poème

Mes bébés sont à jamais mes amours, où qu'ils soient dans cette prairie au long cours, je les soutiens de toute cette attention qui en moi transpire tout au fil de mes jours.

Souvent, je pense à vous, vous disant des petits mots de tendresse quand votre présence bouge au coeur de ma forteresse, sous le silence d'une noble pensée ne voulant pas vous embêter.

Un fil en transparence finement distribué nous relie d'un quelque chose d'indélébile, habile d'une immense histoire d'affection, depuis le jour et aussi, bien avant, que tu paraisses mon enfant.

Ma délicatesse ne blesse pas votre statut d'homme (femme) en vous répétant à chaque fois comme vous êtes tout pour mes yeux, et comme en vous je crois, d'un sensible merveilleux.

Vous êtes libre de votre enjeu, mais au fond de votre coeur je reste planqué d'un calcul de l'existence, puisque, je suis au fait de votre venue, un point d'encrage, un port, un rivage, un sens.

Notre voyage fut merveilleux, à l'écoute dans cet ensemble d'un ventre rond ou accompagné de ces compagnons de la maison à quatre pattes batifolant la campagne des heures nous marchions, sous l'heure parfois, très matinale.

Auprès de l'homme de notre commun partage, vous commenciez ainsi un fabuleux voyage, pour prolonger d'un souhait d'amour nos propres ondes sans un détour.

Croyez en vous, mes petits bouts, et ne laissez personne vous affaiblir de vos défauts, chaque jour vient pour en corriger un brin, dans un direct de modestie, pour chaque instant apprécier l'exemple de la vie.

La perfection n'est en rien une obligation, nous avons tous le droit d'être bon un jour, l'autre pas.

Partout! autour de vous un terrain de jeu immense vous montrant l'imperfection d'une exigeance, celle de cette recherche en nous, qui fait qu'un jour on comprend rien, et demain, presque, tout.

Vous êtes unique de votre raisonnance, où que je sois, où que nous sommes, vous restez la pomme exquise du verger en été, en hiver, comme en automne.

A jamais, et pour toujours au livre de l'amour d'une mére qui se rappelle, le tourbillon de ce manège éternel, d'être enceinte au concourt rituel d'un parfait geste d'éternité, car jusque la fin de votre trajet, à jamais, en vous, vous les portez.

A toutes les femmes

Auteur mpb