humanité

Oh!  enfant, maintenant devenu grand, si quelqu'un t'a volé, aux prises avec son désir,  ta vie, d'un bafouer plaisir,  en violant ainsi ton corps, ton esprit, te bannissant aussi au rang des équilibres fragiles, ne te laisse pas faire une deuxième fois, en le laissant recommencer, ailleurs, d'un mal, d'un bleu au coeur, pense à toutes ces petites sœurs (frères) (filles) soit là, pour  congédier l'horreur de ce  mal instruit, de ce fléau, un vrai délit.

Pour voyager heureux, il te faudra un jour au temps qu'il te plaira de déposer ici, ou là,  tes valises interdites, t'empêchant d'être joyeux(se), de ce dilemme au fond de ton antre intime, qui hélas! Y habite d'une pointe fine.

Si tu es sur(e) de cette injure, qu'on t'a meurtri(e), outre mesure, ne culpabilise pas, tu n'étais qu'un bébé de jeunesse, aux prises des années, avec ces choses de la vie défaisant nos paradis.

Debout! en ce moment d'autres  femmes crient au scandale se mettant droites d’un face à face, d'un idéal d'être, décomplexant ce mal être ambiant, comme une tâche, sur un coeur, vidons les horreurs de ce malheur.

Reconstruire son ardoise, effacer un peu de cette maudite trace, en mettant au-dehors, ce qui blesse ton corps.

Tes choix t'appartiennent, on pleure de penser ne pas pouvoir t'aider.

 Au comble d'une injustice, une petite fille, un petit garçon, si triste, d'un tel préjudice.

Au  charbon, badigeonnant à jamais son âme d'un gris aux seins de toutes ses relations, d'hommes ou de femmes, aujourd'hui, cachant encore, quelque part, leurs larmes, au fond, de leurs mémoires, enfouies.

Tuer l'amour en franchissant l'interdit, se pensant à l'abri, derrière des yeux d'amour ne voulant pas semer la tourmente aux alentours, des autres, des amis, de la famille, et qui pleure seul ( e) de son dégât intérieur en deuil de son cœur, revoyant même aux longs des jours, son supplicier, sans un secours de possibilités.

Et là encore, tout est plus fort. Seule la parole près d'une mère à qui l'on vole, les confidences d'un tatouage, criant:

- d'un,  oh! Secours maman.

Lire entre les pages cachées d'un livre d'images, blessé, et s'endormir de ce mystère mordu, sans avoir pu lui raconter la torture, d'une fois,  c'est arrivée, la-bas. Sort de cette prison de l'enfer, pour regagner ton ingénuosité première. La vérité guérit les drames, même si l'on ne peut pas toujours sauver l'amour, il est un droit qu'on ne peut enlever, celui de respecter nos enfants, nos bébés.

Une larme, puis, plusieurs, reposent sur mon coeur, ma puce, mon petit bonheur ouvre ces paroles qui libéreront ton chœur, d‘une douceur de paix, enlevant le mauvais. A l'amour, et par cet amour, à celui qui te cogne de ce silence, tu lui réapprendras, le respect, du à l'enfance.

Telle une prière, amen,  que tout s'éclaire pour leur diadème. Car au mal que l'on t'a infigé(e), rien n'est comparable,  de cette innocence dévisagée, ne soit plus la victime au tyran, des années.

Maintenant, retrouve ta jolie lumière d'enfant d'hier, de cet élan de vie qui prosterne la vie. Justement, d'une envie d'être en vie, pour ne laisser personne te blottir dans un coin, de la nuit. Et après bien des distances à nouveau, tu  souriras d'une nouvelle chance, de toi.

Le monde est un jardin, ou l'on rencontre aussi des gens de bien.

Auteur mpb