Fables

Par une nuit de nouvelle lune, monsieur hérisson promenait sa douce fortune, celle d'être en vie après avoir tout l hiver, convertit son temps en sommeil plombant.

 _ Maintenant! Prendre des forces me devient évident pour reconstruire mon beau capital de sang.

Sortant tranquillement de son terrier, au gré du jardin il promène à la recherche de denrées, bonnes, pas mauvaises, son nez.

_Tiens! Quelqu’un aurait-il su qu'il venait aujourd'hui, sortit de l'antre de son abri?

Une assiette sur un seuil se prédispose en recueil.

_ Hum! Quel met délicieux pour un premier repas, mon vieux! Je dois dire que je me suis régalé et pas que des yeux, par ma foi, rassasiée.

Après avoir avec une délectation certaine reprit une aubaine de force, se léchant les babines, reprenant ensuite son chemin, dans la lumière qui venait de la fenêtre, ils apercevait au travers du carreau de l'animation, une petite fête.

Près de la cheminée un jeu animait des enfants d'une ambiance bonne enfant.

Un moment entre parenthèse, loin de son aventureux devenir, de célibataire sans sortilège.

Repartant pour un tour, tout autour des pelouses, un cri lui vint comme anodin.

Pourtant! N’écoutant que son grand coeur, il se dirige vers cette frayeur.

Quelqu'un semble perdu, pleurant sur une motte de terre, les yeux cachés par des pattes attachantes, bloquant la vue de la prévenante.

_Eh, Bien! La belle que vous arrive t'il?

_ Oh! Pardon de me laisser aller ainsi à pleurer tout mon sou, mais regardez mon ami, comment ce trou, servant ma colonie, vient de finir écraser par un rocher bloquant l'entrée.

_ Le vent a trop soufflé, sur cette journée.

_ Toute ma famille se trouve bloquée dans cette grotte si fragile, tout risque de s'écrouler et je n'arrive pas de mon mince filet, à défaire ce qui malencontreusement a été fait, par accident.

_ Voyons voir, voyons voir répétait monsieur le hérisson pics dressés d'une constatation d'emblée.

_ Reculez-vous ma chère enfant, je vais pousser par ici d'un mouvement, ce qui en roulant devrait sans trop de dégât défaire, ce noeuf de terre, je crois.

_ Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir eut, le risque n’est pas exclu, que tout se défasse de cette terre de place.

_ Voyons, voyons, encore une fois patte sur le menton, pensif d'une heureuse solution, cherchait le hérisson.

_ Inquiète la fourmiellette ne disait mot, admirant cet ami de passage, se mettant à l'ouvrage uniquement pour la sortir d'affaire, avec intelligence, sans forçage d'un pompeux effet.

_ Puis! D'un coup, j'ai trouvé! nous allons pousser sur cette motte de fleurs, la boule de pierre soutenue par bonheur, empêchant ainsi, l'effondrement de gravas sur toute la colonie, en bas.

_Prête ma princesse! tout effort servira cette cause détresse.

_ On y va, à trois.

_ Un, deux, et trois!

_ Après un ultime effort, l'entrée se voit débloquée, tout le monde mettant la tête au-dehors, venant saluer le héros au grand coeur, ayant donné un peu de son temps, pour sauver, pas évident, des amis inconnus jusqu'il y a, un moment.

Sous la lune des recommandations fusaient, et les remerciements aussi, puis dans le trouble de cette vérité d'amour qui semblait habité, tous les insectes de l'endroit alentour, monsieur le hérisson repartait comme il était arrivé dans la douceur d'un soir d'été; nonchalamment sans attendre encore plus de congratulation, il avait fait juste, le choix de suivre son coeur, pour aider le malheur à s'évader au loin, bien, loin, ailleurs.

Quelques jours plus tard,

arrivait sur le chemin, face à lui quelqu'un.

Une gracieuse hérissonne entendant l'histoire de ce vieux bonhomme, s'arrangeait par un mouvement de lune brillante, à se trouver sur le sentier de son allure avenante.

Le coup de foudre fût immédiat, au terrier, il l'invita, pour reprendre son histoire sous les potins du jardin, content d'avoir enfin, quelqu'un de sûr et de vrai comme bon voisin.

Il en va ainsi des nuits, sous la complicité de la lune où chacun trouve par miracle un jour, le secret simple d'une authentique histoire d'amour, pour toute fortune.

Un simple sourire, un geste de courtoisie, peu importe l'endroit entre personnes de bon aloi, ne soyons pas jaloux de ce que l'on a pas, détruisant le bonheur, par moquerie de coeur, donnons justement un élan de merveille à celui qui le mérite, pour rendre encore plus sublime  l'échange dans la suite.

Reconnaître la valeur d'autrui, s'est s'anoblir soi même d'une note extrême, pour l'esprit.

Auteur mpb