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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Plus avant, de petites lueurs brillent, impeccablement alignées : un éclairage de rue. De grandes formes rectangulaires, sombres, piquées de point lumineux et de toutes tailles se dressent et se découpent sur le ciel funèbre : des immeubles..., une ville..., la civilisation... enfin ! Il court, traverse des rues désertes et muettes, puis, il arrive sur une place. Quelques boutiques montrent des vitrines éclairées. Des gens endimanchés en entrent et en sortent. Des bars accueillent des buveurs qui s'agglutinent autour du comptoir pendant que sur le trottoir, attablés en plein air, des couples et des groupes d'amis discutent en sirotant des boissons glacées. Il fait bon, on se croirait dans une petite cité balnéaire un soir d'été. Victorin s'approche d'une table. Un homme et une femme, d'un âge incertain, parlent en souriant et en se lançant des regards gourmands, devant un grand verre dans lequel on a planté deux pailles courbées.
« — Aidez-moi, leur dit Victorin, aidez-moi, je suis perdu, je ne retrouve plus ma maison. »
Ils le regardent avec un air étonné puis ils le détaillent de la tête aux pieds. Ils rient. Victorin ne comprend pas ce qui les amuse. L'instant d'après, ils détournent leur attention et retournent à leur conversation, comme si de rien n'était. Victorin s'éloigne. Il tente plus loin de se faire remarquer de quelques filles et garçons, mais là encore, il ne provoque que des rires. Peut-être est-ce dû à la façon dont il est vêtu. On doit le prendre pour un mendiant. Ce qui le surprend, c'est qu'il comprend parfaitement ce que toutes ces personnes disent, mais que le moment suivant tout s'efface comme s'il était incapable de retenir les mots qu'il entend.
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Il s'installe au milieu de la piazza et s'assoit sur le rebord d'un large bassin circulaire au centre duquel d'énormes poissons en métal argenté crachent en jets l'eau d'une fontaine. Là, il observe les gens comme en villégiature aller et venir d'un pas traînant. Soudain, sur le pas de la porte du bar où il se trouvait un peu plus tôt, il voit un homme en chemise blanche qui pointe son doigt dans sa direction. À côté de lui, deux grands bonshommes tout de noir vêtus portant casquettes à visières et uniformes à boutons clinquants regardent vers lui. Ils viennent. Victorin prend peur. Ces types ne lui inspirent aucune confiance et même si ses aventures récentes lui ont appris à ne pas préjuger des intentions des hommes, cette fois-ci il n'a aucun doute et préfère s'enfuir.
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Les policiers, s'il s’agit bien de policiers, crient derrière lui. Lui entend le bruit de leurs chaussures se rapprocher. Il accélère et se faufile dans la foule. Un sifflement résonne, puis un second, puis encore un autre et tout à coup, c'est dix, vingt agents qui de partout surgissent et se ruent vers lui. Ils le touchent presque. Par chance, il parvient à glisser d'entre les pattes de l'un d’eux qui l'avait saisi par l'épaule. Il trisse et s'échappe. Dans son dos, c'est la ruée, les cris, les injonctions, les coups de sifflet ! La poursuite continue à travers des rues qui vont en se rétrécissant. Ce ne sont bientôt plus que des ruelles aux murs sales et ternes qui se referment sur lui. Derrière, on s'essouffle et les bruits de talon peu à peu cessent, on abandonne. Il court jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et se réfugie sous le haut porche d'une porte enclavée. Un regard en arrière lui apprend qu'il est libéré de ses poursuivants. Il respire, reprend son souffle. Où est-il encore tombé ? Son espoir de trouver du secours dans cet endroit s'est bel et bien envolé. Il n'est plus qu'une proie égarée. Pendant des heures, il erre de rue en rue comme prisonnier à l'intérieur d'un interminable dédale. Des personnes, comme lui, vagabondent. Elles sont quelques-unes tout d'abord puis de plus en plus nombreuses. Certaines, à la maigreur squelettique, vont, hagardes, et tendent leur main. D'autres semblent être devenues folles. Certaines se jettent contre les murs, frappent le sol, lèvent les yeux au ciel et hurlent. D'autres pleurent, geignent, se traînent à terre, se griffent la peau. Toute la misère de ce monde est là, immense, meurtrie, inconsolable. Lui avance occultant l'insoutenable spectacle par peur d'être englouti dans un abîme sans fond. Le jour ne vient pas, il n'existe pas ici. Depuis combien de temps erre-t-il ? Il n'a plus faim, plus soif. Il n'éprouve plus rien, ne ressent aucune émotion, aucun désir. Il marche, il ne sait plus faire que cela, sans but. Il mettra un pied devant l'autre jusqu'à ce que ses forces l'abandonnent.
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