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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Jennifer donna un coup de coude à son petit frère pour lui rappeler de tenir sa langue. Le garçonnet regarda sa sœur en fronçant les sourcils et se mordit les lèvres se souvenant de la promesse faite à Julia de ne parler à personne de Yohan et surtout pas à leur père.
« — Un copain ?... Quel copain ?... C'est quoi cette histoire, depuis quand elle a un copain en particulier ? Gronda Félix en prenant sa grosse voix de papa outragé.
— Mais non, dit Jennifer pour tenter de rattraper la bévue de son petit frère, c'est juste un copain avec qui elle aime bien plaisanter, mais il n'y a rien de plus. Ce n’est pas un amoureux.
— Ah bon ? C'est sûr ça ? Chérie, tu es au courant de quelque chose toi ?
— Non, je ne sais pas de quoi tu parles. De toute façon, Julia a dix-sept ans et je ne crois pas qu'elle se prédestine à entrer au couvent aussi, et même si cela t'indispose, il est naturel qu'elle ait un petit ami. Ça ne me choque absolument pas.
— Et pourquoi n'en parle-t-elle pas à son père ? Ça me concerne, non ?
— Écoute si elle veut t'en parler, elle t'en parlera.
— Donc, elle a quelqu'un ?
— Mais qu'est-ce que tu peux être exaspérant, mon Dieu ! Je n'en sais rien ! Ah, tu m'agaces à la fin ! Et puis fiche-lui la paix à cette gamine !
— Tu vois, toi aussi tu la considères comme une gamine et une gamine ne fréquente pas les garçons.
— Mais elle ne fréquente personne ! Et même si elle le faisait, ça ne te regarde pas Félix, tout père que tu es. Elle a droit à son âge à un peu de liberté, surtout dans ce domaine ! Maintenant, arrête avec cette histoire ou tu vas me mettre en colère !
— Bon, bon... Tu n'as pas pris de sac toi, pas de chapeau, rien ?...
— Non, je n'ai rien pris. Tu ne crois tout de même pas que je vais m'amuser à faire deux ou trois heures de marche à pieds pour aller voir des pans de murs écroulés. Non ? Moi je reste avec Ginette. Je vais profiter de la voiture et de cette journée de tranquillité pour aller faire un tour en ville avec elle. Ça la sortira de son trou.
— Comme tu veux. » conclut Félix et il se consacra ensuite exclusivement à la conduite de son véhicule.
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Lorsque le monospace passa le portail de la ferme, l'horloge du tableau de bord indiquait dix heures. Félix coupa le moteur à quelques mètres de la maison et tira le frein à main. Tout le monde descendit de l'auto et la première chose que fit Charlotte fut de courir à la rencontre de Dick qui, tirant sur sa chaine, jappait bruyamment pour attirer l'attention. Tante Jeanne et son mari pénétrèrent les premiers dans la maison, leurs enfants suivirent et Victorin, après avoir regardé un instant sa petite sœur jouer avec le chien, amusé, entra à son tour. À l'intérieur, Vic découvrit sa grand-mère appuyée contre l'évier, les bras croisés, en grande discussion avec un homme qu'il ne connaissait pas. Il devait s'agir de son oncle Marc, car ses traits ressemblaient étrangement à ceux de sa tante Jeanne. Grand et sec comme Grand-Père, il possédait de longs membres d'araignée et un visage osseux aux joues creusées. Pourtant, malgré ces caractéristiques, il n'en semblait pas maigre pour autant. Il possédait un bedon tout rond qui lui donnait une silhouette comique que la façon dont il était habillé amplifiait : chaussures de marche, socquettes blanches, bermuda de baroudeur à poches multiples et chemisette rose. Il tourna son regard vers Victorin et sa bouche s'élargit en un large sourire.
« — Ah ! Voici donc le fils de Julien, dit-il, bonjour jeune homme. Je ne crois pas que tu te souviennes de moi ?
— Non.
— Bien sûr, tu étais encore si petit quand je t'ai vu la dernière fois... Cette unique fois d'ailleurs avant celle-ci. Sais-tu qui je suis ?
— Heu, je crois que vous êtes mon oncle.
— Holà, tu ne vas pas me vouvoyer tout de même ? C'est vrai, je suis bien ton oncle. Marc, c'est mon nom, mais tu peux m'appeler Tonton si tu le préfères. On peut s'embrasser, tu sais, nous sommes de la même famille après tout. »
Et il se plia en deux jusqu'à ce que sa joue soit assez proche des lèvres de Victorin pour que celui-ci y dépose un bisou viril. En retour, le garçon reçut une bise sur le front et eut droit à un shampoing à sec de ses grands doigts d'étrangleur.
« — Mais dis-moi, n'avais-tu pas une petite sœur ? demanda-t-il en lui tapotant aimablement la nuque une dernière fois.
— Si, elle est dehors avec Dick.
— Avec ce chien de l'enfer ? Elle ne redoute rien, dis-moi.
— Pas grand-chose, à ce point que je me demande parfois si elle a bien toute sa tête. »
Marc partit d'un grand rire clair.
« — J'en ai connu une autre comme ça. Je vais aller voir cette amazone, dit-il en s'éloignant et comme il atteignait la porte d'entrée, il s'exclama :
— Ciel ! Pas de doute, elle est des nôtres. Elle est rouge comme une renarde et pâle comme une lune d'hiver... Eh !... Charlotte !... »
Et il partit à sa rencontre sous le regard étonné et conquis de Victorin.
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