Etourderies et gaffe

De cette étourderie qui se consomme d'une gaffe sous l'automne, j'ai longtemps espéré(e) un message d'aimer.  

Qu’importe la peine, ce choix était réel d’une volonté farouche de mener à terme, le bonheur présent jusqu'au bout d'un serment, pour sous la pousse de cette fleur fragile d’une promesse donnée, vivre en un instant, tout, en une seconde pile, au défi d' un regard surprenant, innatendu qui vous défile, un vent inoui, en exil.

Quand tout se déglingue d'une vague de fou, sous les vents si brisant je repense à vous, à cette minute ultime où tout bascule d'un coup, et l'on reste interdit devant cet interdit de nous.

Chaque fois sur ce petit nuage j'allais rêvant une page où doucement quelqu'un me chuchoterait à l'oreille à quel point l'on m'aime, et en vain j'ai attendu, tu n es jamais revenu(e).

De fil en aiguilles, j'ai mis dans ma poche ce bijoux précieux, invisible pour les yeux, et j'en ai fait un charme pour marcher droit devant, n'espérant plus entendre, un seul mot de ton câlin effet, charmant.

Et la vie s'en va laissant derrière soi, un papier mouillé presque de soie, que l'on a pas pu déchiffrer d'un simple droit, d‘une lettre laissée rien que pour soi, à garder entre ces petits doigts .

Ni remords, ni regrets, aux pinceaux des couleurs, tout cela rayonne, d’un tableau de bonheur. L’abnégation réconforte d’une note, un choix, aussi, difficile qu’il soit.

Un chemin qui se nome la vie, un peu bouclé d'une mise en plis, rendant grâce à la trace, d'une préface de visages au miroir dans la glace, sentant bon d'une joie de vivre, aux pages révélatrices d'un doux livre.

Et l'on se souvient aux brumes de l'automne crayonner un souvenir pour le bouger à vivre délicatement soigné de sa propre façon de penser.

Une parole telle une corolle pour désenchanter cette mauvaise évidence de rester à outrance dans un mutisme indiscipliné, rendant les doutes, mal à volonté, prisonniers.

La confiance vos tous les risques d'une urgence pour comprendre une vérité de danse, ramenant aux berges d'un sable mouillé un apaisement retrouvé.

Le plus beau des cadeaux, juste donner ses mots sensibles et réservés pour être compris des yeux tant aimés.

Les années se meurent d'une chaleur longue qui accusant sa plaie, pour ménager chacun, a donné aux semaines, aux mois, aux pensées, un prix d'excellence d'une valeur certaine, d'une beauté de rengaine au passé.

Les temps muets passeront, un jour, enfin, nous nous retrouveront, certainement ravis(e) pour révéler au monde la création d'une émotion profonde de vies.

Auteur mpb