Ecriture

De tes cimes feuillues, aux rayons endormis, il ne reste qu'un creux sec d'un jour d'hiver, laissant juste passer ton envie de promenade sous une aubade rêche d'un frais humide, et bien fade.

De ses riches atours la nature se cachent passant d'un gris, d'un brun au ciel maussade, sous lequel des bois coupés attendent leur balade, pour rassasier sans doute, quelques cheminées affamées, de leurs grosses croûtes allongées.

Des ombres de chiens courent sur les bruyères, couchées d'un marron aux châtaignes, sur leur lit posé, le calme  en maître règne, à la saison qui sévit, à sa fenêtre.

Brume sous le soir attend un espoir de revoir fleurir, une joie, au nuage qui comble de son voile de poix, le paysage endormi dans sa toile de suie.

Une sérénité s'approche gavroche d'une semence de poche. 

Une paisibilité dans cette accroche d'un temps, pourtant moche, conditionne l'illusion,.

 S'abandonner d'une pensée, d'avoir pris rendez vous en sommes, pour combler un infini, d'une lueur de paix en harmonie, rendant d'un geste simple, un secret à l'empreinte, d'une vérité de peintre.

Auteur mpb