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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Le petit chaperon rouge et les autres histoires de loups ne sont que des contes pour faire peur aux enfants ? Peut-être, mais pas que…
Au début de l’année 1751, un couple de loups mangeurs d’hommes a semé la panique à Ayron et ses environs. En l’espace de quelques semaines, ces attaques ont fait au moins 7 victimes identifiées sur les registres paroissiaux de l’époque.
Le 6 février à Béruges, Pierre Merle, dévoré par les loups dans les bois de l’épine.
Le 8 avril à Ayron, Pierre Drifault, 14 ans, dévoré dans le bois de M. d’Ayron, tout proche du pont, par un loup « leuvrier ».
Le 16 avril, à la Chapelle Montreuil, Charles Guinard, 10 ans, tué par une « beste ».
Le 17 avril, toujours à la Chapelle Montreuil, Françoise Magnen 16 ans tuée par une « beste ».
Le 24 avril à Latillé, Jacques Chenier, 13 ans, dévoré par une bête féroce à laquelle on n'a pu donner de nom.
Le 28 avril à Ayron, René Martineau âgé de 16 ans, dévoré près de la Percerie.
Le 30 avril à Benassay, Jean Fradet, 10 ans, tué par la morsure d'une bête féroce.
On imagine la peur panique qui a dû régner dans les environs pendant tout ce temps. Les croyances en tout genre sur le diable, les loups garous et autres sorcelleries ont dû se déchaîner. Ces événements dramatiques ont animé les discussions dans les chaumières durant des décennies.
La traque de la bête, qui a mobilisé toute les énergies durant des semaines, a fini par être fructueuse.
Selon le curé de Latillé, « la bête féroce a été détruite par les habitants de cette paroisse le 30 avril après avoir dévoré un enfant (Jean Fradet) qui est le 8e qu'elle a dévoré aux environs de cette paroisse dans l'espace de trois semaines. Cet animal ressemblait à un loup. Il a été porté à l'intendance de Poitiers ledit jour. »
Le curé de Champigny Le Sec, même si sa paroisse n’était pas concernée par les attaques, a également relaté les événements dans son registre paroissial.
« Cette même année 1751, il y eut deux loups « élevretés », mâle et femelle, qui dévoraient les hommes. De ma connaissance, ils ont mangé 14 personnes aux environs de Latillé et d'Ayron. Cet animal est plus gros qu'un loup « mâtin », la tête plus grosse, le nez plus allongé, le poil plus gros et comme rouge, la queue beaucoup plus courte et plus garnie de poils que celle du loup ordinaire. Ces animaux étant plus élevés sur les pieds de derrière, avaient 7 pieds de hauteur. Ils ne dévoraient que les hommes et non les animaux. Ce sont les habitants de Latillé qui tuèrent le mâle en mangeant un jeune homme après plus d'un mois de chasse. On le porta à Mr l'intendant de Poitiers qui donna trois louis à ceux qui le tuèrent avec permission de le faire voir pour de l'argent dans toute la ville et la province. La femelle fut tuée dans la forêt de Montbeil par les habitants de Benassay. Les hurlements de cette espèce d'animal étaient différents de celui du loup « mâtin ». Voilà ce qui s'est passé dans cette province la présente année 1751. On n'osait sortir qu'étant bien armé. »
Au niveau national, ces événements n’étaient pas exceptionnels. Les attaques d’une bande de loups ont fait par exemple 4 morts en juin 1751 près de Tours. Selon des chercheurs de l’université de Caen , on peut recenser environ 3000 victimes d’attaques de ce genre du XVème au XIXème siècle. L’affaire la plus connue est-celle de la bête du Gévaudan qui aurait tué en Lozère 100 personnes de 1764 à 1767.
Un tremblement de terre à Ayron, c'est possible?
Tremblement de terre hier soir à Loudun : 2 secousses sismiques de magnitude 5,5 ont provoqué la panique. Des dégâts matériels importants dans toute la ville. La population a passé la nuit dehors. Si la presse actuelle avait alors existé, voilà ce qui aurait pu être à la une des journaux le 7 octobre 1711.
Ce jour-là, après 7 heures du soir, deux fortes secousses espacées d’un quart d’heure ont provoqué la panique. Quelques bâtiments (dont le rempart de la porte du Martray), ainsi que de nombreuses cheminées se sont effondrés. La population a passé la nuit dehors et des répliques se sont produites durant plusieurs jours.
Ce séisme a été ressenti à Ayron et jusqu’à Saumur, Tours, Poitiers et Niort. Il est évalué à 7,5 sur l’échelle M.S.K qui compte douze niveaux, soit environ 5,5 sur l’échelle de Richter. C’est le plus important de la Vienne mentionné dans des archives.
Histoire des cloches d'Ayron
Ces deux cloches ont vu le jour sous le Second Empire, en 1858, dans la Sarthe Elles ont été fondues dans les ateliers du fondeur ou maître saintier, Ernest-Sylvain Bollée, installé au Mans, en 1842. Il est le descendant d’une famille de fondeurs ambulants depuis 1715. «Toute la famille voyageait de village en village Ils transportaient leurs affaires et leurs outils sur des carrioles et s’arrêtaient au gré des commandes. Une fois sur place, ils s’arrangeaient avec le forgeron local pour emprunter le fourneau». L’arrivée du chemin de fer a conduit à la sédentarisation des fonderies. Avant que l’heure légale ne fût établie, en 1891, les sonneries étaient réglées sur le soleil; Ernest-Sylvain Bollée avait inventé, pour cet usage, une horloge solaire de précision. A Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans, la fonderie de son frère existe toujours,Les noms des parrains et marraines apparaissent en relief sur le bronze des cloches, Inaccessibles à la majorité , ces inscriptions étaient très convoitées. Édouard, Isidore Bonnet (1808-1871), négociant, et Armand, Benjamin Bonnet (1810-1897), procureur impérial, sont deux des enfants de Jean-Marc Bonnet (1778- 1861), maire et conseiller municipal de la commune, de 1804 à 1861.
Les femmes qui bénéficient de l’honneur d’être désignées comme marraines le doivent, en partie, à leur titre d’épouse et de fille. Marie-Adolphe Céline Chénier (1807-1875), propriétaire, n’est autre que la tante maternelle, par alliance, des deux parrains précités. Elle est apparentée par son époux à un ancien maire d’Ayron et son père a été maire de Latillé. Enfin, Clara Loyauté de Curzon (sur la cloche, le « r » a été oublié) (1824-1869) est l’épouse de Marie-Alexandre Évariste Parent de Curzon qui a hérité du château d’Ayron en 1848. Il s’agit donc de notables, mais sans doute aussi de bienfaiteurs de la fabrique, l’organisme qui gère les biens de l’église.
Après plus d’un siècle et demi de bons et loyaux services, les cloches ne pouvaient plus remplir leur office et menaçaient la sécurité de ceux qui s’en occupaient. Leur restauration a été confiée à un campaniste, située à Trémentines, dans le Maine-et-Loire, qui a mis au point, en 1991, un procédé de restauration de cloches anciennes usées, fissurées ou même cassées. Il a fallu dépendre les cloches et leur redonner une seconde vie.