Amours et douleurs vagabondes
Quelques vers comme ouverture vers un partage des images, des souvenirs et des amours à venir
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Date de création : 29.12.2014
Dernière mise à jour :
28.10.2024
252 articles
Pour les plus curieux, nous avons réalisé, avec mon frère, un compte Tiktok avec quelques-uns de mes poèmes mis en image et en musique. Voici le nom de notre compte : je_te_tiens_la_main. Bonne visite !
Vous pouvez également me suivre sur ma page Facebook Delphine Borelly poétiseuse. Pour le plaisir de partager ma passion de l'écriture avec vous !
- "Amours et douleurs vagabondes", traite de la thématique du deuil, ou comment, grâce aux vecteurs de l'amour et de l'humour, dépasser cette douloureuse épreuve de la vie...
En vente sur les sites web des Éditions du Net, de la Fnac, de Décitre, d'Amazon...
- "Des Transports hors du commun", traite des différentes formes de voyage, oniriques, amoureuses ou plus prosaïques, qui nous permettent de nous élever par-delà nos existences...
En vente sur Amazon.
· La lenteur des âges
· Sous l'arbre à palabres
· Ma vieille carcasse
· Bien ranger ses souvenirs
· La dame-kangourou
· Allier le temps au temps
· Ne pas se fier aux appâts rances
· Le gang des mamies
· Et je rêve...
· Tics romantiques
· Un dessin du destin
· Un accident de rivière
· L'altitude de la quiétude
· La mamie-météo
· Un cordonnier bien chaussé
Dieu aimer amis amitié amour argent bonheur bus café ciel coeur colère
Abonnement au blog
Nos montres sont des bracelets électroniques
Des menottes qui nous enchaînent au temps
Ce tic-tac qui nous rend tous épileptiques
On se pend aux pendules, à cette horloge qui nous attend
Nos réveils sont là pour briser nos sommeils
Si jamais le train de la vie partait sans nous !
Toutes ces secondes qui bourdonnent comme des abeilles
Une acupuncture horaire qui souvent nous rend fous
Suis-je en retard ou en avance ?
On regarde les aiguilles avec fébrilité
On tricote nos vies avec les fils de l’impatience
Comme une cocotte-minute prête à exploser
Nos vies sont minutées, attachées à ces heures
Qui rythment nos vies face à ce qui nous attend
L’angoisse du temps qui passe nous détruit comme un leurre
Alors jetons nos montres : et vivons maintenant !
Delphine Borelly
Texte protégé
Qu’y a-t-il donc sous nos paupières
Jour d’émulation ou de prières
Jour de paix ou jour de guerre
Jour semblable ou différent d’hier ?
Sous nos paupières toutes nos pensées
Nos ressentis nos hivers nos étés
Météo des larmes ou calme identifié
Des émotions graves ou de légèreté ?
Et quand s’amène derrière nos yeux dissimulés
La tribu des sentiments souvent si peu justifiés
Colère, injustice et culpabilité
Qui nous font des regards désabusés
Accordons-nous notre propre pardon
Car le destin aura toujours raison
Ainsi il nous expliquera à sa façon
Que les erreurs importent moins que les actions
Alors soulevons un peu nos paupières
Pour voir le monde dans sa beauté entière
Sourions à nous-mêmes, à l’univers
Car c’est à travers nos yeux ouverts
Que notre âme sera inondée par sa lumière !
Delphine Borelly
Texte protégé
Des pivoines roses
Nous invitant à la pause
Des lotus blancs
À admirer patiemment
De rouges chrysanthèmes
Des mélancolies que l’on sème
Des roses et rouges ipomées
Pour une nostalgie oubliée
Quelques pensées jaunes et rosées
La douceur d’un soir d’été
Et enfin de violets iris
Une beauté qui en nous s’immisce
Comme des fleurs au milieu des eaux
Comme des îles au milieu des flots
Pour une méditation sans paroles et sans mots
Comme des fleurs au milieu des flammes
Comme un rire au milieu des larmes
Pour une contemplation des cœurs et des âmes
Dans chacune des six parties en toute discrétion
Une signature comme un idéogramme, tendre apparition
Un parfum pictural de l’esprit des fleurs
Un voyage aller-retour au pays du bonheur !
Delphine Borelly
Texte protégé
Poème inspiré par le tableau de Mary Hédonis « HANAKOTOBA », l’âme des fleurs
Si vous ne connaissez pas encore le travail de Mary Hédonis,
courez découvrir ses œuvres sur son compte Instagram :
mary_hedonis
Un grand merci à elle !
J’ai dans un coin de ma chambre
Dans un coin de ma tête
Toute une pile d'échecs qui se cambrent
Un amoncellement de ratés qui s'entêtent
Je les cache sous un tissu de sommeil
Mais la nuit mes erreurs
Pleurent
Et me réveillent
Je les prends avec moi
Je les prends dans mes bras
Les regrets aiment tant
Avec le temps
Être consolés
Cajolés
On s'endort enlacés
Mais comme un amant pressé
Mes échecs me quittent au petit jour
Retournent se cacher
Jusqu’à la nuit d’après
En aller-retour
Pour revenir me harceler
En attendant des mots d’amour
Des mots de reconnaissance
Ils me disent après tout
C’est grâce à nous
Que tu avances
Que tu évites les demi-tours
Chaque échec est une chance
Une impasse qui te remet sur ton parcours
Alors j’apprends à aimer
Tous mes ratés
Dans ce grand jeu d’échecs
Qu’est la vie
Je dessine des fresques
De mes regrets assouvis
Je m’accorde des breaks
Je m’offre des envies
Quand je me fais des remakes
De tous mes oublis
Je pioche dans la bibliothèque
De mes peurs amies
Pour partir en vol sec
Au pays des paris réussis
Je me joue des échecs
Qui sont devenus
Passé le temps révolu
Mes meilleurs amis
Il faut faire avec
À l’infini
Delphine Borelly
Texte protégé
Le silence existe-t-il vraiment ?
Dans nos têtes tant de paroles
Et dans nos cœurs sans discernement
Tous ces mots qui depuis toujours nous consolent
Et le bruit de l’air qui se presse
Le long de nos oreilles engourdies
Et la complainte du passé qui se laisse
Déguster matin soir et midi
Écoutons le chant du silence
Certains en ont fait des châteaux
Moi il me sert à sentir ta présence
Quand ton étoile brille tout là-haut
Delphine Borelly
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Les Ardéchois après leur passage sur terre
Ne deviennent pas poussière
Mais caillou
Leurs âmes sont faites du même bois que les pierres
Elles sont solides comme le roc, et ont l’éclat d’un bijou
Elles sont belles comme ces roches qu’on voit dans les clairières
Et dans la garrigue, partout
Les Ardéchois sont des gens terre à terre
Ils n’ont pas peur de l’enfer
Mais du mildiou
Ce champignon délétère
Qui les rend fous !
Les Ardéchois aiment cultiver leur mystère
Ils ont leur jardin secret bien caché dans le houx
Ils n’ont pas l’argent mais l’univers
Et la liberté surtout
Les Ardéchois vivent entre ciel et terre
Entre confidences et tabous
Ils ont les pieds sur terre
Et le monde est à leurs pieds, c’est tout !
Ils sont le sel de la terre
Ils sont riches même sans le sou
Riches des fruits de la terre
Et du fruit de leur travail avant tout
Ils courbent le dos pour remuer la terre
Mais ne se mettront jamais à genoux
Et contre ce vent qui nous enterre
Ils resteront toujours debout
Delphine Borelly
Texte protégé
Je prends des gorgées de silence
Des bouffées de plénitude
Quand la solitude amie entre dans la danse
Et valse avec une douce quiétude
Je ne suis plus humaine
Je suis juste un cerveau qui pense
Pour une contemplation lointaine
Quand s’oublier est une chance
Vers les étoiles ou les nuages
Voyager est à la portée de chacun
La méditation ouvre un passage
Menant à un cœur serein
Avec l’âme comme seul bagage
Et le rêve comme seul chemin
Delphine Borelly
Texte protégé
Reviens remplir ma maison
Le Vide a pris place à ton départ
Je me rends compte comme le temps est long
Tu es le sourire de mon regard
Tu arraches une partie de moi quand tu t'en vas
Tu emportes mes volontés et mes désirs
Je n’ai plus aucune raison de vivre, sans toi
Tu es le regard de mon sourire
Puisque ne s’écoule une seconde sans que je ne pense à toi,
Puisque ta vie est devenue le sens de la mienne,
Puisque l’amour est comme ça,
Voilà : je t’aime
Delphine Borelly
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J’ai écrit ce poème au mois de janvier 1993, alors que j’avais à peine 14 ans. Un de mes premiers poèmes d’amour ! C’était tellement émouvant pour moi de retomber dessus plus de 30 ans après ! Le temps a filé, oui, mais le cœur reste le même…
L’histoire a commencé à l’avant-jour
Par un baiser qu’on aurait dit d’amour
Je l’ai senti tout brûlant sur ma joue
D’un prince ou d’un amoureux un peu fou
Qui était ce tendre, ce passionné
Venu de mon songe me réveiller ?
Mais je ne suis pas belle au bois dormant
Et abhorre tous les princes charmants
Alors que je voulais me rendormir
J’ai senti là tout près comme un soupir
Il a bien fallu que j’ouvre les yeux
Pour voir mon prétendant et ce fut mieux
Car au lieu d’un orgueilleux, d’un goujat
J’aperçus en mon cou mon petit chat
Delphine Borelly
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Quand je prends le bus
Toujours je me dis
Qu'y a-t-il donc après
Après le terminus ?
Après le dernier arrêt
Après cette vie
Vers quels cieux
Vers quels mieux
Nous guideront les moteurs ?
Repartirons-nous pour un tour de plus
Après le dernier battement de cœur…
La vie est un grand manège
On croit avancer alors qu’on ne fait que
Tourner sur nous-mêmes
Dieu est un fin stratège
Nous faisant croire à la mort alors que
Tout n’est que répétition
Du même thème
Un tour en avion
Un Toujours
En baptême
À bord des amours
Petits papillons
Que l’on sème…
Delphine Borelly
Texte protégé