Mon corps nu sur la plage
Étendu, au soleil en silence,
Semble reposer calme et sage.

Il interroge son existence.
Publié le 26/11/2024 à 16:18 par chatalarose
Tags : photo photos
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Il est des souvenir sans fin
aussi prégnants que de puissants parfums.
Des images et des sons lointains,
qui mêmes à mille lieues restent voisins.
Il est des pensées impossible à annihiler.
Des sensations, des désirs et des pulsions à libérer.
Rien que ne puisse faire la morale,
devant les tourmentes viscérales.
Son regard suivait la libre course de ma main, longeant ses courbes du ventre, du nombril jusqu’au bassin.
Traître, le tissu de la culotte révélait l’endroit de ses lèvres humides.
Ne voulant rien laisser transparaître, elle abusait de son air faussement timide.
Ma paume remontait l’intérieur d’une cuisse,
lentement, avant de recouvrir son pubis.
Elle sentait bientôt mes doigts se rapprocher,
pour épouser les courbes de sa vulve trempée.
Je la caressait en cachant ma hâte, presque lascivement,
devinant les contours de son sexe enflé et vibrant.
En proie au naturel, son corps en ses recoins les plus charnels
cherchait comme à faire exploser les mailles de ses effets personnels.
Je sentait l’intérieur de ses cuisses bouillonner.
Sans doute était-elle impatiente d’être découverte, effleurée, explorée…
Elle s’en fichait que sa culotte puisse être mouillée.
Elle s’en foutait que son envie puisse l’inonder, la submerger, la noyer.
Plus je pressait la pulpe de mes doigts contre ses lèvres
et plus la culotte s’imbibait de nectar, de passion, de fièvre.
Son bas-ventre voulait engloutir mes doigts qui la provoquaient…
Mais ce traître et malheureux tissu de coton l’en empêchait.
Ma main était désormais presque immobile.
Elle se frottait entièrement contre moi, presque fébrile.
Elle se dévêtit, trop impatiente d’être effeuillée
et elle ouvrit alors ses jambes pâles.
Du bout des doigts je libérai délicatement ses lèvres rosés.
Douces et fragiles pétales nymphosées.
Approchant mon visage enfin,
je humai d’étourdissant parfums.
Des odeurs de miel et d’épices lointains,
des saveurs dont je ne savait encore rien…
Il est des pensées impossible à annihiler,
Des sensations, des désirs et des pulsions à libérer.
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose

Dans le doux crépuscule du souvenir lointain,
Mon cœur se perd dans les méandres du passé,
Évoquant des moments d'une tendresse incertaine,
Où l'amour brillait, éclatant et contrasté.
Les rires cristallins résonnent encore,
Dans les recoins de ma mémoire embrumée,
Comme des échos lointains d'une douce aurore,
Où nos regards se croisaient, complices et charmés.
Les parfums enivrants des roses du jardin,
Se mêlent aux larmes perdues dans l'oubli,
Rappels fugaces d'un bonheur incertain,
Qui s'estompe lentement, laissant mon cœur meurtri.
Les jours passent, emportant avec eux,
Les étreintes tendres et les serments éternels,
Et mes pensées s'envolent vers un ailleurs radieux,
Où le temps s'est figé dans un moment éternel.
Mais malgré la distance qui nous sépare,
L'amour persiste, inscrit dans chaque souffle,
Comme une promesse gravée dans l'air,
Que seul le temps et la patience effleurent.
Alors je garde en moi, au creux de mon être,
La flamme vacillante d'un amour intemporel,
Et je sais qu'un jour, dans l'étreinte du paraître,
Nos âmes se retrouveront, unies dans l'éternel.
Publié le 12/08/2024 à 15:41 par chatalarose
Tags : mer soi
TU ME MANQUES
Trois petits mots fragiles, qui côte à côte supportent une montagne de vide.
Trois petits mots désuets, tellement employés qu’ils en paraissent parfois dérisoires, voire niais.
Une petite phrase dont on ne connaît jamais vraiment le sens.
Des lettres qui portent en elles la solitude et les cordes qui pendent des plafonds de la violence.
Tu me manques… c’est la phrase qu’on utilise lorsqu’on perd pied.
C’est un appel au secours, un SOS lancé à la surface de la mer qui coule.
Tu me manques, c’est ouvrir en soi les faiblesses et reconnaître qu’elles sont en train de nous dévorer la chair.
Tu me manques… c’est de tous les poèmes, le plus long que l’on puisse faire.
Tant de torture, tant d’étranglement...
Tant de blessures, de déchirures…
Une demande de sauvetage, une supplication presque sauvage.
Tant de douleurs, pour tant de silence.
La vibration de cette phrase n’a rien de banal. Les mots sont tous des clés qui associés, jouent des notes un peu spéciales.
Tu me manques, c’est savoir ce que l’on perd… c’est s’apercevoir de ce qui était important quand on l’oubliait hier.
Mais cette phrase minuscule résonne jusqu’à l’espace qu’elle embrasse.
On pourrait presque voir battre son cœur, on pourrait peut-être entendre murmurer son âme…
Elle est une prière sans aucune frontière, un refrain qui n’a pas de langue.
C’est une main qui en prend une autre et que l’on tend vers demain… un écho de sens qui parle un jour ou un autre... à chaque être humain.
Toi, l'infirmier(ère),
Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire,
Ta présence discrète au cœur de l'hôpital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.
Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
Au cœur de cet enfer par tes soins adoucis !
Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes
Que la force et l'espoir de ton cœur généreux
Qui apporte la paix à tous les malheureux
Tu es le(a) confident(e )aimé(e) des solitaires,
De tous ceux que la vie a rendu grabataires
Tu offres ton sommeil, tu distribue ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant
Tu es le(a) profidence au sourire angélique
Et dans cet univers indolore, aseptique
Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
En ajustant la sonde ou bien le cathéter
Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
L'amertume et la rage envahissent ton cœur
Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.
Tu sais que la Camarade, habite les parages,
Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges
Et tu pleures parfois quand tombe le rideau
Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau
Pourtant lorsque paraît quand s'éloigne le pire,
Une lueur de joie, au milieu d'un sourire
Alors modestement, tu reçois ce cadeau
Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau
Tu me pardonneras, infirmier(ère) anonyme
Ce "tu" si familier, au détour de la rime
Mais je te connais bien car je t'ai vu souvent
Au cœur d'un hôpital, plus sombre qu'un couvent
Tu n'est pas une star ni même une vedette
Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette
Mais laisse moi te dire avec mes mots ici
Ce que je ne puis taire, infirmier(ère) Merci.
Auteur Inconnu
Viens dans mes bras, pleurer sur mon épaule!
Je boirai l'eau brûlante de tes yeux.
Ton chagrin est le mien. Ô mon idole,
Nos cœurs unis couvent les mêmes feux.
Les maux rageurs qui ont bâti leurs aires
Sur les sommets de notre écueil flétri
S'en vont nous déchirant à becs et serres
Pour nous terrer dans un malheur pourri.
Viens dans mes bras, briser toutes ces chaînes
Qui ont meurtri ton cœur tant déprimé.
Je porterai le fardeau de tes peines…
Ma sœur, le jour n'est jamais périmé.
Vivons alors pour celui de demain!
Faisons le chemin, la main dans la main!

Image: Bertino en France
C'est toujours un enchantement,
Une fraîcheur, une surprise
De débouler en dessous sans
Au paradis de la franchise
N'avoir rien à craindre ni feindre,
Égalitaire avec sa peau,
Acquitté d'opaques contraintes,
Apaisé, doux comme une agneau
L'opération peut sembler vaine,
Elle ôte un poids, réconcilie
Le corps, l'esprit, sans plus de gêne
Et les libère du délit
Je suis moi, avec mes besoins,
Dépouillé de tout superflu
De la planète, je prends soin,
Dans une communion à nu
Faire corps avec l'eau et la terre,
Sentir le vent, si vulnérable,
Extrait du concentrationnaire
Où stress et codes nous accablent
Pourtant soucieux de l'enveloppe,
Le jugement n'a pas lieu d'être ;
Honte, péché, sexe, on se moque :
Fi du contrôle et de ses spectres
Cette envie de laisser la chair
Quitter les lois du capital
M'élève au-dessus de l'enfer
Et me relie à l'animal
Quel heureux sentiment que vivre
Affranchi de ce que l'on pense,
Avec l'attention qui délivre
Une garantie de décence
Que dans la joie dansent nos queues,
Nos nichons, nos culs et qu'on crève
Ces murs qui refoulent nos jeux,
Pour qu'un être libre on célèbre !
Texte extrait de "Le Prophète" de Khalil Gibran et je vous le livre maintenant:
"Et le tisserand dit, Parlez-nous de vêtements.
Et le Prophète répondit:
Vos vêtements dissimulent une grande part de votre beauté, mais ils ne cachent pas ce qui n'est pas beau.
Et bien que vous cherchiez en vos vêtements l'abri de votre intimité, vous risquez d'y trouver un harnais et une chaîne.
Puissiez-vous rencontrer le soleil et le vent avec davantage de votre épiderme et moins de vos vêtements.
Car le souffle de la vie est dans le soleil et la main de la vie est dans le vent.Certains d'entre vous disent: " C'est le vent du nord qui a tissé les habits que nous portons."
Et moi je dis, Oui c'est le vent du nord,
Mais la honte fut son métier et l'amollissement des nerfs fut son fil.
Et lorsque le travail fut accompli, il rit dans la forêt.
N'oubliez pas que la pudeur n'est qu'un bouclier contre l'oeil impur.
Et quand l'impur disparait, que devient la pudeur sinon une entrave et une souillure de l'esprit?
Et n'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux."
Je suis seul avec mes mots
Ecrire n'est pas une passion mais une nécessité
Savoir oublier ma solitude et vivre de mes maux
User de ma plume avec simplicité
Il me faudrait pourtant quitter ce radeau
Sur lequel je m'agrippe pour ne pas me noyer
Savoir me confier naturellement
Entériner tous ces foutus silences
Utiliser les mots sans violences
Laisser la vérité éclater tout simplement
Avec les années qui passent et qui font tâche
Viendra le temps où il me faudra rendre compte
Ecrire ! coucher sur le papier les maux qui fâchent
Croire enfin que je ne suis pas un laissé pour compte
Mais je pense encore pouvoir finir en beauté
Espérant celle qui aura la patience de m'aimer
Sans crainte d'avoir a être jugé
Merci d'avoir eu la patience de lire ce petit poème
Où j'étale sans crainte ma vie, mon mal être
Tout est cependant raconté avec flegme
Sans vouloir trop en dire, trop paraître
Perceval