Evolution du trilobite durant 300 millions d'années
Les animaux se sont variés par leur forme et leur mode de vie à partir de leur première apparition. Cette caractéristique appartenant à tous les êtres vivants est appelé l’évolution. Avant que les chercheurs se mettent à étudier les fossiles, nous avons cru que le monde avait été identique à ce que nous connaissons maintenant avec toute la flore et la faune. Cela aurait signifié qu’il y aurait toujours eu 2 sortes d’éléphants, 3700 sortes de lézards et 9450 espèces d’oiseaux. Mais au fur et à mesure que l’on trouvait des fossiles d’animaux préhistoriques, cette idée parut de plus en plus absurde.
Il faut savoir s’adapter pour survivre
Une question :
Pourquoi les animaux préhistoriques appartiennent-ils au monde vivant, et pourquoi se sont-ils éteint ?
L’évolution apporte des réponses à cette question. Si les animaux avaient toujours engendrer des êtres semblables à eux-mêmes, chaque sorte ou espèce n’aurait jamais évolué. Les jeunes animaux auraient gardé les même caractères que leurs parents (taille, forme), et le comportement aurait été identique. Mais, la nature ne fonctionne pas de cette manière. Les êtres vivants subissent des changements lorsqu’ils se reproduisent.
Il arrive que ces transformations soient très faibles, cependant elles peuvent avoir des effets sur la durée. Je vais vous donner un exemple : un lézard ayant une vue légèrement supérieure à la moyenne aura plus de facilité à la moyenne aura plus de facilité à attraper ses proies. Si on le compare à un lézard « moyen », il sera donc mieux nourri et en meilleure santé. Alors, il aura de meilleures chances d’attirer une partenaire afin de se reproduire. Lors de la reproduction, ces variations vont se transmettre, les nouveaux lézards auront également une vue supérieure à la moyenne puis vont offrir à leur tour cette caractéristique à leur descendance. Ces lézards possédant une vue supérieure à la moyenne seront de plus en plus nombreux, puis au bout d’un certain temps tous les lézards auront une meilleure vue. Alors, l’espèce aura évolué.
Le principe qui sous-entend ces modifications se nomme la sélection naturelle : la nature choisit les individus qui ont les meilleures chances de survie. Cette sélection naturelle a débuté avec la vie, et n’a préservé que les meilleures variations des espèces.
De quelle manière se forment les nouvelles espèces ?
Il faut beaucoup de temps pour qu’une petite différence ait un effet observable donc l’évolution travaille très lentement. Excepté pour les organismes simples comme les bactéries car ils se reproduisent très rapidement (c’est une rare exception). Au bout de beaucoup de temps, les variations les plus petites s’ajoutent et modifient profondément l’aspect et le comportement des animaux. Ces modifications peuvent devenir tellement importantes pendant les générations qui se succèdent qu’une nouvelle espèce fera son apparition. Mais les différences peuvent aussi faire que les espèces de base se divisent en plusieurs lignées. Celle-ci en se reproduisant, formeront deux ou plusieurs espèces nouvelles qui alors prendront la place de l’espèce originelle.
Dans la nature, les espèces entrant une compétition pour assurer leur survie et pour avoir de la nourriture ou encore un espace pour se reproduire. Si deux espèces ont la même façon de vivre, la lutte deviendra terrible en elles ! Elle pourra durer des siècles ou même des millénaires, le résultat restera toujours le même : une espèce prendra le dessus, alors que l’autre régressera puis disparaîtra.
L’extinction est un évènement naturel de la vie, et quoique généralement très lente, elle y gagne en créant de nouvelles espèces au cours de l’évolution. Mais les disparitions peuvent être également soudaines, comme lorsqu’un changement brusque intervient dans des conditions de vie et efface des milliers ou même des millions d’espèces dans un laps de temps très cours (extinction de masse). Des biologistes pensent que nous sommes actuellement l’une de ces périodes.
Tenté et testé
C'est un naturaliste anglais nommé Charles Darwin avec ses travaux au XIXème siècle qui nous a permis de recueillir une quantité de preuves en faveur de l’évolution, et a aussi identifié sa force conductrice. Les personnes de son époque croyaient que l’évolution suivait un chemin déjà tracé et façonnait les êtres vivants comme les ingénieurs testent une machine. Mais aujourd’hui, les biologistes ont changé d’avis. La sélection naturelle n’établie pas de plan contrairement à un ingénieur. C’est effectivement, une raison très simple. Elle travaille impartialement en testant le moindre petit changement et en rejetant tous ceux qui ont peu d’usage immédiat. Elle ne sélectionne pas quelque chose qui pourra servir au futur.
Cette manière de sélectionner les caractères implique que les structures complexes, tels les yeux, les membres ou les plumes, doivent évoluer à travers plusieurs étapes, et que chacune d’elle doit apporter un bénéfice certain. Les premières plumes, par exemple, n’auraient pu savoir voler ; elles devaient donc avoir d’autres fonctions à leur origine. Les paléontologues pensent avoir découvert cette fonction : c’est une découvert cette fonction : c’est une découverte qui a eu un fort impact sur notre compréhension des dinosaures et des oiseaux.
Une autre caractéristique de l’évolution est qu’elle ne peut jamais partir du commencement. La sélection naturelle s’applique à des êtres vivant, et avantageait des caractères qui ne peuvent qu’améliorer leur mode de vie. Mais qu’importe les modifications extérieures des être vivants, leur corps gardent toujours la preuve de leur lointain passé marqué par l’évolution. Pour les paléontologues, cette preuve est trésor d’informations sur la façon dont les êtres vivants ont évolué.
Les éléphants et leurs parents sont issus d'une seule espèce, qui vivait il y a 40 millions millions d'années. Les fossiles ont révélé que depuis cette époque, 350 espèces au moins ont évolué à partir de cette espèce unique. De gauche à droite, l'illustration représente Phiomia (1), qui devait mesurer 2,5 mètres de haut, Gomphotherium (2), qui avait aussi une courte trompe et des défenses, et Deinotherium (3), aux défenses incurvées vers l'arrière et implantées dans sa mâchoire inférieur, Platybelodon (4) avait de plus petites défenses qu'il utilisait comme des pelleteuses, alors que le mammouth empereur, Mammuthus imperator (5), ressemblait plus à un éléphant actuel avec une longue trompe et des défenses incarvées vers l'avant. Ces animaux appartenaient à différentes branches de la lignée des éléphants.