec des besoins spécifiques (tels que le Berger australien, le Berger belge, le Malinois, l’American Staffordshire terrier…) nécessite des connaissances et des attentions particulières auxquelles tous les maîtres ne sont pas forcément en capacité de répondre ».
La SPA redoute les conséquences de l’inflation
Les défenseurs des animaux déplorent également la recrudescence des abandons des NAC, en hausse de 34 % depuis 2019. « Ces animaux coups de cœur sont l’incarnation même du combat contre l’animal-objet », estime la SPA qui « milite pour que la loi sur la maltraitance animale, interdisant la vente en animalerie de chiens et de chats dès 2024, soit étendue à ces animaux ».
L’âge des chats
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Combien de temps vivent les animaux
http://animaux3.centerblog.net/70-
L’âge des chats
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Beaucoup de personnes savent calculer l’âge des chiens. À vrai dire, c'est simple : il vous faut multiplier l’âge de votre chien par 7 pour obtenir l’équivalent en âge « humain ». Toutefois, ce chiffre dépend aussi de la race et du poids de votre chien. Mais alors, qu’en est-il de l’âge des chats ? Comment calculer l’âge d’un chat ? Par ailleurs, quelle est l‘espérance de vie d’un chat ? Enfin, à partir de quand peut-on dire d’un chat qu’il est âgé ?
Tout d'abord, l‘espérance de vie et la santé d’un chat dépendent de plusieurs facteurs. Parmi eux, on compte l’environnement du félin, la façon dont il est soigné et ses éventuelles maladies. D'ailleurs, ces facteurs jouent un rôle déterminant ! En effet, offrir une nourriture saine et équilibrée à son chat et l’emmener régulièrement chez le vétérinaire pour des visites de contrôle sont le b.a.-ba pour une longue vie de chat en pleine santé.
Enfin, un environnement sécurisé ainsi que des occupations diverses (comme par exemple des accessoires d’agility pour chat ou des jeux d’intelligence) contribuent à entretenir la forme physique de votre chat.
En moyenne, on estime que les chats atteignent une espérance de vie se situant entre 10 et 15 ans. Toutefois, l’espérance de vie d’un chat d’extérieur est moins élevée. Cela est notamment dû au fait que les chats d’extérieur sont davantage exposés au danger : leur risque de se blesser ou d'attraper une maladie est plus important.
A priori, on considère qu’un chat est sénior à partir de ses 10 ans. En effet, c'est à cet âge-là que les premiers changements se font remarquer au niveau du pelage. De plus, les chats séniors sont plus calmes et dorment davantage. Par ailleurs, en vieillissant, les chats âgés commencent à avoir certaines exigences. Par exemple, ils ont besoin de consommer une nourriture pour chat âgé, qui soit facile à mastiquer et adaptée à leurs besoins plus faibles en calories.
Calculer l’âge d’un chat en âge humain
Puisque la croissance du chat n'est pas linéaire, il est impossible de calculer l’âge des chats en âge humain en le multipliant simplement par un chiffre comme pour les chiens.
Effectivement, durant leurs deux premières années, les chats grandissent très rapidement. Ensuite, à l’âge de 2 ans, on estime qu’un chat a l’équivalent de 24 ans en âge humain. Il atteint alors l’âge adulte et vieillit ensuite de manière plus linéaire. À partir de ce stade, une année de chat équivaut à quatre à cinq années « humaines ». Finalement, on estime qu’à 10 ans, un chat a vécu l’équivalent de 56 années humaines.
Bien entendu, il s’agit ici uniquement de chiffres approximatifs permettant de mieux estimer l’âge des chats. Il est vrai que certains chats séniors ont l’air encore très jeunes et vifs tandis que certains chats bien plus jeunes semblent déjà fatigués et sont peu actifs.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous l’âge de votre chat en âge humain
Âge du chat | Âge humain |
1 mois | 6 mois |
entre 2 et 3 mois | entre 2 et 5 ans |
4 mois | entre 6 et 8 ans |
6 mois | 10 ans |
7 mois | 12 ans |
12 mois | entre 15 et 16 ans |
18 mois | entre 20 et 21 ans |
2 ans | 24 ans |
3 ans | 28 ans |
4 ans | 32 ans |
5 ans | 36 ans |
6 ans | 40 ans |
7 ans | 44 ans |
8 ans | 48 ans |
9 ans | 52 ans |
10 ans | 56 ans |
11 ans | 61 ans |
12 ans | 64 ans |
13 ans | 68 ans |
14 ans | 72 ans |
15 ans | 76 ans |
16 ans | 80 ans |
17 ans | 84 ans |
18 ans | 88 ans |
19 ans | 92 ans |
20 ans | 96 ans |