Fortifications Ruines CPA
Fortifications du Moyen Age,château fort,ruines,cpa,carte postale ancienne,guerre 14/18,archéologie

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Date de création : 12.02.2017
Dernière mise à jour : 04.07.2024
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Présentation

Publié le 31/12/2024 à 12:00 par scramasaxe Tags : cpa fortifications archeologie tourisme

Cela fonctionne de nouveau, un grand merci à Patchie3340 et à Centerblog.

*****************

Bonjour. Voilà déjà un article par département Français (métropole). Beaucoup d'articles possibles sur d'autre thèmes aussi.
Toujours les fortifications de France, Belgique.  Ruines de guerre de Lorraine (surtout de 14/18), mes photos tourisme,  quelques châteaux postérieurs au Moyen Age.
Pas évident d'acquérir assez de CP à des prix raisonnables pour mes articles.

De nouveaux articles en préparations:

1 Formes symboliques des tours maitresses en Alsace et Lorraine.

 

*****************

Bonjour Merci pour votre fidélité au site. Bonne visite.

La nouvelle rubrique sur les "donjon, tour maitresse" est lancée.

Articles en cours.

Moins de temps des rubriques en attente (en couleur orange). J'espère reprendre toutes les rubriques..  scramasaxe.

 

Du retard, des article en cours.

Bonjour, un nouvel article. J'espère que vous l'aimerez.

 

Nouveaux articles:

Bons-en-Chablais Château de Langin (01), 
Château de Vaite (25) 01, 
Folleville (80) Le château 01, 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 05, 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 04, 
Belvoir (25) Le château 01, 
Villebon (28) Château de Villebon 01, 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03, 
Abondant (28) Château de la Robertière 01, 
Crocq (23) Le château 01, 
Guainville (28) Le château 01, 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 02, 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01,  
Châtel-Saint-Germain (57) Mont Saint-Germain 01, 
 
Pour changer un peu des "fortifications du Moyen Âge, des articles sur les forts Allemands de Lorraine et d'Alsace. Dans la rubrique "Mes Photos"
A suivre, des j'aimes 
Ars-sur-Moselle (57) Fort Driant Feste Kronprinz 04, 

 

Bonjour de plus en plus d'articles en dehors de la période du Moyen-Âge

Blog dont la structure est en cours d'évolution. (Suivant vos commentaires,  on ma aussi demandé des articles sur les ruines de 1914-1918 (je me limite à la Lorraine, 2 de fait.Et sur des fortifications bastionnées, des forts Allemands de Lorraine et d'Alsace et des forts de la ligne Maginot. Dans ma région beaucoup de guerres donc de fortifications de la préhistoire à la 2eme guerre mondiale. Cela fait beaucoup d'articles possibles !.

 

Les rubriques seront complétées. Elles sont sur les thèmes:

1 Les fortifications du Moyen Age et plus réçentes illustrées en CPA, CPSM... (152 articles)

2 Archéologie. (9 articles)

3 Ruines de guerre Lorraine (surtout en 14/18). En CPA, CPSM. (10 articles)

4 Mes Photos, tourisme, fortifications, archéologie. (Principalement Nord Est de la  France aussi la Belgique..) (17 articles)

5 Musiques que j'aime (Rock progressif, jazz rock, rock in opposition..) Transférer dans mon Blog Art/Musique). (9 articles)

6 Point de vue panoramique. (Surtout en France, Grand Est, Belgique,  nouveau thème photos en essai.) (2 articles)

7 Précis de la fortification. (5 articles)

8 Bibliothèque personnelle (4 articles)

9 Château (sur des châteaux postérieurs au Moyen Age) (22 articles)

10 Rocher Grotte (2 article)

11 Donjons Tour Maitresse (7 articles)

12 Divers. (14 articles)

 

 

Presentation (en anglais)

La société médiévale est divisée en trois ordres :
bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ;
oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ;
laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).

Cliquer sur Accueil en haut à gauche depuis un article ou une rubrique pour revenir au début. Merci de votre visite.

 

Mon nouveau blog en attente: sur le rock progressif, le jazz-rock le RIO (rock in opposition) etc...

http://rockprogandderivative.centerblog.net/

Bons-en-Chablais Château de Langin (01)

Publié le 04/07/2024 à 17:48 par scramasaxe Tags : fortification chateau fort langin bons en chablai cpa
Bons-en-Chablais Château de Langin (01)
 

 

Ruines du château de Langin (CPA vers 1900)
 
Bons-en-Chablais Château de Langin (01)
 
La commune

Bons-en-Chablais
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Thonon-les-Bains
Intercommunalité Thonon Agglomération
Gentilé Bonsois
Population municipale 5 907 hab. (2021 en augmentation de 8,27 % par rapport à 2015)
Coordonnées 46° 15′ 55″ nord, 6° 22′ 15″ est
Altitude Min. 475 m Max. 1 480 m
 
Bons-en-Chablais est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, dans la province du Chablais, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune fait partie de Thonon Agglomération et de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève. Elle est jumelée avec la ville italienne de Castione Della Prestolana.
Elle est constituée des villages de Marclay de Langin de saint Didier de Brens et de Bons.
 
Lieux-dits
Villages ou hameaux composant la commune : les Clefs, les Bels, Marclay, les Charmottes, (Chez) les Blancs, Grésier, Langin et les Granges et Vessonex. Auxquels se sont ajoutés les anciennes communes de Brens et de Saint-Didier-en-Chablais, en 1965
 
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 909 hectares ; son altitude est comprise entre 475 et 1480 mètres
 
Toponymie
Par arrêté préfectoral du 11 mai 1966, la commune de Bons devient officiellement Bons-en-Chablais, avec l'association d'un déterminant complémentaire -en-Chablais, indiquant la situation dans la région naturelle du Chablais. Cet arrêté permet également la fusion à cette nouvelle commune, des anciennes communes de Brens et de Saint-Didier-en-Chablais.
 
Le toponyme de Bons-en-Chablais dérive peut être de l'adjectif Bon (latin bonus) ou encore faire référence à saint Bon, dérivé de saint Bonnet de Clermont, évêque de Clermont au VIe siècle.
La graphie du nom de la commune a évolué. On trouve Bonz dans le Régeste genevois. La graphie Bonus est mentionnée en 1039. La forme actuelle Bons est attestée depuis 1344.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ban (graphie de Conflans) ou Bons (ORB).
Brens est orthographiée Brans durant l'occupation du duché par les troupes révolutionnaires françaises.
 
Histoire
 
Préhistoire et période antique
L'installation humaine sur le territoire de la commune ou ses environs est attestée par différents objets du néolithique et de la période suivante.
Le chef-lieu de la commune s'est développé à proximité de la voie celtique reliant la basse vallée de l'Arve au Chablais. Le site a pu accueillir une relais entre les stations d'Annemasse et de Thonon.
De nombreuses traces attestent une implantation durant la période gallo-romaine. Lors de la destruction de l'ancienne église, en 1864, des inscriptions romaines ont été découvertes. 
Des bijoux ou des statuettes de bronze, ainsi qu'une Victoire de la période gallo-romaine ont aussi été découvertes.
 
Période médiévale
La région semble avoir été donnée par le roi des Burgondes, Sigismond, à la abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, en Valais, qu'il vient de fonder ou rétablir en 516.
La première mention de Bons —  potestatem quae vocatur Bonus — remonte à un document de 1039, dans lequel l'abbaye de Saint-Maurice donne en fief une partie de ces terres (une propriété ou une seigneurie) à un certain Louis en échange de terres en pays de Vaud.
 
Période moderne
Lors de l'invasion des troupes protestantes bernoises en 1535-1536, tout comme dans une bonne partie du Chablais, l'église est saccagée puis détruite. Durant l’occupation bernoise, l’édifice religieux est reconstruit pour accueillir le culte protestant.
Malgré le retour du Chablais dans le giron de la maison de Savoie dans les années 1660, la foi protestante n'est pas abandonnée. En 1589, le Chablais est de nouveau envahi par les troupes Bernoises, aidés par les Genevois. Ils sont repoussés par les Savoyard. Cependant le culte protestant s'exerce encore après 1598. Le nouveau curé nommé retrouve l'église et la cure dans un bon état.
Après l'occupation du Chablais par les troupes réformes suisses, la paroisse de Saint-Didier est unie à celle de Bons entre 1601 et 1618. La paroisse de Brens est dédiée à saint Maurice.
Lors de la Restauration sarde, la paroisse de Saint-Didier est à nouveau à celle de Bons.
Au cours du XVIIe siècle, la position du chef-lieu situé sur l'axe reliant le Faucigny au Chablais, de même que le caractère agricole du piémont, en font un « petit centre commercial ».
Un marché est mis en place le lundi, en 1663, sur la demande du marquis d'Allinges. Il est complété par quatre foires dites franches se tenant les 2 mars, 1er mai, 7 juillet et 9 août
 
Période contemporaine
Le duché de Savoie est occupé en 1792. Bons devient le chef-lieu d'un canton jusqu'en 1800.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 125 pour la commune de Saint-Didier, 85 pour Brens et 198 pour Bons. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ».
 
Entre 1863 et 1865, une nouvelle église est construite.
 
Saint-Didier devient Saint-Didier-en-Chablais par décret du 10 janvier 1935. Le 11 mai 1966, elle est unie avec la commune de Brens à Bons-en-Chablais, qui change de nom. Avant 1966, il y avait sur le territoire de Bons-en-chablais trois communes différentes: Bons, Brens et Saint-Didier. En 1966, les trois communes sont unies.
 
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les Châteaux à Bons-en-Chablais
Le Château de Langin : XIe et XIIe siècles ;
Le château de Brens : XIVe siècle.
 
Les Églises à Bons-en-Chablais
L'Église Saint-Pierre et Saint-Paul, datant de 1865.
L'Église Saint-Maurice (Brens), du XIXe siècle, dans un style néoclassique sarde.
L'Église Saint-Didier (Saint-Didier), également du XIXe siècle.
La Centrale ADSL : Elle est située au 398 avenue du Jura [archive], c'est le NRA chargé de la répartition des lignes ADSL pour Ballaison, Bons-en-Chablais, Brenthonne, Fessy et Lully.
 
Le château de Langin
Château de Langin
46° 15′ 12,7″ nord, 6° 20′ 36,8″ est
Tour de Langin
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction XIIIe siècle
Propriétaire initial Famille de Langin
Coordonnées 46° 15′ 12,7″ nord, 6° 20′ 36,8″ est
Pays France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Chablais
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Commune Bons-en-Chablais
La tour de Langin, restaurée, est le dernier vestige d'un ancien château fort, du XIIIe siècle, qui se dresse sur la commune de Bons-en-Chablais dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
 
Situation
La tour de Langin est située dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Bons-en-Chablais, à 786 mètres d'altitude, sur un éperon rocheux contrefort nord-ouest de la montagne des Voirons, à l'extrémité d'une crête isolée par deux fossés. Elle est le dernier vestige d'un puissant château qui contrôlait l'accès au Chablais par la dépression qui s'étend entre les Voirons et le mont de Boisy.
 
Histoire
Le site sur lequel se dresse la tour de Langin a été fréquenté dès la Préhistoire et ensuite à l'époque gallo-romaine. Le lieu de Langin est cité en 1225 ; quant au château de Langin proprement dit, il est mentionné en 1229 (castrum). À cette époque, il est la possession des nobles de Langin, famille citée depuis 1113, vassal des sires de Faucigny mais que disputent les comtes de Genève.
En 1179, le château est incorporé au comté de Genève et inclus dans la châtellenie de Ballaison. Sa position, à la limite des possessions des sires de Faucigny et des comtes de Genève, fera l'objet de contestations répétées en 1179, 1250 et 1282. En 1286, c'est le comte de Savoie Amédée V qui fait occuper pendant une semaine par vingt clients, dont des arbalétriers, la maison forte d'Aymon de Langin.
Dans une charte du 14 juin 1294, « Rodolphe de Langin et Jean, son frère, reconnaissent tenir en fief, et à raison du château de Langin, d'Amédée, comte de Genève, la maison, les terres, les hommes, les censés et tout ce qu'ils possèdent ou perçoivent à Veigy, au pied du coteau de Boisy, à une lieue au sud-est de Douvaine ». Est témoin Guillaume Mallessena, dit Martin, abbé de Filly. L'acte est reçu par Nicolas d'Allinge-neuf, notaire.
 
En 1401, à la suite de l'achat du comté de Genève par Amédée VIII de Savoie, la famille de Langin passe sous la suzeraineté de la Maison de Savoie. En 1451, Louis de Langin fonde le sanctuaire de Notre-Dame des Voirons, et en 1456, il y installe des ermites avant de s'y retirer à la fin de sa vie.
En 1509, le château passe à la famille d'Allinges, par le mariage de Marie de Langin, dernière du nom, avec Jean d'Allinges. La famille d'Allinges-Coudrée le conservera jusqu'en 1840 ;
 il est alors en ruine car détruit en 1591, sur ordre du Conseil du Genevois, lors des conflits entre Genève et la Savoie. Seul a subsisté le donjon.
Au XXe siècle, le Dr Jacques Miguet († 1985), maire de Douvaine, conseiller général et régional, restaure le donjon.
 
Description
Le château occupait une large plate-forme ovale isolée par un double fossé d'une vingtaine de mètres de largeur.
Le château de Langin se présentait sous la forme d'une enceinte polygonale longue de 42 mètres enchemisant une tour maitresse circulaire isolée (restaurée) de 6,90 mètres de diamètre, voutée à son sommet, qui fut vraisemblablement érigée dans le deuxième quart du XIIIe siècle. Elle est caractéristique des tours rondes introduites à cette époque en Savoie.
Les murs de l'enceinte datés de la fin du XIe siècle sont conservés sur plus de 40 mètres de long et présentent un appareil en arête-de-poisson qu'encadrent des assises en plaques de grès et d'importants fossés étagés sur quatre niveaux qui remonteraient à l'époque préhistorique.
D'après Jean Mesqui c'est une tour maitresse de type donjon-beffroi voir tome 1 page 104. Voir bibliographie ci-dessous
 
 
Légende sous les images
 
Bons-en_-ChablaisS1
Situation (image Wikipedia)
 
 
 

D74LanginWi01

Dessin de Joël Duperrier (wikipedia)
 
 
 
D74Langin002_1
Les ruines et le village (CPSM)
 
 
 
D74Langin11280
Les ruines, le donjon à gauche (CPA vers 1900)
 
 
 
D74LanginWi03
Vue aérienne du château (photo Alexey M Wikipedia)
 
 
 
D74Langin001
Les ruines du donjon (CPSM ?)
 
 
 
D74Langin21280
Les ruines, le donjon a l'avant (CPA ayant circulée en 1930)
 
 
 
D74LanginWi02
Le château récemment (photo Alexey M Wikipedia)
 
 
 
D74Langin004
Les ruines (CPA vers 1900)
 
 
 
D74Langin41280
Les ruines du donjon au milieu (CPA ayant circulée en 1906) 
 
 
 
Bibliographie
Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, 1999, 193 p.
Jean Mesqui Châteaux et enceintes de la France médiévale. De la défense à la résidence, en 2 tomes, Paris, Picard, 1991 1993.
 
Internet
Wikipedia creativecommons
La commune
 
Le château de Langin
Licence creativecommons
S

Chateau de Vaite (25) 01

Publié le 17/04/2024 à 23:46 par scramasaxe Tags : cpa vaite chateau fort
Chateau de Vaite (25) 01
 
Les ruines du donjon du château (photo wikipedia Lutz H)
 
Château de Vaite (25) 01
 
Complements en cours
 
Champlive
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes du Doubs Baumois
Gentilé Champlivais, Champlivaises
Population municipale 246 hab. (2021 )
Coordonnées 47° 17′ 23″ nord, 6° 14′ 49″ est
Altitude Min. 255 m Max. 592 m
 
Champlive [ʃɑ̃pliv] est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
 
Toponymie
Chanlive en 1305 ; Champlive depuis 1549.
 
Histoire
Champlive est un petit village qui doit son nom aux nombreuses inondations causées par le Gour. En patois, Champlive signifie champs lavés.
 
Lieux et monuments
Les ruines de la tour du château de Vaite qui, situées au-dessus du village, surplombent la vallée du Doubs.
La chapelle.
Le ruisseau du Gour qui termine son cours dans une perte au milieu du village. Mais, depuis 1850, il est devenu un affluent artificiel rive gauche du Doubs grâce à un canal souterrain qui y détourne une partie de ses eaux pour éviter les inondations des villages de Champlive et Dammartin-les-Templiers lors de fortes pluies.
Le tunnel routier de la D 30, long de 370 m, qui passe sous la côte de Vaite, ressort à mi-pente et permet ainsi de rejoindre le village de Laissey mais après encore une longue descente à flanc de colline et un petit tunnel.
 
Château de Vaite
Type Château
Début construction XIIIe siècle
Fin construction XVIe siècle
Propriétaire initial Seigneurs de Montfaucon
Destination actuelle Ruines
Coordonnées 47° 17′ 37″ nord, 6° 14′ 13″ est
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DépartementDoubs
Commune Champlive, Laissey
 
Château de Vaite
Le château de Vaite est un ancien château fort ruiné situé en limite des communes de Champlive et Laissey, dans le département du Doubs et la région Bourgogne-Franche-Comté.
 
Situation
Le château de Vaite se trouve au sommet d'une colline de Champlive et il surplombe Laissey et la vallée du Doubs en rive gauche de plus de 230 m.
 
Histoire
Édifié au XIIIe siècle, ce château appartenait alors à l'importante famille de Montfaucon. Il fut incendié vers 1480 par les troupes de Louis XI.
La famille Lallemand racheta la seigneurie au milieu du XVIe siècle et restaura totalement le château qui était fortement ruiné depuis le passage des troupes de Louis XI. Cette forteresse fût dotée notamment d'une longue courtine percée de meurtrières, orientée du côté sud et que l'on encore admirer de nos jours.
En 1643, lors de la Guerre de Dix ans, il fut assiégé par une bande de Lorrains qui ne purent parvenir s'en rendre maîtres. Claude-Antoine de Cléron perdit la vie dans une sortie.
Assiégé de nouveau en 1668, par les Français, il fut emporté mais reconquis peu de temps après.
Les Lallemand l'entretinrent jusqu'en 1792. C'est en 1793 que le Conseil général du Doubs le fit démolir redoutant qu'il devienne un repaire de brigands.
 
Description
Aujourd'hui, il ne reste qu'une tour éventrée, une citerne ainsi que des remparts où apparaissent des restes de meurtrières mais le point de vue sur la vallée du Doubs est magnifique.
Le site n'est pas aménagé donc la visite de ces ruines doit se faire avec prudence : elles ne sont pas protégées et des effondrements peuvent se produire.
 
Protection - Tourisme
Le château fait partie des sites inscrits du Doubs par la DREAL
Ruines d'un château médiéval qui est mentionné pour la première fois en 1224.
 
Légende sous les images
 
ChampliveS1
Localisation (image Wikipedia)
 
 
 
 
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Les ruines ruines du donjon CPA vers 1900
 
 
 
 
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Reste de la muraille ouest ( photo Espirat wikipedia)
 
 
 
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Les ruines CPA vers 1900
 
 
 
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Fossé est du château (Photo Espirat Wikipedia)
 
 
 
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Les ruines du château CPA vers 1900)
 
 
 
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L'intérieur de la citerne (photo Wikipedia Espirat)
 
 
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Les ruines (CPA ayant circulée en 1908)
 
 
 
 
 
D25VaiteWi006
Le chateau au dessus de la vallée du Doub (photo JGS25 wikipedia)
 
Internet
Le village
License Wikipedia
Château de Vaite
 
Bessac.com
Laurent 1845
S

Folleville (80) Le château 01

Publié le 18/03/2024 à 19:12 par scramasaxe Tags : fortification chateau fort folleville cpa
Folleville (80) Le château 01
 
Les ruines du château (CPA vers 1900)
 
Folleville (80) Le château 01
 
Folleville
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Gentilé Follevillois
Population municipale 141 hab.
Coordonnées 49° 40′ 37″ nord, 2° 21′ 58″ est
Altitude Min. 62 m Max. 158 m
Superficie 6,09 km2
 
Folleville est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie Localisation
Folleville est un petit village rural, situé à l'extrémité occidentale du plateau du Santerre et qui domine la vallée de la Noye.
Il est situé sur le méridien de Paris.
 
Toponymie
Le rôle des feudataires de l'abbaye de Corbie mentionne Folleville dès 1200.
 
Histoire
Des traces d'un camp romain ont été retrouvées près de la voie romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) à Samarobriva (Amiens).
Le premier château semble avoir été un donjon quadrangulaire édifié au XIe siècle.
L'histoire du village remonte au XIVe siècle. En effet, les premières traces écrites de Folleville témoignent de la destruction du château féodal pendant la Jacquerie de 1358 : le village et le château furent alors incendiés.
En 1380, Jean de Foleville, prévôt de Paris et ambassadeur d’Espagne, donna sa fille Jeanne en mariage à Antoine de Poix-Séchelles, dont la fille Jeanne II de Poix épousa Raoul de Lannoy en 1478, qui devint ainsi seigneur de Folleville. Il transforma le château de Folleville en demeure de plaisance.
Farouchement disputé pendant la guerre de Cent Ans, comme en 1440, où il doit se rendre face à l’artillerie de campagne du fameux capitaine anglais John Talbot. Il est ensuite racheté et partiellement démantelé par les Bourguignons afin de mettre un terme aux exactions des Anglais dans la région.
En 1477, Louis XI réside au château de Folleville, tout comme Charles VIII en 1492.
Raoul de Lannoy est l’une des plus importantes personnalités de Folleville. En 1507, il a été nommé gouverneur de la ville de Gênes en Italie. C’est par son biais que l’on a pu observer les premières traces de la présence des œuvres d’art italien renaissant en Picardie. Il meurt en 1513, son fils François de Lannoy prenant sa suite.
En 1478, des travaux sont entrepris pour remettre le château en état : une aile, aujourd’hui disparue, est alors ajoutée.
 
François Ier réside en 1544 dans la demeure de Louis de Lannoy, le château que l'on connaît. C'est en ce lieu qu'il rend une ordonnance royale relative au traité de paix signé avec Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, à l'attention de la ville d'Amiens.
En 1548, la sœur d'Henri II réside au château à l’occasion du baptême du fils de Louis de Lannoy, comme son frère avant elle.
Vers 1571, Louis de Lannoy est un protestant acharné qui, en dépit des édits royaux, installe un prêche dans l’église de Folleville.
En 1589, l'Union occupe le château et voit se dérouler le combat non décisif d’Henri IV contre les Espagnols.
 
C’est depuis la chaire de l’église que Vincent de Paul prononça le 25 janvier 1617 le sermon qui bouleversa son auditoire et qui est considéré comme l’acte fondateur du charisme vincentien, le don spirituel octroyé par l’esprit saint à Vincent de Paul. C'est l’origine de la fondation de la congrégation de la Mission (frères lazaristes).
Les ruines du château furent rachetées par les lazaristes à la fin du XIXe siècle
 
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges du château
Les ruines du château (XVe siècle), classées partiellement en 1862, ont été consolidées et mises en valeur.
 
Le château fut délaissé au XVIIIe siècle, ses pierres furent utilisées à partir de 1777 par le comte de Mailly pour construire le château de Mailly-Raineval.
 
Église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste de Folleville, ouverte au culte le 4 mai 1519 (classée Monuments historiques46 et au Patrimoine mondial UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France).
Elle contient le tombeau de Raoul de Lannoy et de Jeanne de Poix, en marbre blanc de style Renaissance, celui de François de Lannoy (mort en 1548) et de Marie de Hangest ainsi que la pierre tombale de Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvillers (mort en 1757), la chaire où prêcha saint Vincent de Paul et de nombreux objets et œuvres d'art religieux classés monument historique.
 
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
Dotée au départ d'un toit à quatre pans, cette chapelle de dévotion est réalisée toute en pierre
 
 
Château de Folleville
Période ou style Médiéval
Type Château fort en ruine.
Début construction XVe siècle
Fin construction XVIe siècle
Propriétaire initial Raoul de Lannoy
Destination initiale résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Communauté de communes du Val de Noye
Destination actuelle touristique
Protection Inscrit MH (1992, ruines du château ; sols archéologiques du château ; pavillon des gardes)
Coordonnées 49° 40′ 38″ nord, 2° 21′ 45″ est
Pays France
Région historique Picardie
Localité Folleville
Le château de Folleville, est un ancien château fort, situé dans la commune française de Folleville, le canton d'Ailly sur Noye, le département de la Somme et la région Hauts de France .
 
Historique
Le château médiéval de Folleville, dont les vestiges dominent le vallée de la Noye, a été reconstruit à l'emplacement d'un édifice antérieur, vraisemblablement un donjon quadrangulaire édifié au XIe siècle.
 
Une construction du Bas Moyen Âge
Le château pendant la Guerre de Cent Ans
On ne peut remonter, à défaut de sources antérieures, qu'au XIVe siècle pour obtenir les traces de la présence d'un château à Folleville, traces témoins de la destruction du château féodal pendant la jacquerie de 1358.
 
Le château de Folleville fut âprement disputé pendant la guerre de Cent Ans et a été reconstruit aux XIVe et XVe siècles. Il fut pris en 1440 par le capitaine anglais John Talbot fort d'une artillerie de campagne qui vint à bout de ses remparts.
 
Il fut ensuite racheté par les Bourguignons qui le démantelèrent en partie afin d'empêcher les Anglais devenus leurs ennemis de s'en servir comme base de repli lorsqu'ils menaient des exactions dans la région.
 
Le château de Raoul de Lannoy
La paix revenue, le château put être reconstruit.
 
En 1477, Louis XI résida au château de Folleville, il récompensa Raoul de Lannoy pour sa bravoure au siège du Quesnoy et lui offrit une chaîne d'or en lui disant : « Pasque Dieu, mon ami, vous êtes trop furieux en un combat ; je veux vous enchaîner pour modérer votre ardeur, car je ne veux point vous perdre, désirant me servir de vous plus d'une fois ».
 
Charles VIII en 1492 vint lui aussi à Folleville, il nomma Raoul de Lannoy, bailli d'Amiens. Louis XII le nomma gouverneur de Gênes en 1507.
 
La construction du château actuel pourrait dater des environs de 1478, date du mariage entre Jeanne II de Poix et Raoul de Lannoy, dont le magnifique tombeau est le principal ornement de l'église voisine. Il fut remis en état après les destructions de la période précédente et une aile, aujourd’hui disparue, fut alors construite.
 
 
Des hôtes illustres à la Renaissance
François Ier fut le troisième roi de France à venir à Folleville. En 1544, il résida dans la demeure de Louis de Lannoy, le château dont nous connaissons les ruines. C’est là qu’il publie une ordonnance royale annonçant les conclusions de la Paix de Crépy-en-Laonnois, signée avec Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique.
Quatre ans plus tard, en 1548, la sœur d'Henri II résida au château à l’occasion du baptême du fils de Louis de Lannoy.
 
En 1589, le château de Folleville tomba entre les mains de la Ligue ; des Ligueurs venus d'Amiens s'en emparèrent mais en furent chassés quelques mois plus tard. Un combat fut remporté sans être décisif par Henri IV contre les Espagnols.
En 1572, Marie de Lannoy, fille de Louis de Lannoy, épouse Antoine de Silly, comte de La Rochepot. Elle hérite de Folleville, qu'elle transmet après elle à sa fille, Marguerite de Silly.
 
Vincent de Paul à Folleville
Par son mariage en 1604, Marguerite de Silly apporte la seigneurie et le château de Folleville à Philippe-Emmanuel de Gondi, général des galères de France qui résida avec sa famille dans le château. Ses fils eurent pour précepteur Vincent de Paul qui fut également le directeur de conscience de leur mère. L'un des enfants devint le cardinal de Retz.
Après le décès de Marguerite de Silly, en 1625, Philippe Emmanuel de Gondi entre en religion, chez les oratoriens. Il laisse alors Folleville à son fils, Pierre de Gondi, qui vend la seigneurie en 1634.
 
Aux XVIIe et XVIIIe siècles
Charles de Séricourt, seigneur d'Esclainvillers, achète en 1634 le domaine de Folleville, que sa veuve, Charlotte de Trion, transmet après eux à leur petit-fils Charles Timoléon de Séricourt, seigneur d'Esclainvillers, auquel succède son fils, Charles Timoléon II de Séricourt, puis la fille de celui-ci, Marie-Michelle de Séricourt (1713-1778), deuxième épouse d'Augustin-Joseph de Mailly d'Haucourt, maréchal de France.
 
Destruction
Le château reste habité jusqu'à ce que le maréchal de Mailly ordonne sa démolition, à partir de 1777, afin de réutiliser ses pierres à la reconstruction du château de Mailly-Raineval, auquel le maréchal a donné son nom.
 
Les vestiges
Le château consistait en un massif corps de logis de plan rectangulaire, cantonné à chacun de ses angles par une tour ronde, auquel était accolée, au milieu de la façade nord, une tour de guet,
 qui est le principal vestige actuel, avec quelques murailles et deux tours. À chaque extrémité de ce logis, la toiture, à deux pans, était soutenue par un pignon assez élevé. Deux ailes en retour, aujourd'hui disparues, avaient été ajoutées de chaque côté de la cour, une à l'est, à travers laquelle se faisait l'accès à la cour, et une autre, à l'ouest, bâtie au début du XVIIIe siècle.
Il subsiste de l'ancienne forteresse une élégante tour de guet de forme originale, haute de 25 mètres qui domine la campagne alentour.
Le plan du château est celui d'un quadrilatère avec aux angles des tours rondes datant du début du XVe siècle. Des restes de murs, de tours et de douves sont toujours visibles ainsi qu'un corps de bâtiment commandant l'entrée.
Le château se trouve sur une motte entourée de fossés secs. L'accès s'y faisait par un pont à trois arches en pierre, encore visible au début du XIXe siècle.
 
Après avoir appartenu successivement à plusieurs congrégations religieuses, puis à un particulier, les ruines sont acquises en 1990 par le SIVOM d'Ailly-sur-Noye, auquel a succédé la Communauté de communes du Val de Noye, actuelle propriétaire.
Elles sont mis en valeur par l'association Le Site de Folleville qui les restaure et les anime.
 
Protection
Les ruines du château de Folleville sont protégées en tant que monument historique, inscription par arrêté du 1er juillet 1992
 
Des extraits de Jean Mesqui voir dans la bibliographie
Des fouilles menées entre les deux guerres ont exhumé les restes d'une tour maitresse rectangulaire, sans doute élevée au XIIe s. Mais le château actuel ne remonte pas au-delà du XIVe siècle...
..tour principale rectangulaire, flanquée à ses angles par des tours circulaires, et au milieu de de la face N.? par une tourelle d'escalier en vis.
..La tourelle d'escalier intermédiaire N., une grande vis, fut sumontée d'une imposante guette octogonale, haute de 25 m , intérieurement desservie par un escalier en vis prolongeant celui qui irriguait les logis. Cette guette est rehaussée par une mise en forme remarquable : un dodécagone se superpose, grâce a de savants encorbellements, à l'élévation inférieure.
 
 
Légende sous les images
 
 
FollevilleS1
Localisation (image Wikipedia)
 
 
 
D80Folleville002Wi
Les ruines (image Wikipedia Markus3)
 
 
 
D80Folleville1
Vue aérienne des ruines (CPA)
 
 
 
 
D80Folleville001Wi
Les ruines et l'église vers 1835 (Wikipedia Auguste Joron)
 
 
 
80Folleville31280
A droite la tour de guet (CPA vers 1900)
 
 
 
D80Folleville003Wi
Les ruines (Image Wikipedia Vinckie)
 
 
 
80Folleville41280
Les ruines (CPA ayant circulée en 1903)
 
 
 
80Folleville51280
Les ruines (CPA ayant circulée en ? vers 1900)
 
 
 
80Folleville71280
Folleville les ruines ( CPA vers 1900)
 
 
 
80Folleville61280
Les ruines (CPA ayant circulée en 1912 ?)
 
 
 
Bibliographie
Jean Mesqui Châteaux forts et fortifications de France Ed Flammarion 1997 494p. Folleville (80) p170 171.
Charles Bazin de Gribeauval, Description historique de l'église et des ruines du château de Folleville, Sens, Ch. Duchemin, 1883, 2e éd. (1re éd. 1849), 64 p.
Jean-Charles Capronnier (photogr. Didier Cry), Picardie gothique : présentation des sites majeurs du gothique en Picardie (religieux, militaire, civil), Tournai, Casterman, coll.
 « Les beaux livres du patrimoine », 1995, 261 p.
Corbinelli (de), Histoire généalogique de la Maison de Gondi, 1705, Paris, Jean-Baptiste Coignard, deux volumes in 4°, tome second, p. 239-245 9.
Pierre Dubois, Folleville : le château, l'église et les tombeaux : guide du visiteur (fac similé de l'édition chez T. Jeuney à Amiens, 1909), Folleville, Société de sauvegarde de Folleville, 1989.
Pierre Michelin, Folleville - La Fin du Moyen Âge et les premières formes de la modernité, Amiens, Mémoires in 8° de la Société des antiquaires de Picardie, tome 56, 398 .
Philippe Seydoux, Châteaux de la Somme, Paris, Nouvelles Éditions latines, coll. « Art et tourisme », 1979, 30 p.
Philippe Seydoux (préf. Louis Grodecki), Forteresses médiévales du nord de la France, Paris, Éditions de la Morande, 1979, 320 p.
Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie, t. 1, Amiénois et Santerre, Paris, Éditions de la Morande, 2002, 341 p. ; p. 105-110 & 299-300.
Edmond Soyez, « Folleville » in La Picardie historique et monumentale, tome II, arrondissement de Montdidier, Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier - Paris Librairie, A. Picard et fils, 1900-1903
 
 
 
Internet
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Le château
S

Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 05

Publié le 19/02/2024 à 09:54 par scramasaxe Tags : archeologie chatel st germain micro relief chateau fort
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 05
 
Vue d'ensemble en 3D du MNT (modéle numerique de terrain) du château calculée depuis le Sud - MapInfo doc. P Sibert 2013.
Du rouge au vert et bleu foncé les zones des plus élevées aux plus basses.
 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 05
 
Compléments en cours
 
Chatel-St-GermainS1_2
Localisation (image Wikipedia)
 
Topographie et microreliefs au mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (57).
Les forêts recèlent de nombreux vestiges archéologiques, souvent conservés sous forme de microreliefs plus ou moins prononcés.
 
À partir d'un relevé topographique en microrelief effectué sur les vestiges du château fort central de Châtel-Saint-Germain (57) situé sur le mont saint-Germain. Le mont dont la pointe de l'éperon a fait l'objet d'une fouille programmée de 1979 à 1991 par le cercle archéologique et historique de Châtel-Saint-Germain et par le GUMRA (Groupe universitaire messin de recherches archéologiques).
 
Dans la partie centrale de l'éperon barré. La plus grande partie des vestiges du château fort épiscopal (du XIIe, XIIIe siècle ?) sont situées dans un bois et de nombreuses traces sont visibles, de murs, des élévations, dépressions, pierriers de cultures du XIXe, XXe siècle.
 
Le relevé a était effectué en 1993 pour permettre le repérage en plan de quelques structures visibles. (Les bases de deux tours et les vestiges de quelques murs et surtout pour faire une étude de microrelief par le calcul de courbes de niveau d'équidistance de 0.20 m. (1570 points levés au tachéomètre sur une surface de 2.42 ha.)
Un plan topographique a été établi il y a déjà quelques années.
 
Nous présentons maintenant une partie de l'étude de relevé topographique en microrelief de mon article parus dans: SIBERT Patrick, « Les châteaux épiscopaux de Châtel-Saint-Germain », L'Austrasie, n°13, 2021, pp. 22-41.
Avec des ajouts, dans la bibliographie et dans les liens internet et aussi des photos.
 
Le château épiscopal et son organisation : une connaissance toujours très lacunaire
Le relevé topographique de 1993 et son apport a la connaissance du château.
Les travaux sur le terrain sont dus à l’auteur de cet article qui a reçu l’aide de Claude Voignier technicien-géomètre du GUMRA (Groupe Universitaire Messin de Recherche Archéologique, association fondée par Cl. Lefebvre assisté de Ph. Brunella en 1978/79). Le matériel utilisé, un théodolite couplé à un distance-mètre infra-rouge et un prisme réflecteur était celui de cette association.
 
Au préalable, de petits sondages ont été effectués pour faire apparaître des parements ou des traces de maçonnerie, afin d’effectuer des mesures. C’est ainsi que le relevé en 1993 de tous les murs d’enceinte a pu être réalisé et a permis de dresser le premier plan non fantaisiste du château (Pl1).
 
Un relevé topographique en microrelief a été également effectué (Pl3) pour permettre le calcul de courbes de niveau d’équidistance de 0.20 m (1570 points pour 2.42 ha). Ce choix constitue un bon compromis en précision car il permet de repérer des structures (constructions arasées, excavations…) : un relevé pour des courbes de niveau d'équidistance de 0.10 aurait demandé un travail considérable pour une précision toute relative ; l’idéal serait de nos jours un relevé au Lidar pour cartographier, en vue aérienne, le relief malgré le couvert végétal). 
 
Après étude du plan topographique, les courbes de niveaux d’équidistance de 0.20 m n’entrant pas dans la topographie générale de la colline ou dans les terrassements principaux du château ont été regroupées (Pl3) dans des entités que nous avons nommées anomalie N° 1 à N° 97 avec E pour une élévation et D pour une dépression.
 
Pl.21280
Pl2 Numérotation des structures. (doc. P Sibert)
 
 
Pl.31280_1
Pl3 Microtopographie du château épiscopal. (doc. P Sibert)
 
 
Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal voir les plans Pl4 et Pl2 (doc. P Sibert).
 
Des traces des enceintes sont visibles, l'enceinte nord, l'ouest, le sud et l'est
Le mur d'enceinte nord est visible par endroits il est appareillé en moellons, il fait 3 m de largeur.
Probablement un mur bouclier flanqué par deux tours circulaires (voir avant).
Une fouille pourrait peut-être permettre de préciser si les étages des tours sont séparés par des voutes ou des planchers en bois.
 
Le mur d'enceinte ouest est visible par endroits, il est appareillé en moellon un angle très obtus et appareillé en pierre de taille.
L'angle des murs ouest et sud est appareillé aussi en pierre de taille.
 
Le mur d'enceinte sud est visible par endroits. Un mur perpendiculaire a l'enceinte avec un élément d'architecture qui pourrait être un élément de piédroit.
 
Le mur d'enceinte est est visible par endroits dans la basse-cour avec son angle nord-est.
Plus au nord l'enceinte en moellon de la partie haute du château est visible ; son raccord avec la tour nord-est , est chainée en pierre de taille.
 
Le donjon aucune trace de visible ou le situer.
D'après la description d'E. de Bouteiller dans son article de 1867, on pourrait le placer à la place de la tour circulaire de 12m de diamètre dont il parle peut-être à l'emplacement de l'excavation 3.
À un emplacement stratégique proche de la porte d'entrée du château(en plan 2 N° 48) ?
Au milieu du front de l'attaque proche du mur bouclier (Plan 2 N° 17) ?
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir la question.
 
Les structures dans la partie haute du château:
 
Dans la Haute cour: 9 structures et 4 excavations placées au centre. Celles au centre les structures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 11, et 13.
La 1 et la 2 peuvent constituer un important bâtiment, logis, palais épiscopal.
Les structures 3, 4, et 5 peuvent former un alignement de 3 bâtiments.
La structure 6 peut être un bâtiment isolé.
 
Les structures 10, 13, et 11 sont proches de l'enceintes sud. Les 10 et 13 semblent accolés et formes peut-être 2 bâtiments accolés ; la 11 peut être un autre bâtiment.
Les excavations 1, 2, et 5 peut être des citernes caves ou des bâtiments avec un rez-de-chaussée maintenant partiellement enterré.
 
L'excavation 3 peut être une citerne, Cave ou l'emplacement de l'hypothétique tour (donjon) signalé par Ernest de Bouteiller en 1867.
La structure 12 le long de l'enceinte ouest peut être un bâtiment.
Les excavations 4, 6 peut être aussi 2 bâtiments le long de l'enceinte Ouest.
Cela fait un nombre important de structures, certaines pouvant dater de la Guerre des amis.
À cela il faudrait, théoriquement, rajouter des bâtiments dans l’espace à l’arrière du mur bouclier. Mais aucune trace n’est visible actuellement.
 
Les structures dans la basse-cour du château:
dans la basse-cour 7 structures
À l'Ouest de la basse-cour le long de l'enceinte médiane (pas de trace de maçonnerie juste un important talus).
Les structures 9, 8, et 17 peuvent être des bâtiments, écuries, granges etc.
À l'est de la basse-cour le long de l'enceinte Est les structures 14, 7, et 16 peut être aussi des bâtiments écuries, granges etc. 
Une forge pourrait aussi se situer dans la basse-cour ?
 
Au Nord de la basse-cour la structure 15 peut être des restes de la porte d'entrée du château ou des restes de l'enceinte.
 
Dans la partie sud de la basse-cour vers l’enceinte sud (fig. 4) aucune structure n’a été détectée c’est une zone bien plate probablement cultivée au XIXe siècle avec des pierriers recouvrant peut-être les vestiges de l’enceinte et de bâtiments.
Secteur ne se prêtant pas à l’étude de microrelief.
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir ces questions.
 
Pl.41280_1
Pl4 Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal (doc. P Sibert)
 
 
LES STRUCTURES DANS LA PARTIE HAUTE DU CHATEAU (Plan 4)
(Plan 3 pour les anomalies) Suite des articles "Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01 et 02 et 03 et 04"
 
Voir le plan Pl4
 
STRUCTURE N° 12: Anomalies N° 19E, 51D, 60E 
Elévation et dépression de 1.00 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.47 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.93 m plus bas que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : un bâtiment proche de l’enceinte ouest, dimensions approximatives 12.0 m x 10.0 m.
 
Struc12-1280_1
La structure N° 12 (photo P Sibert 2014)
 
 
MNTCHAT12AgPla
La Structure N°12 MNT en plan (modéle numerique de terrain) - MapInfo doc. P Sibert 2013.
 
 
MNTCHAT12Ag
 
La Structure N°12 MNT (modéle numerique de terrain) calculée depuis le Sud Est - MapInfo doc. P Sibert 2013.
 
 
D / LES STRUCTURES DANS LA BASSE-COUR DU CHATEAU (Plan N°4).
(Pl. 3 pour les anomalies.)
 
Les structures N° 14, 7 et 16:
Référence 302.66 m ? Sol au XIIIe siècle pour les structures à l'Est de la basse cour contre l'enceinte Est (Struc N°14, 7 et 16)
 
STRUCTURE N° 14: Anomalies N° 80D, 86E, 88E, 92E, 94E
Elévation et dépression de 1.20 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 2.14 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.31 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour prés de l'enceinte Est, dimensions approximatives 13.5 m x 9.0 m.
 
STRUCTURE N° 7: Anomalies N° 71D, 72D, 75D, 85E, 91E, 93E
Elévation et dépression de 1.80 m de dénivelé. Mur visible appareillé en moellons.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.74 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.52 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour prés de l'enceinte Est, dimensions approximatives 20.0 m x 13.5 m.
Structure accolée à la structure N° 14.
 
STRUCTURE N° 16: Anomalies N° 84E, 85E
Elévation de 0.20 m de dénivelé. Mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.54 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.34 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour prés de l'enceinte Est, dimensions approximatives 10.0 m x 8.5 m.
Structure accolée à la structure N° 7.
Les  structures N° 7 et 14 peuvent constituer un ensemble.
 
 
Struc14-7-16-1280
Structure N° 14-7-16 (photo P Sibert 2014)
 
 
Struc7-1280
La Structure N° 7 (photo P Sibert 2014)
 
 
 
La structure N° 15
Référence 303.07 m ? Sol au XIIIe siècle pour la structure N° 15.
STRUCTURE N° 15: Anomalies N° 83D, 89E et plan N°2 N° 13.
Elévation et dépression de 0.40 m de dénivelé. Pas de mur visible mais des traces de maçonneries, blocage ?
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.21 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.06 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : Reste de l'enceinte Est ou d'une porte ; c'est l'emplacement probable de la porte principale du château donnant accés a la basse-cour.
 
Struc15-1280
La Structure N° 15 (photo P Sibert 2014)
 
Dans la partie sud de la basse-cour vers l’enceinte sud (fig. 4) aucune structure n’a été détectée c’est une zone bien plate probablement cultivée au XIXe siècle avec des pierriers recouvrant peut-être les vestiges de l’enceinte.
Secteur ne se prêtant pas à l’étude de microrelief.
 
 
 
 
BIBLIOGRAPHIE ET INTERNET
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 02
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 04
 
Voir aussi l'article Topographie et microreliefs à Châtel-Saint-Germain 01
S

 

Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 04

Publié le 12/02/2024 à 16:44 par scramasaxe Tags : archeologie chatel st germain micro relief chateau fort
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 04
 
Vue d'ensemble en 3D du MNT (modéle numerique de terrain) du château calculée depuis le Sud - MapInfo doc. P Sibert 2013.
 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 04
 
Chatel-St-GermainS1_2
Localisation (image Wikipedia)
 
Topographie et microreliefs au mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (57).
Les forêts recèlent de nombreux vestiges archéologiques, souvent conservés sous forme de microreliefs plus ou moins prononcés.
 
À partir d'un relevé topographique en microrelief effectué sur les vestiges du château fort central de Châtel-Saint-Germain (57) situé sur le mont saint-Germain. Le mont dont la pointe de l'éperon a fait l'objet d'une fouille programmée de 1979 à 1991 par le cercle archéologique et historique de Châtel-Saint-Germain et par le GUMRA (Groupe universitaire messin de recherches archéologiques).
 
Dans la partie centrale de l'éperon barré. La plus grande partie des vestiges du château fort épiscopal (du XIIe, XIIIe siècle ?) sont situées dans un bois et de nombreuses traces sont visibles, de murs, des élévations, dépressions, pierriers de cultures du XIXe, XXe siècle.
 
Le relevé a était effectué en 1993 pour permettre le repérage en plan de quelques structures visibles. (Les bases de deux tours et les vestiges de quelques murs et surtout pour faire une étude de microrelief par le calcul de courbes de niveau d'équidistance de 0.20 m. (1570 points levés au tachéomètre sur une surface de 2.42 ha.)
Un plan topographique a été établi il y a déjà quelques années.
 
Nous présentons maintenant une partie de l'étude de relevé topographique en microrelief de mon article parus dans: SIBERT Patrick, « Les châteaux épiscopaux de Châtel-Saint-Germain », L'Austrasie, n°13, 2021, pp. 22-41.
Avec des ajouts, dans la bibliographie et dans les liens internet et aussi des photos.
 
Le château épiscopal et son organisation : une connaissance toujours très lacunaire
Le relevé topographique de 1993 et son apport a la connaissance du château.
Les travaux sur le terrain sont dus à l’auteur de cet article qui a reçu l’aide de Claude Voignier technicien-géomètre du GUMRA (Groupe Universitaire Messin de Recherche Archéologique, association fondée par Cl. Lefebvre assisté de Ph. Brunella en 1978/79). Le matériel utilisé, un théodolite couplé à un distance-mètre infra-rouge et un prisme réflecteur était celui de cette association.
 
Au préalable, de petits sondages ont été effectués pour faire apparaître des parements ou des traces de maçonnerie, afin d’effectuer des mesures. C’est ainsi que le relevé en 1993 de tous les murs d’enceinte a pu être réalisé et a permis de dresser le premier plan non fantaisiste du château (Pl1).
 
Un relevé topographique en microrelief a été également effectué (Pl3) pour permettre le calcul de courbes de niveau d’équidistance de 0.20 m (1570 points pour 2.42 ha). Ce choix constitue un bon compromis en précision car il permet de repérer des structures (constructions arasées, excavations…) : un relevé pour des courbes de niveau d'équidistance de 0.10 aurait demandé un travail considérable pour une précision toute relative ; l’idéal serait de nos jours un relevé au Lidar pour cartographier, en vue aérienne, le relief malgré le couvert végétal). 
 
Après étude du plan topographique, les courbes de niveaux d’équidistance de 0.20 m n’entrant pas dans la topographie générale de la colline ou dans les terrassements principaux du château ont été regroupées (Pl3) dans des entités que nous avons nommées anomalie N° 1 à N° 97 avec E pour une élévation et D pour une dépression.
 
 
Pl.21280
Pl2 Numérotation des structures. (doc. P Sibert)
 
 
 
 
Pl.31280_1
Pl3 Microtopographie du château épiscopal. (doc. P Sibert)
 
 
Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal voir les plans Pl4 et Pl2 (doc. P Sibert).
 
Des traces des enceintes sont visibles, l'enceinte nord, l'ouest, la sud et l'est
Le mur d'enceinte nord est visible par endroits il est appareillé en moellons, il fait 3 m de largeur.
Probablement un mur bouclier flanqué par deux tours circulaires (voir avant).
Une fouille pourrait peut-être permettre de préciser si les étages des tours sont séparés par des voutes ou des planchers en bois.
 
Le mur d'enceinte ouest est visible par endroits, il est appareillé en moellon un angle très obtus et appareillé en pierre de taille.
L'angle des murs ouest et sud est appareillé aussi en pierre de taille.
 
Le mur d'enceinte sud-est visible par endroits. Un mur perpendiculaire a l'enceinte avec un élément d'architecture qui pourrait être un élément de piédroit.
 
Le mur d'enceinte est est visible par endroits dans la basse-cour avec son angle nord-est.
Plus au nord l'enceinte en moellon de la partie haute du château est visible ; son raccord avec la tour nord-est , est chainée en pierre de taille.
 
Le donjon aucune trace de visible ou le situer.
D'après la description d'E. de Bouteiller dans son article de 1867, on pourrait le placer à la place de la tour circulaire de 12m de diamètre dont il parle peut-être à l'emplacement de l'excavation 3.
À un emplacement stratégique proche de la porte d'entrée du château(en plan 2 N° 48) ?
Au milieu du front de l'attaque proche du mur bouclier (Plan 2 N° 17) ?
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir la question.
 
Les structures dans la partie haute du château:
 
Dans la Haute cour: 9 structures et 4 excavations placées au centre. Celles au centre les structures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 11, et 13.
La 1 et la 2 peuvent constituer un important bâtiment, logis, palais épiscopal.
Les structures 3, 4, et 5 peuvent former un alignement de 3 bâtiments.
La structure 6 peut être un bâtiment isolé.
 
Les structures 10, 13, et 11 sont proches de l'enceintes sud. Les 10 et 13 semblent accolés et formes peut-être 2 bâtiments accolés ; la 11 peut être un autre bâtiment.
Les excavations 1, 2, et 5 peut être des citernes caves ou des bâtiments avec un rez-de-chaussée maintenant partiellement enterré.
 
L'excavation 3 peut être une citerne, Cave ou l'emplacement de l'hypothétique tour (donjon) signalé par Ernest de Bouteiller en 1867.
La structure 12 le long de l'enceinte ouest peut être un bâtiment.
Les excavations 4, 6 peut être aussi 2 bâtiments le long de l'enceinte Ouest.
Cela fait un nombre important de structures, certaines pouvant dater de la Guerre des amis.
À cela il faudrait, théoriquement, rajouter des bâtiments dans l’espace à l’arrière du mur bouclier. Mais aucune trace n’est visible actuellement.
 
Les structures dans la basse-cour du château:
dans la basse-cour 7 structures
À l'Ouest de la basse-cour le long de l'enceinte médiane (pas de trace de maçonnerie juste un important talus).
Les structures 9, 8, et 17 peuvent être des bâtiments, écuries, granges etc.
À l'est de la basse-cour le long de l'enceinte Est les structures 14, 7, et 16 peut être aussi des bâtiments écuries, granges etc. 
Une forge pourrait aussi se situer dans la basse-cour ?
 
Au Nord de la basse-cour la structure 15 peut être des restes de la porte d'entrée du château ou des restes de l'enceinte.
 
Dans la partie sud de la basse-cour vers l’enceinte sud (fig. 4) aucune structure n’a été détectée c’est une zone bien plate probablement cultivée au XIXe siècle avec des pierriers recouvrant peut-être les vestiges de l’enceinte et de bâtiments.
Secteur ne se prêtant pas à l’étude de microrelief.
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir ces questions.
 
 
Pl.41280_1
Pl4 Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal (doc. P Sibert)
 
 
LES STRUCTURES DANS LA PARTIE HAUTE DU CHATEAU (Plan 4)
(Plan 3 pour les anomalies) Suite des articles "Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01 et 02 et 03"
 
 
ChatZoneTotSud03DLeg1280jpg
Vue d'ensemble en 3D du MNT (modéle numerique de terrain) du château calculée depuis le Sud avec une légende - MapInfo doc. P Sibert 2013.
En rouge les zones les plus élevées en bleu foncé les zones les plus basses.
 
Voir le plan Pl4
Excavations N° 3 et 5:
Référence 307.93 m ? Seuil de l'église du XIIIe siècle.
 
EXCAVATION N° 3 ou DONJON ? : Anomalie 11D et Pl. 2, n° 18. 
Dépression de 1.70 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.47 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.23 m plus haut que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : cette excavation peut s'interpréter comme une cave ou une citerne ou pourrait être à l’emplacement du donjon circulaire de 12 m de diamètre cité par Ernest de Bouteiller.
Sur le cadastre de 1847, la parcelle n° 350 suit un contour circulaire à cet endroit. Un grand élément d'architecture se trouvait au fond de l'excavation,  peut-être une crapaudine de porte ou de merlon.
 
Excav3-1280
L'Excavation N° 3 ou emplacement très hypothétique du donjon ? (photo P Sibert 2014)
 
 
EXCAVATION N° 5: Anomalie N° 26D
Dépression de 1.00 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.67 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.38 m plus bas que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : cave ou citerne, dimensions approximatives 6.0 m x 5.0 m.
 
Excav5-1280
L'Excavation N° 5, a droite derrière l'arbre le plus proche la fin de la structure N° 3 (photo P Sibert 2014)
 
 
D / LES STRUCTURES DANS LA BASSE-COUR DU CHATEAU (Plan N°4).
(Pl. 3 pour les anomalies.)
 
Les structures N° 9, 8 et 17:
Référence 304.14 m ? Sol au XIIIe siècle pour les structures à l'Ouest de la basse cour contre l'enceinte médiane qui sépare la basse-cour de la partie haute du château. (Struc N°9, 8 et 17)
 
STRUCTURE N° 9: Anomalie N° 79D
Dépression de 0.40 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.36 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.99 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour, prés de l'enceinte médiane, dimensions approximatives 12.0 m x 8.0 m.
 
STRUCTURE N° 8: Anomalies N° 73E, 77D
Elévation et dépression de 0.40 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.86 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.63 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour prés de l'enceinte médiane, dimensions approximatives 14.0 m x 11.0 m.
 
STRUCTURE N° 17: Anomalie N° 90D
Dépression de 0.20 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.66 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.55 m plus bas que le fond de la dépression en 1993.
Hypothèse : bâtiment situé dans la basse-cour prés de l'enceinte médiane, dimensions approximatives 11.0 m x 11.0 m.
Les structures N° 8, 9 et 17 peuvent constituer un ensemble.
 
 
Struc9-8-17-1280_2
Les Structure N° 9-8-17, la N° 9 au premier plan (photo P Sibert 2014)
 
 
Struc8-1280
La structure N° 8 (photo P Sibert 2014)
 
 
Struc17-1280
La structure  N° 17 (photo P Sibert 2014)
 
 
Dans la partie sud de la basse-cour vers l’enceinte sud (Pl 4) aucune structure n’a été détectée c’est une zone bien plate probablement cultivée au XIXe siècle avec des pierriers recouvrant peut-être les vestiges de l’enceinte.
Secteur ne se prêtant pas à l’étude de microrelief.
 
 
A SUIVRE DANS UN PROCHAIN ARTICLE.
 
 
BIBLIOGRAPHIE ET INTERNET
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 02
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03
 
Voir aussi l'article Topographie et microreliefs à Châtel-Saint-Germain 01
S

 

Belvoir (25) Le château 01

Publié le 06/02/2024 à 10:24 par scramasaxe Tags : chateau fort belvoir fortification ruines cpa
Belvoir (25) Le château 01
 
Le château de Belvoir (CPA vers 1900)
 
Belvoir (25) Le château 01
 
Belvoir
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sancey-Belleherbe
Gentilé Belvicis
Population municipale 92 hab. (2021)
Coordonnées 47° 19′ 06″ nord, 6° 36′ 15″ est
Altitude Min. 506 m Max. 671 m
Superficie 9,31 km2
 
Belvoir est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
 
Géographie
Le village, situé à 590 m d'altitude, est construit au pied du château dans une échancrure arrondie du plateau qui le protège sur trois cotés.
 
Toponymie
Belvoir dès 1238 ; Castrum Belli visus en 1245 ; Biauvoir en 1259 ; Bealvoir en 1319 ; Bello Visu en 1349; Beauvoir en 1454 ; Belvoye en 1780.
Sans doute un lieu « beau à voir » (à rapprocher de Beauvoir).
 
Histoire
Les terres qui formeront le seigneurie de Belvoir dépendent au VIe siècle de l'abbaye d'Agaune, en effet celle-ci s'était vu dotée par Sigismond, alors roi des Burgondes de 516 à 523, d'un territoire considérable comprenant, entre autres, des biens situés près de Besançon. Dans le courant du XIe siècle, les membres de la maison de Rougemont, originaire du lieu du même nom, occuperont la charge de vicomte de Besançon et c'est tout naturellement qu'un cadet de cette maison, en la personne de Thibaud de Rougemont, va se voir doté au XIIe siècle des terres de Belvoir qu'il érigera en seigneurie en prenant le nom de Thibaud de Belvoir. Avec le décès de Thiébaud III de Belvoir en 1339 ses terres seront transmises par testament à son neveu Vauthier de Cusance, fils de sa sœur Isabelle et de Jean de Cusance, bailli de Bourgogne.
 
Lieux et monuments
Château de Belvoir Inscrit MH (1956).
Les halles de Belvoir Inscrit MH (1973) : connues dès 1314, modernisées à la fin du XVIIe siècle, elles sont les seules halles de bois conservées en Franche-Comté.
L'église St-Nicolas, chapelle castrale construite en 1719, remplaçant la chapelle gothique, et devenue église paroissiale après le Concordat de 1803.
Maisons des XVe et XVIe siècles dans le village.
La chapelle Sainte-Anne XVIe siècle.
Le bon Dieu de Pitié, statue votive du XVIe siècle.
La vierge de Belvoir.
 
Le château de Belvoir.
Type Château fort
Début construction XIIe et XIIIe siècles
Fin construction XVIIe siècle
Protection monument historique Inscrit MH (1956)
Site classé (1992)
Coordonnées 47° 19′ 03″ nord, 6° 36′ 10″ est
Anciennes provinces de France Comté de Bourgogne
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Commune Belvoir
 
Le château de Belvoir est un château fort du XIIe siècle à Belvoir dans le département du Doubs.
 
Historique
Construit à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle par les fondateurs de la maison de Belvoir, la seigneurie passera dans la maison de Cusance au milieu du XIVe siècle.
 
Fidèles vassaux des ducs de Bourgogne, les Cusance seront sous les armes jusqu'au désastre de Nancy en 1477. En représailles, le château sera incendié par les troupes de Louis XI en 1480 et les domaines mis sous séquestre pendant 6 ans. Restauré et modernisé par Thibaut de Cusance en cette fin du XVe siècle, l'aile orientale fera l'objet d'un nouvel aménagement au début du XVIIe siècle par Claude-François de Cusance, colonel d'un régiment ou Tercio bourguignon de 3 000 hommes au service de l'Espagne dans les Flandres, pour y loger sa jeune épouse Ernestine de Withem, marquise de Bergen-op-Zoom.
 
Leur fille aînée fut la célèbre Béatrix de Cusance. Considérée comme l'une des plus belles femmes de son temps, elle épouse en 1re noces le Prince de Cantecroix héritier des Granvelle et petit-fils de l'Empereur Rodolphe II, puis Charles de Vaudémont, duc de Lorraine et de Bar.
 
Belvoir ne sera plus régulièrement habité par ses propriétaires à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle. Passé de la famille de Lorraine à celle de Rohan, la dernière baronne fut la princesse Marie-Louise de Rohan-Soubise, comtesse de Marsan, gouvernante des enfants de Louis XV.
 
Saisi comme bien d'émigré à la Révolution, il paraît avoir été restitué aux héritiers de la princesse sous l'Empire. Ceux-ci en feront détruire l'aile Ouest en mauvais état ainsi que la tour de la porterie et celle de la prison.Transformé en petit séminaire puis en école catholique, abandonné à l'archevêché de Besançon par les héritiers de la famille de Rohan en 1848, 
le château sera ensuite morcelé et vendu à plusieurs cultivateurs.
 
Racheté en 1955 par le célèbre peintre Pierre Jouffroy, il fera l'objet d'une longue et patiente restauration pendant près de 50 ans. Après le terrible incendie qui dévasta l'aile orientale en 1968, 10 années seront nécessaires pour relever ce bâtiment de la ruine. Entièrement meublé, il présente diverses collections de meubles, tableaux anciens, armes anciennes et souvenirs historiques.
Il est ouvert à la visite de Pâques à la Toussaint, tous les dimanches et jours fériés, et tous les jours en juillet et août.
 
Architecture
Le château était protégé par un bourg fortifié dont l'entrée se faisait par un pont-levis jeté sur le second fossé. La porterie actuelle date du XVIe siècle et comporte une porte voiturière et une porte piétonne portant la trace des pont-levis à poutres. Elle présentait une grande tour flanquée de deux tourelles en échauguette. La date de 1620 fait référence au partage de la succession de Vandelin-Simon de Cuance.
 
Le corps de logis forme un long rectangle finissant par la nouvelle chapelle, la grande salle (actuel salon Marsan), l'antichambre, la salle d'honneur (qui a succédé à quatre anciennes pièces à la suite de l'incendie de 1968), puis la chambre de Madame (la marquise de Berghes op Zoom) et le cabinet de Madame, actuel salon Béatrix de Cusance où l'on peut admirer son portrait en pied par Anton Van Dyck et son atelier, enfin la pièce donnant sur la porterie semble être celle que les inventaires appellent "la chambre Dorée " où fut mis à l'abri le trésor de la Maison de Lorraine par le duc Charles IV pendant la guerre de Dix Ans.
 
Cet étage repose sur plusieurs grandes salles voûtées dont les ouvertures ont été pratiquées au XIXe siècle pour les besoins du séminaire. À l'origine il s'agissait de cave à vin, la famille de Belvoir puis celle de Cusance furent propriétaires vignes à Mouthier-Haute-Pierre dans la vallée de la Loue depuis 1280 jusqu'après la révolution française. On visite également à ce niveau l'actuelle cuisine, autrefois boulangerie ou panneterie avec l'emplacement du four banal, la salle des gardes et le cachot.
 
Le second bâtiment implanté à l'ouest de l'éperon rocheux commence par la tour dite de "Madge-fâ" (fin du XVe siècle) qui fut d'abord coiffée d'un toit à l'impériale couvert de tavaillons ou tuiles d'épicéa. Au dernier étage subsiste une "lanterne" soutenue par un personnage accroupi, "le Madge-fâ, qui repose sur un grotesque pleurant pendant que deux autres grotesques moqueurs participent à ce qui semble être une vengeance des seigneurs de Belvoir contre l'envahisseur français qu'a été Louis XI.
 
Un long bâtiment d'un trentaine de mètres sépare cette première tour d'une seconde : le Donjon. Ce bâtiment appelé l'arsenal était un ""grenier" destiné à conserver les denrées périssables et les graines (blé, orge, etc) richesse du seigneur. Ruiné, l'étage a été aménagé au XXe siècle avec des matériaux anciens pour former la belle façade sur cour. Le donjon, maintes fois reconstruit au cours des siècles, a été couronné d'une superbe charpente. Les deux tours sont couvertes aujourd'hui de tavaillons.
 
L'aile Ouest a été détruite au début du XIXe siècle: elle abritait la cuisine, la chambres des fours, un poêle, trois chambres à l'étage et une écurie, et il ne subsiste qu'une importante citerne. Enfin fermant la porterie au nord, la tour à "bossage", ancienne "tour des prisons" ne laisse apparaître aujourd'hui qu'un unique étage. La tour de la porterie ainsi que tour-barbacane de la porte piétonne du village ont été détruire vers 1808.
 
 
Protections
Le château est inscrit au titre des monuments historiques le 6 septembre 1956. Le château lui-même et ses abords forment sur 46 hectares un site classé depuis le 25 septembre 1992, surface elle-même incluse dans un site inscrit.
 
 
Légende sous les images
 
 
BelvoirS1
Localisation (Image Wikipedia)
 
 
 
25Belvoir1Wi
Le château au dessus du village (Wikipedia photo JGS25)
 
 
 
25belvoir2Wi
Le château (Wikipedia photo JGS25)
 
 
 
D25Belvoir2
L'entrée du XVIe siècle, a l'arrière le donjon. (CPA vers 1900)
 
 
 
25Belvoir3Wi
Le château pris de la vallée (Wikipedia photo Espirat)
 
 
 
25Belvoir4Wi
L'arsenal aménagé au XXe siècle (Wikipedia photo GdeLaB)
 
 
 
D25Belvoir1
Vue ancienne du château (CPSM vers 1950 ?)
 
 
 
D25Belvoir31280
la tour dite de "Madge-fâ" (fin du XVe siècle) (CPA vers 1900)
 
 
 
25Belvoir5Wi
"lanterne" soutenue par un personnage accroupi, un grotesque pleurant (wikipedia photo Espirat)
 
 
 
D25Belvoir21280
La tour "Madge-fâ" à droite, à gauche le donjon (CPA vers 1900)
 
 
Internet
Wikipedia Belvoir la commune
Le château
Licence Wikipedia
 
Site officiel du château
S

Villebon (28) Château de Villebon 01

Publié le 10/01/2024 à 02:24 par scramasaxe Tags : fortification villebon cpa chateau centerblog chateau fort
Villebon (28) Château de Villebon 01
 
Le château façade de l'entrée (CPA vers 1900)
 
Villebon (28) Château de Villebon 01
 
Villebon (Eure-et-Loir)
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes Entre Beauce et Perche
Gentilé Villebonnais.
Population municipale 56 hab. (2021)
Coordonnées 48° 23′ 30″ nord, 1° 12′ 26″ est
Altitude Min. 182 m Max. 212 m
Superficie 2,16 km2
 
Villebon (Eure-et-Loir)
Villebon (prononcé [vilbɔ̃]) est une commune française située à cent quinze kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Le village est encore aujourd'hui contenu à l'intérieur de l'enceinte d'origine composée de fossés. L’accès se fait par trois entrées marquées par les montants de portes qui en contrôlaient les allées et venues dès le Moyen Âge. Le village accueillait quatre-vingts habitants en 2006 victime de la désertification des plaines de Beauce. Le territoire de la commune correspond à peu près à la superficie du domaine du château.
 
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Bona vers 1150, Vilebon en 1250, la garnison de Villebon en 1421, Villebon, paroisse de Sainct Denys des Puits en novembre 1483, Villebon en octobre 1500, Vilbon au XVIe siècle, Villebéon en 1589, Villebon en Gastine en 1612, Villebon en 1740, Vilbon au XVIIIe siècle.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Ville- au sens ancien de « village ». Il est suivi, selon le cas général, d'un anthroponyme. Le nom de personne Abon semble convenir d'une part phonétiquement et d'autre part parce qu'il est bien attesté à l'époque médiévale cf. Abbon ou Abon de Fleury. Il remonte à l'anthroponyme germanique Abbo au cas régime que l'on rencontre par exemple dans les Aboncourt.
Remarques : la forme Villa Bona est une latinisation fantaisiste d'après « ville bonne » et qui aurait également abouti à *Villebonne dans ce cas. La région connaît aussi de nombreuses formations caractéristiques de la formule inverse en -ville qui sont sauf exception un peu antérieures.
 
Histoire
 
Moyen Âge
Avant 1350, Villebon s’appelait Fellardville. En 1391, Jeannet d’Estouteville fit construire une forteresse en briques, assiégée à sept reprises durant la guerre de Cent Ans.
Époque moderne
Au XVIe siècle, Jehan d'Estouteville, capitaine de François Ier, de retour des guerres d'Italie et en ramenant le goût de la Renaissance, fait ouvrir les fenêtres à meneaux du château, aménager la cour intérieure et ériger la chapelle. En 1607, le domaine est acquis par Maximilien de Béthune, duc de Sully qui réaménage le parc à la française.
Époque contemporaine
Au XIXe siècle furent construites l’orangerie et les écuries, percé le grand portail actuel. Du 5 septembre 1939 au 3 décembre 1940, le château hébergea les collections de la bibliothèque de Chartres.
 
Le château
Château de Villebon
Type Château fort
Propriétaire Famille de La Raudière
Classé MH (façade, toit, escalier, galerie, oratoire, chapelle et puits Rishon LeZion en 1927)
Inscrit MH (colombier en 1981)
Villebon, Eure-et-Loir France
Coordonnées 48° 23′ 27″ N, 1° 12′ 25″ E
 
Château de Villebon (28)
 
Le château de Villebon est une forteresse du XIVe siècle entourée de douves et agrémentée d’une cour intérieure de style Renaissance située dans la commune de Villebon, à cent quinze kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
 
Histoire
Ce château fort en briques fut édifié à la fin du xive siècle par Jeannet d'Estouteville.
On cite comme seigneurs Jean IV de Beauvau (1421-1503), Thibaud de Sancerre (?), puis Maximilien de Béthune, duc de Sully, qui y vécut 24 ans et y mourut en 1641
La demeure reçut la visite des rois Charles VI, Louis XI, François Ier et Henri IV.
Son parc est conçu « à la Française » et ses perspectives rejoignent la statue du rond de Diane, aménagé au XVIIIe siècle par le 6e duc de Sully.
 
Famille Pontoi-Pontcarré
Le 6 octobre 1812, le marquis de Pontoi-Pontcarré l'acquiert avec la terre de l'Aubespine pour 900 000 francs ; il est restauré à grands frais par son fils Théophile de Pontoi-Pontcarré (1817-1903), maire de Villebon de 1843 à 1903, conseiller général du canton de La Loupe de 1848 à 1877, député d'Eure-et-Loir de 1871 à 1876 ; il épouse le 17 septembre 1839 Élisabeth-Marie Denois (morte en 1897), fille du baron Denois, ancien consul général de France.
Le 30 avril 1853, sur demande du préfet d'Eure-et-Loir et avis de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, il fut proposé de classer le château : « le propriétaire, même sans promesse de subvention prochaine, est disposé à prendre l'engagement pour lui et ses successeurs, de conserver le monument, de concourir à la dépense de restauration, et de laisser exécuter les travaux... »[réf. souhaitée]. Il sera classé sur la liste de 1862, mais ce classement sera annulé en 1888.
Il y séjourna en juillet suivant, comme il l'écrit à Mme de Boigne : « Je reviens de Villebon où j'ai passé deux jours (...) Le château est magnifique. Seulement il faudrait pour bien faire les choses y dépenser un petit million en ameublements. Les réparations m'ont paru faciles à faire, et j'espère que la Commission (des Monuments Historiques) y aidera. Le soir on lève les ponts levis et on entend des bruits de chaîne qui ne se trouvent plus que là et dans les romans de Mrs Radcliffe ».
Il devait s'y trouver le mobilier de salon comprenant, outre quatre fauteuils et quatre rideaux, un rare canapé aux « joues » latérales pouvant s'abaisser afin de former lit de repos, encore recouvert de velours et damas de soie ornés du chiffre de la première épouse de Sully, Anne de Courtenay, morte en 1589, qui est conservé à l'hôtel de Béthune-Sully à Paris, actuel siège du Centre des monuments nationaux.
Une reproduction du château a servi aux publicités du chocolat Guérin-Boutron au XIXe siècle, qui fut exposée au musée national des Arts et Traditions populaires de Paris.
Cette reproduction n'est plus visible depuis la fermeture du M.N.A.T.P. sur décision du ministre de la Culture et de la Communication du printemps 2005 ; son démontage commença en 2010.
Ses collections transportées à Marseille forment le cœur d'un nouveau musée, le musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (M.U.C.E.M.), consacré surtout à la Méditerranée ; la reproduction n'y est pas exposée.
 
Famille Penin de la Raudière
À la suite du mariage d'Élisabeth Marie Charlotte de Pontoi Camus de Pontcarré (1893-1922) avec Jean Joseph Pierre Penin de La Raudière (1888-1974) le 24 avril 1919, le château devient la propriété de ce dernier.
Le château et la chapelle sont classés monument historique en 1927, le colombier du XVIIe siècle est inscrit en 1981.
 
Aujourd'hui
Le château
Le château est habité par Jean de la Raudière et ouvert à la visite depuis 1994.
 
La chapelle Sainte-Anne
La cloche en bronze de la chapelle est fondue en 1546 et classée en tant qu'objet monument historique en 1943.
 
 
Légende sous les images
 
VillebonS1
Situation (image Wikipedia)
 
 
 
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Le château (photo d'Annie Merci)
 
 
 
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Le château vue aérienne (CPSM)
 
 
 
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La chapelle (photo d'Annie Merci)
 
 
 
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La chapelle (CPA vers 1900)
 
 
 
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L'ancienne Orangerie (image Wikipedia Claurin)
 
 
 
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L'entrée le pont levis (CPA vers 1900)
 
 
 
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Le château (CPA vers 1900)
 
 
 
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Pigeonnier et chenil près de l'étang de Diane. (image Wikipedia Le Passant)
 
 
 
D28Villebon31280
Le château façade du midi (CPA vers 1900)
 
 
 
Bibliographie
 
Pierre de La Raudière (1888-1974), Les Anciens seigneurs de Villebon et de la Gatine, Chartres, Impr. moderne de Chartres, 1942, 87 p., 25 cm (BNF 32349160)
 
Internet
 
Site officiel
 
 
Villebon la commune
Wikipedia
Château de Villebon
Licence Wikipedia
S

Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03

Publié le 10/12/2023 à 17:39 par scramasaxe Tags : chateau chatel57 topographie microrelief archeologie
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03
 
Vue d'ensemble en 3D du MNT (modéle numerique de terrain) du château calculée depuis le Nord - MapInfo doc. P Sibert 2013.
En rouge les zones les plus élevées en bleu foncé les zones les plus basses.
 
Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 03
 
Suite des articles "Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01 et Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 02"
 
Chatel-St-GermainS1_2
Localisation (image Wikipedia)
 
Topographie et microreliefs au mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (57).
Les forêts recèlent de nombreux vestiges archéologiques, souvent conservés sous forme de microreliefs plus ou moins prononcés.
 
À partir d'un relevé topographique en microrelief effectué sur les vestiges du château fort central de Châtel-Saint-Germain (57) situé sur le mont saint-Germain. Le mont dont la pointe de l'éperon a fait l'objet d'une fouille programmée de 1979 à 1991 par le cercle archéologique et historique de Châtel-Saint-Germain et par le GUMRA (Groupe universitaire messin de recherches archéologiques).
 
Dans la partie centrale de l'éperon barré. La plus grande partie des vestiges du château fort épiscopal (du XIIe, XIIIe siècle ?) sont situées dans un bois et de nombreuses traces sont visibles, de murs, des élévations, dépressions, pierriers de cultures du XIXe, XXe siècle.
 
Le relevé a était effectué en 1993 pour permettre le repérage en plan de quelques structures visibles. (Les bases de deux tours et les vestiges de quelques murs et surtout pour faire une étude de microrelief par le calcul de courbes de niveau d'équidistance de 0.20 m. (1570 points levés au tachéomètre sur une surface de 2.42 ha.)
Un plan topographique a été établi il y a déjà quelques années.
 
Nous présentons maintenant une partie de l'étude de relevé topographique en microrelief de mon article parus dans: SIBERT Patrick, « Les châteaux épiscopaux de Châtel-Saint-Germain », L'Austrasie, n°13, 2021, pp. 22-41.
Avec des ajouts, dans la bibliographie et dans les liens internet et aussi des photos.
 
Le château épiscopal et son organisation : une connaissance toujours très lacunaire
Le relevé topographique de 1993 et son apport a la connaissance du château.
Les travaux sur le terrain sont dus à l’auteur de cet article qui a reçu l’aide de Claude Voignier technicien-géomètre du GUMRA (Groupe Universitaire Messin de Recherche Archéologique, association fondée par Cl. Lefebvre assisté de Ph. Brunella en 1978/79). Le matériel utilisé, un théodolite couplé à un distance-mètre infra-rouge et un prisme réflecteur était celui de cette association.
 
Au préalable, de petits sondages ont été effectués pour faire apparaître des parements ou des traces de maçonnerie, afin d’effectuer des mesures. C’est ainsi que le relevé en 1993 de tous les murs d’enceinte a pu être réalisé et a permis de dresser le premier plan non fantaisiste du château (Pl1).
 
Un relevé topographique en microrelief a été également effectué (Pl3) pour permettre le calcul de courbes de niveau d’équidistance de 0.20 m (1570 points pour 2.42 ha). Ce choix constitue un bon compromis en précision car il permet de repérer des structures (constructions arasées, excavations…) : un relevé pour des
 courbes de niveau d'équidistance de 0.10 aurait demandé un travail considérable pour une précision toute relative ; l’idéal serait de nos jours un relevé au Lidar pour cartographier, en vue aérienne, le relief malgré le couvert végétal). 
 
Après étude du plan topographique, les courbes de niveaux d’équidistance de 0.20 m n’entrant pas dans la topographie générale de la colline ou dans les terrassements principaux du château ont été regroupées (Pl3) dans des entités que nous avons nommées anomalie N° 1 à N° 97 avec E pour une élévation et D pour une dépression.
 
 
Pl.21280
Pl2 Numérotation des structures. (doc. P Sibert)
 
 
 
 
Pl.31280_1
Pl3 Microtopographie du château épiscopal. (doc. P Sibert)
 
 
Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal voir les plans Pl4 et Pl2 (doc. P Sibert).
Des traces des enceintes sont visibles, l'enceinte nord, l'ouest, le sud et l'est
Le mur d'enceinte nord est visible par endroits il est appareillé en moellons, il fait 3 m de largeur.
Probablement un mur bouclier flanqué par deux tours circulaires (voir avant).
Une fouille pourrait peut-être permettre de préciser si les étages des tours sont séparés par des voutes ou des planchers en bois.
 
Le mur d'enceinte ouest est visible par endroits, il est appareillé en moellon un angle très obtus et appareillé en pierre de taille.
L'angle des murs ouest et sud est appareillé aussi en pierre de taille.
 
Le mur d'enceinte sud-est visible par endroits. Un mur perpendiculaire a l'enceinte avec un élément d'architecture qui pourrait être un élément de piédroit.
 
Le mur d'enceinte est est visible par endroits dans la basse-cour avec son angle nord-est.
Plus au nord l'enceinte en moellon de la partie haute du château est visible ; son raccord avec la tour nord-est , est chainée en pierre de taille.
 
Le donjon aucune trace de visible ou le situer.
D'après la description d'E. de Bouteiller dans son article de 1867, on pourrait le placer à la place de la tour circulaire de 12m de diamètre dont il parle peut-être à l'emplacement de l'excavation 3.
À un emplacement stratégique proche de la porte d'entrée du château(en plan 2 N° 48) ?
Au milieu du front de l'attaque proche du mur bouclier (Plan 2 N° 17) ?
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir la question.
 
 
Les structures dans la partie haute du château:
 
Dans la Haute cour: 9 structures et 4 excavations placées au centre. Celles au centre les structures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 11, et 13.
La 1 et la 2 peuvent constituer un important bâtiment, logis, palais épiscopal.
Les structures 3, 4, et 5 peuvent former un alignement de 3 bâtiments.
La structure 6 peut être un bâtiment isolé.
 
Les structures 10, 13, et 11 sont proches de l'enceintes sud. Les 10 et 13 semblent accolés et formes peut-être 2 bâtiments accolés ; la 11 peut être un autre bâtiment.
Les excavations 1, 2, et 5 peut être des citernes, caves ou des bâtiments avec un rez-de-chaussée maintenant partiellement enterré.
 
L'excavation 3 peut être une citerne, Cave ou l'emplacement de l'hypothétique tour (donjon) signalé par Ernest de Bouteiller en 1867.
La structure 12 le long de l'enceinte ouest peut être un bâtiment.
Les excavations 4, 6 peut être aussi 2 bâtiments le long de l'enceinte Ouest.
Cela fait un nombre important de structures, certaines pouvant dater de la Guerre des amis.
À cela il faudrait, théoriquement, rajouter des bâtiments dans l’espace à l’arrière du mur bouclier. Mais aucune trace n’est visible actuellement.
 
Les structures dans la basse-cour du château:
dans la basse-cour 7 structures
À l'Ouest de la basse-cour le long de l'enceinte médiane (pas de trace de maçonnerie juste un important talus).
Les structures 9, 8, et 17 peuvent être des bâtiments, écuries, granges etc.
À l'est de la basse-cour le long de l'enceinte Est les structures 14, 7, et 16 peut être aussi des bâtiments écuries, granges etc. 
Une forge pourrait aussi se situer dans la basse-cour ?
 
Au Nord de la basse-cour la structure 15 peut être des restes de la porte d'entrée du château ou des restes de l'enceinte.
 
Dans la partie sud de la basse-cour vers l’enceinte sud (fig. 4) aucune structure n’a été détectée c’est une zone bien plate probablement cultivée au XIXe siècle avec des pierriers recouvrant peut-être les vestiges de l’enceinte et de bâtiments.
Secteur ne se prêtant pas à l’étude de microrelief.
Il est bien entendu que seule la fouille pourrait permettre d'éclaircir ces questions.
 
 
Pl.41280_1
Pl4 Un essai d'interprétation des anomalies topographiques du château épiscopal (doc. P Sibert)
 
 
LES STRUCTURES DANS LA PARTIE HAUTE DU CHATEAU (Plan 4)
(Plan 3 pour les anomalies) Suite des articles "Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01 et 02"
 
 
 
ChatZoneTotNord03DLeg1280jpg
Vue d'ensemble en 3D du MNT (modéle numerique de terrain) du château calculée depuis le Nord avec une légende - MapInfo) doc. P Sibert 2013.
En rouge les zones les plus élevées en bleu foncé les zones les plus basses.
 
Voir le plan Pl4
Référence 307.93 m ? Seuil de l'église du XIIIe siècle.
 
STRUCTURE N° 11: Anomalies N° 24E, 28E, 62D
Elévation et dépression de 0.80 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.87 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.65 m plus bas que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : bâtiment, dimensions approximatives 12.0 m x 11.0 m.
 
Struc11-1280
La structure N° 11 (photo P Sibert 2014)
 
 
STRUCTURE N° 12: Anomalies N° 19E, 51D, 60E 
Elévation et dépression de 1.00 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.47 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.93 m plus bas que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : un bâtiment proche de l’enceinte ouest, dimensions approximatives 12.0 m x 10.0 m.
 
Struc12-1280
La structure N° 12 (photo P Sibert 2014)
 
 
EXCAVATION N° 4: Anomalie N° 13D
Dépression de 1.40 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.47 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.02 m plus haut que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : bâtiment proche de l'enceinte Ouest, dimensions approximatives 16.0 m x 7.5 m.
 
Excav4-1280
L'Excavation N°4 (photo P Sibert 2014)
 
EXCAVATION N° 6: Anomalies N° 31D, 39E
Elévation et dépression de 1.40 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.67 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.59 m plus bas que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : bâtiment proche de l'enceinte Ouest, dimensions approximatives 14.0 m x 7.0 m.
Les 2 bâtiments Excavation N°4 et N°6 sont t'ils accolés ?
Pas de photo ?
 
EXCAVATION N° 1: Anomalie N° 6D
Excavation de 1.60 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.47 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.58 m plus haut que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : cave ou un rez de chaussé légèrement enterré ou une citerne, dimensions approximatives : 9.5 m x 7.0 m 
 
Excav1-1280
L'Excavation N°1 (photo P Sibert 2014)
 
 
EXCAVATION N° 2: Anomalies N° 7D, 58E, 65E
Elévation  et dépression de 2.20 m de dénivelé. Pas de mur visible.
Le sol du XIIIe siècle serait à 1.07 m plus bas que TN de 1993.
Le sol du XIIIe siècle serait à 0.75 m plus haut que le fond de l'excavation en 1993.
Hypothèse : cave ou un rez de chaussé légèrement enterré ou une citerne, dimensions approximatives : 9.0 m x 6.0 m.
 
Excav2-1280
L'Excavation N°2 (photo P Sibert 2014)
 
A SUIVRE DANS UN PROCHAIN ARTICLE.
 
 
BIBLIOGRAPHIE ET INTERNET
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 01
 
Voir aussi l'article Châtel-Saint-Germain (57) Archéologie Micro relief 02
 
Voir aussi l'article Topographie et microreliefs à Châtel-Saint-Germain 01
S

Abondant (28) Château de la Robertière 01

Publié le 04/12/2023 à 17:12 par scramasaxe Tags : abondant la robertiere cpa fortification chateau fort
D28Larobertiere4
Les ruines au dessus de l'Eure 
 
Abondant (28) Château de la Robertière 01
 
A compléter (plus d'info. sur le château)
 
Abondant
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Gentilé Abondantais
Population municipale 2 409 hab.
Coordonnées 48° 47′ 07″ nord, 1° 26′ 24″ est
Altitude Min. 69 m Max. 141 m
Superficie 34,8 km2
 
Abondant est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Située à 10 km au nord-est de Dreux, 75 km à l'ouest de Paris et 45 km au nord de Chartres, elle appartient à l'arrondissement de Dreux.
 
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous les formes Habundans dès 1151, Abundons en 1178, Habundanz en 120230, Abundas en 1234, Au XVIe siècle le s final disparaît pour se transformer en t et donner Habundant en 1542, proche de l'écriture actuelle.
Ce toponyme est aisément compréhensible ; ce mot latin est lié aux « terres fertiles et remarquables ».
 
Château de la Robertière
Type Château fort
Fondation 1162
Démolition 1421
Commanditaire Robert Ier de Dreux
État de conservation en ruine
Localisation
Abondant, Eure-et-Loir France
Coordonnées
48° 48′ 12″ N, 1° 22′ 15″ E
 
Château de la Robertière
 
Le château de la Robertière (XIIe – XVe siècle) était un château situé sur le territoire de la commune d'Abondant en Eure-et-Loir, sur l’un des points les plus hauts de la forêt domaniale de Dreux. Il est actuellement en ruines.
 
Localisation
Les vestiges du château sont situés à l'ouest, dans la forêt de Dreux, au bord de la falaise surplombant l'Eure sur sa rive droite, peu en aval de Dreux, capitale du petit comté, sur la commune d'Abondant, dans le département français d'Eure-et-Loir.
 
Historique
Construit en 1162 pour le comte Robert Ier de Dreux, il a été détruit par William de la Pole, 1er duc de Suffolk en 1421, au moment de la prise de Dreux par les Anglais.
 
Description
Le château de plan quadrangulaire de la fin du XIIe siècle est ceint sur les trois côtés, qui ne bénéficiaient pas de la protection naturelle, d'un fossé.
Ce château n'a donné naissance à aucune agglomération, ni sur le plateau, ni à son pied.
 
Recherches
Des recherches historiques et archéologiques sont en cours. Elles sont menées par le groupe de recherches archéologiques Robertière (Grar) dont le siège est au musée Marcel Dressal à Dreux.
Les travaux sont réalisés avec le soutien de l’Office national des forêts, le service régional d’archéologie et la ville de Dreux.
 
 
Légende sous les images
 
 
 
AbondantS1
Localisation (Image Wikipedia)
 
 
D28LarobertiereWi1
Puit dans le Château de la Robetière, en Forêt de Dreux. (Wikipedia Photo Kilyann Le Hen)
 
 
 
D28Larobertiere1
Ruines d'une des tours (CPA vers 1900)
 
 
 
D28Larobertiere2
Les ruines du château (CPA vers 1900)
 
 
 
D28La_Robertiere11280
Les ruines d'une des tours (CPA ayant circulée en 1912)
 
 
 
D28Larobertiere3
Ruines d'une des tours (CPA vers 1900)
 
 
 
Bibliographie
L. T. Crétien, Dreux ancien et Dreux nouveau, Imp. Maurice Loignon, 1866, p. 29, p. 182.
André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, 1988, 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 32.
 
Internet
commune Wikipedia
Licence Wikipedia
Château de la Robertière
 
dreux-par-pierlouim.over-blog
 
Abondant : Château de la Robertière [archive] », sur perche-gouet.net.
 
flickr.com
 
forteresses2009.canalblog
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