Femmes

La solitude s'apprend par habitude, troublante, sincère, aussi nécessaire pour se refaire une beauté, pour oublier.

Merci mon amie d'avoir guérit les mauvais nuages qui tel un bagage lourd et encombrant, dissimulaient certains instants,  sous un mauvais paravent.

La joie m'habite et je la récite comme un bonheur, par une émotion de coeur.

Je divague sous sa coupe pour élucider toutes pensées, dans son recul avancé, bien aimé, souhaité, elle rayonne ma créativité.

Merci mon amie, tu m as fait grandir à ne rien maudire, mais à comprendre, à aimer avec encore plus de volupté tous les sentiers de mon existence ainsi, merveilleusement drainés.

Je ne suis triste de rien, j' allume la bougie de mon destin, sur la main de la patience, d'un refrain formidable, d'obligeance.

Plus rien à fredonner de mes chagrins, ils se rejoignent d'un chant d'amour, comprenant la suite, pour la suite, justement de mon parcours.

L'aube se lève, je me réveille de mon doux rêve, celui de la tendresse qui m'incite de  n'en vouloir à personne de ces dérives d'hommes, ou de femmes que nous sommes.

Pardonnez parfois, pourtant, si le temps d'une heure, d'un instant égoïstement je m'éloigne, gardant juste pour moi, la mélodie de mon émoi.

Un bois, un oiseau, de l'eau, et je fonds au plus profond de l'oubli, agencée d'une sensation

d'infini, bénissant l'aubaine de ma volontaire quarantaine.

Assise sous mon arbre, tout d'amour je regarde, je suis merveilleuse de la vie qui se joue ici.

Tout devient rose soudain, par le regard que je pose sur les choses de mon destin.

Ta solitude, se rapproche de la mienne, nous ne sommes plus seule, l'illusion s'en imprègne.

Me mettre en valeur à sauver tous les coeurs je ne puis, malgré mon envie, alors, tout simplement, je prie, et cela me suffit.

Aujourd'hui, grâce à hier, à tous ces temps maudits, je sais, qui je suis.

Auteur mpb