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AYRON (86)

Un juste parmi la nation à Ayron

Publié le 10/06/2018 à 17:45 par mariepierre86 Tags : france enfants travail mort sur fille saint jardin place image centerblog

 

Raoul Désormeaux est né le 15 mai 1876 à Châteauroux (36). Il est le fils aîné de René Désormeaux, rentier né en 1843 et mort en 1920, et de Suzanne Patureau-Mirand, née en 1852, décédée en 1916. Ses sœurs, Marie-Thérèse, née en 1979, Solange, née en 1886, qui mourra en 1898 d'une tuberculose foudroyante.


Il fait ses études à Châteauroux et prépare une licence en droit à la Faculté de Poitiers. Reçu licencié, il commence des études de médecine à la faculté des Sciences de Bordeaux qu'il poursuit à Paris à partir de 1901.


Il est reçu docteur en médecine par la faculté de Paris en 1906, présentant une thèse sur la préservation des nourrices et des nourrissons contre la syphilis, qui sera imprimé la même année par l'éditeur Bonvalot-Jouvre.


Il exercent au 119 rue Caulaincourt (18e arrondissement) à partir de 1906. Il devient médecin d'un dispensaire créé nouvellement par la Fondation de la Croix Saint-Simon vers 1906-1907. Cette Fondation d'orientation catholique aux idées progressistes va ouvrir au début du siècle des dispensaires, une crèche, des centres de PMI et une maternité. 


Démocrate chrétien engagé, membre du Sillon depuis 1906, passionné des problèmes économiques et sociaux et frappé par le rôle prépondérant qu'est appelé à jouer le médecin dans l'application des lois sociale, et partisan des transformations nécessaires, il adhère en 1911 au Syndicat de médecine sociale.


En 1910, le Sillon fut accusé par l'Eglise officielle de favoriser le socialisme en donnant la priorité à la démocratie sur l'autorité. Ses membres furent menacer d'être excommuniés par Rome.



Il épouse Mathilde née Russeil (1883-1972), rencontrée dans une chorale d'église. Ils se marient à Paris, à la mairie du 18e arrondissement.Ils auront 6 enfants : Odette, Solange, Serge, René, Suzanne, dite Suzy, et Raoul.



En 1923, la famille quitte la rue Caulaincourt et achète une propriété à Achères (78).Vers 1923-1924 à Achères,  Raoul Désormeaux s'exerce à la médecine du travail à la compagnie des cheminots de la gare de triage d'Achères et se spécialise dans la lutte contre les cas de syphilis dans la population ouvrière de cette banlieue. Durant sa période parisienne, il poursuivra sa réflexion sur la médecine sociale en éditant quelques manuels de médecine.



En 1925, ils revendent la propriété d'Achères et achètent le Château d'Aryen (Vienne), petit château datant de la fin du 15e siècle et implanté sur un site dominant la vallée de la Vendelogne.

Rywen Bejer (dit Bernard) Hofman, né en 1908 à Dabrowice (Pologne) et Ryfke Bechler dite Régine, née en 1911 à Sampolno (Pologne), se marient en Pologne en 1933.


Ils arrivent en France vers 1935. 


En 1938, la famille habite rue du Clos dans le 20e arrondissement. Ils sont apiéceur tailleur, à domicile.


Bernard et Régine ont trois enfants, Jean né en 1936, Charlotte en 1938 et Hélène née en 1940.

Le 14 mai 1941, Bernard Hofman est arrêté lors de la rafle du billet vert et interné dans le camp de Beaune-la-Rolande dans le Loiret. Il sera déporté à Auschwitz par le convoi n° 5 le 28 juin 1942. 


Après l'arrestation de son gendre, lorsque la police frappe à l'appartement, Esther Bechler qui vit avec sa fille Régine Hofman, l'empêche d'ouvrir. La police française n'insiste pas. Alors que les rafles se multiplient en cet été 1942 à Paris, Régine part immédiatement chercher de l'aide au dispensaire de la Croix Saint-Simon, proche de son domicile, où elle connaît Anne-Marie Lance, assistante sociale. 


L'établissement, devenu aujourd'hui l'hôpital Saint-Simon, était dirigé par sa fondatrice Marie de Miribel, une infirmière distinguée pendant la guerre de 1914-1918 et engagée dans la résistance.Avec la complicité d'un réseau de sauvetage, Anne-Marie Lance trouvera une famille qui accepte d'accueillir les trois enfants contre rémunération.


Anne-Marie Lance trouve également une cachette pour Régine Hofman et sa mère Esther Bechler square de Gascogne, près de la porte de Montreuil, le temps de leur faire établir de faux papiers et de leur faire rejoindre le village d'Aryon (Vienne) où habite le docteur Raoul Désormeaux, âgé de 66 ans, et son épouse Mathilde qui acceptent de les accueillir dans leur Château et les prennent à leur service.  


Raoul Désormeaux, auteur d'un pamphlet contre Pétain et la collaboration en 1940, La trahison totalitaire et sa devise, s'était engagé à Témoignage Chrétien, groupe résistant; dès 1942 et le réseau Burckmaister en 1943.


Raoul Désormeaux et Anne-Marie Lance, restent en contact et Anne-Marie Lance envoie régulièrement des nouvelles des enfants et règlent leur pension.


Bernard Hofman survivra à la déportation, libéré le 27 mai 1945 et retrouvera sa famille. Ils retrouvent leur appartement de la rue du Clos, qui bien que réquisitionné, venait d'être remis à leur disposition grâce à l'intervention d'Anne-Marie Lance. C'est là que naîtra la petite Yvonne en 1946, quatrième enfant de la famille Hofman.

Raoul Désormeaux sera Maire d'Ayron du 8 octobre 1944 au 4 juillet 1951. Il mettra notamment en place un centre de vaccination préventive dans les locaux de la mairie.

Anne-Marie Lance entrera en religion en 1949 dans la congrégation des sœurs Saint-Jacques et passera une partie de son engagement au Mexique. Jusqu’au décès des époux Hofman qui lui avaient gardé une profonde reconnaissance, elle leur rendra visite une fois par an. 

 

 

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Elle décédera en 1977 et sera inhumée dans le jardin de ses sœurs de religion, à Dammarie-les-Lys.

Le 2 avril 2013, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Raoul Désormeaux et à Anne-Marie Lance.



Ayron à travers le temps en images ( suite)

Publié le 01/01/2018 à 00:43 par mariepierre86 Tags : centerblog photo france photos carte google image

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Sources : Wikipédia – INSEE – Ayron,fr - AJPN

 

Source photos : Poignant – Pere Forez- carte FranceDocteur Raoul Desormeaux – Ayron,fr -Cparama – Delcampe- Desormeaux – archive de la Vienne -Cap Loup – Breizh,info – science et avenir - Galica - BNF

 

Ayron à travers le temps en images ( suite)

Publié le 01/01/2018 à 00:39 par mariepierre86 Tags : image centerblog carte

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Ayron à travers le temps en images

Publié le 01/01/2018 à 00:35 par mariepierre86 Tags : image centerblog france

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Mes ancêtres liés à la commune

Publié le 01/01/2018 à 00:30 par mariepierre86 Tags : centerblog image

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MOREAU Jean, aïeul maternel, marié à Ayron le 28 octobre 1783 avec DAVID Marie-Anne.

 

 

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THOMAS Maurice, Armand, Benjamin, arrière cousin maternel 1ere génération décédé dans la commune le 21 septembre 1975 à l'âge de 42 ans.

 

Il épouse vers 1930 LEMPEREUR, Marie-Louise.

Il épouse en 1950 en seconde noce DESTER Raymonde, Eugénie, Georgette.

 

 

 

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VERRET Denys, arrière cousin maternel 3e génération marié à Ayron le 30 avril 1878 avec PICHEREAU Marie-Louise.

 

 

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VERRET  Denis, Louis, Antoine, arrière cousin maternel 2e génération fils de VERRET Denyset de PICHEREAU Marie-Louise ,  né le 4 décembre 1878 à la résidence d'Ayron et décédé le 5 décembre 1878 au même lieu.

 

 

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Ayron dans la presse

Publié le 01/01/2018 à 00:02 par mariepierre86 Tags : image centerblog article sur affiche

 

Affiche du Poitou du 29 janvier 1778.

 

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Affiches du Poitou du 1er janvier 1778

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Affiches du Poitou 8 janvier 1778

 

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Articles sur le crime d'Ayron parut dans le Petit Parisien et Figaro 1900 et 1901

 

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Le petit Parisien 5 avril 1919

 

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Patrimoine

Publié le 31/12/2017 à 23:56 par mariepierre86 Tags : loisirs image centerblog vie saint

Le château XVe et XVIe siècle est inscrit comme monument historique depuis 1999. Après avoir été partiellement détruit par un incendie en 1961, il a été acheté par la commune en 1973 qui l’a transformé en salles de loisirs et en gîtes.

 

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L'église Saint-Gervais-et-Saint Protais, Ve siècle ou Vie siècle ou vie siècle, A sans doute été victime des guerres qui ont dévasté le  Poitou  jusqu’au  XVIe siècle.

 

 

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Lavoir d'Ayron 1850.

 

 

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Économie

Publié le 31/12/2017 à 23:48 par mariepierre86 Tags : centerblog image rouge sur 2010 société

Agriculture

Selon la  direction régionale de l'Alimentation,de l'Agriculture et de la forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 26 exploitations agricoles en 2010 contre 34 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 2 190 hectares en 2000 à 2 419 hectares en 2010.

46 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales, 2 % pour les protéagineux, 32 % pour les oléagineux, le fourrage et 4 % reste en herbes.

 

 

Il y a d'importants silos de stockages de céréales et de grains (plus de 74 000 m3) gérés par une société, sur le territoire municipal.

6 exploitations en 2010 abritent un élevage de bovins.

7 exploitations en 2010 abritent un élevage d'ovins.

Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007.

L'élevage de volailles représente 123 têtes en 2010 réparties sur 6 fermes.

L'élevage de chèvres a disparu en 2010

La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

  • Chabichou du Poitou (AOC)

  • Beurre Charente-Poitou (AOC)

  • Beurre des Charente (AOC)

  • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)

  • Vin du Haut-Poitou en rouge (AOC)

  • Vin du Haut-Poitou en blanc (AOC)

  • Vin du Haut-Poitou en et rosé (AOC)

  • Veau du Limousin (IGP)

  • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)

  • Jambon de Bayonne (IGP)

  • Melon du Haut Poitou (IGP)

  •  

Activité et emploi

Le taux d'activité était de 78,,7 % en 2014, 80,3 % en 2004 et 72,8 % en 1999

Le  Taux de chômage  était de :

  • en 1999 : 10,6 %.

  • en 2004 : 11,2 %.

  • en 2014 : 11,5%

Les retraités et les pré-retraités représentaient 20,8 % de la population en 2004 et 19,2 % en 1999.





Divers

Publié le 31/12/2017 à 23:35 par mariepierre86 Tags : homme enfants argent animaux animal sur bande rouge image centerblog nuit vie histoire femmes fille saint
Printemps 1751 : quand les attaques de loups faisaient régner la terreur à Ayron…

 

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Le petit chaperon rouge et les autres histoires de loups ne sont que des contes pour faire peur aux enfants ? Peut-être, mais pas que…

 Au début de l’année 1751, un couple de loups mangeurs d’hommes a semé la panique à Ayron et ses environs. En l’espace de quelques semaines, ces attaques ont fait au moins 7 victimes identifiées sur les registres paroissiaux de l’époque.

Le 6 février à Béruges, Pierre Merle, dévoré par les loups dans les bois de l’épine.

Le 8 avril à Ayron, Pierre Drifault, 14 ans, dévoré dans le bois de M. d’Ayron, tout proche du pont, par un loup « leuvrier ».

Le 16 avril,  à la Chapelle Montreuil, Charles Guinard, 10 ans, tué par une « beste ».

Le 17 avril, toujours à la Chapelle Montreuil, Françoise Magnen 16 ans tuée par une « beste ».

Le 24 avril à Latillé,  Jacques Chenier, 13 ans, dévoré par une bête féroce à laquelle on n'a pu donner de nom.

Le 28 avril à Ayron, René Martineau âgé de 16 ans, dévoré près de la Percerie.

Le 30 avril à Benassay,  Jean Fradet, 10 ans, tué par la morsure d'une bête féroce.

 

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On imagine la peur panique qui a dû régner dans les environs pendant tout ce temps. Les croyances en tout genre sur le diable, les loups garous et autres sorcelleries ont dû se déchaîner. Ces événements dramatiques ont animé les discussions dans les chaumières durant des décennies.

La traque de la bête, qui a mobilisé toute les énergies durant des semaines, a fini par être fructueuse.  

Selon le curé de Latillé, « la bête féroce a été détruite par les habitants de cette paroisse le 30 avril après avoir dévoré un enfant (Jean Fradet) qui est le 8e qu'elle a dévoré aux environs de cette paroisse dans l'espace de trois semaines. Cet animal ressemblait à un loup. Il a été porté à l'intendance de Poitiers ledit jour. »

Le curé de Champigny Le Sec, même si sa paroisse n’était pas concernée par les attaques, a également relaté les événements dans son registre paroissial.

« Cette même année 1751,  il y eut deux loups « élevretés », mâle et femelle, qui dévoraient les hommes. De ma connaissance, ils ont mangé 14 personnes aux environs de Latillé et d'Ayron. Cet animal est plus gros qu'un loup « mâtin », la tête plus grosse, le nez plus allongé, le poil plus gros et comme rouge, la queue beaucoup plus courte et plus garnie de poils que celle du loup ordinaire. Ces animaux étant plus élevés sur les pieds de derrière, avaient 7 pieds de hauteur. Ils ne dévoraient que les hommes et non les animaux. Ce sont les habitants de Latillé qui tuèrent le mâle en mangeant un jeune homme après plus d'un mois de chasse. On le porta à Mr l'intendant de Poitiers qui donna trois louis à ceux qui le tuèrent avec permission de le faire voir pour de l'argent dans toute la ville et la province. La femelle fut tuée dans la forêt de Montbeil par les habitants de Benassay. Les hurlements de cette espèce d'animal étaient différents de celui du loup « mâtin ». Voilà ce qui s'est passé dans cette province la présente année 1751. On n'osait sortir qu'étant bien armé. »

 

 

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Au niveau national, ces événements n’étaient pas exceptionnels. Les attaques d’une bande de loups ont fait par exemple 4 morts en juin 1751 près de Tours. Selon des chercheurs de l’université de Caen , on peut recenser environ 3000 victimes d’attaques de ce genre du XVème au XIXème siècle. L’affaire la plus connue est-celle de la bête du Gévaudan qui aurait tué en Lozère 100 personnes de 1764 à 1767.

 

 

 

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Un tremblement de terre à Ayron, c'est possible?

Tremblement de terre hier soir à Loudun : 2 secousses sismiques de magnitude 5,5 ont provoqué la panique. Des dégâts matériels importants dans  toute la ville. La population a passé la nuit dehors. Si la presse actuelle avait alors existé, voilà ce qui aurait pu être à la une des journaux le 7 octobre 1711.

Ce jour-là, après 7 heures du soir, deux fortes secousses espacées d’un quart d’heure ont provoqué la panique. Quelques bâtiments (dont le rempart de la porte du Martray), ainsi que de nombreuses cheminées se sont effondrés. La population a passé la nuit dehors et des répliques se sont produites durant plusieurs jours.

Ce séisme a  été ressenti à Ayron et jusqu’à Saumur, Tours,  Poitiers et Niort. Il est évalué à 7,5 sur l’échelle M.S.K qui  compte douze niveaux, soit environ 5,5 sur l’échelle de Richter. C’est le plus important de la Vienne mentionné dans des archives. 

 

 

 

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Histoire des cloches d'Ayron

 

Ces deux cloches ont vu le jour sous le Second Empire, en 1858, dans la Sarthe Elles ont été fondues dans les ateliers du fondeur ou maître saintier, Ernest-Sylvain Bollée, installé au Mans, en 1842. Il est le descendant d’une famille de fondeurs ambulants depuis 1715. «Toute la famille voyageait de village en village Ils transportaient leurs affaires et leurs outils sur des carrioles et s’arrêtaient au gré des commandes. Une fois sur place, ils s’arrangeaient avec le forgeron local pour emprunter le fourneau». L’arrivée du chemin de fer a conduit à la sédentarisation des fonderies. Avant que l’heure légale ne fût établie, en 1891, les sonneries étaient réglées sur le soleil; Ernest-Sylvain Bollée avait inventé, pour cet usage, une horloge solaire de précision. A Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans, la fonderie de son frère existe toujours,Les noms des parrains et marraines apparaissent en relief sur le bronze des cloches, Inaccessibles à la majorité , ces inscriptions étaient très convoitées. Édouard, Isidore Bonnet (1808-1871), négociant, et Armand, Benjamin Bonnet (1810-1897), procureur impérial, sont deux des enfants de Jean-Marc Bonnet (1778- 1861), maire et conseiller municipal de la commune, de 1804 à 1861.

 

 

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Les femmes qui bénéficient de l’honneur d’être désignées comme marraines le doivent, en partie, à leur titre d’épouse et de fille. Marie-Adolphe Céline Chénier (1807-1875), propriétaire, n’est autre que la tante maternelle, par alliance, des deux parrains précités. Elle est apparentée par son époux à un ancien maire d’Ayron et son père a été maire de Latillé. Enfin, Clara Loyauté de Curzon (sur la cloche, le « r » a été oublié) (1824-1869) est l’épouse de Marie-Alexandre Évariste Parent de Curzon qui a hérité du château d’Ayron en 1848. Il s’agit donc de notables, mais sans doute aussi de bienfaiteurs de la fabrique, l’organisme qui gère les biens de l’église.

Après plus d’un siècle et demi de bons et loyaux services, les cloches ne pouvaient plus remplir leur office et menaçaient la sécurité de ceux qui s’en occupaient. Leur restauration a été confiée à un campaniste, située à Trémentines, dans le Maine-et-Loire, qui a mis au point, en 1991, un procédé de restauration de cloches anciennes usées, fissurées ou même cassées. Il a fallu dépendre les cloches et leur redonner une seconde vie.



Un peu d'histoire

Publié le 31/12/2017 à 23:21 par mariepierre86 Tags : carte centerblog image pouvoir sur fille divers belle vie ayron histoire saint

Le nom de la ville pourrait provenir de la combinaison du mot gaulois are qui signifie devant et de la partie terminale du mot dunum, signifiant forteresse.

Un dénommé Béraldus de Araion était au nombre des signataires de l'acte de fondation du prieuré de Mirebeau en 1052.

Aux environs de 1100, le nom d’Hugues d’Ayron (Ugo de Araun) est mentionné dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers. Apparaissent ensuite sur divers manuscrits Airaone (1164), Haraum (1190), Airaum (1194), Araon (1199), Aeraon (1266), Ayraon (1313).

L’orthographe définitive  d’Ayron  apparaît pour la première fois en 1329.

 

 

La genèse du village n’a pu être établie avec précision malgré la présence sur le territoire communal d’un dolmen et de la voie romaine de Limonum (Poitiers) à Portus Namnetum (Nantes), aussi dénommée chemin de Saint-Hilaire. L’occupation du site pendant le haut Moyen Âge est cependant attestée par la découverte d’une nécropole mérovingienne autour de l’église.



 

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Le dolmen  dissimulé sous un tumulus de terre et de pierre comme à Bougon (79).  L’érosion du vent et de la pluie l’ont parfois fait disparaître. Il ne reste alors plus que la structure en pierre, ce qui est le cas à Ayron, où elle s’est renversée, il y a sans doute très longtemps.    La Pierre Levée d’Ayron  est connue depuis très longtemps, elle est déjà mentionnée dans des documents de 1507 de l’Abbaye de Sainte Croix de Poitiers. Le peuple qui a construit les dolmens et les alignements de menhir de la côte Atlantique était le mélange de deux peuples dont le nom vient de leur style de poterie. Il s’agit des Cardiaux qui venaient d’Europe Méditerranéenne et des Rubanés qui venaient d’Europe de l’Est. Cette civilisation est dite des Mégalithes (grosses pierres) 

 

 

Au VIe siècle,  Ayron fait partie des terres de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, fondée par Radegonde, belle-fille de Clovis. Dépendant de cette abbaye, le prieuré dispose sur la communauté d’un pouvoir très étendu jusqu’au XVIIIe siècle : droit de haute et basse justice, nomination à la cure.

 

 

À la fin du Moyen âge, l’abbaye doit partager le pouvoir avec les seigneurs d’Ayron qui résident au château. Des liens vassaliques les unissent à la châtellenie de Montreuil-Bonnin.

 

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Le château d’Ayron  a été construit à la fin du XVe siècle Les familles Rivault d’Ayron et Jouslard se sont succédé au château jusqu’à la Révolution.  Elles ont fourni des maires à Poitiers en 1362 (Aimery d’Ayron), 1463 (Michel d’Ayron) et 1596 (Philippe Jouslard). Le château est ensuite arrivé par donation dans la famille de Lambertie puis par mariage dans celle de Parent de Curzon, qui l’a vendu en 1868. 

 

 

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L’église est dédiée à Saint Gervais  et saint Protais, jumeaux martyrisés sous Néron  en 57, aux  corps redécouverts intacts en 386 par Saint Ambroise de Milan. Leur culte s’est alors répandu et il en existe de multiples traces en Poitou, précisément dans des villages qui présentent une nécropole mérovingienne. L’implantation du christianisme est donc probable en ce lieu dès le Ve siècle. 

 

Ayron a accueilli favorablement les avancées de la Révolution française. Elle a planté ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution.