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Date de création : 25.10.2018
Dernière mise à jour : 03.11.2024
175 articles


Ria Lagartos réserve naturelle Yucatan

Joshua Tree National Park au État Unis

Joshua Tree National Park au État Unis







Adresse du parc national de Joshua Tree
74485 National Park Drive
Twentynine Palms, CA 92277-3597
Téléphone :760.367.5500

Site : https://www.nps.gov/jotr/index.htm


Rochers et contreforts, montagnes découpées, ruines de villes minières de l'époque de la Ruée vers l'or, plaines désertiques parsemées d'étranges arbres : le parc national de Joshua Tree est un endroit étrange et merveilleux. Surnommé « J-Tree » par les habitants de la région, il se trouve à un carrefour écologique entre le haut désert de Mojave et le désert du Colorado situé en plaine. Cette combinaison produit une fascinante flore du désert, notamment ces étranges arbres qui ont valu son nom au parc (il s'agit en fait d'une variété de yucca) et des palmeraies verdoyantes. La beauté de Joshua Tree est visible jour et nuit, avec des couchers de soleil iridescents qui se fondent dans des nuits émaillées d'innombrables étoiles que vous ne vous lasserez pas d'observer.

Conduisez d'abord jusqu'à Keys View, où vous découvrirez un panorama sur le mont San Jacinto et le mont Gorgonio, souvent couronnés de neige en hiver, avec le lac salé Salton Sea qui scintille au loin. Faites ensuite une promenade pour admirer la vue depuis le sommet de la Ryan Mountain, point culminant du parc à 1 664 mètres (5 461 pieds). Allez explorer les remarquables rochers de monzogranite sur le Skull Rock Nature Trail ou parcourir le Wonderland of Rocks. Si vous souhaitez faire un peu d'escalade, le parc de Joshua Tree offre plus de 8 000 parcours établis, des rochers faciles pour les débutants aux fissures verticales extrêmes.

Familiarisez-vous avec la fascinante histoire des mines d'or à la Lost Horse Mine, une randonnée facile de 6,5 km (4 miles) aller et retour. Recherchez les palmeraies ombragées et les ruisseaux qui serpentent en parcourant la 49 Palms Oasis, une randonnée de 5 km (3 miles) aller et retour qui suit certaines sections d'un ancien sentier amérindien, et la Lost Palms Oasis. Suivez une visite guidée par un ranger au Keys Ranch, la demeure du mineur et pionnier William F. Keys. Au début du XXe siècle, Keys construisit une maison, une école, un atelier et des jardins parmi les yuccas et les rochers, et vécut pendant 60 ans dans cette enclave en plein désert. Pour vivre une expérience différente, inscrivez-vous à un cours au Desert Institute, un programme d'un week-end sur le terrain destiné aux adultes et aux familles, qui met l'accent sur des domaines tels que les sciences naturelles, l'histoire culturelle, les arts créatifs, les études naturalistes du désert et la survie dans le désert.

Les gros rochers que l'on peut escalader sont comme des aimants pour les enfants actifs, et Joshua Tree leur offre un terrain de jeux idéal, avec plus de 400 formations à escalader et 8 000 voies d'escalade établies.Pour commencer, suivez un cours en groupe, comme ceux qui sont donnés par la Joshua Tree Rock Climbing School pour découvrir les principes de base comme la gestion des cordes, le rappel et « l'assurage » (une technique de descente) sur des parois et des rochers pour débutants. Vous pouvez louer des protections, des casques et des équipements de camping dans des boutiques telles que Nomad Ventures.

Pour vous familiariser avec la technique et essayer quelques rochers faciles, choisissez par exemple le sentier en boucle relativement plat qui parcourt 2,5 km (1,5 mile) près du barrage de Barker. C'est aussi le lieu idéal pour apercevoir les arbres uniques qui ont donné leur nom au parc et même quelques pétroglyphes amérindiens.

Les neuf terrains de camping de Joshua Tree offrent une multitude d'options de camping, mais ils font rapidement le plein de septembre à mai (dans la chaleur estivale, les places sont plus faciles à trouver). Vous trouverez des hébergements sur le thème du désert et des motels originaux dans les petites villes toutes proches du parc - Joshua Tree Village, Twentynine Palms et Yucca Valley. Ne manquez pas la visite de la petite ville toute proche de Pioneertown, un décor reconstituant une ville du Far West des années 1880 où plus de 50 films et séries télévisées furent tournées dans les années 1940 et 1950. On peut encore assister à des spectacles de duels au révolver dans la « rue principale » et à des concerts remarquables au Pappy and Harriet’s Pioneertown Palace.

Le parc national de Joshua Tree respecte actuellement les consignes communiquées par la Maison Blanche, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), les autorités sanitaires d'État et locales et il adopte une approche de réouverture progressive pour augmenter les accès au parc. 

 

 

Le parc Torres del Paine au Chili

Le parc Torres del Paine au Chili

 

parc national torres del paine

https://parquetorresdelpaine.cl/

Site officiel du parc national Torres del Paine

CONAF Magallanes et région antarctique chilienne | Directrice régionale Alejandra Ximena Silva Garay  |

Av. Bulnes 0309, 4ème étage, Punta Arenas

 

 

 

 

Le Parc National Torres del Paine est le plus connu du Chili. Situé entre la Cordillère des Andes et la steppe de Patagonie, il appartient à la XIIe région de Magallanes et de l’Antarctique chilien et à la province de Última Esperanza
D’une surface d’environ 200.000 hectares, le parc fut créé le 13 mai 1959 et déclaré réserve de la biosphère, le 28 avril 1978 par l’UNESCO.

Ce parc est géré par un organisme étatique chilien, la Corporación Nacional Forestal (CONAF). Celle-ci est en charge des 95 Aires Sylvestres Protégées de l’État chilien (32 Parcs Nationaux, 48 Réserves Nationales et 16 Monuments Naturels).

Situé à 112 km au nord de Puerto Natales et à 312 kilomètres de la ville de Punta Arenas, le parc Torres del Paine est facilement accessible en véhicule. La petite ville de Puerto Natales est le meilleur point de départ pour visiter le parc, et il y a même des vols arrivant directement de Santiago en été (de novembre à février). Les personnes venant d’El Calafate peuvent s’y arrêter directement sur la route, sans nécessité de venir jusqu’à Puerto Natales ; il est d’ailleurs limité au nord par le Parc national Los Glaciares, en Argentine.

Il tient son nom des trois formations granitiques emblématiques du parc, les Tours (Torres) del Paine. Agrémenté de montagnes, lacs, glaciers, rivières cascades, ce sont autant de beautés naturelles qui attirent les touristes. L’infrastructure des refuges et hôtels et les chemins bien balisés accessibles à tous en font un des haut lieu mondial pour la pratique du trekking.


L'histoire du parc National de Torres del Paine

Les premières occupations du territoire

Selon les historiens, les premiers habitants seraient arrivés dans le sud de la Patagonie il y a plus de 12.000 ans. Mais le premier peuple qui a pu être identifié fut les Aonikenks plus connu sous le nom de Tehuelches (qui signifie « gens du Sud » dans la langue Mapuche).

Il n’existe que très peu d’informations sur la disparition de ce peuple, hormis quelques enregistrements visuels et écrits, certains d’entre eux réunis par le père Alberto de Agostini qui arriva au Chili en 1909 dans le but de convertir les populations. Il consacra une grande partie de sa vie à voyager et à étudier la Patagonie et ses habitants.

Le premier explorateur foulant la terre de Torres del Paine fut Santiago Zamora (1870-1890) qui devint expert de la région. Plus tard, deux autres expéditions furent réalisées, la première commanditée par le gouvernement chilien qui y envoya le navigateur Tomas Roger (1879-1890). La deuxième expédition fut organisée par Lady Florence Dixie en 1879 avec un groupe d’amis : ce furent les premiers Européens à explorer les montagnes de Paine, mais aussi la première expédition à caractère touristique, tel que l’on peut l’entendre aujourd’hui. À partir de là, beaucoup de scientifiques commencèrent à s’intéresser à cette partie du monde, qui regorgeait de nouvelles espèces animales et végétales à étudier, c’est pourquoi les géologues suédois Otto Nordenskjöld et Carl Skottberg, connus pour avoir exploré les pôles, y firent respectivement quelques expéditions de reconnaissance en 1895 et en 1908.

En 1896, l’immigrant britannique Walter Ferrier obtint l’autorisation du gouvernement pour s’installer sur un lopin de terre entre les rivières Paine et Serrano sur la pointe nord-ouest du lac Toro . Ce fut le premier occidental à s’installer dans cette région. Sa maison est restée habitée jusqu’en 1976, moment où le comte Guido Monzino, dernier propriétaire des lieux, décida de faire don de ce morceau de terre au gouvernement. Aujourd’hui, les ruines de cette maison sont visitées par de nombreux touristes venant du monde entier.

Entre 1910 et 1960, on a pu assister à l’émergence de l’agriculture dans cette région, de nombreuses infrastructures agricoles s’y implantèrent, amenant avec elles un grand nombre de bovins et d’ovins sur ces terres qui n’étaient pas adaptées à ces fins. Au niveau écologique, ce processus d’intégration agricole eut des conséquences catastrophiques pour la région. La plus grave fut l’incendie provoqué dans le but de nettoyer la zone pour l’implantation du bétail. Les dommages causés sur ces terres ont permis aux autorités de se rendre compte de l’importance de préserver ce lieu. Un processus de conservation commença à être mis en place, favorisant ainsi la consolidation de cette zone en tant que Parc National.

En 1959, le parc national, d’une superficie de 4,332 hectares fut créé, portant le nom de Lago Grey. En 1961, le ministère du développement rural et des terres décida d’étendre les limites du parc, augmentant sa superficie de 24.532 hectares. Les 30 Avril 1970, le ministre de l’Agriculture y rajouta 11.000 hectares et renomma toute la zone Parc national Torres del Paine. Depuis le mois de Mars 1975 l’administration du parc a été prise en charge par le Service national des forêts (CONAF).

Les principaux massifs montagneux de Torres del Paine

Le Massif du Paine est un petit mais remarquable groupe de montagnes insérées dans le parc national Torres del Paine en Patagonie chilienne. Il est situé à 150 km de la ville de Puerto Natales et à plus de 2.500 km au sud de la capitale Santiago.

Le Paine Grande

Le Paine Grande dispose de 4 pics qui sont bien alignés dans l’axe nord-sud, le sommet principal étant tout simplement incroyable. Il est constitué d’une tour de roche aux dimensions imposantes, qui surpasse les autres de 300m environ, et est recouvert de blocs de glace qui surplombent le sommet, ayant des formes vertigineuses. Les noms des autres pics sont, du sud au nord, le sommet Punta Bariloche, 2660m, le sommet central, 2730m, et enfin le sommet Norte de 2760m.

Bien que cet ensemble montagneux soit d’une beauté époustouflante, rares sont ceux qui ont tenté son ascension. D’ailleurs, le pic du sommet Norte n’a été atteint qu’à deux reprises seulement avec plus de 40 ans d’écart entre les tentatives. Le mauvais temps qui règne au sommet et l’instabilité de ses glaciers ont beaucoup freiné le désir de certains, et en ont laissé d’autres sans vie.

Les Cuernos del Paine

Ils sont situés entre deux grandes vallées du massif Paine : la vallée del Francés lui faisant face, et sur le versant Est, la vallée Bader. Au sud, au pied du Cuerno Principal, se trouve le lac Nordenskjold.
Le Cuerno Principal est le sommet central d’un ensemble de 3 beaux pics. Ses compagnons sont appelés le Cuerno Norte (2200m) et le Cuerno Este (2000m). Le Cuerno Principal et celui de l’Est forment un ensemble très caractéristique du massif du Paine, ressemblant à d’énormes cornes d’un animal gigantesque, d’où leurs noms. Entre ces deux sommets, mais beaucoup plus petit, la pointe d’un quatrième Cuerno apparaît, connu sous le nom de Cuerno Chico. Ses formes spectaculaires, ses arêtes vives, ses couleurs différentes de roche et ses murs en surplomb, ont fait de ce groupe montagneux l’un des plus beaux et plus étonnants au monde. Bien que cette région de la Patagonie comprend plusieurs magnifiques montagnes, ce groupe se démarque vraiment en raison de ses formes imposantes et de sa dimension.

La Vallée Ascencio et les Torres del Paine

La vallée Ascencio est la seconde vallée d’importance du massif. C’est elle qui permet d’accéder aux fameuses Torres del Paine. Nichées au cœur du parc, les Torres del Paine sont la principale attraction des circuits touristiques qui passent dans la région. Elles sont alignées du nord au sud entre la vallée de la rivière Ascencio au nord et la vallée Bader.

La formation de ces beaux obélisques de granit date d’environ 12 millions années, en raison d’une intrusion de magma créant un soulèvement des sédiments en surface. Plus tard, au cours de la dernière période glaciaire (il ya 14.000 ans environ), la glace a recouvert de nombreuses montagnes, les érodant et les polissant, donnant finalement naissance aux tours que nous connaissons aujourd’hui.

La Vallée Del Francés

Située en plein milieu du circuit « W », la vallée del Francés est pour certains la meilleure partie du parcours en raison de sa beauté. Elle permet d’admirer sans aucun doute le plus beau panorama de ce que peut nous offrir la nature du parc Torres del Paine.

Le point de vue de la vallée del Francés étonne par la vue panoramique qu’il procure sur les énormes murs de granit, les glaciers en suspension, les forêts façonnées par le vent et de beaux lacs colorés.

On pourra facilement observer les sommets qui entourent la vallée qui, malgré leur importance minime comparée aux Torres ou aux Cuernos del Paine, vous laisseront sans voix. Deux sommets se démarquent notamment : la Cabeza del Indio (tête de l’Indien, 2230m) au nord, qui tire son nom de la ligne de crête semblable à un profil humain, et la Aleta del Tiburón (Aileron du requin, 1717 m), qui ressemble à une pyramide couchée sur laquelle on distingue très clairement l’arête principale.

Pour accéder à cette route, il faut traverser le lac Pehoé, et du refuge du Paine Grande, marcher pendant trois heures dans la vallée à travers la forêt de hêtres et de coihue, des ponts suspendus et des moraines, où il est possible de prendre la hauteur nécessaire pour contempler les éléments naturels sous leur meilleur angle.

La Vallée Bader

La vallée Bader est l’une des dernières régions vierges du massif Paine. C’est un lieu où vous pourrez apprécier de très près les immenses murs de granit apparent qui caractérisent le massif.

C’est aussi un amphithéâtre qui nous offre une vue sur des montagnes de granit de différentes tailles. Cette vallée quasiment inaccessible est dotée de vastes moraines qui permettent d’atteindre le glacier du même nom, à côté d’une lagune et entourée par d’immenses formations rocheuses, c’est l’endroit idéal pour les amateurs de randonnées en montagne.

Le Monte Almirante Nieto

Situé sur la pointe sud-est du massif Paine, l’Almirante Nieto est composé d’une tour est, la plus haute, et d’une tour ouest caractérisée par un grand mur de sur sa face ouest.

Parce qu’il est entouré de magnifiques flèches de granit, tels que les « Cuernos del Paine » ou les « Torres del Paine » entre autres, l’Almirante Nieto passe un peu inaperçu aux yeux des spectateurs du Parc National Torres del Paine.

À l’est, la face située juste en face de la Laguna Amarga a une forme mince et allongée, avec un énorme glacier suspendu qui descend du sommet principal vers la face sud-est. Au sud il y a comme une masse de roche sédimentaire noire, traversée par un énorme glacier qui ressemble à une cascade géante de glace. A l’ouest, un mur de granit orange fait de cette partie du cerro l’un des flancs les plus photogéniques lors des couchers de soleil, surtout en été, car la lumière crée des nuances de jaune, orange et rouge.

En dépit d’être l’un des sommets les moins voyants du massif, c’est aujourd’hui, en raison de son accessibilité, le plus escaladé. son ascension est moins difficile que celle de ses voisins. Il est quand même à noter que certains des flancs de Almirante Nieto sont toujours vierges et en attente d’alpinistes qui aiment l’escalade mixte de type roche-neige-glace.

Les Glaciers de Torres del Paine

Il y a plusieurs glaciers présents au sein du massif del Paine. On en compte trois d’importance du côté est du parc ainsi qu’un autre sur le flanc sud-ouest du Paine Grande, le fameux glacier del Francés. À la pointe nord-est, deux glaciers ayant pris leur source au même endroit s’écoulent l’un en direction du flanc nord du massif (le glacier de los Perros) et l’autre vers la face est (le glacier Olguín).

Autres sommets d’importance du parc national

Hormis le massif du Paine, peu de sommets se détachent nettement du territoire du parc. On peut cependant citer les cerros Ferrier (le plus au nord) et Donoso. Ces deux sommets, de respectivement 1599 m et 1481 m sont visibles depuis le bâtiment de la CONAF en regardant plein est. Ils séparent le Río Grey du « Campo de Hielo » au sud. A l’ouest de ce même bâtiment est visible la sierra del Toro, à l’aplomb du lac del Toro. Son point le plus haut (à l’intérieur du parc) culmine à 1158 m et est situé au sud de la Laguna Verde.

Faune et flore de Torres del Paine

La Patagonie abrite environ 500 espèces d’animaux : 400 oiseaux, 60 mammifères et un ensemble d’amphibiens, de poissons et de reptiles, ainsi qu’un grand nombre d’insectes.

De plus, la végétation présente dans le parc est d’une large biodiversité, principalement due au fait qu’il existe quatre types d’environnement différents : le « matorral » préandin, la steppe de Patagonie andine pré-arbustive, la forêt Magellanique décidue et le désert andin.


Faune

Le Parc National Torres del Paine héberge plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, dont des condors, des autruches, des flamants roses, des ibis, des cygnes à cou noir, des aigles, des pinsons et des onures magellaniques. Il y vit aussi 25 espèces de mammifères, dont certains sont visibles de près, comme les guanacos et les renards, et d’autres en voie de disparition et visibles uniquement dans certains secteurs, tels que le huemul (cerf du sud andin) et le puma.

Le huemul est une espèce de cerf, au comportement timide, qui est un symbole national et que nous pouvons voir sur l’emblème du Chili avec le condor, malheureusement en voie de disparition.

Le condor est le plus grand oiseau volant. Il vit dans les hautes montagnes des Andes, et peut voler à plus de 7000 mètres de hauteur et planer pendant des heures sans bouger ses ailes.

Le guanaco est un camélidé d’Amérique de la famille du lama, c’est le mammifère le plus facile à observer dans le parc Torres del Paine

Le puma concolor est une espèce endémique dont l’habitat naturel se trouve en plein milieu du parc. C’est un félin solitaire et territorial. Son excellent odorat et sa vision de nuit lui permettent de chasser une grande variété de proies, allant des rongeurs et lapins, jusqu’aux huemules. Il habite généralement les zones de montagne, mais redescend dans les vallées en hiver (de mai à août) contraint par la neige. C’est à ce moment là qu’il est le plus facile à observer.

Flore

Dans le parc national Torres del Paine, on peut observer différents paysages : des glaciers, des montagnes, des forêts, de belles cascades et même des zones désertiques. Ces zones naturelles comportent plus de 274 espèces végétales, caractéristiques à chaque zone, qui se sont modifiées au fil du temps, s’adaptant au climat ambiant.

Confiné entre les plaines et les plateaux, la plupart des espèces qui s’y sont développées ont dû s’adapter aux conditions météorologiques, leur permettant de stocker et économiser l’eau, mais aussi de résister aux vents, fréquents dans cette zone.

L’espèce dominant le paysage est un arbuste de la famille des apiécées, le Mulinum spinosum (plus communément appelé hierba negra). On y trouve aussi des petits arbustes tels que le Berberis empetrifolia et Pernettya mucronata, ainsi que de petits arbres comme l’Embothrium coccineum et le Maytenus magellanica.

Dans la steppe de Patagonie, située sur la frange est du parc, la végétation est en grande partie constituée d’herbes qui poussent en touffes isolées (le Coirón et la Festuca gracillima.) En raison du manque d’humidité et des vents secs qui frappent la zone, la steppe de Patagonie est totalement dépourvue de vrais arbres.

Dans la forêt Magellanique décidue, la moyenne des précipitations annuelles atteignant 800 mm et couvrant les pentes des collines et des vallées, les conditions climatiques sont telles que la densité et la variété d’espèces végétales sont très importantes.

On peut notamment observer deux types d’arbres très développés dans cette région, le Chêne de Magellan (Nothofagus pumilio), et le Coigüe de Magellan (Nothofagus betuloide). On y trouve aussi, dans une moindre mesure, le Ñirre (Nothofagus antarctica).

Enfin, dans la zone des montagnes et le désert andin, où les conditions météorologiques sont défavorables (beaucoup de vents forts, changement brusques de température), on ne trouve ni arbuste ni arbre. En montagne, les espèces se développent de manière sporadique et dispersée plus on monte en altitude, généralement dans les crevasses et les fissures des rochers.

Géologie et géomorphologie du parc national

Le massif montagneux ou cordillère du Paine se détache et domine la région de Puerto Natales, avec une altitude maximale de 3 050 mètres d’altitude. Cependant, il n’appartient pas à la Cordillère des Andes.

Le Massif

À la période du Miocène, il y a douze millions d’années, un corps intrusif (un laccolite) de magma granitique s’est installé en profondeur, au cœur de couches sédimentaires du Crétacé Supérieur.

Puis, suite à des mouvements tectoniques conduisant à la remontée à la surface des couches profondes et du granit désormais froid, les glaciers creusèrent de nombreuses vallées. Les vallées del Francés, Ascensio et del Silencio sont des témoignages du passage des glaciers, encore présents dans le massif (glaciers del Francés, Olguín et Los Perros) et au nord-ouest du parc (Campo de Hielo Sur).

Les couches sédimentaires supérieures ont presque toutes disparu, sauf au sommet de quelques formations telles que les Cuernos del Paine et le Fortaleza. Cela explique les différences de couleurs, dues à la différence de matériau : foncé pour les sédiments, plus clair pour le granite.

Autres Zones du Parc

La zone du Paine est couverte par un complexe sédimentaire, de type flysch. Les roches les plus anciennes du parc se trouvent uniquement dans la zone du Cerro Zapata et du lac Pingo, soit à l’extrême ouest du parc. Ces roches datent du Jurassique Supérieur (environ 150 millions d’années), période marquée par une grande activité volcanique. Les roches sédimentaires les plus jeunes et les plus nombreuses du parc datent du Crétacé Supérieur (60 millions d’années). On en retrouve de la rive du lac Pehoé jusqu’à l’est du lac Sarmiento. Ces roches sont composées de grès et de conglomérats assez grossiers, comme celles que l’on retrouve au niveau du Cerro Silla et au sud de la laguna Amarga.

Climat

Les conditions climatiques du parc sont très variées, du fait d’une orographie complexe.

En Patagonie, le climat est un facteur très important à prendre en compte. Selon la classification de Köppen, le parc se trouverait dans une « zone de climat tempéré froid pluvieux sans saison sèche ». La température maximale ne dépasse géneralement pas les 20 °C en été et peut descendre jusqu’à moins 2.5ºC en hiver. La température de l’eau est normalement comprise entre 4 et 5 degrés Celsius.

Il existe des variations concernant les précipitations selon que vous vous trouvez à l’ouest ou à l’est. Une autre caractéristique typique du climat régnant dans cette région est l’absence de saison sèche. En moyenne, il pleut jusqu’à 80 mm pendant les mois de mars et avril, soit près du double des précipitations enregistrées de juillet à octobre.

Enfin, sur l’année, la moyenne mensuelle s’établit à 40mm.

Ascensions des sommets du parc et trek à Torres del Paine

Le parc Torres del Paine a attiré et attire toujours des marcheurs du monde entier pour ses sommets imposants et escarpés. Le climat qui règne là-bas fait que ces sommets sont très hostiles, il est donc impératif d’avoir de grandes compétences techniques, ainsi qu’un sens de la responsabilité très aiguisé pour s’y aventurer.

Le premier alpiniste connu à s’y engager était le Père Salesiano Alberto Maria De Agostini, qui en 1916 commença ses expéditions en Patagonie, dans la zone située entre le mont Balmaceda et le Massif Paine. En 1918, il présenta une exposition dans différentes villes du Chili, afin de faire connaître la beauté inégalable de cette région.

Le comte Guido Monzino, un amoureux de l’alpinisme et de la nature, demanda conseil au Père De Agostini et organisa la première expédition à la Patagonie des Andes, dont le but était d’escalader le sommet du Cerro Paine Grande. Pour cette aventure, il s’entoura d’un groupe de grimpeurs célèbres appelés « Grandes Murailles », principalement composé de guides du Val d’Aoste. Le 27 décembre 1957, ils conquirent pour la première fois le sommet principal du Cerro Paine Grande, et peu de temps après la Tour Nord, aujourd´hui appelée Tour Monzino. Ils diffusèrent leur exploit à travers le film et le livre « L’Italie en Patagonie », ce qui permît de porter le massif Paine aux yeux de l’Europe et du monde entier.

En 1963, une expédition anglaise et italienne installa son camp à la base des tours dans le but de réaliser la première ascension de la tour centrale (2800 m) et la Tour Sud (2.850 m).Comme ils n’arrivaient pas à s’entendre sur qui grimperait où, les deux expéditions profitèrent d’une fenêtre de beau temps pour rentrer en compétition.

Les anglais, qui était arrivés en premier sur le site, partirent une journée en avance, et pour que les italiens ne les rattrapent pas, certains d’entre eux prirent soin de retirer toutes les accroches sur leur chemin pour qu’elles ne puissent pas être utilisées par les italiens. Finalement, Chris Bonington et Dohn Whillan atteignirent le sommet le 16 Janvier 1963.

Pour gravir la tour sud, les Italiens escaladèrent la face nord-est et les Anglais la face sud, mais les deux groupes se virent contraints d’attendre de nouveau à cause du mauvais temps. Ils n’avaient besoin que d’un jour de beau temps pour terminer l’ascension finale car les deux expéditions avaient déjà équipé leurs parcours de cordes et d’échelles fixes. Le 8 Février, les Italiens, dirigé par Giancarlo Frigieri, las d’attendre, décidèrent de grimper malgré le mauvais temps. Ils furent chanceux car le temps s’améliora rapidement, ce qui leur permit de gagner.

La plupart des montagnes de Torres Del Paine ont été escaladées, mais il est important de souligner que les grimpeurs ayant accompli de tels exploits étaient tous des grimpeurs professionnels, car nous le répétons, les conditions climatiques et les caractéristiques de la roche en font des sommets très techniques.



Réserve Cousteau Guadeloupe

Réserve Cousteau Guadeloupe



 

Guadeloupe

Tél : +590 590 69 87 87

Site : https://reserve-cousteau.fr/

 

 

Vous préparez un voyage en Guadeloupe et vous rêvez de faire votre baptême de plongée une fois sur place ? Vous avez entendu parler de la Réserve Cousteau en Guadeloupe et souhaitez découvrir cet espace maritime unique ? Mais à quoi correspond cette Réserve exactement ? Comment préparer sa découverte ? Aujourd’hui, je vous partage toutes les informations possibles sur la Réserve Cousteau afin de vous aider à mieux comprendre ce site et les façons de le découvrir !

Découvrir la Réserve Cousteau en Guadeloupe

Pour vos vacances en Guadeloupe, vous souhaitez sans doute profiter des superbes plages des Caraïbes et explorer les plus beaux paysages de l’île en randonnée. Mais qu’en est-il de la découverte en mer ? Vous ne le savez peut-être pas, mais la Guadeloupe est une destination exceptionnelle pour les amateurs de snorkeling et de plongée. La raison ? Les conditions de visibilité idéales dans les Caraïbes ainsi que la présence de nombreux récifs coralliens et d’une vie sous-marine grandiose.

Parmi les sites les plus connus, la Réserve Cousteau en Guadeloupe est située majoritairement à Bouillante, en face de la plage de Malendure, sur la côte ouest de l’île de Basse-Terre. Elle recouvre 400 hectares de fond sous-marins autour des îlets Pigeon. Elle constitue un espace maritime protégé où les fonds sont protégés et la pêche interdite.

C’est le commandant Cousteau qui a découvert la beauté de ce lieu en 1959. Il a alors souhaité protéger ces fonds marins en créant une réserve marine. « La Réserve Cousteau » était née, bien qu’aucune législation ne protégeait officiellement ce lieu durant de nombreuses années. Néanmoins, cette réserve s’est rapidement fait connaître comme site de plongée sous-marine incontournable dans les Caraïbes.

La Réserve Cousteau, un site protégé

Ensuite, en 2009, la réserve Cousteau a intégré le parc national de la Guadeloupe, ce qui a permis de renforcer sa protection écologique au niveau terrestre et maritime.

Aujourd’hui, on y retrouve de nombreuses espèces de coraux, d’éponges, de poissons tropicaux, de gorgones et même des tortues marines. De plus, en janvier et février, on peut y entendre le chant des baleines à bosse qui mènent leurs parades nuptiales un peu plus au large. C’est également un site de passage d’autres cétacés comme les cachalots et les dauphins… À ce jour, la Réserve Cousteau est l’un des sites de plongée les plus connus dans la mer des Caraïbes.

Faire de la plongée à la Réserve Cousteau : comment faire ?

La Réserve Cousteau se découvre principalement sous l’eau, soit en snorkeling (plongée masque et tuba) soit en plongée sous-marine (avec palmes, masque et bouteille d’air). Ainsi, de nombreux clubs de plongée sont disponibles tout autour de la réserve. Les moniteurs y sont professionnels, rigoureux et respectueux de l’environnement. En effet, ils vous permettront d’approcher la faune locale sans la déranger. Vous pourrez, à leurs côtés, vivre une expérience unique tout en vous sentant rassuré et en sécurité.

On vous dira souvent que cette réserve marine est un lieu idéal pour débuter la plongée ou passer un brevet. En effet, si le site de la Réserve Cousteau en Guadeloupe est aussi connu c’est qu’au-delà de ses 200 espèces de poissons, on y retrouve des eaux claires, une vie sous-marine aux couleurs explosives et une mer particulièrement chaude et calme.

Les sites de plongée sont également diversifiés puisqu’on y retrouve des jardins de coraux, mais aussi différentes épaves. De plus, un buste du commandant Cousteau a été immergé à 10 m de profondeur sur un des sites de plongée de la Réserve.

Passer son baptême de plongée à la Réserve Cousteau : une bonne idée ?

Si vous n’avez jamais fait de plongée, la Réserve Cousteau en Guadeloupe est l’un des meilleurs sites pour vivre une première expérience.

En effet, l’eau est chaude et translucide, on évolue avec un fond de sable blanc et observer la vie marine tout autour de soi permet d’oublier son appréhension rapidement. Pour un baptême de plongée, un moniteur s’occupera uniquement de vous. Il vous accompagnera tout au long de l’expérience où vous serez immergé durant 20 ou 30 min à 6 m de profondeur au maximum. Vous serez préparé, guidé et rassuré afin d’effectuer cette première immersion sous-marine en toute sécurité et avec sérénité.

À la fin de cette activité, on vous remettra un diplôme de baptême de plongée qui vous permettra ensuite, de faire d’autres plongées. Enfin, sachez qu’il n’y a pas besoin de faire de visite médicale avant un baptême de plongée. C’est une expérience ouverte à tous (sauf contre avis médical) à partir de 8 ans.

Réserve Cousteau : passer un brevet de plongée

Par ailleurs, si vous avez déjà plongé, vous pourrez faire une formation de plongée sous-marine au sein de la Réserve Cousteau. En effet, passer un niveau de plongée vous donnera de nombreux avantages si vous avez pris goût à cette discipline. Vous ne serez plus obligé de faire un baptême de plongée durant vos vacances. De plus, une fois votre brevet obtenu, vous pourrez bénéficier d’un temps de plongée plus long (environ 1h). Le coût de votre plongée sera moindre également et vous pourrez descendre plus profond (20 m au niveau I contre 6 m maximum en baptême). Ceci vous permettra de découvrir d’autres fonds et de nouvelles sensations comme l’apesanteur.


Cependant, afin de passer un brevet de plongée, sachez qu’il faudra présenter un certificat médical.

Tarifs des plongées au sein de la Réserve Cousteau en Guadeloupe

C’est décidé, vous souhaitez faire de la plongée lors de votre passage en Guadeloupe ? Alors, voici une indication des tarifs pour la Réserve Cousteau :

  • Prix d’un snorkeling avec excursion bateau (4h) : 40 € environ

  • Prix d’un baptême de plongée : 50 € environ

  • Prix d’une plongée si vous avez déjà un brevet : 35 € environ

Vous le voyez, les tarifs sont assez raisonnables. Il sera donc aisé de faire entrer cette activité dans votre budget vacances en Guadeloupe. D’autre part, il existe souvent des réductions si vous faites plusieurs plongées lors de votre séjour. N’hésitez donc pas à vous renseigner auprès des clubs locaux.

Enfin, vous pourrez également avoir un bon aperçu de la Réserve Cousteau lors d’une promenade en kayak ou d’une excursion en catamaran au sein de la réserve marine.

Conseils pour faire de la plongée à la Réserve Cousteau

Votre appréhension est tout à fait normale si vous n’avez encore jamais fait de plongée. Néanmoins, vous découvrirez au fil de vos expériences que la plongée sous-marine est une activité de détente voire même relaxante… En effet, sous l’eau, vous êtes coupé du monde extérieur, de vos téléphones, de vos préoccupations… Vous vous concentrez uniquement sur le monde marin qui vous entoure et votre respiration. Ainsi, rassurez-vous, vous êtes tout à fait capable de tenter cette expérience lors de votre voyage en Guadeloupe.

Tout le monde peut faire de la plongée sous-marine, à partir de 8 ans. Il n’y a pas de limite d’âge. On peut faire de l’handiplongée et l’appréhension de l’eau peut être dépassée. Les seules contre-indications sont :

  • Des problèmes de santé graves au niveau cardiaque, pulmonaire ou ORL

  • Le diabète, l’épilepsie, la tétanie.

  • Être enceinte (risque d’hypoxie pour le fœtus).

  • Enfin, il ne faut pas prendre l’avion le jour même de votre plongée.

D’autre part, afin de vivre la meilleure expérience possible, voici quelques conseils supplémentaires :

  • être en forme pour plonger : ne pas avoir de manque de sommeil, de soirée arrosée la veille ou de début de maladie. Vous devrez vous sentir bien pour faire votre première plongée !

  • avoir envie de plonger : même si votre crainte est tout à fait normale (et sera réduite par les moniteurs), il est important d’avoir une certaine envie de plonger. Vous ne devez pas vous sentir obligé de vivre cette expérience afin que tout se passe au mieux.

  • bien choisir son club : prenez le temps de vous renseigner sur les clubs de plongée. Privilégiez les activités en petit groupe afin d’être rassuré et de vous sentir en sécurité. Évitez également les lieux trop touristiques.

Votre rêve de plongée en Guadeloupe commence peu à peu à devenir réel ? Ainsi, vous avez maintenant toutes les informations pour réserver votre séjour plongée ou votre baptême lors de vos prochaines vacances. Les trésors de la Réserve Cousteau en Guadeloupe vous attendent… N’hésitez donc plus à aller les explorer !

 

Réserve Naturelle du Courant d'Huchet en France

Réserve Naturelle du Courant d'Huchet en France

Blogs :

La réserve naturelle du courant d'Huchet à Léon, dans les Landes

http://nature3.centerblog.net/132-

Réserve Naturelle du Courant d'Huchet en France

http://nature3.centerblog.net/172-

 

Réserve Naturelle du Courant d'Huchet

374 Rue Berges du Lac, 40550 LÉON

Tél : 05 58 48 73 91

 

Site : https://www.reservenaturelle-couranthuchet.org/





Le Courant d'Huchet est un cours d’eau des Landes partant de l'étang de Léon pour se jeter dans l'Océan Atlantique à une dizaine de kilomètre. La réserve naturelle du courant d'Huchet se situe sur trois communes en pays des Landes de Gascogne, entre Bayonne et Mimizan, et offre une grande variété de paysages : de la dune à la forêt des Landes, en passant pour les marais, les tourbières, l’étang, le courant d’eau… elle s’accompagne d’une faune et d’une flore exceptionnelles…

Observation du marais

Depuis l’observatoire de la dune vous observez le marais de la Pipe et ses habitants, depuis le mirador du bois de pins vous épiez les oiseaux de la zone humide… Ouvrez l’œil et repérez peut-être un vison d’Europe, un mustélidé dont l’espèce est menacée, des loutres d’Europe, une genette, un campagnol amphibie... Les sentiers forestiers serpentent dans la pinède dunaire, les bateliers embarquent d'avril à octobre… la découverte est fantastique.

La légende du Courant d'Huchet

Une légende touchante raconte l’apparition de fleurs rares dans ce coin de paradis landais : la légende d’une princesse égyptienne. En fuyant des envahisseurs dans son pays, elle serait arrivée en bateau au Courant d’Huchet, le seul endroit assez loin d’Égypte et tranquille à son goût. Là, elle aurait déposé une fleur d’hibiscus qui aurait immédiatement fleurit. Après quelque temps, pour divertir la jeune princesse, des canards lui auraient porté une fleur d’un autre genre : un œillet, qui fleurissait par miracle dans les dunes aussi rapidement que l’hibiscus. Alors, avant de rentrer chez elle, la princesse égyptienne aurait fait le don d’une ultime plante au courant d’Huchet : l’immortelle, destinée à fleurir toute l’année.

 

Côte de Granit Rose en Bretagne

Côte de Granit Rose en Bretagne




Office de Tourisme de La Côte de Granit Rose

2 Quai d'Aiguillon, 22300 LANNION

Tel. 02 96 05 60 70

Site internet

Itinéraire - Accès

Les brochures :  https://www.cotesdarmor.com/infos-pratiques/brochures/#broch


https://www.tourismebretagne.com/

Site : https://www.tourismebretagne.com/selon-mes-envies/balades-en-pleine-nature/les-plus-belles-balades-en-bretagne/la-cote-de-granit-rose/



 

La Côte de Granit Rose se situe sur une dizaine de kilomètres au bord de la Manche, dans les Côtes-d'Armor, au nord de la Bretagne. La beauté de la côte provient de sa pierre, un granite brun tirant sur le rose, souvent en amas chaotiques. Les principales communes sont la Perros-Guirec, station balnéaire et cité historique, Pleumeur-Bodou et ses 12 plages, Trébeurden et ses menhirs paléolithiques, Trégastel connu pour ses fonds marins. Juste en face de la Côte de Granite Rose, se trouve l’archipel des 7 îles, un site naturel protégé classé Réserve Naturelle. 27 espèces d’oiseaux nicheurs parmi lesquels 12 espèces d’oiseaux marins y habitent dont le Fou de Bassan, le plus grand oiseau de mer d’Europe. Autre espèce unique à y découvrir : les célèbres macareux !

Les phénomènes naturels particuliers de la Côte de Granite Rose

La Boule à Trégastel est toute ronde dans un amas de rochers. L’accès, à l'extrémité est de l'île Renote, est difficile et ne se réalise qu’à marée basse. Non loin, un rocher de plusieurs tonnes peut bouger facilement à la force des bras. L’érosion a sculpté le long de la côte cette roche, provocant des sculptures naturelles rosées. Certains y voient un hippopotame, une palette de peintre, une tête de baleine, une couronne royale... Depuis 1901, les rochers et le paysage naturel sont préservés et ce décor unique et cuivré continue d’inspirer les artistes.

 

Les lacs du Jura

Les lacs du Jura

 

Office Du Tourisme

Bureau d’informations de Clairvaux

12 Rue Saint Roch - 39130 CLAIRVAUX LES LACS

Tél : 03 84 25 27 47

@ : contact@terredemeraudetourisme.fr

Site : https://www.terredemeraudetourisme.com/


Site : https://www.jura-tourism.com/vivre-le-jura/visiter/patrimoine-naturel/lacs/

 


Le Jura, département de la région Bourgogne-Franche-Comté, suit le massif du Jura sur la frontière franco-suisse, au nord-ouest des Alpes. Les vues panoramiques sur ses lacs font rêver et la tranquillité des lieux vous immerge dans une nature authentique. Les 70 lacs du Haut-Jura sont des vestiges de la fonte des glaces. La Route des lacs du Jura est un itinéraire balisé sur 150 km, sur lequel se succèdent les plus beaux panoramas en passant par le Pont de la Pyle du lac de Vouglans, les Cascades du Hérissons, le Belvédère des quatre lacs… La vallée du Hérisson et le Plateau des 7 Lacs sont deux sites contigus mentionnés dans la liste des Grands Sites de France. Ils forment un ensemble de lacs et 31 cascades (le plus grand ensemble de cascades de France).

Des lacs incontournables dans le Jura

  • Le lac de Lamoura, au pied de la forêt du Massacre, est le lac le plus élevé des lacs du Jura. Sa plage aménagée et surveillée en été, activité pêche ou patins à glace quand le lac est gelé et sans neige, tour du lac en rando, en VTT, en raquette ou en ski de fond selon la période.

  • Le lac des Rousses est plus touristique avec de nombreuses activités nautiques en été, des randos et patinoire en plein air en hiver.

  • Les 4 lacs ou « La petite Écosse du Jura » s’apprécient depuis la randonnée du Pic de l’Aigle avec vue panoramique sur les lacs.

  • Le lac de Chalain pour les familles en été. 

  • Le lac de Clairvaux est le plus chaud du Jura.

La légende du village sous les eaux

Selon une légende, le village du Frasnois aurait été englouti par le Lac de Narlay, un soir de Noël, suite à la malédiction d’une sorcière. Seule une maison fut épargnée, sur une hauteur aux abords du lac. Le jour de Noël, il parait que l’on entend le chant du coq du village, depuis le clocher englouti.

L’Ile Maurice est dans le Jura ?

Le lac du Vouglans, troisième plus grand lac artificiel de France, est appelé le Géant d’émeraude. Il mesure 35km de long et possède trois ports et trois plages de sable aménagées. Il est possible de faire une petite croisière dans le Louisiane et plus « dépaysant », vous pouvez rejoindre l’île Maurice. Bien sûr, vous n’êtes pas dans l’océan indien, mais la petite île du lac se nomme ainsi depuis qu’un homme prénommé Maurice y avait ses habitudes dans les années 1990. Les pêcheurs aiment s’y installer quand le niveau de l’eau le permet.

 

Parc de la Poudrerie à Saint Chamas Miramas

Parc de la Poudrerie à Saint Chamas Miramas

 

1510 Route de St Chamas Miramas

Tél : 04 90 58 27 93

Site : https://www.poudrerie.fr/

 

 

 

 

 

 

Interdit au public et inoccupé durant une trentaine d’années, le site de la Poudrerie a été recolonisé spontanément par un ensemble de milieux naturels d’une remarquable diversité biologique. Acheté en 2001 par le Conservatoire du littoral il est aujourd’hui un parc naturel protégé, ouvert au public. Les sentiers de la Poudrerie Saint-Chamas-Miramas proposent la découverte d’un patrimoine original à la fois historique et naturel.

Une vitrine de la biodiversité méditerranéenne

Les abords du marais accueillent une faune et une flore typiques des zones humides méditerranéennes. Une étonnante association de flore locale et de plantes exotiques apportées par le personnel du parc de la Poudrerie, s’est transformée en un vaste et luxuriant boisement qui contraste avec l’aridité des hauteurs couvertes de garrigue.

Une végétation sèche adaptée au climat méditerranéen 

En fort contraste avec la végétation de la partie basse du site, une végétation adaptée à la sécheresse estivale (dite xérophile), typique des milieux méditerranéens, se développe sur les parties hautes du domaine : coteaux, croupes, falaises et promontoires. Les boisements quasi inexistants, sont limités à quelques bosquets.  

On aperçoit ainsi :

  • Des vergers méditerranéens ensauvagés dominés par l’olivier. Sur les anciennes terrasses, au milieu des fruitiers méditerranéens (oliviers, jujubiers, cognassiers, amandiers, etc.), s’installent progressivement le pistachier térébinthe et le nerprun alaterne. 

  • Des falaises calcaires où s’accrochent la coronille à branche de jonc, le lilas d’Espagne et le pistachier térébinthe.

  • La garrigue, présente particulièrement aux abords de la vigie : ciste blanc, romarin, thym, buplèvre ligneux, et chêne kermès. Les pelouses de brachypode abritent au printemps de nombreuses orchidées. 

  • La pinède à pin d’Alep avec quelques bosquets sur les croupes. 

Une étonnante forêt hygrophile

Allée de cyprès chauves au parc de la Poudrerie

L’ensoleillement important combiné à une humidité exceptionnelle due aux canaux a favorisé le développement d’espèces tropicales et la formation d’une étonnante forêt hygrophile (de milieu humide).

Cette partie constitue le cœur vert du site dans lequel se sont développés frênes, ormes, érables, saules, peupliers, chênes pédonculés, platanes, tilleuls, mais aussi cyprès chauves. 

Le cyprès chauve est planté à la fin du XIXème siècle le long de nouvelles voies de la Poudrerie. En 2005, 53 cyprès chauves sont plantés par les enfants de Miramas et Saint-Chamas, accompagnés d’ « Anciens » ayant travaillé sur la Poudrerie, en mémoire aux victimes des explosions.

Une richesse ornithologique insoupçonnée

À découvrir depuis l'observatoire ou depuis la vigie, le site accueille plus de cent cinquante espèces d’oiseaux, dont soixante nicheuses :

  • L’anse de Saint-Chamas est le secteur le plus riche : c’est un lieu de nourrissage privilégié des hérons cendrés, un site d’accueil remarquable pour les canards en hiver, puis les limicoles et les râles au printemps. 

  • La roselière et les fourrés de tamaris abritent la nidification du blongios nain, espèce très menacée. Importante zone d’hivernage pour les canards en hiver (notamment fuligules milouins et morillons), puis pour les limicoles et les râles au printemps.

  • Dans la partie sud, le terre-plein situé en bordure d’étang (zones de décharge et de radoubage) est un lieu privilégié pour l’observation de l’hivernage des limicoles, notamment la bécassine des marais, pour la nidification du milan noir et pour l’alimentation des hérons. Elle constitue une zone favorable aux râles au printemps. Plus au Sud, la lisière de l’étang est également une zone d’hivernage pour les limicoles et un site de nidification. Elle abrite un des dortoirs les plus importants de la région de hérons garde-bœufs.

Un niveau de salinité du sol révélé par la végétation

Cette zone humide présente plusieurs faciès de végétation fonctions du taux de salinité : 

  • La roselière se développe sur l’ensemble des berges de l’étang, notamment dans la partie nord du site. En partie submergée, elle se développe dans une zone de faible salinité.

  • La sansouïre, végétation basse, caractéristique des milieux salés, était autrefois très développée sur les rives de l’étang de Berre, lorsqu’il y avait peu d’apports d’eau douce.

  • Les fourrés de tamaris marquent la limite d’influence du sel. On les rencontre en arrière de la sansouïre ou de la roselière mais aussi au sein de la roselière à la faveur des exutoires des canaux dans l’étang.

  • La forêt (hygrophile) humide, assez dense, se développe plus à l’intérieur des terres, là où la salinité devient nulle et la submersion exceptionnelle. Elle est constituée à majorité d’arbres pionniers à bois blanc (frênes oxyphille et commun, peupliers blanc et noir, trembles, saules blancs, aulnes glutineux). En sous-étage, on peut observer de jeunes individus d’arbres post-pionniers à bois dur (érables, orme champêtre).

 

PARC NATUREL RÉGIONAL DE LA FORÊT D'ORIENT

PARC NATUREL RÉGIONAL DE LA FORÊT D'ORIENT

Maison du Parc – 10220 PINEY

Tél.03 25 43 38 88

Pour contacter : https://www.pnr-foret-orient.fr/pratique/nous-contacter/

Site : https://www.pnr-foret-orient.fr/

 

 

Au cœur de la région Grand Est, dans le département de l'Aube, le Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient étend ses terres sur une superficie de 82 000 hectares, délimités par différents secteurs : la Champagne humide constellée d'étangs, de bocages et de forêts, la Champagne crayeuse et ses lignes vallonées, la vallée de l'Aube et les trois grands lacs de la Forêt d'Orient. Ces derniers représentent la troisième réserve aquatique de l'Hexagone et attirent une myriade d'oiseaux faisant le bonheur des ornithologues en tout genre. Équipés de chaussures de randonnée, partez à la découverte de cette terre sauvage et préservée pour admirer la faune et la flore locales.

Dans cette optique, rendez-vous à la digue de la Fontaine aux Oiseaux, une incroyable zone humide où les grenouilles, tritons, salamandres mais aussi cigognes noires se nichent au beau milieu de la forêt d'Orient et ses saules majestueux scintillant au soleil.

Poursuivez votre aventure au sein de la nature champenoise, afin de découvrir les vastes espaces forestiers du Bois de l'Étoile servant autrefois à la chasse à courre. Les chemins jadis aménagés pour les chasseurs sont désormais propices à la randonnée entre les arbres allant jusqu'à former un immense toit de verdure. Sur votre itinéraire, vous croiserez un grand nombre d'espèces tapissant les sols : angélique, reine des prés, orties et tant d'autres font la richesse florale du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient. Durant la période estivale, ne manquez pas de vous rendre sur les plages de sable du lac d'Orient dont celles de Mesnil-Saint-Père et de Géraudot, labellisées Pavillon Bleu. L'eau à la fois turquoise et azur prend des airs d'Atlantique, cernée par une végétation sauvage.

Si vous séjournez en famille au sein de ce parc majeur de l'Aube, il convient de vous rendre à Nigloland, l'un des plus grands parcs d'attraction de France, logé en pleine forêt. Cet ancien cirque des années folles a troqué ses attractions foraines contre des manèges mécaniques prisés dans tout l'Hexagone.

Une étape s'impose également au sein des marais de la Forêt d'Orient. Ils se dotent d'une végétation spécifique au terroir local comme la menthe aquatique, le lycope, l'iris dégageant d'incroyables senteurs. Les Konik Polski, des chevaux spécifiquement installés sur le territoire pour entretenir les pâturages, sillonnent régulièrement les lieux et sont reconnaissables par leur robe parée de zébrures, caractéristiques des chevaux ancestraux.

Cela va sans dire, le Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient s'adresse aux amoureux de la nature !

 

Dans le monde les glaciers fondent à toute allure

Dans le monde les glaciers fondent à toute allure

 

Dans le monde les glaciers fondent à toute allure : http://nature3.centerblog.net/167-

Chutes de pierres dans le mont Blanc : http://natnutsant.centerblog.net/312-

 

Aux quatre coins du monde, les glaciers fondent à vue d’œil

Selon la première cartographie mondiale des glaciers, publiée en 2021 dans la revue “Nature”, la fonte des glaciers s’est accélérée ces dernières années. Et ceux qui se désagrègent le plus vite se trouvent en Islande, en Alaska et dans les Alpes, comme le glacier de la Marmolada qui s’est partiellement effondré en Italie le 3 juillet. Un article extrait de notre Atlas du réchauffement climatique

 

 

“Les glaciers distincts des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique rétrécissent rapidement, ce qui modifie l’hydrologie régionale, augmente le niveau de la mer à l’échelle mondiale et accroît les risques naturels”, avertit une étude parue le 28 avril 2021 dans la revue Nature.

Entre 2000 et 2019, les glaciers ont perdu 267 milliards de tonnes de glace par an, ce qui a contribué à 20 % de l’élévation du niveau de la mer. Une perte de masse 47 % plus importante que celle de la calotte glaciaire du Groenland, et plus de deux fois supérieure à celle de la calotte glaciaire de l’Antarctique.

L’étude est la première cartographie complète de tous les glaciers du monde – près de 220 000 ! Elle a été réalisée par une équipe internationale dirigée par Romain Hugonnet, du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales de l’université de Toulouse, à partir d’un demi-million d’images prises par le satellite Terra depuis 2000.

Certes, le recul des glaciers et leur amincissement étaient avérés, mais l’ampleur du phénomène n’avait pas encore été mesurée de façon aussi précise. Les chercheurs ont ainsi constaté que les pertes globales se sont accélérées ces dernières années. Ils ont aussi découvert que les glaciers qui fondent le plus rapidement se trouvent dans les Alpes, en Islande et en Alaska.

Attribuée par les scientifiques au réchauffement climatique, la disparition accélérée des glaciers est la deuxième cause de l’élévation du niveau de la mer, après l’expansion thermique provoquée par l’augmentation de la température des océans.