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Procès des viols de Mazan : les audiences se poursuivent sans le principal accusé

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Le principal accusé dans l'affaire des viols de Mazan, absent depuis lundi du palais de justice d'Avignon, a été dispensé ce mercredi pour le troisième jour consécutif. Dominique Pelicot, malade, ne pourra pas témoigner avant la semaine prochaine au moins. En attendant, le procès continue.

Le président de la cour criminelle de Vaucluse. Roger Arata.
Le président de la cour criminelle de Vaucluse. Roger Arata. © Maxppp - Christophe Agostinis

Absent depuis lundi pour raisons médicales, Dominique Pelicot, principal accusé au procès des viols de Mazan, a bien fait son retour ce mercredi matin au palais de justice d'Avignon, visiblement toujours souffrant, avant d'être de nouveau excusé par le président de la cour criminelle de Vaucluse et de reprendre le chemin de la maison d'arrêt. Il ne reparaitra pas de la semaine au palais de justice.

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Dès l'ouverture de l'audience, pour le 8e jour du procès de 51 hommes pour viols aggravés, plusieurs avocats se sont regroupés autour du président de la cour, Roger Arata, pendant plus d'une demi-heure. Au centre des débats, l'état de santé de Dominique Pelicot. Son avocate, Me Béatrice Zavarro, a expliqué avoir trouvé ce mercredi matin son client allongé par terre dans les geôles. Il a souffert ces dernières heures, selon elle, de vomissements, malaises et douleurs aux reins. Pour elle, il n'est pas en état de comparaître, d'autant qu'il n'a reçu aucun traitement, a-t-elle assuré.

Le procès continue sans lui

Le président de la cour a demandé une nouvelle expertise médico-légale. Ces conclusions lui ont été communiquées dans l'après-midi : l'état de santé de Dominique Pelicot s'est aggravé et il est "dans l'incapacité de comparaitre jeudi et vendredi", a indiqué Roger Arata. En attendant, le procès se poursuit et la cour commence à examiner une à une les personnalités des 50 autres accusés.

Ce mercredi, il a notamment été question d'un autre accusé, Jean-Pierre M. Ce Drômois de 63 ans comparaît pour avoir agi comme Dominique Pelicot avec sa propre épouse : il a offert sexuellement son épouse à Dominique Pelicot, qui fournissait les médicaments. Cette femme, qui n'a pas souhaité déposé plainte et qui n'est pas partie civile, a été entendue ce mercredi comme témoin. Et elle affirme que son mari "n'aurait jamais fait ça s’il n’avait pas rencontré [Dominique Pelicot]". Plus tôt dans la journée, le fils et la fille de Jean-Pierre M., également entendus comme témoins, rejettent la faute sur Dominique Pelicot : "C'est une certitude qu'il a été influencé", insiste son fils.

Mais de nouveau, le principal accusé n'était pas là pour entendre ou pour répondre. Et nul ne sait quand il pourra le faire. Dominique Pelicot devait témoigner mardi pour la première fois devant la cour devant laquelle il comparait avec 50 autres accusés pour viols sur son épouse, qu'il avait droguée pour la soumettre à des hommes recrutés en ligne.

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