Aslak, super BD !

Nous avions déjà évoqué notre joie d'avoir la médiathèque de Chatou à proximité. Alors j'en profite pour vous faire partager une belle découverte de bande dessinée : ASLAK.

La couverture du tome 1 a attiré mon regard, avec ses personnages Viking. Et en effet, on retrouve l'univers des conteurs du nord, les drakkars, les dieux, Odin, le Ragnarök... Tout cela ne vous dit rien? Je vous recommande la lecture de cet article passionnant!

Bon ce n'est pas une bande dessinée pour les enfants, il y a quelques têtes coupées par-ci par-là. Six tomes en tout, pour avoir l'aventure dans son intégralité. Par chance, ils étaient tous disponibles en même temps. Je les ai dévorés en une grosse semaine, certes en profitant que les enfants soient chez leurs grands-parents. 

A emprunter dans votre bibliothèque préférée!

Concours - Les maisons pain d'épices 2020

A Stockholm, le concours des maisons en pain d'épices 2020 a bien lieu mais "en ligne".

L'occasion pour nous de se rappeler notre sortie de l'an passé (notre sortie au musée Arkdes 2019), l'odeur en moins...

Le thème 2020 est : Distance. D'actualité n'est-ce pas? 

Cette année, nous avons voté par internet pour le Prix du public. La cérémonie de remise des prix aura lieu dimanche.

Pour voir toutes les propositions, c'est ici : https://arkdes.se/pepparkakshus/

Pour ceux qui n'auraient pas le courage de visionner les 115 projets présentés cette année, voici une courte sélection.

#4 - Source arkdes.se

#28 - Source arkdes.se

J'imagine que celle-ci a été faite par un Français...

#63 - Source arkdes.se

#88 - Source arkdes.se

On a eu envie de plein-air, non?

#7 - Source arkdes.se

Parfois, les légendes sont amusantes aussi: "Ils veulent de la distance. On va ailleurs!"

#11 - Source arkdes.se

Souvenirs de Suède

Confinement oblige, on fait un peu de tri dans l'ordinateur. Nous ne résistons pas à partager à vous quelques photos insolites de Suède.

Les fameuses allumettes suédoises :

Ceci est un rayon fromages. Édam, Gouda... A racler avec le couteau spécial !

A votre avis, elle est "deg" cette pizza? (deg = pâte)

Ce n'est pas du chèvre, mais du chevré!

Les toilettes non genrées d'un parc de Stockholm

Pas de balle de tennis? Pas de problème!

Attention, traversée d'oies...

Le "walk of shame" dans le centre de Stockholm, qui attire l'attention sur les espèces menacées d'extinction et le travail du WWF.

Derniers jours en Suède.

Avant notre vol du 28 Juin, il nous reste quelques étapes à verrouiller.

Mettre des post-it dans toute la maison : ça, ça reste, ça, ça part.

Faire nos sacs. On ne sait pas dans combien de temps on trouvera notre nouvel appart, alors on prévoit large! Et bien les identifier, pour qu'ils ne partent pas dans le déménagement!

Ça y est, les déménageurs sont là. Les cartons défilent, on vérifie tout et on occupe les petits pendant ce temps. Vers 15h, c'est fini. Direction l'hôtel pour 3 nuits, en plein dans le centre ville. 

Vendredi, c'est ménage dans l'appart et état des lieux de sortie. Stick est en charge, les enfants et Célou ont un pique-nique avec des copains et passent la journée à jouer et discuter dans un grand parc, au soleil.

Tout se passe bien pour tout le monde, il reste à rendre le PC du boulot avant 16h et les dernières impressions : il faut une attestation pour voyager maintenant? Dans le doute, on imprime, mais nous n'en aurons pas besoin.

Samedi: dernière journée complète! Stick veut faire un dernier tour dans Gamla Stan, Célou boucle sa dernière course. Tiens, on n'était jamais rentré dans cette église près du musée Nobel!

Cet aprem, c'est barbecue avec des copains. Il fait grand beau et chaud, 28°, on cherche l'ombre. Improbable en Suède! Encore un bon moment. 

Dimanche, grand départ! On quitte la ville pour la dernière fois, petit pincement en passant devant le pont de Fridhemsplan depuis l'Arlanda Express. 

Allez, il faut enregistrer les bagages, trouver un truc à grignoter et embarquer. On prend notre température, masque pour les adultes... On s'adapte aux nouvelles routines.

Le soir, nous voilà à Paris, dans un appart-hôtel confortable. On ressort faire quelques courses et on s'étonne déjà: les trottoirs sont étroits, les courses sont faciles, il y a beaucoup plus de monde dehors. 

Fromage et saucisson.... nous sommes bien arrivés.

Au secours, je rentre en France!

Expatriés depuis 6 ans, lorsque nous avons appris notre retour en France, plusieurs sentiments sont apparus.

En premier, la déception: l'aventure s'arrête.

Puis de la peur : le retour est souvent plus dur que le départ! Ce sentiment qu'on ne va pas y arriver.

Et Internet nous donne à réfléchir. On trouve des articles avec des titres prometteurs comme "Au secours, je rentre en France"*! On y évoque le choc culturel inversé, les déboires avec l'administration, l'incompréhension des proches...

Et puis le naturel (notre naturel) reprend le dessus. 

PAS DE PANIQUE!

Respire. Prend un peu de recul. 

Qu'y a t-il de positif dans cette situation? Les étrangers ont les yeux qui brillent quand on évoque Paris. Ils sont même un peu jaloux... Ils parlent d'une ville magnifique, du shopping, des théâtres! Nos enfants sautent de joie, pensent à leurs grands-parents, aux vacances et au jardin d'acclimatation. Qu'y a-t-il de positif pour moi? pour mon couple? pour ma famille? 

Alors, pour me convaincre je commence une liste des choses positives et/ou mieux qu'ici.

A Paris, en France, il y a :

- du fromage

- du vin

- du saucisson

- des p'tits restos

- des boulangeries 

- faire le marché 

- des happy hour

...

Ok, c'est le cœur (ou le ventre?) qui parle là! Arrivée à la 12e ligne, je décide de regrouper ces 12 attraits positifs sous un seul terme "gastronomie".

Et je commence vraiment la liste des choses qui vont changer positivement.

A Paris, en France, il y a :

- la gastronomie

- les copains

- les copines 

- nos familles 

- des musées

- une langue qu'on comprend 

- des volets (ou même des stores roulants) : la nuit noire pour dormir même en été!

- Paris est une ville magnifique

- des campings

- la mer, la montagne, la campagne

- des châteaux

- une Histoire

...

Les copines, rentrées avant moi, me l'ont répété : certaines choses sont plus faciles en France. La vie est belle, aussi à Paris. 

Pour les enfants, ce sera un nouveau pays. On ne peut pas compter sur les souvenirs de leurs 6 mois et 18 mois, ni sur les retours en France pendant les vacances qui sont différents de la vie quotidienne. 

Alors, c'est décidé, je vais découvrir Paris comme une touriste, une expatriée, une émerveillée. Je note les bons plans des copines dans la forêt de Fontainebleau et la vallée de Chevreuse, je remplis mon agenda avec la réouverture des musées parisiens. Pour les excursions du week-end, je commence la liste des immanquables comme le Château de Versailles, le Louvre ou monter en haut de l'Arc de triomphe. Je compile les insolites glanés ici et là. Je mets dans mes favoris les excursions à vélo. La vie à Paris est ce que vous en faites, après tout!

Alors le blog change une nouvelle fois de nom : Célou-Stick s'impatrient (en France)

*L'article existe vraiment : https://www.lesechos.fr/2018/04/au-secours-je-rentre-en-france-1020242

Carrière : rentrer en France, échec ou opportunité?

Je rentre en France pour reprendre le travail que je faisais il y a 10 ans (et il y a 6 ans, lors de notre départ pour Moscou).

C'est un job que j'aime bien, et que je connais très bien. J'ai peur de m'ennuyer, de ne pas utiliser mes compétences. C'est le poste que l'entreprise me donne, alors qu'il y a d'autres opportunités mais que je n'ai pas été retenu, malgré de nombreux entretiens ces derniers mois. C'est bien un choix de l'entreprise de me placer ici.

Clairement, mon management, ma communication et surtout ma réputation posent problème : je suis trop direct, pas assez dans le compromis (voir le bilan de 2 années en Suède).

Donc cette expatriation serait un échec?

Spontanément, je dis OUI.

Je pensais que ma carrière avait décollé, avoir eu des résultats probants et que on allait trouver à utiliser mes qualités dans un grand groupe comme le mien. Il n'en est rien.

Retour à la case départ. 

J'ai mal à mon égo. Et si vous me connaissez, vous savez qu'il est assez gros pour que ça fasse très mal!

Et pourtant, il parait que c'est faux. J'ai encore du mal à me laisser convaincre.

J'ai beaucoup appris pendant ces 6 années à l'étranger. Je rentre avec énormément d'expériences, une ouverture d'esprit bien différente. Il est clair que le Stick qui revient n'est pas le même que celui qui est parti.

Que faire alors?

Déjà une grosse remise en question :

- Pourquoi ce sentiment d'échec?

- Quels apprentissages durant ces 6 dernières années? Quels succès?

- Quelles erreurs ai-je commises ?

- Qu'est-ce que je ferais différemment si c'était à refaire?

- Qu'est-ce qui ne dépend pas de moi?

Puis d'autres questions :

- Qu'est-ce qui et important pour moi?

- Qu'est-ce que je veux faire? Dans combien de temps?

- Comment? 

Je n'ai pas toutes les réponses. Je pense passer par un coaching pour faire du tri dans tout ça, histoire de comprendre ce que je dois faire évoluer chez moi et ce qui constitue mon socle de valeurs et qui n'a pas à bouger.

Parallèlement, je mesure ma chance : j'ai un travail, que j'apprécie, que je connais et qui va m'apporter son lot de (re)découvertes. Il n'y a pas d'urgence.

On rentre tous les 4, avec un parcours hyper intéressant, des idées pleins la tête et des projets, évidemment. Alors il me faut passer par dessus la déception - bien réelle - et se projeter vers les opportunités - à définir - qui se profilent. 

Décidément, ce blog n'est pas fini ;-)

Cet article n'est pas la liste des 100 choses à faire à Stockholm

Notre départ approche. A la fin du mois, nous changerons de ville, de vie.

Le compte à rebours a commencé, la liste de toutes les choses pour organiser la transition aussi. Notre rétroplanning est bien chargé des démarches administratives, du tri dans la maison, des passations au travail....

Quelques copains me demandent "As-tu une bucket-list des choses que tu veux voir à Stockholm avant de partir? As-tu tout fait?". A l'intérieur, je pense "Genre, voir Stockholm et mourir?"

Ceux qui nous connaissent sont sûrs qu'on doit bien avoir une liste pour ça. Entre celle des courses et celle du rétroplanning avant le déménagement. On est les rois des listes!

Et bien au risque de vous décevoir, non. Pas de liste de ce genre. Nous sommes ravis d'avoir déjà fait assez, visité assez. Nous avions des projets et des envies pour explorer la Suède et nous les avons déjà réalisés.

Je ne prends pas le départ dans cette course à "tout ce que j'aurais dû faire avant". Ça me laisserait un goût de regret. Faut-il vraiment être sur le point de partir pour réfléchir à ça?

On a fait l'inverse. Depuis notre arrivée il y a 2 ans, on s'est demandé : ici à Stockholm, que veut-on faire? Ok faisons-le! Et le gros avantage, c'est qu'on n'a aucun de regret : même avec le confinement, nous n'étions pas en retard sur la liste (mais quelle liste?!)

On est ravis d'avoir :

Exploré l'archipel

Campé pour Midsommar

Assisté à la relève de la garde
Visité le Nord de la Suède

S'être baignés dans la Baltique

Visité le National museum
Avoir patiné sur un lac gelé

Mangé une glace au parc

Fait du vélo en famille

Skié dans le Dalarna
Cuit nos hotdogs au barbecue
Visité Drottningholm

...

Il faudrait reprendre tous les articles sur ce blog pour se remémorer les bons moments à faire les touristes dans notre pays.

Alors, certes, il y a des endroits que nous n'avons pas visité et qui pourraient être sur la liste de notre prochain voyage à Stockholm ou en Suède, mais rien d'indispensable avant notre départ imminent.

Si on revient un jour, on démarrera une nouvelle liste ! :-)

Déménagement Suède - France : gestion de la logistique

En temps normal, la logistique d'un changement de pays n'est déjà pas facile. Mais cette année, c'est un casse tête!

On va laisser de côté nos propres opinions sur la gestion du virus dans les différents pays, l'opportunité du confinement ou non, des mesures de distanciation et leur application dans la vie réelle... On a chacun son avis. 

Là, il faut faire avec les situations des pays et simplement se protéger et ses proches du mieux possible, et s'organiser avec ce qui est autorisé : pas de confinement et peu de restrictions en Suède, levée en France. On peut voyager entre les 2 pays, on doit coudre des masques pour les transports, se prémunir de quelques attestations.

Notre déménagement est prévu le 25 Juin, notre vol le 28 pour se garder de la marge : il faut faire le ménage dans l'appartement et l'état des lieux de sortie. Les vols étant incertains (en Mai, lors de la prise des billets), cette marge paraissait nécessaire. Elle a fait tiquer l'entreprise en Suède puisque nous avons demandé à être logés entre temps. Quelques mails plus tard, on nous autorise un hôtel pour 3 nuits. OUF!

De la même façon, il a fallu négocier âprement pour garder le téléphone du boulot, donné en contact pour tous les trajets, hôtels, etc... Les procédures sont difficiles à bouger : normalement, on rend tout avant de partir.

La bonne nouvelle, c'est que nous n'avons pas de cartons à faire : les déménageurs s'en occuperont. On trie, on recycle, on vend d'ici là. Même avec une politique drastique de gestion des entrées dans la maison, on a encore pris quelques m3. Les petites annonces n'ont pas été très efficaces ici, il nous restera des affaires à vendre à l'arrivée en France. Quelqu'un cherche des sièges auto groupe 1-2-3??

Nous avons choisi de ne pas faire de voyage à Paris pour chercher un appartement en Juin. Même si c'était techniquement possible, la perspective de se faire mettre en quarantaine en France ou en Suède (en cas de rhume ou de Covid) et donc de laisser la charge du déménagement à Célou nous a fait décliner la proposition.

L'agence de relocation qui nous aide (oui, c'est un plus) va donc commencer à chercher pour nous fin Juin et nous visiterons en Juillet. 

Entre temps, nous serons en appart-hôtel pour un moment, on espère moins d'un mois. La France est bien accueillante et nous chouchoute.

Pour se trouver un appartement et y faire livrer notre déménagement, ce sera une autre histoire!

Travailler 2 ans en Suède, on fait le bilan !

Je fais cette semaine mes derniers jours de travail effectif en Suède. L’occasion de tirer un bilan de ces 2 années passées ici.

La réputation du travail en Suède n’est plus à faire. Equilibre vie pro / vie privée, horaires flexibles, télétravail, espaces conviviaux, etc… La carte postale semble idyllique, j’en avais déjà parlé après un an de travail.

Et c’est vrai !

Les horaires sont flexibles, il est facile de travailler de chez soi, les espaces de travail sont bien équipés. Bref, c’est facile. Pour preuve, depuis l’arrivée du Corona virus, nous sommes tous en télétravail et la transition s’est faite facilement.

Mon job consistait aussi à travailler avec des correspondants partout dans le monde, donc pas de gros changement de le faire depuis son canapé ou un bureau.

Alors, une super expérience ?

Pas tant que ça.

Je pars en ayant cette impression que rien n’est franc ici. Les meetings ne servent pas à prendre de vraies décisions ni même à valider un plan d’action. Il faut toujours chercher l’adhésion du groupe, de TOUT le groupe, on se perd en concertations. J’ai eu beaucoup de mal avec le leadership : on ne cherche pas une direction mais un médiateur, l’inclusion (à outrance pour moi). Que c’est lent… Et la gestion de crise n’accélère rien. Même avec une pandémie, on ne remet pas en question ce mode de fonctionnement.
Il ne faut pas mettre les autres mal à l'aise, ni sous pression - ce qui va très vite : le simple fait de rappeler un objectif ou un engagement est une mise sous pression.

Par ailleurs, il existe un plafond de verre : les Suédois ont beaucoup plus de chance de succès que les étrangers. Rien de bien étonnant en soi, mais ça ne colle pas avec le discours officiel. En tant qu’étranger, ils nous font comprendre qu’on ne les comprendra jamais complètement.

J’ai ressenti de l’arrogance et une supériorité ici, mais cachée, insidieuse. Le genre de comportement que j’adore 😒 !

On ne vous le dira jamais directement, mais mon sentiment est qu'ils estiment ne rien avoir à apprendre des étrangers. Si on fait différemment, c’est parce qu’on n’a pas encore compris pourquoi la méthode suédoise était la meilleure. Mais bientôt on va grandir, et comprendre. 
On peut nous dire que "oui, on va faire"... et ne rien faire du tout.

Il existe un mélange particulier entre l’individualisme et le groupe. La Suède peut être singulière en tant que groupe, mais dans le groupe tout le monde doit faire pareil. C'est une mentalité d'insulaire.
Mais chacun protège son intérêt individuel et ne veut pas déranger les autres… pour ne surtout pas être dérangé en retour.

Enfin, il a été très difficile pour moi d’échanger avec les Suédois, sur des sujets variés. Contrairement à la Russie, ils ne sont pas curieux et ne partagent que peu sur leur vie, leurs habitudes, etc… La carapace est dure à percer. Je m’y suis probablement mal pris.

En résumé : 
L’expérience est super intéressante, j’ai énormément appris. Être patient, chercher des compromis, avancer sans que ce qui est dit soit fiable.

Le confort de vie est top. Je n’ai jamais passé autant de temps avec ma famille et pour moi de toute ma carrière. Le retour en France va être violent sur ce point !

Enfin, la culture suédoise est très différente de la culture française et je ne m’y serai jamais vraiment adapté. Certaines attitudes ont heurté mes valeurs (manque de courage, hypocrisie, individualisme). Je pars frustré du manque d’échanges.

Pique-nique de départ...

Déménager et quitter la Suède veut forcément dire laisser des amis. En 2 ans, on a eu le temps de tisser des liens autour de nous et il n'est jamais facile de se dire "au revoir". 

Une page se tourne, et comme pour quitter Moscou, il est bon de marquer le coup. Stick a fait un restau d'équipe dans la semaine, sans grande conviction mais pour tourner la page, placer un jalon.

Le week-end précédent notre déménagement, c'est Midsommar (week-end de 3 jours), alors on a opté pour le 13 juin!

En ces temps de pandémie, les rassemblements sont toujours interdits. On a décidé de faire un grand pique-nique au parc en bas de chez nous. Chacun sa nappe, "social distancing" oblige. On a prévu une plage de temps longue : vient qui veut et aussi longtemps qu'ils le souhaitent, pour l'après-midi ou un coucou rapide.

15 jours avant le départ et alors que l'école est encore ouverte, il est difficile de réaliser que c'est un "au revoir". Et pourtant.

La météo nous a gâtés, les amis sont venus... On a passé une super journée bien entourés. Ne réalisant pas trop, nous Célou n'a pas trop versé de larmes. Il est difficile de se séparer sans un câlin. 

C'était super, à l'image du temps passé avec les gens présents. Dans la nature, les enfants jouant dehors, à l'image de la Suède. C'était une belle journée, et un peu triste aussi.  
Hej då Stockholm! Hej då kompisar! *

(*Au revoir Stockholm! Au revoir les amis!)

Retour en France - en avant les démarches!

Nous le savons, nous rentrons en France.

Fin Mai, nous avons appris notre destination: ce sera PARIS.

Les Français nous disent "Ah. Mais ça ira quand même..."

Et les étrangers : "Trop cool! Il y a tellement de gens qui voudraient aller vivre à Paris!".

Alors on se dit qu'on va essayer de découvrir Paris comme des expats. 

Les enfants n'ont que très peu connu la France, notamment Chouquette qui est partie alors qu'elle n'avait que 6 mois. On a un peu d'appréhension, évidemment, mais aussi beaucoup de soutien alors on positive.

On a fait la liste des choses qui seront mieux en France. Et la gastronomie tient une place de choix! Les enfants vont découvrir les pâtisseries et ils sont impatients. Nous allons pouvoir consacrer du temps à nos amis et à nos familles, notamment à ceux qu'on a moins vus ces dernières années.

On cherche des ressources pour garder un pied dans la nature, trouver une bonne école pour les enfants, trouver un appart, refaire nos CV et nos profils en lignes pour relancer nos carrières.

Il faut réactiver nos profils à la CAF, changer pour les impôts, commander un pass Navigo pour Stick qui reprend le travail le 1er au matin.

Il faut aussi finir l'expatriation en Suède : déclarer les impôts, voir comment clôturer le compte à la banque (en fait, non : il y aura un versement des impôts dans un an), etc... 

Si vous nous connaissez, on a un magnifique tableau Excel et des listes sur les carreaux de la cuisine pour ne rien oublier.

Beaucoup des démarches sont en route, et pour les autres il faudra attendre d'être en France et d'avoir une adresse définitive pour pouvoir les lancer.

Je vous laisse, il faut que j'aille rayer des trucs sur ma to-do list :-)