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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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La naissance n'est pas tout.
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Certains naissent dans des roses, d'autres dans des choux. Tout le monde sait ça. La cigogne dans certaines régions ramène aussi des nourrissons. Donc, on le voit, il y a bien des manières de venir au monde. De façon plus prosaïque, un grand nombre de bébés, pour des raisons de commodité, sortent directement de l'utérus de leur maman. L'auriez-vous cru ? Ce n'est pas une généralité, mais c'est une coutume qui tend à s'universaliser. Pour ma part, n'étant pas d'une prime jeunesse, je n'ai pas connu cette dernière méthode, trop moderne.
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Comme oiseaux à hautes pattes, dans ma région, volaient surtout de beaux hérons bleus qui n'ont pas la réputation de posséder d'exceptionnelles qualités de nourrice, au contraire de leurs cousines blanches et noires. En conséquence, s'il m'est arrivé de planer, ce ne fut jamais suspendu au bec d'un grand échassier. Il est vrai que je suis issu du règne végétal, mais je ne le suis point d'une fleur ou d'un légume. La rose ayant la réputation d'être réservé à l'accueil des filles, ce que je ne suis pas, ce n'est pas par l'une d'elle que je me suis éveillé au monde. Quant au chou, ma foi, un Gainsbourg s'en était servi si bien avant moi et en avait fait si amplement la promotion que jusque dans les limbes où je me trouvais, j'en avais entendu chanter. C'était une sorte de publicité, chose à laquelle je suis allergique depuis toujours et même avant, la preuve.
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Comme il faut bien naître lorsqu'on y est expressément invité, la nature imposant là aussi ses lois, je me suis bien malgré moi plié à sa volonté. Mais, étant donné que j'ai l'esprit plutôt rebelle, enfin, j'en avais un à cette époque lointaine, j'ai décidé de ne pas me comporter comme le premier venu et de naître d'un champignon. Attention, pas de n'importe quelle espèce ! Pas question, pour moi, de me satisfaire d'un bolet rond mignon, d'une oronge malicieuse, d'une coulemelle à grand pied, ni même d'une belle amanite tue-mouche si mortelle soit-elle, quoiqu'on la dise plus hallucinogène que meurtrière. Non ! C'est un tout autre de leurs pareils qui me séduisit, surtout par sa forme évocatrice, j'ai nommé l'extraordinaire phallus impudicus. Il va de soi qu'en me découvrant là, mes parents ne se précipitèrent pas, car si le splendide spécimen de satyre puant par lequel j'avais été transposé correspondait à l'image que je me faisais de la vie, il n'en allait pas de même pour eux. D'autant que, comme son nom usuel l'indique, il émane de ce champignon des effluves odorants que l'on qualifie rarement de fragrances. Qu'en savais-je moi, fragile fœtus, que ça pue un phallus impudicus. C'est la vérité pourtant. Il me reste d'ailleurs, témoin de mes origines, une odeur qui par chance s'atténue avec le temps, mais qui n'en est pas moins assez fétide ; suffisamment pour convier à ma table des nuées de compagnes bourdonnantes aux saisons chaudes et qui m'importunent bien plus que le commun des gens. Petite et noire ou grosse et bleue, la mouche est mon amoureuse.
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Mes parents, donc, tergiversèrent devant mon petit corps nu et légèrement verdâtre. Surtout mon père qui se demandait s'il était bien raisonnable de le cueillir étant donné l'état dans lequel il se présentait. Par bonheur, ma mère attendait depuis si longtemps de Dame Nature un cadeau qui me ressemblât qu'elle finit par convaincre l'indécis. Après tout, le petit bout de chou ou plutôt le petit bout de champignon qui se présentait à eux en valait bien un autre. Il possédait ses quatre membres, une tête qui semblait bien faite et avait la faculté de faire risette de la plus jolie des manières. Ils l'emportèrent alors avec eux et ce simple geste fit trois heureux.
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Je grandis auprès d'eux, mes parents, et leur offris autant d’amour et de bonheur qu'ils voulurent bien m'en donner en retour. Seules, les dépenses en parfum de vanille et en papier tue-mouche furent les contrariétés qu'ils durent supporter. Au-delà de ça, je devins un enfant poli et un élève studieux. Sans nul doute, ma voie était toute tracée et adulte, j'aurais pu devenir quelqu'un de très honorable dans bien des domaines compte tenu de mes antériorités. Que sais-je, mycologue de renom, hardeur émérite, dompteur magistral de mouches ?
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Mais je choisis un autre chemin qui n'avait rien à voir avec ma gestation et qui fit de moi un presque roi, on peut le dire. Presque, car il s'en fallut de peu que, dirigeant d'une main maîtresse mon équipe, je la menasse au titre suprême de mon art, trébuchant seulement sur l'ultime marche. Peut-être certains se souviennent-ils de cette confusion dont fut saisi l'un de mes joueurs, le plus illustre, et qui lui fit confondre un adversaire et le ballon rond autour duquel eux et moi gravitions à la suite de tout un univers. Il s'en suivit un formidable coup de boule qui s'il avait été donné dans les formes aurait très certainement propulsé ledit ballon au fond des filets. Certainement, la face du monde en aurait été changée et c'est moi, modeste sélectionneur qui en aurait été la cause centrale. Ah, à quoi tiennent les choses ?
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Je n'en dirais pas plus sur mon métier, ne voulant pas révéler ici mon identité, d'autant que les mots de certaines personnes laissent penser qu'elle a déjà été percée à jour. Qu'importe, on peut bien naître de la plus extraordinaire des manières, cela ne suffit pas à faire de soi un être tel que moi. J'ai d'ailleurs, pour conclure, à votre intention un adage de mon invention. Lisez-le et goûtez-en la profondeur :« Qu'importe l'étrier, l'important est de savoir monter. »
Amicalement R.D