Femmes

Le monde est un jardin qui pousse n'importe où, déposé par le murmure du vent qui rend tout un chacun, en manque de quelqu'un.

L'amour sème et puis bouscule le rayon de lumière qui perfore ta nuit, et des yeux observent l'horizon, unanimes d'un divin son, d'une attente sereine.

Une main dans une autre dessine au hasard un gardien d'un espoir quand de sa cloche de brume, laissant passer l'amertume, le sourire revient sur une bouche d'un rien.

Le soleil diffuse sa litanie de prunes qui divise le ciel en un câlin éternel.

Une route, un choix, la vie qui court et s'en va, ai-je raison, ai-je tort? demain l'on verra.

Au bord du chemin une fleur cantique son apothéose, pendant que sur le mur vieux de son talent de muse un lierre l'enlace comme emmitouflé de sa trace, aux pierres défaites du temps, qui simplement passe.

Le bonheur est ici dans ce qui se cache d'une habitude de rue, mais malgré l'été qui s'implique dans cette logique d'espoir, le ciel lui renvoie un couloir de mille tons de grisaille, accrochant d'un détail, la palette au miroir de sa taille.

L'orange conditionne le fond, comme si d'une étincelle de vie renaissait, l'intention.

Vive la vie sur sa mélodie d'une vague, rien n'empêche l'ivresse fraîcheur de reprendre sa musique symphonie de candeur.

Auteur mpb