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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu. fa brice d'audrieu
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c est mon arrière grand pété et la grand mére
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Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux

BAILLET Robert, Eugène, Laurent

 

 

Né le 19 juin 1890 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 12 juillet 1944 à Ludwigsburg (Bade-Wurtemberg, Allemagne) ; officier ; résistant OCM et de l’Armée secrète (AS) de Charente et Charente-Maritime.

 

 

Fils de Bernard Baillet, Capitaine au 6e Hussards, Légion d’honneur, et de Claire Chinon, sans profession, Robert Baillet s’était marié le 7 août 1920 à Orléans avec Marie Élisabeth Bret.

 

 

Officier en retraite à Royan (Charente-Maritime), il répondit à l’appel de l’Organisation civile et militaire OCM et entra dans la Résistance. L’OCM fournit à l’Armée secrète des commandants de région dont Robert Baillet qui prit la direction de l’Armée secrète dans le sud de la Charente-Maritime puis à Angoulême (Charente). Des parachutages furent effectués entre mai et août 1943. À partir de l’été 1943, l’OCM subit une série d’arrestations dans le Sud-ouest notamment Robert Baillet arrêté le 20 août 1943 et détenu à la prison Saint-Roch d’Angoulême.

 

 

Suite à l’arrestation des agents parisiens Achille Grenier et Penchenat une vague d’arrestations toucha Angoulême et sa région les 4, 5, 6 et 7 septembre 1943 dont Robert Geoffroy chef de la section charentaise de l’OCM et une dizaine de résistants.La police allemande saisit deux tonnes de matériel dont deux cents mitraillettes et autant de fusils et de revolvers. C’était la fin de la tentative de l’OCM de constituer l’Armée secrète. 

 

 

Le 22 décembre 1943, le tribunal allemand d’Angoulême condamna à mort Robert Baillet. Dix ont été fusillés le 15 janvier 1944 dans la clairière de la forêt de la Braconne.

 

 

Déporté, la condamnation de Robert Baillet fut confirmée en Allemagne et exécutée le 11, le 12 ou le 15, selon les sources, juillet 1944 à Ludwisburg avec ses camarades André Bancheraud, Anatole Blanc, Camille Grenet et André Mérigeaud.

 

 

Reconnu Mort pour la France, son nom est gravé sur la plaque commémorative du Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe) ainsi qu’à Ruelle-sur-Touve dans la clairière de la forêt de la Braconne où un monument a été érigé en hommage aux seize fusillés de ce lieu et inauguré le 13 janvier 1946.

 

 

 

 

 

BAILLET_Robert



 

 

 

 

BAILLET_Robert_Eugene_Laurent

 

 

 

 

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BALSSA Honoré

 

 

Né le 2 novembre 1898 à Montirat (Tarn) et demeurant 1 à Bordeaux (Gironde). Arrêté le 9 mai 1941 et fusillé le 24 octobre 1941 à 42 ans.

 

 

Honoré est un ancien combattant de la guerre 14-18. Embauché aux Chemins de fer du Midi en 1920, il adhère au Parti communiste en 1937, alors que la non-intervention en Espagne et la pause sociale décrétées par Léon Blum marquent les limites du gouvernement du Front populaire. Il devient secrétaire de cellule en 1938.

 

 

Après sa démobilisation en 1940, il est un des recruteurs et organisateurs de la Résistance à la gare Saint-Jean, héberge des clandestins et organise des réunions.

 

 

Le Parti communiste a demandé à des militants de participer au syndicat officiel pétainiste : élu au conseil syndical, Honoré peut ainsi plus facilement se déplacer dans l’entreprise et couvrir son activité illégale.La police, grâce à quelques agents dans la place, sait à quoi s’en tenir et décide son arrestation. Interné au camp de Mérignac, il continue à jouer la carte du syndicat officiel et demande sa libération le 16 mai puis le 23 mai.

 

 

La réponse de l’inspecteur spécial Dosque est sans équivoque:

 

« Balssa est un communiste très actif et un propagandiste acharné… Considéré comme un individu dangereux pour l’ordre public, aucune mesure de bienveillance ne semble devoir lui être accordée ».

 

 

Après l’exécution d’Honoré, son épouse Anna continuera d’héberger des résistants clandestins, et assurera de nombreuses liaisons entre avec les clandestins.

 

 

 

 

Balssa-Honore1

 

 

 

 

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BARRENECHE Raphaël

 

 

Né le 28 mars 1895 à Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), fusillé comme otage le 18 mai 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 47 ans ; limonadier ; résistant.

 

 

Fils de José Francisco Barreneche négociant et de Françoise Lanusse repasseuse, Raphaël Barreneche fut mobilisé durant la Grande Guerre et blessé en 1915. Membre de l’équipe de rugby de l’amicale laïque Donnibandarrack de sa ville natale, il en fut l’un des responsables après la guerre. Limonadier, il disposait d’un dépôt rue de l’Église.

 

 

Bien qu’un de ses amis intimes ait déclaré un jour à son fils que Barreneche était un « vrai rouge » (propos recueilli par Robert Bacqué), aucun vétéran du Parti communiste ne l’a connu comme adhérent. Il a quitté la ville et liquidé son commerce quelques années avant la guerre.

 

 

Durant le conflit, il était domicilié quai de Richelieu à Bordeaux (Gironde). On ignore à quelle organisation il était rattaché, ni où et à quelle date il fut arrêté après avoir été dénoncé par un agent double dénommé Bonhomme.

 

 

Il fut détenu au fort du Hâ (Bordeaux). Trouvé détenteur de plans, il fut condamné à mort pour « espionnage » le 4 mars 1942 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 529 de Bordeaux.

 

 

Il fut passé par les armes comme otage le 18 mai 1942 à 17 h 27 au camp de Souge et inhumé à Martignas-sur-Jalle (Gironde).

 

 

Il fut déclaré mort pour la France le 19 novembre 1945.

 

 

 

 

Barreneche_raphael

 

 

 

 

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BERBERGEYRE Charles, Edgar dit Dédé

 

 

Né le 5 août 1913 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 29 septembre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) à l'âge de 29 ans; mécanicien électricien ; résistant FTPF.

 

 

Fils d’Hélène Bergeyre, Charles Bergeyre épousa Henriette, Marcelle Michelet ; le couple eut cinq enfants : Guy (1934), Jacques (1935), Claude (1936), Daniel (1938) et Hélène (1941). La famille vivait à Meudon (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine), une voie bordée par les usines Renault. À la fin de l’école primaire, il obtint son certificat d’études primaires. Il fut exempté de service militaire le 15 octobre 1934, pour infirmité du pied gauche.

 

 

Sa formation de mécanicien électricien, lui permit de travailler régulièrement. Au moment du Front populaire, employé aux usines Renault à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine), il participa aux luttes des métallurgistes.

 

 

En 1936 il adhéra au syndicat CGT des métaux, collecta les timbres de l’organisation dans son équipe. Ses beaux-frères étaient sympathisants communistes et l’une de ses belles-sœurs était la fille du député communiste Alfred Costes.

 

 

À la suite des grèves de novembre 1938, l’ensemble du personnel fut lockouté. Le réembauchage s’opéra un à un, après réception d’une lettre recommandée signée de Louis Renault. Il y eut environ 10 % de licenciés, Charles Bergeyre ne fut pas repris. Il travailla à la Société Française de Radio-Électricité, rue Greffulhe, à Levallois-Perret, enfin chez Siemens, rue de Surène dans le VIIIe arrondissement de Paris.

 

 

Charles Bergeyre fut contacté par hasard par Henri Savignac, métallurgiste, militant communiste, qui lui demanda de distribuer des tracts en sa compagnie dans les boîtes aux lettres. Charles Bergeyre refusa, mais devant l’insistance, il accepta de stocker des tracts dans un local à Issy-les-Moulineaux. Lors d’un contrôle d’identité, Henri Savignac fut arrêté par deux gardiens de la paix, le 11 août vers 21 h 30, sur le Pont-de-Saint-Cloud. Il était porteur d’un pistolet 6,35 mm et d’un carnet de rendez-vous.

 

 

Le jeudi 13 août, quatre inspecteurs de la BS2 se présentèrent à l’heure du déjeuner 35 rue Jules-Gévelot où ils arrêtèrent Charles Bergeyre. Rien ne fut trouvé ni sur lui ni lors de la perquisition. Conduit dans les locaux de la BS, il affirma qu’il avait refusé de distribuer des tracts, mais qu’il en prenait connaissance.

 

 

L’une des trois clefs trouvées sur Charles Bergeyre intriguait les policiers, la troisième clef était celle d’un local loué pour entreposer les meubles 18 rue Jules-Gévelot à Issy-les-Moulineaux. Il y fut conduit sans ménagement. Près de cinq mille tracts étaient dans un sac, et portaient sur différents thèmes, s’adressant au « Camarade socialiste », aux « Femmes de France », aux « Prisonniers de guerre ». Après les interrogatoires, il fut inculpé pour « intelligence avec l’ennemi » et incarcéré à la prison du Cherche-Midi (VIe arr.).

 

 

Dans la soirée du 14 août Claude Lornage, ex-armurier au chômage fut arrêté à Conflans-Sainte-Honorine (Seine-et-Oise, Yvelines). Le dernier militant interpellé le 17 août par deux inspecteurs de la BS2, fut Raymond Duhamel, aide monteur. Il ne portait aucun papier ou objet suspect. Il était signalé comme militant communiste et avait fait l’objet d’une enquête en mai 1940.

 

 

Le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) jugea les quatre hommes le 19 septembre 1942. Raymond Duhamel fut condamné à trois ans de réclusion puis déporté. Les trois autres furent condamnés à mort, Henri Savignac pour « aide à l’ennemi et détention d’armes », Claude Lornage pour « détention d’armes », Charles Bergeyre pour « aide à l’ennemi ».

 

 

Ils furent passés par les armes le 29 septembre 1942 ; l’inhumation de Bergeyre eut lieu au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), division 39, ligne 2, tombe 69.

 

 

Le 29 mars 1945, Augustine Buard, femme de ménage, belle-sœur de Charles Bergeyre, témoigna devant la commission d’épuration de la police. Elle reconnut sur photographies trois des quatre inspecteurs responsables de l’arrestation de Charles Bergeyre. Elle indiqua que son beau-frère avait réussi lors de sa détention à leur faire parvenir une lettre où il disait avoir été frappé à coups de nerfs de bœuf sur les jambes et sur les reins. Elle mentionna que l’un des inspecteurs s’était comporté grossièrement avec elle. Un autre se présenta chez elle, le dimanche 16 août, lui montrant quelques exemplaires des tracts saisis.

 

« Je lui ai dit, montrant la cuisinière allumée ``C’est le moment de montrer que vous êtes français...’’, il m’a répondu : ``Ce sont les seules preuves que je possède, d’ailleurs on ne fera pas de mal à un père de cinq enfants...’’ »

 

Augustine Buard déposa plainte contre les inspecteurs, responsables de la mort de son beau-frère, au nom de sa sœur, malade.

 

 

Inhumé au cimetière d’Issy-les-Moulineaux, son nom fut gravé sur les monuments aux morts de la ville et sur celui de Meudon.

 

 

Le 21 décembre 1945 le ministère des anciens combattants lui décerna la mention « Mort pour la France » et le reconnut comme « Interné résistant » le 25 juin 1955 avec le grade de sergent FFI à titre posthume.

 

 

 

 

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Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier

 

Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb - Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb - reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb - Mémorial national des marins morts pour la France – chautard.info - lyc-gosse-clermontlherault.ac-montpellier-