Vanlife, Stick fait son bilan !

J’ai trouvé ça top !

On est libre d’aller où on veut, comme on veut, et c’est très confortable. Quand la météo s’en mêle, ça permet de rester au sec, au chaud. C’est bien plus discret qu’une tente sur un parking, plus facile à garer et déplacer.

En été, avec de la chaleur, ça doit être encore plus intéressant. On n’a pas vraiment eu la possibilité de profiter du côté très ouvert, de l’auvent, etc…

On voyage avec peu de choses, ça correspond bien à nos envies minimalistes. Le côté modulable à 4 se fait bien, mais il demande de l’organisation et de la rigueur. Bon moi j’aime ça mais c’est pas le cas de tout le monde !

 

Dans les points négatifs :

La recherche des toilettes est compliquée, difficile notamment pour les filles. C’est au final le cœur du choix des emplacements.

Le camion est assez gros, et la logistique pour le récupérer, le nettoyer, le rendre, etc… C’était compliqué et pesant.

Et puis c’est pas très écolo. Même si le van ne consomme pas trop (7 à 8L /100km), on pollue plus qu’avec nos pieds et en camping simple.

Pour moi, à refaire dès que possible !

La Normandie en van, on dort où ?

On a décidé de se passer de camping, alors on cherche un emplacement pour la nuit. Il existe des applications qui recensent les parkings et autres spots pour se garer et passer la nuit. Toilettes, douche, aires de services pour les camping-car… tout est indiqué.

Point important pour nous : les toilettes. On a un évier pour la vaisselle et une toilette rapide. Mais pas de toilettes. Et nombre de toilettes publiques sont fermées pour cause de COVID. On repère 2 emplacements sympa, au bord de la mer, qui pourraient nous plaire.

On repère rapidement le premier : bord de mer, des buissons (potentielles toilettes 😊), pas mal de monde pour le moment, une immense aire de jeux, et la plage a l’air sympa. Bon spot !

On passe notre journée autour de Cabourg, sur les plages à faire des châteaux et à regarder les kite-surfers. Entre 2 averses, il fait très beau et on se surprend à regretter la crème solaire ! On file vers notre 2^ème spot. On peine à se garer (beaucoup de monde), pas vraiment commode pour nous… bref, on retourne au premier parking.

On s’y gare vers 17h. Le parking est encore bien plein, c’est samedi soir et les gens profitent du soleil et du grand air. Couvre-feu oblige, tout se vide vers 18h. On choisit notre emplacement, visiblement on ne sera pas tout seuls à dormir ici. 2 vans nous tiendront compagnie, et le parking est bien assez grand pour qu’on ne se gêne pas les uns les autres. 

La bonne nouvelle : les toilettes publiques sont ouvertes, et (relativement) propres. On s’installe face à la mer pour le repas, en laissant les enfants profiter de l’aire de jeux déserte jusqu’à la dernière minute avant 19h. Même en van, on doit être rentrés pour 19h, on a vérifié ! 

Fin du repas – les crevettes étaient délicieuses ! – on file aux toilettes… et on se laisse happer par le magnifique coucher de soleil. 

Allez, au lit maintenant. Le camion est dos au vent, on entend la mer, bonne nuit tout le monde ! Que pourrait-il bien se passer ? Rien Célou, on va juste dormir 😊. 

Réveil d’une nuit tranquille, par « des gens pas polis qui se sont garés à côté de nous en faisant plein de bruit ! » d’après Chaton. Il est 8h, ça s’explique ! La routine du matin est bien rodée maintenant. Replier les lits, petit dej’. Ah, oui, profiter de l’aire de jeux avant la foule. 

Aujourd’hui, il y a de la route pour rentrer ! Après un dernier tour sur la plage, on replie tout et en route vers la maison. La route est longue, sans arrêts mais avec du trafic. On trouve un champ derrière une église pour déjeuner au calme. Arrivés à la maison, il faut vider le van, nettoyer l’intérieur, puis l’extérieur. Ça prend un peu de temps, c’est grand. Puis le rapporter à Cachan et revenir à la maison. Longue journée ! Mais ça valait vraiment le coup.

Vanlife : La Normandie en famille

Réveil de la première nuit un peu frais, alors on met en route le chauffage de stationnement. Et ça marche trop bien ! Comme un soufflant dans une salle de bain, on prend vite un coup de chaud qui nous fait du bien.

Tout le monde à bien dormi, au chaud et au sec. On replie les lits, petit dej, puis les parents filent à la douche et on va à la plage derrière la butte. Il fait froid, il y a du vent, mais ils sont ravis de jouer dans le sable.

On décolle vers Ouistreham, à quelques kilomètres, pour voir le Pegasus bridge. Musée fermé évidemment, mais on peut voir quelques véhicules du débarquement depuis la route.

C’est une sensation étrange de quitter son emplacement en prenant tout à chaque fois. On va manger sur la digue, sous un beau soleil qui nous réchauffe vite. Gros avantage, on peut manger chaud et à l’abri.

On traverse sous le phare pour aller à la criée acheter du poisson et des crevettes, on est à la mer ou pas ? On fait aussi quelques courses de complément, faut bien manger 😊

Retour à la plage. Ce soir, on dort encore au camping. C’est confortable, la météo ne nous rassure pas et on prend encore nos marques dans le van. Il faut beau et (presque) chaud, on doit retenir les enfants qui iraient bien à l’eau. De vrais pingouins, elle doit être à peine à 10° ! 

Ce soir, c’est apéro entre les gouttes, on mange le poisson du jour. On se branche même un film, et on s’installe pour une seconde nuit qui se passera aussi bien que la précédente.

Alors le lendemain matin, on se motive. Ce soir, on dort en autonomie !

Vanlife : sur la route de la Normandie !

Nous voilà donc en route dans notre van vers la Normandie pour ce week-end dont la météo ne nous dit que du mal : pluie et froid à l’horizon pour tous les jours ! Pourtant, ce matin il fait grand beau, et le soleil chauffe bien.

On a le temps, alors on prend les petites routes en passant par le Vexin, à l’ouest de Paris. Ce midi, on mange à Giverny. Le van se conduit très facilement, comme la fourgonnette du garde-meuble. Tout le monde est à l’aise. On croise nos premières vaches, on arrive en Normandie!

Le GPS nous joue quelques tours en arrivant sur place : « prenez la C2 », « dans 3km tournez sur la route communale 3 »… euh, c’est petit ces chemins quand même ! Tout passe et on trouve même une boulangerie ouverte en arrivant sur place. Les estomacs gargouillent, il nous faut trouver un espace pour manger. Direction le parking du village !

Giverny, c’est la ville de Claude Monet. Il y a passé beaucoup de temps et il existe plusieurs musées / parcs. Comme ils sont fermés, ce n’est pas la foule et on peut se garer tranquillement et sortir table et chaises pour un pique-nique grand luxe. On comprendra un peu plus tard qu’on aurait pu/dû aller installer la table carrément sur l’herbe, on ne gênait personne.

Avant de reprendre la route, on se balade un peu. On se porte et on grimpe aux murs pour voler quelques photos des jardins. C’est joli ! On retrouve très bien l’atmosphère des peintures de Monet.

Allez, on a de la route, faut pas trop traîner. A un détour près, cette maison est ravissante ! Petit arrêt photo pour immortaliser cet ancien moulin de Vernon.

Et puis il y a Lisieux sur la route, et sa cathédrale. Heureusement, un marchand de barbe à papa aidera les enfants à trouver ces arrêts moins pénibles 😊

Mais en fait, c’est la basilique de Lisieux qui est très connue ! 

Ouf, on s’approche de la côte et de Cabourg, notre destination. On a pris un camping pour le premier soir : des sanitaires, une douche chaude, un emplacement bien simple. Une nouveauté à la fois. Accès direct à la mer, alors on file faire un tout dans le sable un moment, puis les enfants se partagent entre la douche et l’aire de jeux pendant qu’on s’installe.

Retourner les sièges, monter le toit, sortir la tablette… on découvre l’organisation dans un petit espace très pratique. Première cuisine à bord, la kitchenette est super et permet de vraiment cuisiner. On va bien manger ! A table ! Dans le van, car la pluie s’est invitée. 

On s’installe pour la nuit. Installer notre banquette en lit, mettre les stores, faire les lits. On met en pratique toute la modularité du van. Les enfants en haut, les parents en bas. Chacun se blottit dans son duvet bien au chaud. Et on croise les doigts que la pluie ne passe pas à travers le auvent, comme dans une tente.

Week-end prolongé en van

Le week-end de l’ascension s’annonçait intéressant : Célou est en RTT obligatoire, les enfants n’ont pas école, Stick a pu poser son vendredi. Alors, on fait quoi ? On va où ? Nous avions envie de tester le voyage en van depuis un moment, c’est l’occasion.

En Australie, il y a fort fort longtemps, nous avions loué un camping-car. Trop gros, pas pratique, nous n’avions pas trouvé le test concluant. On n’avait pas utilisé les toilettes ni la douche, alors pourquoi prendre une maison sur roues ? Mais l’idée de dormir dans le camion, au sec et au chaud, de pouvoir se poser n’importe où et d’avoir un minimum de contraintes… ça nous tente bien. Alors un van ça parait coller. Maintenant on est 4, mais on peut tous y dormir.

 On cherche des solutions sur internet, pas cher évidement. Les loueurs professionnels proposent des tarifs très intéressants, mais ils sont fermés les jours fériés et les dimanches. Donc pas pratique pour nous. On trouve des vans à louer entre particuliers. On est habitués pour les voitures et les fourgonnettes, alors pourquoi pas ? Forcément, l’offre est moins importante.

Un modèle récent ? Vintage ? L’idée de partir avec un vieux combi des années 70 et sa cuisine en formica, ne dépassant pas les 90km/h, ça nous tente ? Finalement, la raison l’emportera et on part pour un California récent, un bon moteur et pas de risque mécanique. Il faudra aller le chercher à Cachan, c’est Stick qui va s’y coller. La circulation en région parisienne, c’est lui !

Il récupère le camion dès le mercredi soir. L’excitation est à son comble quand il arrive à la maison. Les enfants explorent l’intérieur, les couchettes, la kitchenette, etc… On regarde comment charger, et il faut bien avouer qu’on stresse un peu : voiture + camping, tout en un ; c’est nouveau !

Et alors, on va où ? La météo s’annonce horrible, froid et pluie chaque jour. Tant qu’à faire, on opte donc pour la Normandie, comme ça on ne sera pas surpris 😊. On charge les bagages, les duvets et oreillers, les jeux divers, les courses, enfin bref un max de choses dans le van, on cale bien le tout pour que ça ne bouge pas pendant le trajet.

Les enfants ont leur rehausseur et sont attachés ? Célou aussi ? Alors c’est parti !